La rectrice de l'aca Orléans-Tours, une femme charmante...

Je crois surtout que son discours est un peu maladroit...Peut-être que le MEN accentue la pression sur les recteurs...

Elle a sans doute voulu corroboré les propos de Claude Guéant sur le sujet et déjà indignes de notre République et l'idée que l'on peut se faire de la vie dans la Cité.

Ben, d'après son "pedigree", ce n'est pas flagrant:

Nommée à la direction générale du grand établissement Ensam – Ecole nationale Supérieure d'Arts et Métiers (aujourd'hui Arts et Métiers ParisTech), pendant son mandat de 2001 à 2006, elle met en place le dispositif OPTIM (orientation pour la technologie, l'ingénierie et le management) visant à favoriser l'entrée en écoles d'ingénieurs à des élèves issus de milieux défavorisés, repérés dans des lycées de la couronne parisienne. Ce dispositif initialisé, début 2006 y est encore actif.

Les propos sur les enfants issus de l'immigration relève pour l'instant du pur fantasme vu qu'il n'existe aucune donnée (d'ailleurs cela - les statistiques ethniques- est interdit non ?).

Ce qui plus drôle, c'est de dire que l'on est aussi bon que les voisins sans ça. Parce que les voisins, ils galèrent autant que nous (on a parlé récemment de l'Espagne avec "le Brighelli espagnol", mais on pourrait parler de l'Allemagne aussi)...

Elle donne l'air de savoir bien peu de choses sur les réalités du métiers - c'est à dire que nous devons nous battre pour enseigner les choses les plus simples - et elle a visiblement la tête loin dans les étoiles (ce qui expliquerait qu'elle voit des étoiles filantes dans l'EN) lorsqu'elle remarque que l'on a besoin de donner de l'ambition aux jeunes...

Si seulement, on pouvait ne serait-ce que les convaincre de relire leur cours, de ne pas dormir en classe...

C'est un peu le problème avec ce genre de raisonnement. On ne pose pas clairement la question gênante - celle de l'absence de la notion d'effort - et on veut se lancer dans une quête d'ambition, qui ignorera la nécessité de l'effort suscité, remettant la totalité du fardeau sur le dos des enseignants.

Ouais...on peut l'interpréter comme ça...Pour moi, là où elle se plante, c'est qu'elle imagine qu'elle va "révolutionner" son Académie...Si l'on est un peu "sensé" et réaliste, on sait très bien que c'est impossible...Déjà, si elle arrive à gérer les suppressions de postes sans qu'il y ait trop de vagues, elle sera récompensée... :sorciere:

frankenstein a écrit:

Qu'elle se méfie ! Elle veut une académie Balbuzard mais risque d'obtenir une académie Cracoucass !



Cracoucass, parce qu'il nous les casse !
"Cracoucass ! Cracoucass !"
Parce qu'il est pour la casse du service public,
Parce qu'il est rapide comme l'ECLAIR,
Et bête comme Gargamel...

Une académie Cracoucass, tout un symbole !

Puis si le balbuzard allait se brûler les ailes en s'approchant trop près des étoiles ?

[/quote]PANDION (Pandion haliaetus Balbuzard
pêcheur)
Dans la mythologie grecque, Pandion est le
cinquième roi d'Athènes sur laquelle il règne
pendant quarante ans. Il est aussi le père malheureux
de deux très belles filles, Procné (cf. cet article) et
Philomèle, et meurt de chagrin lorsqu'elles sont
transformées en oiseaux pour échapper à la violence
de Térée, le mari de la première et beau-frère de la
seconde.
Encore une fois, Buffon [16] se plait à se moquer de
son confrère suédois : « C’est une erreur populaire
que cet oiseau nage avec un pied, tandis qu’il prend
le poisson avec l’autre, et c’est cette erreur
populaire qui a produit la méprise de M. Linnæus. »
C'est encore Buffon [16] qui instaure le nom
« balbuzard » car « Aristote a observé dans son pays
que ces oiseaux pêcheurs cherchoient leur proie sur
les rivages de la mer, et par cette raison il les a
nommés aigles de mer ; mais s’il eût habité le milieu
de la France ou de l’Allemagne, la Suisse et les
autres pays éloignés de la mer où ils sont trèscommuns,
il les eût plutôt appelés aigles des eaux
douces. Je fais cette remarque afin de faire sentir
que j’ai eu d’autant plus de raison de ne pas
adopter cette dénomination aigle de mer, et d’y
substituer le nom spécifique balbuzard, quiempêchera qu’on ne le confonde avec les aigles. »
Le zoologiste français Jules-César Savigny
(1777-1851) n'est pas d'accord avec son illustre
prédécesseur et crée le genre Pandion en 1809, dans
un article intitulé « Pandion fluvalis. L'Orfraie ;
improprement le Balbuzard. » [11] Il donne les
références d'une bonne quinzaine d'auteurs antiques
(dont beaucoup nomment le balbuzard Triorchès,
c'est-à-dire « à trois testicules », donc « lascif » ; le
POG rappelle d'ailleurs qu'il peut s'accoupler jusqu'à
plus de dix fois par jour pendant plusieurs
semaines), de six scientifiques incontournables
(Buffon, Linné, etc.), commente leurs choix
taxonomiques, donne les noms arabes de l'oiseau
(Nâçoury et Qreya') mais n'apporte aucune
explication sur les motifs du choix du nom. On peut
peut-être avancer que le bandeau noir derrière l'oeil,
de chaque côté de la tête de l'oiseau, évoque les
larmes paternelles de Pandion.[quote]

Elle pousse des cris d'orfraie ?

Si un balbuzard combat un mammouth, a-t-il une chance de ne pas finir piétiné ?

En fait, le pandion est un balbuzard, c-est-à-dire un type d'orfraie, c'est ça ?

Je viens de recevoir un mail du rectorat avec deux pièces jointes. La première est une copie d'un article paru dans la Rép. du Centre aujourd'hui (illisible sans impression car à l'envers !) et une copie d'un courrier que je vous copi-colle :

Je n'ai pas réussi à trouver le lien de l'article "la rectrice se défend et prône l'apaisement" en ligne.A noter : une collègue déléguée syndicale m'a dit ce matin que la rectrice a refusé de recevoir une délégation de son syndicat qui venait la saluer à son arrivée...

http://www.snes.edu/Derapage-rectoral.html

Peut-être faut-il écouter l'enregistrement de l'interview.