Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Normandyx a écrit:quelles activités construites avec des enfants de 3 à 11 ans peuvent se mettre en place en 45 minutes à la fin de journée, transferts installation et équipement éventuel compris?

en dehors de l'occupationnel, rien, je connais une maman d'une petite de 8 ans qui n'a plus de place sur son frigo pour les coloriages de mandalas... :lol:

l'organisation en une demi journée est plus cohérente si on cherche la qualité des activités, mais dans ce cas, il n'y a plus allègement des journées de classe, encore un projet pensé par des technocrates loin des réalités du terrain.  

C'est un gros chèque. Le premier d'une série de trois. Plus de 2 millions d'euros vont arriver mi-octobre à l'hôtel de ville de Marseille, le second arrivera cet hiver et le dernier au printemps. De l'argent de l'Etat pour aider la municipalité à financer les ateliers périscolaires offerts aux enfants, trois heures par semaine, dans le cadre de l'aménagement des rythmes scolaires. Enfin, pour Marseille, ce n'est que la théorie. Dans la cité du Sud, l'argent arrive, mais pas les activités.

« Quelques garderies ont mis en place des ateliers au compte-gouttes. La mairie annonce être en mesure d'ouvrir des projets expérimentaux sur un dixième des 445 écoles, mais dans la pratique c'est moins », se désole Séverine Gil, présidente de l'association de parents d'élèves MPE 13. « De toute façon, tout est tellement désorganisé ici que, lorsque la mairie arrive à recruter des animateurs, il n'y a pas d'enfants à la garderie parce que l'information ne circule pas », déplore-t-elle.

« Après une journée comme celle-ci, les enfants sont vidés, remarque François Chastain. Quand on se remet devant l’objectif de la réforme qui est d’aménager les rythmes scolaires dans l’intérêt de l’enfant, on est dubitatifs. Mais on fait au mieux. »

"les parents sont furieux, massivement, et c'est plutôt 90 % des parents qui sont en colère. Ce n'est pas une critique du maire mais un désaccord avec l'application faite de la réforme au Puy".

arguin a écrit:Dans une école maternelle du coin, les TAP ont lieu dans les classes en fin d'après-midi et sont pris en charge par les ATSEM. Il s'agit d'activités occupationnelles.
Les enseignants exclus de leurs classes devront donc faire les APC, qui se déroulent au même moment, dans la salle de motricité ou les dortoirs ...Ambiance !  

Les APC = Activités Pédagogiques Complémentaires
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D’un côté, les syndicats avaient rendez-vous avec le maire de Gap, Roger Didier, pour dénoncer « des situations qui ne garantissent pas la sécurité des enfants » et pour « la protection des agents » qui assurent l’encadrement des temps d’activité périscolaires, résume un tract de la CGT Educ’Action.

De l’autre, un comité de parents d’élèves venu déposer à Roger Didier une pétition riche de 1500 signatures pour « l’alerter sur les nombreux problèmes, interrogations et fortes inquiétudes que suscite la mise en place des rythmes scolaires sur Gap ».

Sans s’être contactés avant, les deux groupes -200 à 300 personnes-, se sont retrouvés à 11 heures, au pied de la mairie.

Même si l’Association des maires de France a bataillé pour rendre l’aide financière de l’État à la mise en place des rythmes scolaires pérenne, personne ne s’attendait à des miracles. Rien que le nom, « fonds d’amorçage » était fort de sens…

Mais le projet de loi de finances présenté mercredi devant l’Assemblée nationale a tout de même de quoi inquiéter toutes les communes qui ne sont pas considérées comme les plus en difficulté (celles qui rentrent dans le cadre de la dotation de solidarité urbaine ou de la dotation de solidarité rurale). En effet, il est écrit que pour la prochaine rentrée celles-ci continueraient de percevoir un soutien financier via le fonds d’amorçage. Mais rien n’est prévu pour toutes les autres communes.

Est-ce à dire qu’elles devront s’asseoir sur les 50 euros par enfant et par an ? En visite à Lille, hier, la ministre de l’Éducation nationale a indiqué que tous les « arbitrages » n’avaient pas encore été rendus. Mais elle ne laisse pas non plus les communes se bercer trop d’illusions. « Le fonds a été reconduit. Son montant est moindre et l’argent ira en priorité aux communes en difficulté. »

Elle refuse déjà d’assurer que ces dernières toucheront autant que cette année, soit 95 euros par enfant et par an (50 + 45 au titre de leurs difficultés). Alors les autres… « Nous allons aussi travailler avec les collectivités locales, étudier des solutions de mutualisation pour que les activités reviennent moins cher ». Une façon de préparer le terrain.

"Nous sommes orphelins de moyens, tant au niveau financier qu'humain. On ne peut pas être au niveau des ambitions de cette réforme", résume le maire Dominique Lagahe.

"En résumé, c'est parfois le b… !", témoigne cet agent administratif. Son plus grand regret tient au fait que, en bout de ligne, "les enfants, pour lesquels on a fait la réforme ressortent plus fatigués en fin de semaine". "Ils ont moins de libertés et se voient imposer tout le temps un rythme qui n'est pas le leur, activité après activité. Tout cela méritera d'être réajusté", espère-t-elle.

Si elle n'est pas entendue, Maïthé rejoindra les rangs des déçus de la réforme comme à Pau où un collectif de familles (représentant quatre écoles) a fait circuler une pétition.

Normandyx a écrit:bah pour l'instant nos amis de l'UNSA, du SGEN et de la FCPE s'efforcent de dévier les tirs vers le projet qu'ils ont porté, le SNUIPP y va sur la pointe des pieds et préfère comme d'habitude entonner l'air des moyens, comme si quels que soient les moyens, des activités quasi obligatoires de 45 minutes après une journée de classe étaient viables.

Quand comprendront ils que nos gamins en ont ras le bol du grand groupe bruyant dans lequel ils sont parqués du matin au soir?

L'endettement des collectivités locales a bondi, entre 2012 et 2013, de 3,7 à 9,2 milliards d'euros, soit 10 % du déficit public français, selon un rapport du ministère des finances qu'a pu consulter le Journal du dimanche (JDD).

Selon ce document, intitulé « état des finances locales », cette explosion du déficit des communes, intercommunalités, régions et départements, est liée à une augmentation des dépenses liées à des embauches et au recours à l'emprunt.

Cependant, il s'avère que parmi les 480 enfants (sur une population scolaire de 630 en primaire) pris en charge au quotidien, 39 d'entre eux ne sont toujours pas inscrits par leurs parents », récapitulent Dominique Cabuil et Georges Ravenel, respectivement vice-président chargé de la commission scolaire et président de l'Intercom.

Une situation qui ne peut plus durer : « En terme de sécurité, nous ne pouvons pas laisser ces enfants, dans la cour ou sur le trottoir. Un courrier va partir dans les prochains jours à destination des familles concernées. Celles-ci doivent prendre conscience qu'il n'y a pas d'organisation possible, si cet état perdure ».

" À Michelet, par exemple, il y avait 27 élèves pour un éducateur. Au lieu de faire du sport, ils sont restés assis une heure à parler de sport. Il ne faudrait pas plus de 15 à 18 enfants par éducateur pour que les activités se déroulent correctement ". Olivier Belhomme prend l'exemple de la confection d'un herbier à l'école de Guitard en pointant du doigt " l'improvisation " : " Le Directeur a dû rester après ses heures de travail pour surveiller l'étude et pour que l'atelier herbier puisse avoir lieu comme il le devait ". Il continue : " Des enseignants qui étaient volontaires pour encadrer les études ont même renoncé en voyant les conditions d'accueil comme à Michelet ou à Marcel Pagnol ". Des anecdotes de ce type, le collectif en a bien d'autres.

The Goon a écrit:Le Puy : la saga des rythmes scolaires continue

" " Le Directeur a dû rester après ses heures de travail pour surveiller l'étude et pour que l'atelier herbier puisse avoir lieu comme il le devait ". Il continue : " Des enseignants qui étaient volontaires pour encadrer les études ont même renoncé en voyant les conditions d'accueil comme à Michelet ou à Marcel Pagnol ". Des anecdotes de ce type, le collectif en a bien d'autres.

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The Goon a écrit:croyez-vous que la réforme va arranger le phénomène pour l'année prochaine ?

Explosion du déficit des collectivités locales

L'endettement des collectivités locales a bondi, entre 2012 et 2013, de 3,7 à 9,2 milliards d'euros, soit 10 % du déficit public français, selon un rapport du ministère des finances qu'a pu consulter le Journal du dimanche (JDD).

Selon ce document, intitulé « état des finances locales », cette explosion du déficit des communes, intercommunalités, régions et départements, est liée à une augmentation des dépenses liées à des embauches et au recours à l'emprunt.

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et dans un an, voir deux max, plus d'aide de l'Etat pour la réforme  ...