Education : l'Etat pourrait revenir sur la création des 60 000 postes

en attendant on va créer des emplois dans le périscolaire ...

"A la rentrée 2014, toutes les écoles publiques sont censées appliquer la réforme des rythmes scolaires. Pour accompagner les communes et leurs groupements dans l'organisation des nouvelles activités périscolaires qui en découlent, le Centre national de la fonction publique territoriale s'est mis en ordre de marche. Formation sur mesure, révision de certains itinéraires métiers, expérimentation de nouvelles formations..."

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250266770570&cid=1250266766992

may68 a écrit:en attendant on va créer des emplois dans le périscolaire ...

"A la rentrée 2014, toutes les écoles publiques sont censées appliquer la réforme des rythmes scolaires. Pour accompagner les communes et leurs groupements dans l'organisation des nouvelles activités périscolaires qui en découlent, le Centre national de la fonction publique territoriale s'est mis en ordre de marche. Formation sur mesure, révision de certains itinéraires métiers, expérimentation de nouvelles formations..."

http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250266770570&cid=1250266766992

C'est rassurant de savoir qu'on peut trouver de l'argent, quand on le veut bien.  

Gotin a écrit:Je les ai pas vues ces heures supplémentaires. Dans mon établissement, le rectorat (de Versailles) nous a supprimés toutes les HSE. On n'a plus aucun moyen d'avoir des heures pour faire du soutien, des projets pédagogiques, etc ...
Ces 60.000 postes je ne vois pas à quoi ils peuvent servir, si on diminue le temps scolaire des élèves.

Ce sont des HSA dont je parlais.

EDIT : du coup, dans le même type de politique que Chatel : des heures faites en HSA, HSA imposées (y a des méthodes pour cela). D'ailleurs je crois que la prime pour 3h supplémentaires mise en place sous Sarko (Darcos ou Chatel, je ne sais plus) existe encore.
EDIT 2 : il me semble l'avoir vue sur une de mes feuilles de salaire, car je vais 3.5h suppl.

A mon avis après les HSE, cela va être le tour des HSA. Il faudra bien donner du boulot à ces 60.000 postes. Resultat : on paupérise ceux qui sont là, et on ne crée pas de nouvelles heures devant les élèves.

Ah oui, quelle misère, si on ne laisse plus les gens prendre 12 HSA par an... :lol:
On peut aussi augmenter les salaires, sinon, pour éviter la paupérisation, comme tu dis.

Gotin a écrit:A mon avis après les HSE, cela va être le tour des HSA. Il faudra bien donner du boulot à ces 60.000 postes. Resultat : on paupérise ceux qui sont là, et on ne crée pas de nouvelles heures devant les élèves.

Non, puisque les HSA permettent de maintenir les heures, de les augmenter pour dire "regardez, nous augmentons les heures" sans augmenter le nombre des fonctionnaires. Si on annonce à un journaliste de base l'augmentation des heures, et que cela se traduit par des heures suppl surtout, le journaliste n'y voit que du feu.

Le ministre peut dire : tant d'heures = tant de postes, et dans la réalité une partie des heures sont en HSA et pas en postes. C'est tout l'intérêt des HSA.

A noter que la droite supprimait les postes en multipliant les HSA, la gauche augmente les HSA en supprimant moins de poste et en en recréant certains (mais pas tous).

Entre les deux faites votre choix !

Donc nous sommes bien loin de voir la fin des HSA.

EDIT : les HSA sont devant les élèves, ce n'est pas obligatoirement le cas pour les HSE, et je préfère donc les HSA aux HSE qui peuvent être données pour des heures effectuées ou non, pour récompenser des projets, ou non, car cela se fait selon le CdE, de façon plus ou moins obscure.

holderfar a écrit:Ah oui, quelle misère, si on ne laisse plus les gens prendre 12 HSA par an... :lol:
On peut aussi augmenter les salaires, sinon, pour éviter la paupérisation, comme tu dis.

  

holderfar a écrit:Ah oui, quelle misère, si on ne laisse plus les gens prendre 12 HSA par an... :lol:
On peut aussi augmenter les salaires, sinon, pour éviter la paupérisation, comme tu dis.

Certes, on peut augmenter les salaires. J'en ai aussi très envie, mais est ce que cela arrivera ...

En tout cas, cela n'arrivera pas si on se contente de faire monter le quota d'HSA.
Là où je te rejoins par contre, c'est que l'annonce des 60 000 postes était une sottise.

holderfar a écrit:
On peut aussi augmenter les salaires, sinon, pour éviter la paupérisation, comme tu dis.

Capitaliste! Consumériste! Social-traître!
On peut surtout demander aux gens d'être présents 12h sur 24 et 48 semaines/an dans les établissements, sans augmenter les salaires, puisque de toutes façons ils n'auront plus le temps de dépenser de l'argent. Un cercle vertueux en somme.

ElleDriver a écrit:

holderfar a écrit:
On peut aussi augmenter les salaires, sinon, pour éviter la paupérisation, comme tu dis.

Capitaliste! Consumériste! Social-traître!
On peut surtout demander aux gens d'être présents 12h sur 24 et 48 semaines/an dans les établissements, sans augmenter les salaires, puisque de toutes façons ils n'auront plus le temps de dépenser de l'argent. Un cercle vertueux en somme.

Mais si, on ouvre les magasins le soir et le dimanche ! Tu manques d'imagination ElleDriver !

Dis pas ça Jacq, tu ne sais pas encore de quoi elle est capable...     

Le ministère a démenti envisager de revenir sur ces 60000 postes.

Y'a au moins un truc qui rend ce gouvernement remarquable: le temps qu'il passe à (dé)mentir, c'est impressionnant.

Je crois que le total des postes créés pour cette année dans mon académie doit être de 30 postes en HSA pour 7 vrais ETP.

Rien que pour maintenir le P/E académique 2013, déjà fortement dégradé, il nous aurait fallu une dotation de 160 postes supplémentaires, 30 de plus que celle qui nous a été allouée par le Ministère. Par conséquent, le P/E académique va encore baisser à la rentrée prochaine.

loin d’être sorti d’affaire : il lui faudrait encore plus de 150 postes pour retrouver les taux d’encadrement d’il y a… 10 ans ! La situation est et restera tendue.
Donc ciao le PS !



Lorsqu’il s’agit de jauger la valeur d’une politique de l’Education, tout est question
d’appréciation. Les discours volontaristes de notre Ministre, entre refondation de l’école et
priorité à l’école primaire, doivent être mesurés sur le terrain : la hauteur des
investissements consentis recoupe t-elle l’ambition affichée ? Avec la FSU, le SNUipp
répond clairement « Non, le compte n’y est toujours pas ».
Notre académie est actuellement affublée d’un P/E équivalent à celui de 1997 et, selon vos
documents, il va encore baisser à la rentrée prochaine. Rien d’étonnant : pour maintenir le
P/E 2013, il manque 30 postes à la dotation ministérielle 2014.
Un P/E équivalent à celui de 1997, donc. Rappelons ce que les inspecteurs de l’IGAEN
concluaient en novembre 1998, dans leur rapport (n° 98-0109) consacré à notre académie :
« L’académie de Montpellier est sous dotée et en augmentation d’effectifs. Il appartient à
l’administration centrale de lui attribuer les moyens nécessaires pour faire face à cette
augmentation et pour rattraper une partie de son retard en dotations ». Nous ne saurions
mieux dire !
Or, où en sommes nous ? A la rentrée 2014, nous retrouverons, à l’unité près, le même
nombre de postes d’enseignant du 1er degré qu’en 2008 (soit 12 127), mais avec 10 500
élèves de plus qu’à l’époque. En reprenant l’E/C académique de cette année-là, la
dégradation équivaut à 455 classes, soit 455 postes. Pourtant, notre académie est la
troisième créatrice de classes derrière celles de Versailles et Créteil, mais cela n’a pas suffi.
En 15 ans, 5 200 places pour les « 2 ans » ont disparu, mais cela n’a pas suffi non plus.
Dans cette situation plus que tendue, l’académie de Montpellier a réussi à décrocher une
médaille de bronze : celle des académies destructrices de postes de RASED. En effet, si,
en moyenne nationale, environ 33 % de ces postes ont disparu, localement nous avons fait
bien mieux : - 250 postes, soit 54 % d’entre eux ! Il est vrai que la difficulté scolaire, étant
donné le public auquel nous avons à faire dans notre région, ne mérite aucun effort
particulier. L

Le rapprochement école-collège inscrit dans la loi sur la refondation de l'école ne suffit manifestement pas, pour les auteurs de l’étude. Qui, suggèrent au gouvernement de « gagner la bataille de l’opinion » face à des « forces conservatrices désunies » derrière lesquelles ils mettent l'UMP et « le SNES et ses alliés de droite et d’extrême gauche réunis sur des positions conservatrices et des revendications démagogiques purement quantitatives ».
(1) Les auteurs de l’étude sont Jean-Pierre Obin, Claire Krepper, Caroline Veltcheff, Gilles Langlois, Roger-François Gauthier, JUlien Maraval, Jean-Michel Zakhartchouk.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203357247696-terra-nova-doute-de-l-interet-des-60-000-postes-dans-l-education-nationale-655092.php

Il manque le FN , non ?

En gros, si on n'est pas au PS, on est un démagogue et un réac. Remarquez, on a l'habitude avec ces gens-là : ils nous ont fait le même coup de l'invective facile et de l'amalgame à deux balles avec Maastricht puis avec le TCE en 2005. Si on votait contre, on votait la même chose que Le Pen, donc on était lepéniste. Ben tiens…

Il suffit de voir où ils envoient leurs enfants pour voir à quel point ils croient à cette fameuse "refondation de l'école".

face à des « forces conservatrices désunies » derrière lesquelles ils mettent l'UMP et « le SNES et ses alliés de droite et d’extrême gauche réunis

Je ne sais pas s'ils s'en sont rendus compte, mais ça fait quand même du monde...  

« La création des 60.000 postes pour l'éducation est bien entendu toujours d'actualité », affirme-t-on au cabinet du ministre de l'Education, Vincent Peillon, malgré les appels de certains à revenir sur une partie des postes restant à créer (« Les Echos » d'hier). Sur les 60.000 postes promis par le candidat Hollande durant la campagne présidentielle, 54.000 sont réservés à l'Education nationale, 5.000 à l'enseignement supérieur et 1.000 à l'enseignement agricole, rappelle l'entourage de Vincent Peillon. Qui précise que 22.200 postes ont déjà été créés et qu'il en reste 31.800, programmés sur 2015-2017.

http://www.lesechos.fr/journal20140312/lec1_france/0203365894134-education-les-60-000-postes-sont-toujours-d-actualite-selon-peillon-656191.php

Quel crédit accorder à la parole d'un ministre qui est en campagne et sur le départ?

Jacq a écrit:En plus les 60 000 postes n'étaient pas des postes de prof, mais "dans l'EN". Donc ? Qui ? Quel statut ?

des chargés d'accueil à la MGEN? à la Maïf? :diable: 

"des chargés d'accueil à la MGEN? à la Maïf?" et encore..au moins ceux là servent peut-être à quelque chose

Des postes en particulier "pour rétablir la formation des enseignants", était-il dit.
Donc, peut-être : les "postes" des contractuels admissibles, les EAP, les postes en espé s'il y a eu création de postes sous statut du secondaire, et ce qu'il faut de postes pour que les stagiaires de l'an prochain soient à mi-temps devant les classes.
A moins que tout ceci ait été fait à moyens constants, en supprimant autre chose ailleurs ?

forrester1 a écrit:

Jacq a écrit:En plus les 60 000 postes n'étaient pas des postes de prof, mais "dans l'EN". Donc ? Qui ? Quel statut ?

des chargés d'accueil à la MGEN? à la Maïf? :diable: 

Des psychiatres à la MGEN? Des profs de yoga? Des avocats à la MAIF et à l'ASL? Des instructeurs de krav-maga?