Universités : inquiétudes sur les salaires de décembre

e-Wanderer a écrit:C'est justement de cela que je parle : un ancien universitaire qui se met au service de la machine qui nous broie… Je récuse pour ma part cette vision d'une "autorité de tutelle" : nous sommes certes financés par l'Etat, il n'en demeure pas moins que nous ne sommes pas des employés de l'université : nous sommes l'université. C'est cela, notre histoire.

Histoire oui, mais avenir...
L'Université vers chez moi passe sous tutelle rectorale. C'est bien ce mot qui est employé.

L'université ne délivre les grades que parce que l'Etat l'y autorise : on peut donc bel et bien parler d'autorité de tutelle et ce, depuis longtemps. Un universitaire est un employé de la fonction publique d'Etat comme les autres et le prouve d'ailleurs en ayant une vision tactique et stratégique aussi indigente que la moyenne. Et pourquoi faudrait-il s'étonner qu'un ancien membre d'une institution se prenne à défaire ce qui l'a nourri ? Pourquoi certains seraient revêtus du sceau de la vertu et pas d'autres ? Les origines de l'université rappellent que sans luttes, mouvements et refus de l'entre-soi, l'institution devient telle et se sclérose. Qu'une ou plusieurs autorités de tutelle en profitent ne devrait pas étonner : la pomme trop mûre tombe de l'arbre.

John a écrit:Les conseillers de Fioraso n'ont quant à eux aucune inquiétude pour leur salaire.

Ce constat ( même s'il est évident!)  me met en rogne!!!!!!!!!