Je retente le capes de philosophie pour la sixième fois.

:lol:

Cripure a écrit:Élève Thalia, on lit le texte jusqu'au bout, c'est la base

Oui, chef, non chef. 

Thalia n'a lu que des extraits, tout le monde lui a dit de faire comme ça

Rendash a écrit:Thalia n'a lu que des extraits, tout le monde lui a dit de faire comme ça

Hihihi :lol:

Rendash a écrit::shock:

Han, ça explique!
C'est pour ça qu'on se retrouve avec des élèves sans fil, alors

En tout cas, certains des miens auraient besoin d'être recâblés, c'est sûr.

Oui ! Fi !

Bon, revenons au Capes de philosophie, donc, et à ce sujet central : Pourquoi y a-t-il des livres de philosophie plutôt que rien ?

Clint a écrit:

Sun Tzu a écrit:L'art de la guerre, c'est de soumettre l'ennemi sans combat.  

Je crains que cela ne puisse s'adapter au CAPES de philosophie....

C'est génial cette idée de soumettre l'ennemi sans combat. ça a fait d'ailleurs son chemin dans mon esprit depuis 3-4 ans. Certes ce n'est pas très applicable pour le concours (encore que, à l'oral, avec toute la dimension de présence et de charisme on va retrouver une idée très voisine je pense...)

Mais pour ce qui est de la question de l'autorité devant la classe ou encore la question du respect et du charisme devant les autres enseignants ou l'administration, il y a une vraie clé donnée par Sun Tzu : la confiance en soi, une certaine présence, une énergie, et tout le monde est "subjugué" ou "séduit" sans qu'on ait besoin de faire des démarches compliquées, des manipulations et autres prises de tete...  

Sun Tzu a écrit:Il n'y a pas de forteresses imprenables, il n'y a que des mauvais attaquants.

Des mauvais attaquants comme moi, depuis 2007-2008 !

Si ma mémoire est bonne, lorsque l'Allemagne a écrasé la Pologne en 1939, c'était le Blitzkrieg des chars d'assaut et de l'aviation contre cavalerie et hussards !

Cela fait 6 ans que je suis la Pologne et que le capes est l'Allemagne. Je pense que la comparaison est éclairante.

Cripure a écrit:

Parménide a écrit:Grandes vacances: pour le commentaire c'est simple: jamais abordé ni en prepa ni en fac. Dissertation: j'ai eu une sorte de déclic méthodologique en fin de prepa mais que visiblement mon passage en L3 a anéanti. Et aujourd'hui je traîne des problèmes en dissertation sans savoir vraiment s'ils viennent de la méthode ou des connaissances,  ou des 2!

---------

Pour le métier: je vais devoir sérieusement développer ma capacité d'adaptation, mais essayer quand même de parer à pas mal d'eventualites , notamment en ce qui concerne l'autorité

Vous avez essayé le guide de la dissertation philosophique de Gourinat ? Ce type m'avait beaucoup aidé en réel, puisque je l'avais comme prof de khâgne, mais son livre a longtemps été mon uademecum.

Si vous saviez le nombre de documents que je peux avoir à ma disposition pour ma préparation  !

Mais il est parfaitement clair que s'agissant de la méthodologie, seul l'entrainement me tirera d'affaire. Au moins, contrairement à la méthode de lecture  des philosophes, il n'y a là aucune ambiguïté !

Pas de méprise : je ne suggère pas que ça s'applique davantage à quelqu'un qu'à quelqu'un d'autre dans ce fil. En effet tout le monde se répète, moi le premier

PauvreYorick a écrit:

Pas de méprise : je ne suggère pas que ça s'applique davantage à quelqu'un qu'à quelqu'un d'autre dans ce fil. En effet tout le monde se répète, moi le premier

ça a l'air d'être de l'humour vu comme ça mais en réalité on se rend compte que les ouvrages et les sites consacrés à la pensée positive et au développement personnel disent exactement la même chose !

C'est bien vrai tout de même que tout n'est qu'une question d'état d'esprit (le stoïcisme aidant, bien sur). Cela dit, c'est souvent plus facile à dire qu'à faire.

Parménide a écrit:

Sun Tzu a écrit:Il n'y a pas de forteresses imprenables, il n'y a que des mauvais attaquants.

Des mauvais attaquants comme moi, depuis 2007-2008 !
Si ma mémoire est bonne, lorsque l'Allemagne a écrasé la Pologne en 1939, c'était le Blitzkrieg des chars d'assaut et de l'aviation contre cavalerie et hussards !
Cela fait 6 ans que je suis la Pologne et que le capes est l'Allemagne. Je pense que la comparaison est éclairante.

D'où ma suggestion de plutôt relire Clausewitz......
Ceci étant, tu viens toi même d'admettre que l'anormalité de la situation, sachant que TU devrais être l'Allemagne...

Cripure a écrit:Bon, revenons au Capes de philosophie, donc, et à ce sujet central : Pourquoi y a-t-il des livres de philosophie plutôt que rien ?

Faut-il vraiment choisir entre ces deux options ? Ou bien un positionnement médian peut-il être développé ?  

Clint a écrit:
Ceci étant, tu viens toi même d'admettre que l'anormalité de la situation, sachant que TU devrais être l'Allemagne...

Oui, jusqu'à un certain point...

Bon, redescendons sur terre : Parménide, avez-vous des copains , des copines ? Vous arrive-t-il de sortir boire un coup avec eux, d'aller au théâtre, au cinéma, de rigoler ? Ma question a l'air con, mais je me la pose sérieusement. Que pensent vos copains (si vous en avez) de votre acharnement à passer le Capes ?
le CAPES, qu'est-ce ?

Question très pertinente ma chère, je vous félicite et attends la réponse avec impatience.

retraitée a écrit:Bon, redescendons sur terre : Parménide, avez-vous des copains , des copines ? Vous arrive-t-il de sortir boire un coup avec eux, d'aller au théâtre, au cinéma, de rigoler ? Ma question a l'air con, mais je me la pose sérieusement. Que pensent vos copains  (si vous en avez) de votre acharnement à passer le Capes ?
le CAPES, qu'est-ce ?

Ma vie sociale est assez en "stand by" depuis 2011. Déjà à cause du capes, mais aussi pour des raisons plus profondes, et que je n'aborderai pas ici.  
De toute façon, la vie sociale n'est pas forcément le mode de vie que je préfère. ça peut me plaire , certes, mais l'"overdose" arrive assez vite chez moi.

Je pense que j'ai un aspect asocial (j'ai bien dit un aspect, car je sais très bien comment mon propos va être récupéré par les uns et par les autres !    )

NON , ça ne m'empêchera pas d'être enseignant , j'ai le minimum vital, et même plus, en ce qui concerne les capacités relationnelles. Cela dit il va falloir se mettre un peu plus dans le bain, c'est vrai.

retraitée a écrit:
Que pensent vos copains (si vous en avez) de votre acharnement à passer le Capes ?

Ils pensent à quelques nuances près ce que je pense, notamment en ce qui concerne la fac.

La vie sociale = mode de vie. Curieuse façon de présenter les choses ou de les exprimer.

Et ils trouvent normal qu'à 28 ans tu sois encore dépendant de ta famille ? Et que tu ne cherches pas de job ? Et que tu préfères vivoter avec le RSA plutôt que de te prendre en main ? :Descartes:

Parfois, pour ne pas fâcher quelqu'un qui ne veut pas entendre, il peut arriver que l'on acquiesce à des choses pour ne pas froisser... De là à les penser vraiment...

Il faut aussi envisager la possibilité que certains de ses amis lui aient dit la même chose que nous ici, et que ça soit la cause de "l’overdose rapide" et "la vie sociale en stand-by".

Quelqu'un qui ressasse sans cesse ses échecs peut en effet lasser son entourage.

supersoso a écrit:

Et ils trouvent normal qu'à 28 ans tu sois encore dépendant de ta famille ?

C'est un phénomène bien plus courant qu'on ne le croit, et je connais plusieurs personnes qui étaient en prépa avec moi et qui aujourd'hui sont dans la même situation. Une situation parfois même bien meilleure vu que leurs familles ont parfois des moyens bien plus importants.

En revanche, toute les personnes qui étaient avec moi terminale ont un travail. Etrange non?

supersoso a écrit:
Et que tu ne cherches pas de job ?

Si, j'en cherche un en particulier. On en parle depuis février. Et je l'aurai.

supersoso a écrit:
Et que tu préfères vivoter avec le RSA plutôt que de te prendre en main ?

Si je ne m'étais pas pris en mains je ne me serais pas inscrit ici, je n'aurais pas fini par trouver un correcteur, je n'aurais pas retranscrit certains de mes travaux, et je n'aurais pas traqué sans relâche les réponses aux questions qui se posent à moi depuis 6 ans.  

Rendash a écrit:Il faut aussi envisager la possibilité que certains de ses amis lui aient dit la même chose que nous ici, et que ça soit la cause de "l’overdose rapide" et "la vie sociale en stand-by".

Un peu tiré par les cheveux non?

Caspar Goodwood a écrit:Quelqu'un qui ressasse sans cesse ses échecs peut en effet lasser son entourage.

Je n'ai jamais ressassé auprès des gens que je connais. J'ai toujours fait part de mon incompréhension et de mes difficultés dans la concrétisation de mon projet, c'est tout.

Ce n'est pas la même chose?

Parménide a écrit:
C'est un phénomène bien plus courant qu'on ne le croit, et je connais plusieurs personnes qui étaient en prépa avec moi et qui aujourd'hui sont dans la même situation. Une situation parfois même bien meilleure vu que leurs familles ont parfois des moyens bien plus importants.

   

Parménide a écrit:En revanche, toute les personnes qui étaient avec moi terminale ont un travail. Etrange non?

Et comment l'expliques-tu ?  

Parménide a écrit:

supersoso a écrit:
Et que tu ne cherches pas de job ?

Si, j'en cherche un en particulier. On en parle depuis février. Et je l'aurai.

Comme dans une pub bien connue ? je l'aurai un jour, je l'aurai !

Pub inspirée de la série Palace...ça fait donc trente ans que ça dure cette affaire.

Clint a écrit:

Parménide a écrit:En revanche, toute les personnes qui étaient avec moi terminale ont un travail. Etrange non?

Et comment l'expliques-tu ?  

Dans ce pays, moins on est diplômé et plus on a des chances de s'en tirer, surtout aujourd'hui, en 2014. Certains employeurs me l'on fait comprendre à mi-mots

Clint a écrit:

Parménide a écrit:

supersoso a écrit:
Et que tu ne cherches pas de job ?

Si, j'en cherche un en particulier. On en parle depuis février. Et je l'aurai.

 

Pourquoi cette suspicion? Mes 6 "tentatives" c'est exactement comme si j'avais tenté un marathon avec une entorse à la cheville à chaque fois.

Et puis POURQUOI je ne progresserais pas? Il n'y a aucun argument valable dans ce sens là. De toute façon la réalité est déjà en ma faveur vu que j'ai déjà progressé.

Et bien, si j'avais raisonné comme toi, je n'aurais pas grand chose actuellement.