Neo défi lecture 2024 - Ici, on papote!

Merci à toutes et tous les participant(e)s du défi !
Je ne m'y suis pas lancée, mais depuis 1 ou 2 ans je lis régulièrement vos compte-rendus et suggestions, qui enrichissent bien ma liste d'idées de lecture (déjà fournie...) et m'orientent parfois vers des directions où je ne serais pas allée spontanément.
Amusant de voir le succès de Barbara Pym cette année, que j'aime beaucoup moi aussi, cela m'a poussée à relire encore une fois Comme une gazelle apprivoisée !

Wahou ! Merci, Cavatine !

nicole 86 a écrit:Merci Cavatine de mettre ton perfectionnisme au service de tous.

Merci pour ce compliment joliment tourné.

*Ombre* a écrit:Wahou ! Merci, Cavatine !

Avec plaisir, *Ombre* ! Faire des bidouilleries de mise en page, c'est mon dada, de toute façon, alors, autant en faire profiter autrui.


J'ai sinon fini il y a quelques jours Clara lit Proust, de Stéphane Carlier

Résumé (éditeur):

Avis :
Un très court roman tout à la fois léger et profond (je trouve d'ailleurs que le résumé ne lui rend pas justice). Je ne sais pas si cela peut donner envie à quelqu'un ne l'ayant jamais lu de s'y plonger comme le fait le personnage de Clara, mais je trouve que c'est un très bel hommage à Proust, tout en parvenant à s'en détacher. Ainsi, ce bref récit a son propre charme, et il m'a fait l'effet d'une jolie gourmandise, que j'ai savourée lentement, avec des pauses dans ma lecture (pour aussi faire durer le plaisir).

Je le mets dans l'item 9. Un "book about books" (livre parlant de livres, de lecture, de lecteurs, de bibliothèques ou de librairies...). J'en suis à 24 défis validés, plus qu'un pour parvenir à la moitié !

Merci Cavatine !

Je réfléchis à changer des items de place pour pouvoir grapiller un ou deux livres . Je pense que je vais mettre Proust, roman familial dans Book about books car plein de livres entrent dans l'item A la recherche, et même En vérité, Alice de Tiffany Tavernier, que je n'avais donc pas réussi à caser jusque là. En effet, elle est à la recherche d'un emploi, puis de l'amour de son conjoint, d'elle-même, d'informations sur les saints qu'elle doit représenter (et d'un mode d'emploi pour réaliser les procédures!).
Je passe officiellement L'ours et le rossignol dans Top 5. Je vais mettre La fille dans la tour pour la Russie.

Pour ma part, pour l'item Rois, reines et autres chefs d'État, j'ai opté pour Moi et François Miterrand, de Le Tellier, présenté par un autre participant. Le narrateur se met à écrire régulièrement à François Mitterand, puis à ses successeurs, jugeant, dans une sorte de folie douce, que la réponse type qu'il reçoit à chaque fois et chargée de sens, et toujours nouvelle. C'est parfois drolatique, souvent lunaire - cette manière de réinterpréter à chaque fois de façon différente la même lettre type m'a rappelé les exercices de style, mais appliqués à la lecture. Bref, c'est un récit amusant, mais assez anecdotique.
J'ai bien ris au passage sur Macron : le narrateur lit dans sa réponse "un narcissisme effréné, qui interdit à l'autre de le remettre en question. Il y a ensuite ce sentiment de toute puissance, d'absence de limite. [...] Enfin, et pour ne pas m'étendre davantage, je ressens chez lui ce désir très malsain d'être aimé, avec cette volonté d'imposer à l'autre ses "sentiments les meilleurs", je le cite. Alors, qu'on me pardonne, mais... narcissisme, sentiment d'omnipotence, exigence d'être admiré à tout instant, tout cela n'est pas loin de définir le psychopathe."

Cavatine a écrit:Faire des bidouilleries de mise en page, c'est mon dada, de toute façon, alors, autant en faire profiter autrui.

Autrui te remercie


Je suis allée voir qui avait terminé si tôt en 2018, ce qui m'a permis de constater que cette année-là j'avais lâché l'affaire assez tôt, avec une douzaine de titres.

Pas compris. Il y avait un souci avec ce membre et le défi ?

Ah avec le défi j'en sais rien, mais le membre était assez spécial... Mon conjoint est aussi sur le forum, et parfois IRL on utilise son nom pour signifier qu'on est relou.
Bon, je ne suis pas très gentille.

Ah ! Je m'étais dit que c'était peut-être qqn qui avait lu 50 bidules ultra-courts et sans intérêt, comme s'il y avait un véritable enjeu au défi.
Moi, cette année, vu les pavés que j'enfile, je vais certainement finir plus tard que d'habitude. Mais c'est pas plus mal : chaque année, je piaffe dans l'attente du défi suivant.

Je vais avoir fini 6 mois plus tôt que d'habitude grâce aux romans japonais!

nicole 86 a écrit:Merci Cavatine de mettre ton perfectionnisme au service de tous.

+1 Le travail que tu fournis (avec Oudemia) est très utile et très précieux. Un grand merci !

Malaga a écrit:

nicole 86 a écrit:Merci Cavatine de mettre ton perfectionnisme au service de tous.

+1 Le travail que tu fournis (avec Oudemia) est très utile et très précieux. Un grand merci !

Absolument ! Merci beaucoup!


Enfin ! J'ai lu un roman de Barbara Pym ! Que je classe illico dans 24. So British ! Crampton Hodnet
Prenez un vicaire célibataire et une dame de compagnie vieille fille,
un professeur d'université qui se demande s'il est déjà vieux et une jeune étudiante
Placez autour d'eux les habitants d'Oxford-Nord, tous plus intéressés par la vie des autres que par la leur;
Mélangez à tout cela le jeu de l'amour et des saisons,
Et voyez ce qu'il en ressortira:
— Des histoires d'amour? — Vraiment?

C'était un roman très agréable à lire, avec beaucoup de gaîté et juste ce qu'il faut de mélancolie. Je vois que c'est le premier roman de B. Pym et qu'elle n'a pas voulu le publier parce qu'elle l'a achevé pendant la 2e guerre mondiale. Les personnages sont bien plantés sans pour autant céder à la caricature mais c'est vrai qu'il y a un côté vieille Angleterre qui a pu paraître un peu désuet. Moi, j'ai trouvé cela charmant et j'irai en emprunter d'autres.

J'ai envie de me faire l'intégrale de Barbara Pym maintenant!

Cléopatra2 a écrit:J'ai envie de me faire l'intégrale de Barbara Pym maintenant!

En ce qui me concerne je préfèrerais les déguster à distance les uns des autres plutôt que de les enchainer.

Un rattrapage de mes dernières lectures:
20. Un livre dont le titre évoque un personnage décédé dans le livre. Bellman & Black, de Diane Setterfield. Ça faisait longtemps que ce livre m'attendait et j'ai fini par me décider à le lire car j'adore Diane setterfield. Je n'ai pas regretté cette lecture même si par rapport aux autres ce n'est vraiment pas celui que je préfère, l'ambiance est tout de même prenante. Le récit commence par la mort du personnage principal et ensuite on a toute sa vie qui se déroule en rétrospectif. Il y a une touche de fantastique mais assez discrète, l'ensemble est plutôt réaliste, et se situe dans l'Angleterre des débuts de l'industrialisation.Cela dit on a un peu de mal à savoir comment l'incident du début, c'est-à-dire lorsque le petit garçon abat un corbeau d'un jet de pierre, est relié à la suite de l'histoire, c'est un peu tiré par les cheveux. Il y a cependant une pirouette finale assez intéressante et dans l'ensemble ça se lit bien, même si la trajectoire du personnage dans le dernier tiers du roman est un peu déprimante. En jouant sur les mots cela pourrait aussi fonctionner pour "roman noir"...le titre en donne une indication!

15. Un livre dont le titre repose sur une antithèse ou un oxymore. Sight unseen de Robert Goddard. Un auteur découvert grâce au néo défi, j'ai vraiment bien aimé cette enquête policière qui part d'un incident initial que l'on va retourner sous toutes ses coutures et dans laquelle on découvre peu à peu toutes les conséquences cet enlèvement a pu avoir sur les protagonistes . C'est bien réussi, les différents aspects de l'enquête se déplient progressivement et l'enquêteur lui-même, non professionnel mais plutôt ancien étudiant en histoire est tout à fait intéressant. Il y a plein de rebondissements et les pièces du puzzle dont on ne comprend vraiment pas au début ce qu'elles peuvent faire ensemble, finissent par réaliser un ensemble cohérent.. Le tout se double d’une enquête historique autour d’un mystérieux personnage, un polémiste du XVIIIème siècle nommé Junius (qui a réellement existé). Une lecture prenante, je lirai peut-être d'autres livres du même auteur.

50. Trompeuses apparences. Homecoming, de Kate Norton. J'aime décidément beaucoup cette autrice, même si on retrouve toujours le même système dans ses romans à savoir des liens entre un passé dramatique et le présent des personnages à une ou deux générations d'écart. Cette fois il s'agit du décès de toute une famille sur une propriété en Australie, lors d’un pique-nique . L'intrigue est partagée entre l'interrogation autour de ce drame et des liens qu'il peut avoir avec une jeune femme originaire d'Australie elle aussi mais qui vit à Londres. Le roman explore ses relations avec sa grand-mère et sa mère, et la résolution du mystère est tout à fait prenante et satisfaisante. Et les apparences, qu’il s’agisse de ce qui se déroule dans le passé, ou des liens familiaux, sont en effet trompeuses. Pas de la grande littérature mais ça m'a vraiment tenue en haleine et en tout cas en version originale ce n'est pas mal écrit.

J'ai encore plusieurs comptes-rendus en retard, j'essaie de compléter d'ici la fin de semaine!

Bonjour !

Pour le défi 15 "une antithèse ou un oxymore dans le titre", j'ai lu une très chouette BD : Les Innocents coupables de Galandon et Anlor. Malheureusement il n'y a que le tome 1 au CDI et la médiathèque de ma ville ne les a pas non plus. L'histoire commence en janvier 1912, des jeunes garçons sont envoyés dans une colonie pénitentiaire agricole pour avoir commis de menus larcins (ex voler pour se nourrir). On découvre la vie là-bas, entre violence, injustice, maltraitance mais aussi amitié, entraide, projets ... Les jeunes font ce qu'ils peuvent pour garder leur identité : rappeler leurs noms, raconter leur passé, garder vivants leurs projets (devenir journaliste, retrouver quelqu'un) alors que tout est fait pour les rendre anonymes, identiques et dociles. J'ai beaucoup aimé !

Pour le défi 42 "géométrie", j'ai lu une curieuse pièce de théâtre : Cinquante-cinq dialogues au carré de Jean-Paul Farré. Dans 55 scènes de 55 répliques, 2 personnages anonymes évoquent les grands personnages du théâtre : Godot, Célimène, Carmen, Figaro, etc. J'ai eu beaucoup de mal à m'y intéresser au début et puis, petit à petit, on sent les répliques (très courtes) évoluer, on attend de savoir quel sera le prochain personnage convoqué, on passe de la simple répétition ennuyeuse au comique puis à un sentiment d'enfermement voire de cycle infernal. J'imagine que la mise en scène doit faire beaucoup pour apprécier cette pièce, pour le coup la simple lecture est un peu rébarbative.

Ça continue de bien avancer pour certaines, bravo !


Pour ma part, 25e défi validé, avec Les petites reines, de Clémentine Beauvais

Résumé (éditeur):

Avis :

Lecture en demi-teinte, ce fut une lecture agréable et rapide, mais le ton et les péripéties trop rocambolesques (et au-delà du crédible, sans compter que je n'ai pas bien compris les motivations de certains personnages) ne m'ont pas totalement convaincue. J'avais beaucoup plus apprécié Brexit Romance de la même autrice, peut-être que la cible "adolescente" des Petites reines a contribué à ce que je me sente un peu mise sur le bas-côté ! Il y a tout de même des passages bien sympathiques où j'ai souri, mais, de façon globale, la vivacité d'écriture m'a semblé parfois un peu trop surjouée et manquant d'authenticité.

Bref, en validant ainsi le défi 3. Un livre avec un moyen de transport sur la couverture, je suis officiellement parvenue à la moitié du défi !


Sinon, en cherchant le compte rendu fait par une autre lectrice sur le nouveau pdf créé, je me suis aperçue que l'url de compte rendu avait disparu (ainsi que pour quelques autres titres voisins). Il y a eu un petit souci lors d'une mise en page, probablement... Bref, c'est désormais corrigé, il n'y aura plus le problème sur la prochaine version du fichier quand sortira la récap de mai !

Et merci pour vos remerciements.

Encore un compte-rendu:
2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun. Daughter of smoke and bone, un roman de Laini Taylor dont j'avais beaucoup beaucoup apprécié Strange the dreamer et sa suite.
J'ai trouvé le roman moins prenant cette fois-ci. C'est une lecture assez agréable et l'univers décrit est intéressant avec une touche de fantastique très marquée là aussi. Mais il y a vraiment un côté romance young adult qui m'intéresse moins. L'héroïne partage son temps entre  un univers assez réaliste, avec des amis à Prague dans une école d'art, et une vie secrète avec des chimères et autres créatures fantastiques. On sent qu'il y a un mystère sur son existence, qui sera révélé au cours du roman. L'autrice a un certain talent pour renouveler le concept d'ange et de diable et elle parvient à poser en termes  assez intéressants la question du bien et du mal. C'est cependant beaucoup moins riche comme réflexion sur ce premier tome que les deux précédents opus que j'ai déjà cités. D'après ce qu'on m'a dit les deux  suivants gagnent en profondeur, mais je ne suis pas très sûre de les lire, en tout cas pas tout de suite.
Pour plus de détails voici la présentation de l'édition française ici:
https://www.babelio.com/livres/Taylor-La-marque-des-anges-tome-1Fille-des-chimeres/1289492
C'est tout de même une autrice très singulière mais je recommande plutôt Le faiseur de rêves (titre français de Strange the dreamer)

Ma petite moisson du début du mois:

- Pour l'item 12, "région française": Les Grands Espaces de Catherine Meurisse, qui est un pur chef-d'oeuvre comme tout ce que fait cette autrice. Cette fois elle raconte son enfance en Poitou-Charentes où ses parents ont choisi de retaper une grande ferme. On y découvre des plantes mystérieuses, des tonnes de vestiges "archéologiques" que Catherine et sa soeur exposent dans leur musée personnel, et comment un ressentiment violent à l'égard de Ségolène Royal sera à l'origine de sa vocation de caricaturiste.

- Pour le N°17, un titre avec trois A: La rose la plus rouge s'épanouit de Liv Stromquist. C'est un roman graphique dans lequel l'autrice vulgarise les théories de philosophes contemporains sur l'amour pour répondre à cette question fondamentale: Pourquoi Di Caprio est-il incapable de tomber vraiment amoureux? J'ai trouvé ça intéressant mais je trouve qu'il y a beaucoup, beaucoup de lettrage et parfois peu d'illustrations dans certaines parties. Pour ceux à qui ça pourrait servir: il y a quand même un récap en BD du Banquet de Platon au début.

- Pour le n°47, un livre paru une années bissextile: Histoire de la mouette et du chat qui lui apprit à voler de Sepulveda (1996). Je crois qu'on peut le placer dans le top 5 des contes les plus adorables jamais publiés. Je rêve d'adopter Zorbas.

Bartlebooth a écrit:Ma petite moisson du début du mois:

- Pour l'item 12, "région française": Les Grands Espaces de Catherine Meurisse, qui est un pur chef-d'oeuvre comme tout ce que fait cette autrice. Cette fois elle raconte son enfance en Poitou-Charentes où ses parents ont choisi de retaper une grande ferme. On y découvre des plantes mystérieuses, des tonnes de vestiges "archéologiques" que Catherine et sa soeur exposent dans leur musée personnel, et comment un ressentiment violent à l'égard de Ségolène Royal sera à l'origine de sa vocation de caricaturiste.

Je confirme: c'est un très beau livre!

Mais que lui a donc fait Ségo ?

Peut-être cette dame a-t-elle été enseignante ?

Explication ici
https://www.lesinrocks.com/arts-et-scenes/le-talent-proteiforme-de-la-dessinatrice-catherine-meurisse-expose-a-la-bpi-187237-02-11-2020/
Rien à voir avec l'enseignement !

Je ne suis pas inscrite au défi lecture mais je voulais vous remercier pour chaque compte-rendu partagé. Je vous lis, de temps à autre, et je constitue une jolie pile à lire! Continuez!

Clecle78 a écrit:Explication ici
https://www.lesinrocks.com/arts-et-scenes/le-talent-proteiforme-de-la-dessinatrice-catherine-meurisse-expose-a-la-bpi-187237-02-11-2020/
Rien à voir avec l'enseignement !

Voilà : l’article spoile l’explication!
C’est l’un des passages comiques de l’album, qui joue aussi souvent sur l’émotion.