Un funeste projet : celui d'instaurer un jour de carence en cas d'arrêt-maladie pour les fonctionnaires (et d'en rajouter un autre pour les travailleurs du secteur privé)

ysabel a écrit:Et les syndicats ? Avez-vous entendu les syndicats ? Et Hollande ? il est où Hollande ?

Chocolat a écrit:Il y a tout de même quelque chose de complètement absurde qui est en train de se passer: aligner tout le monde, sur des comparaisons qui n'ont aucune pertinence.

Mettre en opposition "le privé" et "le public" en général, tout comme parler des "fonctionnaires" en général, n'a aucun sens.

L'opinion publique et les politiques mettent tout le monde dans le même panier sans prendre le temps de la réflexion.

Bref, il n'y a déjà plus personne qui veuille devenir prof, de plus en plus d'enseignants en activité qui envisagent une reconversion professionnelle et un malaise qui s'installe dans les esprit des plus optimistes - il faudrait peut-être cesser de s'acharner, reconnaître les spécificités de notre profession et le statut à part qui va avec et nous foutre la paix !

Jim Thompson a écrit:et t'alignes tout le monde par le bas...super!

Jim Thompson a écrit:

ysabel a écrit:Et les syndicats ? Avez-vous entendu les syndicats ? Et Hollande ? il est où Hollande ?

le probème c'est que les médias ne leur donnent pas la parole......

Pierre_au_carré a écrit:

condorcet a écrit:Ai-je la berlue où la tactique "diviser pour mieux régner" est en train de fonctionner à merveille au point de se demander pourquoi les jours d'arrêt-maladie seraient plus nombreux dans la fonction publique territoriale que dans les deux autres fonctions publiques ? En tant que citoyen, cela peut éventuellement nous interroger ; en tant que fonctionnaire en revanche, il n'est nullement de notre intérêt de conforter l'Etat employeur dans ses sinistres ratiocinations. Cette journée de carence est un scandale (comme les trois jours pour le secteur privé pour celles et ceux qui ne bénéficient pas de la prise en charge en vertu de leurs conventions collectives) : elle constitue une grave atteinte au droit des fonctionnaires à exercer sereinement leur métier et à pouvoir bénéficier d'une prise en charge médicale digne de ce nom en cas de besoin. Une fois encore, l'Etat employeur rogne les acquis et les candidats à la présidentielle restent quasi cois et nous aussi. De combats perdus en déroutes complètes, le statut est menacé et là aussi, nous acquiesçons. Mais jusqu'à quand ?

L'angélisme conduit aussi au phénomène inverse...

condorcet a écrit:

Pierre_au_carré a écrit:

condorcet a écrit:Ai-je la berlue où la tactique "diviser pour mieux régner" est en train de fonctionner à merveille au point de se demander pourquoi les jours d'arrêt-maladie seraient plus nombreux dans la fonction publique territoriale que dans les deux autres fonctions publiques ? En tant que citoyen, cela peut éventuellement nous interroger ; en tant que fonctionnaire en revanche, il n'est nullement de notre intérêt de conforter l'Etat employeur dans ses sinistres ratiocinations. Cette journée de carence est un scandale (comme les trois jours pour le secteur privé pour celles et ceux qui ne bénéficient pas de la prise en charge en vertu de leurs conventions collectives) : elle constitue une grave atteinte au droit des fonctionnaires à exercer sereinement leur métier et à pouvoir bénéficier d'une prise en charge médicale digne de ce nom en cas de besoin. Une fois encore, l'Etat employeur rogne les acquis et les candidats à la présidentielle restent quasi cois et nous aussi. De combats perdus en déroutes complètes, le statut est menacé et là aussi, nous acquiesçons. Mais jusqu'à quand ?

L'angélisme conduit aussi au phénomène inverse...

La société repose en partie sur la confiance. Faute de confiance, aucune activité n'est possible.

Jim Thompson a écrit:

ysabel a écrit:Et les syndicats ? Avez-vous entendu les syndicats ? Et Hollande ? il est où Hollande ?

le probème c'est que les médias ne leur donnent pas la parole......

Chocolat a écrit:Il y a tout de même quelque chose de complètement absurde qui est en train de se passer: aligner tout le monde, sur des comparaisons qui n'ont aucune pertinence.

Mettre en opposition "le privé" et "le public" en général, tout comme parler des "fonctionnaires" en général, n'a aucun sens.

L'opinion publique et les politiques mettent tout le monde dans le même panier sans prendre le temps de la réflexion.

Bref, il n'y a déjà plus personne qui veuille devenir prof, de plus en plus d'enseignants en activité qui envisagent une reconversion professionnelle et un malaise qui s'installe dans les esprit des plus optimistes - il faudrait peut-être cesser de s'acharner, reconnaître les spécificités de notre profession et le statut à part qui va avec et nous foutre la paix !

caperucita a écrit:pffff j'en ai marre marre marre d'écouter les infos ! ce matin, 3 sujets sur l'éduc nat' ! entre cette journée de carence, la nouvelle notation et les uniformes scolaires, je me demande bien ce qu'ils raconteraient si on leur enlevait ce thème !!! j'étais pas encore levée que j'avais déjà envie de me recoucher !