Rendre mes cours "intéressants" !

sebiseb a écrit:

Provence a écrit:
Je crois que le théâtre ne se joue pas à l'écrit...

Et pourquoi pas ? Il y a bien des livres audio !

Certes, et alors?

Je ne sais pas qui utilise twitter, mais croyez moi faire une phrase en 140 caractères sans utiliser le langage texto c'est un bel exercice de français en soi - surtout quand on est pas lettré comme les élèves et moi. Qu'est-ce qui vous gêne dans l'idée d'utiliser twitter pour un cours ?

sebiseb a écrit:Je ne sais pas qui utilise twitter, mais croyez moi faire une phrase en 140 caractères sans utiliser le langage texto c'est un bel exercice de français en soi - surtout quand on est pas lettré comme les élèves et moi. Qu'est-ce qui vous gêne dans l'idée d'utiliser twitter pour un cours ?

Ce n'est pas Twitter qui me dérange: c'est que l'activité que tu proposes ne présente, à mes yeux, strictement aucun intérêt dans le cadre d'un cours de français.

Quand j'étais petit collégien ( ) nous écrivions en groupes de courtes pièces de théâtre, comme des grands. Après correction, nous les apprenions et nous les jouions. Comme des grands. C'était merveilleux.

Je crois que j'aurais détesté faire du théâtre via Twitter, j'aurais eu l'impression d'être pris pour un demeuré, de ne pas être dans le vrai, seulement dans le jouet pédagoco-rigolo-tsouing-tsouing.

Le problème par rapport à Twitter est simple: la plupart (pas toutes, heureusement) des démarches utilisant Twitter que j'ai pu voir ne mettent pas en place de connaissances identifiables. Autrement dit, le support dépasse l'objectif pédagogique et le devient.

C'est tout le problème de la "mise en activité" des élèves. Outre le fait que la définition de "mise en activité" pose problème (à partir de quand considère-t-on que les élèves sont en activité?), c'est que l'activité devient un but en soi, alors que l'objectif d'une activité doit être de faire réfléchir les élèves, et, au final, parce qu'on ne retient vraiment que ce à quoi on a réfléchi (ou ce que l'on a automatisé), eh bien les élèves retiennent juste qu'ils ont utilisé Twitter.

Edit: pour résumer, il faut veiller à ce que l'outil ne dépasse pas la connaissance que tu mets en place.

doubledecker a écrit:
je ne suis que prof d'anglais donc je ne me permettrais pas de donner des conseils sur le fond, je ne sais pas à quoi ressemble, doit ressembler, devrait ressembler un cours de français mais cette phrase me fait réagir : si effectivement vous vous ennuyez cela rejaillit sur le groupe (attention, aucun jugement de valeur là-dedans). Peut être qu'une piste serait d'imaginer activement comment vous aimeriez faire passer telle ou telle notion, en réfléchissant à ce que vous aimez, ce qui vous motive ou vous intéresse dans cette notion peut être que la démarche s'imposera ensuite d'elle même et les choses seront rendues plus vivantes ainsi. En ce qui me concerne, je pars du principe que si je ne m'amuse pas en cours c'est que j'ai raté un truc, je remets donc l'ouvrage sur le métier et c'est reparti pour un tour

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