Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

La mairie de Pau arrivera-t-elle à maintenir le système d’horaires mis en place dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires ? Depuis cette année, « pour le bien-être des enfants qui suivent les activités périscolaires après l’école », la mairie n’autorise plus les parents à venir chercher les enfants après 16h15. Il faut qu’ils arrivent avant ou attendent la fin de ces activités, à 17h15, pour éviter des sorties au compte-gouttes.

Reste que des parents souhaitent venir chercher leurs enfants dès la sortie de leur travail pour les ramener chez eux ou pour leur permettre de participer à des activités périscolaires. D’où la pétition qui tourne actuellement entre parents d’élèves et qui devrait être remise très prochainement au maire François Bayrou. Autre polémique : des directeurs d’école réunis mardi à propos du Pass ont appris que deux écoles, les Lauriers et Bosquet, bénéficieraient d’un système mis en place par la mairie pour permettre aux enfants de se rendre au Conservatoire de musique et de danse.

« Les demandes seront étudiées »

« Cela veut dire que ces écoles ont des dérogations de sortie en plus d’une aide payée par la mairie. Pourquoi pas les autres écoles ? », interroge un directeur.

Antoine Prost a écrit:Le changement c'est tout le monde ensemble. Mais ça suppose qu'il y ait un consensus sur l'école. Or l'alternance politique est en train de désarticuler l'école. On ne peut pas changer de programme à chaque fois que le président change. On ne peut pas former les maîtres quand la Gauche est au pouvoir et arrêter de les former quand la droite revient. On ne peut pas réduire la semaine de classe quand la Droite est au pouvoir et la rallonger dès que la Gauche récupère le pouvoir. C'est se moquer des enseignants. [...] On se plaint de la fatigue des élèves à propos des rythmes scolaires. Comme s'ils passaient tout leur temps à l'école. Mais ils n'y sont que 24 heures par semaine. Ils regardent la télévision plus de deux heures par jour. Pourquoi ne demande-t-on pas la réduction de la télévision ? Pourquoi est-ce à l'école de s'effacer. C'est le monde à l'envers !

Luigi_B a écrit:

Antoine Prost a écrit:Le changement c'est tout le monde ensemble. Mais ça suppose qu'il y ait un consensus sur l'école. Or l'alternance politique est en train de désarticuler l'école. On ne peut pas changer de programme à chaque fois que le président change.  On ne peut pas former les maîtres quand la Gauche est au pouvoir et arrêter de les former quand la droite revient. On ne peut pas réduire la semaine de classe quand la Droite est au pouvoir et la rallonger dès que la Gauche récupère le pouvoir. C'est se moquer des enseignants. [...] On se plaint de la fatigue des élèves à propos des rythmes scolaires. Comme s'ils passaient tout leur temps à l'école. Mais ils n'y sont que 24 heures par semaine. Ils regardent la télévision plus de deux heures par jour. Pourquoi ne demande-t-on pas la réduction de la télévision ? Pourquoi est-ce à l'école de s'effacer. C'est le monde à l'envers !

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Normandyx a écrit:ou alors, il a quelques remontées de la base et fait un mouvement de diversion en période pré électorale, normalement en novembre, plus un syndicat ne la trouvera bonne et ira de  sa critique plus ou moins nuancé, le SGEN expliquera que c'est le plat qu'il avait demandé mais que la sauce n'est pas bonne, l'UNSA que prochainement, on améliorera la qualité des ingrédients, le SNUIPP nous racontera que c'est parce que les cuisiniers n'ont pas assez de moyens qu'ils travaillent du bas de gamme... et entre février et juin, ils nous demanderont de nous réunir avec les mairies et les animateurs pour élaborer les PET...

"La question financière liée à cette réforme : la taxe Peillon pèse sur les finances de la ville. A priori pour des villes de notre strate, l’Association des Maires de France estime un coût par élève de 200€ à 300€. Soit pour les 8 700 élèves scolarisés à Besançon (entre 2 et 10 ans) plus de 2 millions par an.

La pérennité du financement de ce dispositif : aucune réponse non plus pour les années à venir. Est-ce que la gratuité établie aujourd’hui pour les parents d’élèves pourra être maintenue ?

En revanche, il assurait que les 90 euros promis par l'Etat se réduiraient à 50 euros par élève pour Marseille "qui devrait passer après une liste de 250 villes." Le sénateur maire UMP de Marseille, peut être mal conseillé, a en fait commis "une erreur. Une confusion dans les chiffres," reconnaissent conjointement son adjoint aux Finances Roland Blum et son directeur général des services Jean-Claude Gondard.

"Il s'est basé sur 2014 comme année de référence. Or, nous devrons, c'est une bonne surprise, nous référer à 2013, ou les dotations ne diminueront pas. Ce sera donc 6,5 millions pour cette année scolaire, soit 90 euros par élève. Mais bien la moitié pour les années suivantes."

» J’ai recruté 120 animateurs dans ma ville pour encadrer 1800 enfants, a illustré F-X.V, il y a 40 enfants en situation de handicap dont l’accueil dans les nouvelles activités péri-scolaires est impossible. » Et l’élu cambrésien de reprocher au gouvernement de n’avoir » rien imaginé, pensé, anticipé » à l’égard de ces enfants. » J’en ai alerté l’Education nationale, a-t-il terminé, et elle ne sait quoi répondre, aucune concertation n’est engagée à ce sujet. »

Les agents territoriaux de Saint-Brieuc ont décidé ce jeudi de reconduire leur mouvement de grève la semaine prochaine. Ils protestent contre les modifications de leurs conditions de travail mises en place depuis la réforme des rythmes scolaires. Ce mouvement touche les écoles publiques de la commune et principalement la restauration et les temps d'activités périscolaires. Une manifestation, rassemblant 150 personnes environ, s'est déroulée sur l'heure de midi devant la mairie. Il en sera de même tous les jours, sauf mercredi, la semaine prochaine, qui pourrait s'achever par un pique-nique géant le 17 octobre

Normandyx a écrit:Mais pourquoi les élus UMP qui sont si prompts à enfourcher des sujets sans réfléchir aux conséquences (comme pour l'écotaxe)  n'ont ils rien dit ou presque quand cette réforme a été portée sur les fonds baptismaux?
n'est-ce pas parce que m Chatel avait peu ou prou les mêmes propositions dans ses cartons?
j'en entends qui sont bien plus virulents pour abolir le mariage pour tous qui ne leur coute rien directement et qui ne disent rien sur ce qu'ils feront de cette réforme, à votre avis, pourquoi?

vous croyez qu'ils auraient l'idée d'utiliser l'allongement des horaires élèves qu'ils annoncent  pour pallier à l'accueil de ce "péri scolaire"?

A la veille d'un Conseil municipal de rentrée, qui sera en partie consacrée à ce sujet toujours brûlant, Yves Moraine, chef de file des élus UMP, s'est enflammé contre "la totale incompétence du gouvernement". "On en a assez d'être vilipendé dans ce dossier", a-t-il dit devant la presse. Alors que la ministre de l'Éducation Najat Vallaud-Belkacem s'est engagée, mardi sur France Inter, sur une dotation à la Ville de Marseille de 10 millions d'euros pour appliquer la réforme, Yves Moraine s'est exclamé: "Pour l'instant, ce n'est ni 50 ni 90 euros (par enfants), c'est makache walou, c'est zéro!".

« Ma première interrogation porte sur le fond : est-ce, pour l'enfant, une bonne réforme ? Très honnêtement, je n'en sais rien. Des spécialistes pensent que oui, d'autres que non. Deuxièmement, il est clair que cette réforme coûte cher. »
« Pour minimiser l'impact financier, nous avons demandé à un maximum de nos collaborateurs de se mobiliser pour animer ces fameux TAP… Michel Duval, mon adjoint, a fait en cela un énorme travail », souligna le maire. Il conserve pour autant « un scepticisme positif, indiquant que cette réforme n'était pas dans l'esprit de restrictions budgétaires » prôné par ailleurs. Et il lança : « Il faudra avoir la loyauté, dans un ou deux ans, de faire un vrai bilan de cette réforme. »

may68 a écrit:chacun dans son coin comme prévu ...

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le snu06 annonce un grand mouvement en novembre ...
on a failli attendre !

The Goon a écrit:

may68 a écrit:chacun dans son coin comme prévu ...

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le snu06 annonce un grand mouvement en novembre ...
on a failli attendre !

La ficelle est grosse ! Une grève avant les élections pro pour dire "c'est n'importe quoi, faut un cadrage national", et en janvier plus rien, chaque PE sera dans son coin spolié par sa municipalité et soumis aux oukases de son IEN pour que la réforme se passe au mieux pour les élèves.

Normandyx a écrit:Normalement des clowns c'est drôle non?  

pour moi les clowns ce sont ceux qui auront suivi et subi la réforme des rythmes, qui râlent contre leurs conditions de travail et l'application réelle de cette réforme et qui iront gentiment déposer leur bulletin pour un des syndicats qui a porté cette réforme sur les fonds baptismaux. Au moins le SGEN et l'UNSA ne font pas semblant d'avoir toujours été contre, c'est un peu plus honnête, si les PE laissent sa place de premier syndicat au SNUIPP, ce sera bien le signe que c'est un des corps les plus moutonniers qui soient, et dans le fond, les moutons, c'est fait pour être tondu par le berger et bouffé par le loup.

républicain a écrit:

Normandyx a écrit:Normalement des clowns c'est drôle non?  

pour moi les clowns ce sont ceux qui auront suivi et subi la réforme des rythmes, qui râlent contre leurs conditions de travail et l'application réelle de cette réforme et qui iront gentiment déposer leur bulletin pour un des syndicats qui a porté cette réforme sur les fonds baptismaux. Au moins le SGEN et l'UNSA ne font pas semblant d'avoir toujours été contre, c'est un peu plus honnête, si les PE laissent sa place de premier syndicat au SNUIPP, ce sera bien le signe que c'est un des corps les plus moutonniers qui soient, et dans le fond, les moutons, c'est fait pour être tondu par le berger et bouffé par le loup.

Absolument rien à ajouter... Nous aurons en effet le syndicat majoritaire que nous mériterons!

A la requête de 22 parents d’élèves, le juge administratif a estimé que les mesures sollicitées par ces familles étaient tout à la fois utiles et urgentes. La municipalité devra donc proposer, le 7 novembre, premier vendredi d'école après les vacances de la Toussaint, une garderie dans l’ensemble des maternelles et écoles élémentaires. Il devra en être de même le vendredi suivant et les temps d’activités périscolaires devront être effectifs dans toutes les écoles à partir du 21 novembre. Le juge a fixé une astreinte de 50 euros par famille et par jour de retard.

La commune a fait appel de cette ordonnance. « Le Conseil d’Etat verra bien que ces activités sont de toute manière facultatives », estime Danielle Casanova, « très en colère ». L’élue explique que les associations tenues d'organiser les temps d’activités périscolaires se heurtent aux difficultés de recrutement d’animateurs.

Retenue pour assurer les activités du vendredi après-midi dans 150 écoles, une association n’a pour l’heure pu engager « que 450 des 900 animateurs dont elle a besoin ». Des flyers sont même distribués à la sortie des facultés, les étudiants étant sollicités pour ces emplois de trois heures hebdomadaires payées cent euros par mois. « Le recrutement nous bloque », proteste Mme Casanova. « Je ne peux pas mettre une pancarte “temps d’activités périscolaires” dans la cour des écoles et laisser 300 enfants sans animateurs. »

Une soixantaine de manifestants sont rassemblés depuis 7h30 devant l'hémicycle Bargemon où va s'ouvrir à 8h30 le conseil municipal de la ville de Marseille.

may68 a écrit:

Le snu veut lancer une manif pour l'éducation le 22 nov à Paris