La CNIL met en garde les enseignants contre le cyberbullying

La CNIL constate actuellement une augmentation des cas de "lynchage" sur internet, par exemple de professeurs par des groupes d’élèves. La Commission nationale informatique et liberté entend aider les enseignants à lutter contre ce "cyberbullying".



"Le plus souvent, le harcèlement passe par la création d’un sujet de discussion, groupe ou page sur Facebook ou un autre réseau social, visant une personne. Sur cet espace dédié à un individu, des internautes vont venir insulter cette personne. Il se crée alors un véritable espace de défouloir", explique la CNIL.



La commission, qui dit recevoir fréquemment des plaintes, "aide ces personnes à obtenir, souvent en urgence, la suppression des propos et photographies qui leur portent préjudice si elles n'y sont pas parvenues en contactant directement le responsable du site concerné".

Communiqué

Article de la newletter gratuite du Café Pédagogique

c'est très bien tout ça, mais il est très difficile de connaître l'existence de ces pages (ils ne mettent pas "Mme Duschmol est conne", mais "la fepro de maths -ou n'importe quel surnom- est conne") et le truc encore plus simple, ce sont les discussions sur les murs qui sont privées, donc.

Et comme c'est privé, ben c'est privé, et ça ne m'intéresse pas. Grand bien leur fasse!!

En revanche, dans mon collège de petits cons, je suis certaine que certains de mes élèves se retrouvaient sur FB et je suis quasi sûre qu'ils ont communiqué mon n° de tél et autres infos. J'avais communiqué toutes les infos récoltées (nom et n° de ceux qui m'appelaient ou m'envoyaient des mails) à ma super-direction, mais comme ils sont tellement géniaux et compétents, ils n'ont strictement rien fait. J'étais trop déprimée pour aller me faire rembarrer par la police aussi, alors j'ai attendu que ça passe, comme je quittais ce bahut.

Et après on s'étonne que les profs veuillent fuir.

Lorica a écrit:c'est très bien tout ça, mais il est très difficile de connaître l'existence de ces pages (ils ne mettent pas "Mme Duschmol est conne", mais "la fepro de maths -ou n'importe quel surnom- est conne") et le truc encore plus simple, ce sont les discussions sur les murs qui sont privées, donc.

Et comme c'est privé, ben c'est privé, et ça ne m'intéresse pas. Grand bien leur fasse!!

En revanche, dans mon collège de petits cons, je suis certaine que certains de mes élèves se retrouvaient sur FB et je suis quasi sûre qu'ils ont communiqué mon n° de tél et autres infos. J'avais communiqué toutes les infos récoltées (nom et n° de ceux qui m'appelaient ou m'envoyaient des mails) à ma super-direction, mais comme ils sont tellement géniaux et compétents, ils n'ont strictement rien fait. J'étais trop déprimée pour aller me faire rembarrer par la police aussi, alors j'ai attendu que ça passe, comme je quittais ce bahut.

Et après on s'étonne que les profs veuillent fuir.

Moi aussi je me fous de ce que s'échangent les élèves sur moi. Mais les rumeurs peuvent détruire une réputation professionnelle et avec internet celà s'est vraiment amplifié. Donc je me protège au max :
- pas de compte Fesses - Book
- MSN que pour les ami-e-s et pas de web cam ( d'ailleurs je déteste, à ce compte là je préfère le téléphone )
- je refuse que des collègues et/ou élèves me prennent en photos
- je ne prends pas les élèves en photos sans une autorisation en bonne forme ( j'ai effacé une cinquantaine de photos prises en stage APPN et refusé qu'elles paraissent sur un site de voyage alors que mes collègues diffusaient constamment des photos jugées rigolotes et artistiques sans avoir au préalable consulté les parents )
- etc,etc...

De nos jours cloisonner vie privée et vie professionnelle s'impose ...Et de toute façon celà ne me gêne pas plus que ça. Nous n'avons pas à entrer dans un "jeu de séduction" avec des élèves !

Je fais pareil que toi. Mon nom FB est un pseudo et l'adresse mail qui y est associée ne sert qu'à ça.

Lorica a écrit:Je fais pareil que toi. Mon nom FB est un pseudo et l'adresse mail qui y est associée ne sert qu'à ça.

Moi j'ai de la chance : j'ai beaucoup d'homonymes et même dans ma région. Difficile d'être trahie par internet. j'ai tenté de me googlelisée : impossible de connaître des détails sur ma vie privée