Perles; tome III

ysabel a écrit:En 2de :
mon lapsus du jour : le concept crétin :shock: euh non chrétien de l'humilité

vous imaginez l'état de la classe...

dans la même classe, je rends une interro sur la tragédie classique et une élève a réussi à avoir 00/20
-tu n'as pas appris du tout
- si madame mais je n'ai rien compris...
- mais il n'y a rien à comprendre dans "la tragédie est née durant l'Antiquité grecque" ou "les auteurs se sont inspirés d'Aristote" !

Bah, le mot "crétin" est à la base, une déformation du mot "chrétien" (j'avais vu ça pour l'agrèg, comme "benêt" vient de "benoît"), du coup, tu étais un peu dans le vrai!
J'ai ça aussi les élèves qui disent n'avoir rien compris à "un vers de 12 syllabes se nomme un alexandrin"...

c'est la journée des lapsus. Voici le mien :
Saviez-vous que Mussolini a créé les "vaisseaux" de combat ?
(il a fallu que je regarde le cours d'un eleve pour m'en rendre compte)

Sur la fiche de lecture sur "Le Horla"

Question : quels sont les symptômes de la maladie du narrateur ? "

Réponse : "le poulpe rapide" MAGNIFIQUE! (évidemment, il s'agissait du pouls mais j'ai bien ri...)

Forcément...

JPhMM a écrit:Rappel de la charte.

Article 4 : [...] Les injures et termes grossiers sont formellement interdits. [...]

Cher modérateur, j'espère que ce n'est pas pour moi que tu écrivais cela : quand j'ai parlé de Monsieur l'Illuminé, c'était pour Mister Brightside, un jeu de mots, quoi...
Hey, Mister Brightside, no offence taken on my pathetic pun ?

Clarinette a écrit:

JPhMM a écrit:Rappel de la charte.

Article 4 : [...] Les injures et termes grossiers sont formellement interdits. [...]

Cher modérateur, j'espère que ce n'est pas pour moi que tu écrivais cela : quand j'ai parlé de Monsieur l'Illuminé, c'était pour Mister Brightside, un jeu de mots, quoi...
Hey, Mister Brightside, no offence taken on my pathetic pun ?

Non.
La personne concernée a édité.

:shock: "Edité" ? Kessavedir ? (Chuis nouvelle sur les forums, moi, je comprends pas tout.... ) (Mais j'aime bien les smileys ! :lol:)

Editer un message, c'est le rouvrir pour en modifier le contenu.

Cela signifie qu'elle a modifié son message, après avoir lu le mien.
D'ailleurs, un petit texte en bas de son message indique qu'il a été modifié.

Hermiony a écrit:
En passant j'en ai un en 6è qui était persuadé que les gens vivant dans l'hémisphère Sud vivaient la tête en bas...Comment dire? :shock:

J'ai les mêmes. En 2de CAP. :marteau:

Ok, merci !

Kruella a écrit:

Hermiony a écrit:
En passant j'en ai un en 6è qui était persuadé que les gens vivant dans l'hémisphère Sud vivaient la tête en bas...Comment dire? :shock:

J'ai les mêmes. En 2de CAP. :marteau:

Reste à définir "en bas".
Comme l'image d'un objet est inversée sur la rétine, ne vivons-nous pas tous la tête en bas sans le savoir ?



:diable:

Mes élèves de 6ème ont appris que la 1ère chose à faire quand ils reçoivent leur copie, c'est de la lire en silence et d'essayer de corriger au crayon à papier.
Je leur remets leurs copies aujourd'hui.
Question: "Que doit-on faire quand on reçoit sa copie?"
Réponse: "On dit "merci"!" :lol:

Question en 3e: quand utilise-t-on le present perfect?

On utilise le present perfect pour parler d'un fait dans le passé du "passé" (ndlr: avec les guillemets...) alors que le prétérit c'est une action dans le passé. L'action exprimée avec le present perfect est donc maintenant révolue qui sert à faire un bilan.

Commentaire: "J'ai beau essayé...mais non...je ne comprends pas ta phrase."

Kruella a écrit:

Hermiony a écrit:
En passant j'en ai un en 6è qui était persuadé que les gens vivant dans l'hémisphère Sud vivaient la tête en bas...Comment dire? :shock:

J'ai les mêmes. En 2de CAP. :marteau:

Ben, ce n'est pas si idiot que ça cette question, d'ailleurs il y a une leçon à ce sujet dans le livre de sciences (le plus connu de CM.)
Sinon:ici
ou là

C'est bien pour cela que je dis qu'il faut définir ce que veut dire "en bas".

C'est purement de la géométrie.
Et pour cela, il faut définir une verticale.
Ma verticale : droite qui passe par mon centre de gravité et par le centre de la Terre.

Personne pour ma question d'optique ?

JPhMM a écrit:C'est bien pour cela que je dis qu'il faut définir ce que veut dire "en bas".

C'est purement de la géométrie.
Et pour cela, il faut définir une verticale.
Ma verticale : droite qui passe par mon centre de gravité et par le centre de la Terre.

Personne pour ma question d'optique ?

Ah oui , très bonne question !
Nouveau sur le site mais lecteur assidu, je vois souvent des résistances contre le SCC et "l'imposition" d'une pédagogie des compétences. Dans le cas présent, c'est un argument pertinent contre ce que les pédagogues ont saucissonné comme l'auraient fait des bouchers du cerveau: Ce n'est pas une compétence mais plutôt une connaissance, une représentation et mieux un concept !
Et c'est valable dans tous les domaines.
Pour l'image inversée sur la rétine, c'est le cerveau qui "corrige" de lui-même. L'expérience a déjà été faite.

Marcorèle a écrit:

JPhMM a écrit:C'est bien pour cela que je dis qu'il faut définir ce que veut dire "en bas".

C'est purement de la géométrie.
Et pour cela, il faut définir une verticale.
Ma verticale : droite qui passe par mon centre de gravité et par le centre de la Terre.

Personne pour ma question d'optique ?

Ah oui , très bonne question !
Nouveau sur le site mais lecteur assidu, je vois souvent des résistances contre le SCC et "l'imposition" d'une pédagogie des compétences. Dans le cas présent, c'est un argument pertinent contre ce que les pédagogues ont saucissonné comme l'auraient fait des bouchers du cerveau: Ce n'est pas une compétence mais plutôt une connaissance, une représentation et mieux un concept !
Et c'est valable dans tous les domaines.
Pour l'image inversée sur la rétine, c'est le cerveau qui "corrige" de lui-même. L'expérience a déjà été faite.

Il reste à renouveler l'expérience en inversant l'écran et en faisant le poirier.

Palombella Rossa a écrit:

Ce matin, en Khâgne, option lettres modernes, commentaire de texte, sur le sonnet archi-connu A une passante, histoire de montrer qu'on peut toujours essayer d'épuiser un grand texte, mais qu'on n'y arrive jamais.
BREF.
Le groupe cogite ferme afin de comprendre pourquoi la passante ne s'arrête pas, alors qu'elle a saisi que le "je", "crispé comme un extravagant", est frappé d'amour pour elle ("O toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais").
POURQUOI ne s'arrête-t-elle pas ?
Hein, pourquoi ????
Eh bien je vais vous le dire : parce qu'elle a peur d'attraper la syphilis.

Effectivement, avec Baudelaire, j'aurais pu y penser...

On fait vraiment un métier difficile..

Et encore, c'est l'élite de la France... La multi - consommation fait des ravages. :marteau:

Marcorèle a écrit:

JPhMM a écrit:
Personne pour ma question d'optique ?

Pour l'image inversée sur la rétine, c'est le cerveau qui "corrige" de lui-même. L'expérience a déjà été faite.

Oui, il y a une expérience très explicite là dessus, dans un "C'est pas sorcier" sur l'oeil. Il faudrait que je la revisionne parce qu'à cette heure tardive, j'ai peur d'être approximatif..

Clint a écrit:

Marcorèle a écrit:

JPhMM a écrit:
Personne pour ma question d'optique ?

Pour l'image inversée sur la rétine, c'est le cerveau qui "corrige" de lui-même. L'expérience a déjà été faite.

Oui, il y a une expérience très explicite là dessus, dans un "C'est pas sorcier" sur l'oeil. Il faudrait que je la revisionne parce qu'à cette heure tardive, j'ai peur d'être approximatif..

Merci à tous deux

pk a écrit:

Palombella Rossa a écrit:

Ce matin, en Khâgne, option lettres modernes, commentaire de texte, sur le sonnet archi-connu A une passante, histoire de montrer qu'on peut toujours essayer d'épuiser un grand texte, mais qu'on n'y arrive jamais.
BREF.
Le groupe cogite ferme afin de comprendre pourquoi la passante ne s'arrête pas, alors qu'elle a saisi que le "je", "crispé comme un extravagant", est frappé d'amour pour elle ("O toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais").
POURQUOI ne s'arrête-t-elle pas ?
Hein, pourquoi ????
Eh bien je vais vous le dire : parce qu'elle a peur d'attraper la syphilis.

Effectivement, avec Baudelaire, j'aurais pu y penser...

On fait vraiment un métier difficile..

Et encore, c'est l'élite de la France... La multi - consommation fait des ravages. :marteau:

C'était peut-être de l'humour?

Y : Et toi, Palou, tu t'es décidée entre L et ES ?
Moi : Oui, ce sera ES.
Y : Ah, pourquoi ?
X, avant que j'ai pu répondre : Tu sais, Y, c'est pas pour rien qu'il y a deux L à Pôle Emploi...

Palombella Rossa a écrit:

Ce matin, en Khâgne, option lettres modernes, commentaire de texte, sur le sonnet archi-connu A une passante, histoire de montrer qu'on peut toujours essayer d'épuiser un grand texte, mais qu'on n'y arrive jamais.
BREF.
Le groupe cogite ferme afin de comprendre pourquoi la passante ne s'arrête pas, alors qu'elle a saisi que le "je", "crispé comme un extravagant", est frappé d'amour pour elle ("O toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais").
POURQUOI ne s'arrête-t-elle pas ?
Hein, pourquoi ????
Eh bien je vais vous le dire : parce qu'elle a peur d'attraper la syphilis.

Effectivement, avec Baudelaire, j'aurais pu y penser...

On fait vraiment un métier difficile..

Plaignez-vous. Votre élève aurait pu évoquer le sida.

Palombella Rossa a écrit:

Ce matin, en Khâgne, option lettres modernes, commentaire de texte, sur le sonnet archi-connu A une passante, histoire de montrer qu'on peut toujours essayer d'épuiser un grand texte, mais qu'on n'y arrive jamais.
BREF.
Le groupe cogite ferme afin de comprendre pourquoi la passante ne s'arrête pas, alors qu'elle a saisi que le "je", "crispé comme un extravagant", est frappé d'amour pour elle ("O toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais").
POURQUOI ne s'arrête-t-elle pas ?
Hein, pourquoi ????
Eh bien je vais vous le dire : parce qu'elle a peur d'attraper la syphilis.

Effectivement, avec Baudelaire, j'aurais pu y penser...

On fait vraiment un métier difficile..

Ce vers me fait me pâmer à chaque fois...
Sinon, pour la perle... Ils auront au moins retenu quelque chose de la biographie !

Bon, moi, je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer. Rappel sur le présent de vérité générale avec les quatrièmes. Exemple donné par un élève : "La Terre est ronde". Et là, exclamation de quelques élèves de la classe : "N'importe quoi, c'est pas possible !"
Un peu estomaquée (et avec une pensée émue pour Galilée), je lui explique que si, il n'y a pas de doute. Il me rétorque alors que non, parce que quand on roule par exemple, on est à plat, si la Terre était ronde, on se retrouverait la tête en bas. Je finis par lui demander s'il a déjà vu un globe terrestre. Il me dit que oui, qu'il en a même un à la maison.
J'avoue avoir eu du mal à comprendre sa logique, il voit bien qu'elle est ronde sur son globe.

Autres perles en sixième, dans les devoirs.
Question : "Combien y a-t-il de syllabes dans les vers du poème ? Sont-ils tous de même longueur ?"
Réponses : "Il y a sept syllabes dans les vers, ils ne sont pas de la même longueur."
ou "Il y a cinq et sept syllabes dans les vers du poème, ils sont donc de la même longueur."
C'est moi ou bien ? Elle est où leur logique ?