Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Châteaulin Aide aux rythmes scolaires. « Une bonne nouvelle » pour le député

« Cette mesure forte de soutien contribuera sans aucun doute à la qualité et la pérennisation de ce dispositif pour garantir l'avenir et la réussite de notre système éducatif, puisqu'il s'agit bien de permettre aux élèves de mieux apprendre, pour qu'ils puissent tous réussir ».

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La FCPE n'aurait pas mieux dit.

Avec les rythmes scolaires, la gym s'est réorganisée

Les nouveaux rythmes scolaires ont bouleversé l'organisation de Dynamic'Gym, contrainte de supprimer l'activité gym-enfant, créée l'an passé. Elle se déroulait le mercredi après-midi.

« Je présidais alors l'association. Je me suis beaucoup investie pour mettre en place cette activité, qui rassemblait une quarante d'enfants de 3 à 11 ans. Depuis septembre, les enfants ont classe le mercredi matin. Ils ont donc peu de répit, et certains fréquentent le centre aéré l'après-midi. Faute d'intéressés, nous avons annulé ce créneau »

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encore une commune qui va libérer une demi-journée pour caser les activités périscolaires et donc ne plus raccourcir les journées :

Rythmes scolaires. Montrevault a mutualisé à l'échelle intercommunale

Le scénario, à l'origine prévu pour être étalé sur deux fois 1 h 30, sera finalement étendu sur des demi-journées de 3 heures selon des plannings définis dans les écoles.

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Je me marre, et là on entend pas l'autre guignol de Testu et sa chronobiologie

Surtout que libérer une demie-journée (vendredi !!!) pour faire de la garderie (et non une vraie activité qui justifie cette plage horaire) c'est du fou*** de gu*** !

Rythmes scolaires : les grandes villes demandent le maintien du fonds de soutien

L'Association des maires des Grandes Villes de France (AMGVF) s'est réjouie vendredi dans un communiqué de la décision des députés de maintenir pour 2015-2016 le fonds d'amorçage destiné à subventionner la réforme des rythmes scolaires, et a demandé sa pérennisation.

Les grandes villes, dont 40% (...) se sont lancées dans la réforme dès la rentrée 2013, souhaitent que le gouvernement pérennise ce fonds de sorte qu'il ne soit pas remis en question d'année en année, causant inutilement perte de temps et tensions inutiles dont les familles sont les premières victimes", a réagi le président de l'AMGVF et maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc (UMP).

L'AMGVF affirme par ailleurs "s'interroger sur la nécessité de conditionner l'attribution de l'aide à l'établissement d'un projet éducatif de territoire (PEDT)", comme le prévoit le gouvernement. En effet, explique-t-elle, "les communes ne peuvent être tenues responsables d'une réforme décidée par l'Etat et qui pèse lourd tant en termes financiers qu'en termes de réorganisation et de renégociation des contrats de travail. Une réforme qui par ailleurs suscite un mécontentement de parents et d'enseignants, auxquels les élus doivent quotidiennement faire face".

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"gouverner c'est prévoir"

Je ne connais rien au primaire et si le point a déjà été traité je vous présente d'avance toutes mes excuses. :Quel boulet:
Avant la réforme sous Sarkosy les écoles fonctionnaient le samedi matin. Pourquoi ne pas, tout simplement, être revenu à l'ancien système - avec cours tous les a-m jusqu'à 16h30 et le samedi jusqu'à 11h30 ? -Si la réponse est dans l'une des 24 pages dont j'ai du lire la moitié, un mp et j'efface ce message.

Parce que les cours le mercredi (avec les week-ends libérés) c'est dans l'intérêt des enfants des parents et des professionnels du tourisme.

Cela je m'en doute un peu, mais sérieusement, c'est la seule raison ? Sinon le coup des cours qui durent moins certains jours cela sort d'où ?

Un petit résumé ici.

Merci pour le lien Luigi
Cela

Résumons-nous : par idéologie, on a réussi ce miracle d’allonger le temps de présence des élèves à l’école, de supprimer toute pause dans la semaine et de conserver, voire d'allonger un déjà trop long week-end préjudiciable aux apprentissages, le tout sans même rétablir les vingt six heures d’enseignement d’avant 2008. a écrit:

je l'avais bien compris. Ma question est pourquoi ne pas avoir rétabli les 26 heures ? Pure affaire idéologique et économique ?

Je dirais que c'est pour opposer une diminution du temps de présence devant élèves à toute demande de revalorisation du salaire des PE.
Un jour, ils supprimeront les 36 malheureuses heures d'APC et les remplaceront ou pas par 18 heures de parlottes entre collègues et ils diront qu'ils ont amélioré nos conditions de travail sans débourser un centime.

Ok, c'est donc bien une affaire d'argent. Merci pour vos réponses. J'ai trouvé ma signature.

Système du cliquet, on ne revient jamais en arrière, c'est rétrograde.
On propose une autre réforme.

Un certain nombre de parents et d'enseignants sont contre le samedi matin, parce qu'ils ne veulent pas se lever pour aller à l'école. Il semblerait aussi que cela pose problème pour les parents séparés qui n'ont la garde de leurs enfants qu'un week-end sur deux.

Les syndicats majoritaires dans le premier degré seraient vent debout contre toute réforme visant à allonger le temps d'enseignement. Pour le coup, ils considéreraient que c'est revenir sur un acquis social. En fait, si je ne m'abuse, le SNUIPP revendique même que nous fassions encore moins d'heures face aux élèves au profit de davantage de concertations.

En réalité, nous ne sommes pas si nombreux à préférer être en classe qu'en réunion et à préférer sacrifier une partie de notre week-end plutôt que le mercredi parce que nous pensons que c'est meilleur pour les apprentissages et accessoirement, pour créer du lien avec les familles.

Et puis, quand nous sommes passés aux 24 H sous Darcos, ça a été 24 H en classe entière et deux heures d'aide personnalisée pour les élèves en difficulté. En fait, il s'agissait de 60 heures annualisées, soit en gros 2 H par semaine sauf les semaines avant les vacances, pour refaire les groupes. Cela a permis au gouvernement de faire passer le RASED à la trappe au passage. En réalité, ça a été un emplâtre sur une jambe de bois. Mais dans l'opinion publique, ça a fait du mal, pour la plupart des gens, nous ne bossions que 24 H, alors qu'en réalité nous étions bien devant des élèves 26 H par semaine. Avec la réforme des rythmes, l'aide personnalisée (AP) s'est transformée en Activités Pédagogiques Complémentaires (APC). C'est beau le progrès.

Et là magie, de 60 heures annualisées, on est passés à 36 H annualisées. Et cerise sur le gâteau, nous ne sommes plus obligés de faire du soutien scolaire, on peut faire à peu près ce qu'on veut (chorale, jeux de société...) tant qu'on l'enrobe bien dans du beau jargon. Nos syndicats ont obtenu que nous nous concertions 24 h pour préparer 36 h d'intervention

Du coup, on se concerte tellement qu'on est hyper efficaces et qu'ils ont besoin de 2 fois moins de séances pour rattraper leur retard scolaire !

J'espère avoir un peu répondu à ta question.

Ponocrates a écrit:Merci pour le lien Luigi
Cela je l'avais bien compris. Ma question est pourquoi ne pas avoir rétabli les 26 heures ? Pure affaire idéologique  et économique ?

Revenir aux 26h, c'était soit devoir revaloriser nettement les PE, et aprés avoir répété des années durant qu'il n'y a pas d'argent, si on en trouve tout à coup pour cela ça la fout mal, soit revenir sur les 108h et sur l'APC − qui ont servi de justification à la suppression des RASED. Idéologiquement difficile.

Edit: grillé.

Prem's

Ah oui, c'est vrai j'oubliais que les 108 H dataient de Darcos. En fait, les 60 H d'AP étaient incluses dans les 108 H annualisées.

Et avant, si je ne m'abuse, c'étaient 26 H pour les élèves, mais 27 H pour les enseignants, c'est bien ça ?

Merci maîtresse pour ces explications très pédagogiques. J'imagine sans peine le haut le coeur des collègues un tant soit peu professionnels face à cette gabegie. Toutes mes condoléances. Et cela confirme la casse systématique de l'école - au sens large- à tous les niveaux.

maîtresse a écrit:Prem's

Ah oui, c'est vrai j'oubliais que les 108 H dataient de Darcos. En fait, les 60 H d'AP étaient incluses dans les 108 H annualisées.

Et avant, si je ne m'abuse, c'étaient 26 H pour les élèves, mais 27 H pour les enseignants, c'est bien ça ?

Oui, depuis la réforme de Jospin en 1989, nous étions passés de 27h devant élèves à 26h plus 36 heures annualisées (conseils de cycles, de maîtres et d'école).

Ponocrates a écrit:Merci maîtresse pour ces explications très pédagogiques. J'imagine sans peine le haut le coeur  des collègues un tant soit peu professionnels face à cette gabegie. Toutes mes condoléances. Et cela confirme la casse systématique de l'école - au sens large- à tous les niveaux.

Pas de problème. Interro la semaine prochaine.

maîtresse a écrit: Système du cliquet, on ne revient jamais en arrière, c'est rétrograde.
On propose une autre réforme.

Un certain nombre de parents et d'enseignants sont contre le samedi matin, parce qu'ils ne veulent pas se lever pour aller à l'école. Il semblerait aussi que cela pose problème pour les parents séparés qui n'ont la garde de leurs enfants qu'un week-end sur deux.

Les syndicats majoritaires dans le premier degré seraient vent debout contre toute réforme visant à allonger le temps d'enseignement. Pour le coup, ils considéreraient que c'est revenir sur un acquis social. En fait, si je ne m'abuse, le SNUIPP revendique même que nous fassions encore moins d'heures face aux élèves au profit de davantage de concertations.

En réalité, nous ne sommes pas si nombreux à préférer être en classe qu'en réunion et à préférer sacrifier une partie de notre week-end plutôt que le mercredi parce que nous pensons que c'est meilleur pour les apprentissages et accessoirement, pour créer du lien avec les familles.

Et puis, quand nous sommes passés aux 24 H sous Darcos, ça a été 24 H en classe entière et deux heures d'aide personnalisée pour les élèves en difficulté. En fait, il s'agissait de 60 heures annualisées, soit en gros 2 H par semaine sauf les semaines avant les vacances, pour refaire les groupes. Cela a permis au gouvernement de faire passer le RASED à la trappe au passage. En réalité, ça a été un emplâtre sur une jambe de bois. Mais dans l'opinion publique, ça a fait du mal, pour la plupart des gens, nous ne bossions que 24 H, alors qu'en réalité nous étions bien devant des élèves 26 H par semaine. Avec la réforme des rythmes, l'aide personnalisée (AP) s'est transformée en Activités Pédagogiques Complémentaires (APC). C'est beau le progrès.

Et là magie, de 60 heures annualisées, on est passés à 36 H annualisées. Et cerise sur le gâteau, nous ne sommes plus obligés de faire du soutien scolaire, on peut faire à peu près ce qu'on veut (chorale, jeux de société...) tant qu'on l'enrobe bien dans du beau jargon. Nos syndicats ont obtenu que nous nous concertions 24 h pour préparer 36 h d'intervention

Du coup, on se concerte tellement qu'on est hyper efficaces et qu'ils ont besoin de 2 fois moins de séances pour rattraper leur retard scolaire !

J'espère avoir un peu répondu à ta question.

Beau résumé. On a donc enlevé aux élèves un demi-année scolaire aux primaires notamment aux bons élèves de ZEP qui n'ont pas toujours papa et maman pour faire le programme scolaire...

maîtresse a écrit:Prem's

Non, deuz' !

Ah oui, c'est vrai j'oubliais que les 108 H dataient de Darcos. En fait, les 60 H d'AP étaient incluses dans les 108 H annualisées.

Et avant, si je ne m'abuse, c'étaient 26 H pour les élèves, mais 27 H pour les enseignants, c'est bien ça ?

Oui. La 27e heure pour les conseils de portenawak et les conférences pédagogiques devenues "animations" (tu parles) pédagogiques.
Avant, c'était 27 heures devant élèves épicétou. Aucun "conseil" obligatoire entre adultes non-consentants et les conférences pédagogiques un jour de classe en lieu et place des heures devant élèves. Je suis sûre que là, déjà, nous y avons perdu.

doublecasquette a écrit:Je dirais que c'est pour opposer une diminution du temps de présence devant élèves à toute demande de revalorisation du salaire des PE.
Un jour, ils supprimeront les 36 malheureuses heures d'APC et les remplaceront ou pas par 18 heures de parlottes entre collègues et ils diront qu'ils ont amélioré nos conditions de travail sans débourser un centime.

C'est la revendication de l'UNSA et qui a l'air d'avoir un certain écho au SNUIPP, supprimer les APC...

Personnellement, je préfère ces minutes cool sans contrainte de programme avec mes élèves que une réunion Tupperwaropédagogique. Mes élèves aussi, je suis obligé d'établir un tour de rôle et de faire 2 groupes de 8


Et pour les vieux comme moi, en tant qu'élève, c'était école le samedi après midi aussi, donc aussi pour les instits

Normandyx a écrit:


Et pour les vieux comme moi, en tant qu'élève, c'était école le samedi après midi aussi, donc aussi pour les instits

J'étais déjà instit à cette époque et j'ai fait l'école le samedi toute la journée !!!

Et encore au boulot

ça s'est arrêté après 68 non?

doublecasquette a écrit:

maîtresse a écrit:Prem's

Non, deuz' !

Ah oui, c'est vrai j'oubliais que les 108 H dataient de Darcos. En fait, les 60 H d'AP étaient incluses dans les 108 H annualisées.

Et avant, si je ne m'abuse, c'étaient 26 H pour les élèves, mais 27 H pour les enseignants, c'est bien ça ?

Oui. La 27e heure pour les conseils de portenawak et les conférences pédagogiques devenues "animations" (tu parles) pédagogiques.
Avant, c'était 27 heures devant élèves épicétou. Aucun "conseil" obligatoire entre adultes non-consentants et les conférences pédagogiques un jour de classe en lieu et place des heures devant élèves. Je suis sûre que là, déjà, nous y avons perdu.

Je confirme: c'était le début de la m... pagaille!
Heureux temps où les instits enseignaient... épicétou!

Normandyx a écrit:Et encore au boulot  

ça s'est arrêté après 68 non?

Oui, cela s'est arrêté après mai 68.
Nous étions dubitatifs parce que ce samedi après midi était réservé au dessin, à la peinture et autres bricolages !
Quand trouverions-nous le temps pour ces activités, dans la semaine ?
Mais nous nous sommes très vite habitués à ce nouveau rythme !

républicain a écrit:

Je confirme: c'était le début de la m... pagaille!
Heureux temps où les instits enseignaient... épicétou!

Et nous avions de bons livres scolaires qui posaient les bonnes bases ...

D'ailleurs, l'équivalent, en plus moderne, existe depuis peu, grâce au GRIP ...