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Iliana
Grand sage

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par Iliana Jeu 22 Jan 2015 - 15:33
Parce qu'il y a une bonne part de chance, et une énorme part de travail, et que ces gens ont cumulé les deux cette année-là.

Ce que tu aurais dû faire après la première année vécue comme inutile et catastrophique ? T'inscrire au CNED, et rendre des devoirs, prendre la biblio du concours, et lire/ficher méthodiquement les œuvres et notions fondamentales, en relisant tes fiches régulièrement.
Ce que je ne comprends pas, c'est que si tu as été en prépa, tu l'as apprise, la méthode, et ce n'est pas différent de ce qu'on attend de toi au Capes ! Quand j'ai passé Ulm, il n'y avait pas de programme en philo, alors on avait travaillé les grandes notions, et lu Kant, Platon, Leibniz, Spinoza, Descartes, Hegel, Wittgenstein... Et les colles de philo ben c'était... Une analyse de texte !
Bref, ça ressemble fichtrement à ce qu'il y a au Capes, non ? Et tu avais appris en prépa. Or c'est identique. Donc qu'est-ce qui te bloque ?

Que ça te bouffe je comprends, je vis la même chose pour l'agreg après l'avoir manquée de très très peu. Mais je sais pourquoi je l'ai ratée l'an dernier, et ce n'est à cause de personne d'autre que moi !
Shajar
Shajar
Vénérable

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par Shajar Jeu 22 Jan 2015 - 15:38
Parménide a écrit:
Je ne pouvais pas compter sur la fac. Donc je ne pouvais rien faire.
Non. Il y a plein de gens qui ne passent pas par la fac et qui réussissent. Là n'est pas le problème.


Cela fait des années que je ne progresse pas techniquement (faute d'entrainements réguliers corrigés par un professionnel) , que je ne sais pas quoi lire et comment pour pouvoir avoir un maximum de chances au concours, et que mes méthodes de travail pour accumuler une culture philosophique et générale sont mauvaises.
Ca fait des pages et des pages que des gens te conseillent de lire, lire et encore lire des oeuvres complètes, et tu les rembarres. Veux-tu vraiment changer tes méthodes ?


Le sentiment que me donne ce concours est très difficile à décrire, c'est comme si c'était une sorte d'univers kafkaïen où plus on s'approche du but et plus il s'éloigne.  Tout se passe comme si tout sujet de dissert et d'explication de texte ne pouvait être réussi qu'avec des connaissances immenses et les plus précises possibles concernant ce qui est en jeu dans le sujet.
Oui. Tu décris là un ressenti tout à fait logique par rapport à tout ce que tu as écrit. Tu te grossis le but, tu te compliques la vie, pour te justifier ensuite. C'est un processus mental qui te permet de ne pas avoir à affronter tes peurs réelles, en te focalisant sur autre chose, d'extérieur à toi.


En plus, j'ai pris la peine de décrire dans mon dernier message la complexité de ce que j'ai vécu ces dernières années par rapport aux hésitations dans ma préparation, je vois que ça n'a pas été trop lu Sad
Ne reproche pas aux gens de ne pas te lire. Ca fait des pages et des pages que tu ressasses exactement la même chose, et qu'on te répond, avec beaucoup de patience et parfois une pointe d'agacement. Ce n'est pas qu'on ne te lis pas, c'est que tu ne veux pas (consciemment ou inconsciemment) écouter ce qu'on te dit.


Je pense que le plus grave c'est pas la méthode des épreuves chez moi. Car ça c'est juste un coup à prendre. Et je pense que c'est comme nager, ça s'oublie pas.
Tu te contredis entièrement dans le même message. Tu t'en rends compte ?


Le vrai problème et ça j'ai beau essayer de le relativiser, mon correcteur a beau me dire "vous savez on est tous logés à la meme enseigne", ou "on en est tous là", le vrai problème est que ce P... de CONCOURS N'A PAS DE PROGRAMME. ET ça, ça ME TUE, CA TUE ma préparation depuis 8 ans[u].

Ca y est, tu abandonnes la fac et la notation, donc tu trouves un autre prétexte à ton problème de préparation. Maintenant, c'est le programme. Après, ce sera la qualité de ton français. Ce sera l'inanité de Platon. Ce sera que tu ne trouves pas le stylo qui écrit bien. Il y aura toujours un problème : tu es dans un état d'esprit où tu cherches à créer des problèmes pour te rassurer toi-même, sans doute parce que tu crains un prochain échec. Alors, tu fais comme un chien qui a peur d'être tout seul, tu mords tout ce que tu trouves pour ne pas voir que le problème viens de toi-même.


C'est tout juste si on a pas l'impression qu'on a fait exprès de faire un concours sans programme pour qu'un maximum de gens se plantent, à cause du fait qu'il resteront toujours dans l'indétermination de QUOI savoir bosser exactement. Bon Dieu, il existe des types qui ont 18 au capes de philo ou 18 à la dissert hors programme de l'agrég ! Pourtant ils sont pas forcément spécialistes de ce sur quoi ça tombe ! Mais je sais pas moi, j'ai l'impression qu'il y a un truc qui m'échappe et qui fait que si je le perçois tout va s'éclairer et toutes les portes vont s'ouvrir !
Il y a beaucoup plus qu'un truc. Il y a toute une mentalité : accepter de ne pas être parfait, accepter le risque du concours, accepter le risque de se planter, accepter qu'il puisse y avoir des injustices, des problèmes. Et, face à cela, réagir non pas comme tu le fais en accumulant les prétextes pour te justifier, mais bosser, faire de son mieux, et se battre jusqu'au bout. Tiens, puisque je suis dans la phase "ma vie mon oeuvre" : au premier oral de l'agreg, je tombe sur LE sujet que je ne voulais pas, dont je venais de me dire que si je l'avais, j'étais morte. Le seul, l'unique sujet que je ne maîtrisais absolument pas, sur lequel j'avais fait l'impasse. J'ai pleuré une heure durant pendant la préparation sur les marches qui menaient aux toilettes (au grand dam de l'appariteur, complètement déboussolé, et qui toutes les deux minutes me disait "allez, on y va, on y retourne..."  Razz  Razz  Razz ). Et je me suis tout d'un coup dit : "c'est un concours, j'assure le maximum, je gagne le plus de points possible, quoiqu'il arrive. 5 c'est toujours mieux que 4, et 6, c'est encore mieux que 5." Et je me suis battue, littéralement battue, avec tous mes moyens intellectuels et physiques, sans manger, sans boire, parce qu'avec tout ça, j'avais perdu plus d'une heure de préparation. Je suis arrivée devant le jury le cœur à 250, complètement morte, envie de vomir, mais avec une seule idée en tête : je ne cherche pas leur pitié, je suis là pour les épater, pour qu'ils me donnent la meilleure note possible. J'ai tout masqué derrière un grand sourire, et mes mains dans le dos, j'ai dit bonjour et je me suis lancée sur un sujet que je n'avais préparé qu'avec l'Encyclopédie universalis. Et j'ai eu 15.
Gagner un concours, c'est comme gagner une compétition sportive. Ca se joue autant au mental qu'à la préparation. Si tu as l'un et pas l'autre, c'est mort. Et crois-moi, il y avait des gens bien, bien, bien meilleurs que moi sur le plan des connaissances, de la méthode, de l'histoire à l'agreg. Mais pour ça, il faut savoir pourquoi on est là, vraiment. Ca m'a permis de me battre là où toi, depuis six ans, tu as fui.


Dernière édition par Al-qalam le Jeu 22 Jan 2015 - 15:51, édité 2 fois (Raison : orthographe, mon amour)
JPhMM
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par JPhMM Jeu 22 Jan 2015 - 15:50
Le capes de philosophie et moi. Bilan - Page 4 Zazen-maitre-deshimaru

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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
DesolationRow
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par DesolationRow Jeu 22 Jan 2015 - 15:51
Al-qalam a écrit:
Parménide a écrit:
Je ne pouvais pas compter sur la fac. Donc je ne pouvais rien faire.
Non. Il y a plein de gens qui ne passent pas par la fac et qui réussissent. Là n'est pas le problème.


Cela fait des années que je ne progresse pas techniquement (faute d'entrainements réguliers corrigés par un professionnel) , que je ne sais pas quoi lire et comment pour pouvoir avoir un maximum de chances au concours, et que mes méthodes de travail pour accumuler une culture philosophique et générale sont mauvaises.
Ca fait des pages et des pages que des gens te conseillent de lire, lire et encore lire des oeuvres complète, et tu les rembarres. Veux-tu vraiment changer tes méthodes ?


Le sentiment que me donne ce concours est très difficile à décrire, c'est comme si c'était une sorte d'univers kafkaïen où plus on s'approche du but et plus il s'éloigne.  Tout se passe comme si tout sujet de dissert et d'explication de texte ne pouvait être réussi qu'avec des connaissances immenses et les plus précises possibles concernant ce qui est en jeu dans le sujet.
Oui. Tu décris là un ressenti tout à fait logique par rapport à tout ce que tu as écrit. Tu te grossis le but, tu te compliques la vie, pour te justifier ensuite. C'est un processus mental qui te permet de ne pas avoir à affronter tes peurs réelles, en te focalisant sur autre chose, d'extérieur à toi.


En plus, j'ai pris la peine de décrire dans mon dernier message la complexité de ce que j'ai vécu ces dernières années par rapport aux hésitations dans ma préparation, je vois que ça n'a pas été trop lu Sad
Ne reproche pas aux gens de ne pas te lire. Ca fait des pages et des pages que tu ressasses exactement la même chose, et qu'on te répond, avec beaucoup de patience et parfois une pointe d'agacement. Ce n'est pas qu'on ne te lis pas, c'est que tu ne veux pas (consciemment ou inconsciemment) écouter ce qu'on te dit.


Je pense que le plus grave c'est pas la méthode des épreuves chez moi. Car ça c'est juste un coup à prendre. Et je pense que c'est comme nager, ça s'oublie pas.
Tu te contredis entièrement dans le même message. Tu t'en rends compte ?


Le vrai problème et ça j'ai beau essayer de le relativiser, mon correcteur a beau me dire "vous savez on est tous logés à la meme enseigne", ou "on en est tous là", le vrai problème est que ce P... de CONCOURS N'A PAS DE PROGRAMME. ET ça, ça ME TUE, CA TUE ma préparation depuis 8 ans[u].

Ca y est, tu abandonnes la fac et la notation, donc tu trouves un autre prétexte à ton problème de préparation. Maintenant, c'est le programme. Après, ce sera la qualité de ton français. Ce sera l'inanité de Platon. Ce sera que tu ne trouves pas le stylo qui écrit bien. Il y aura toujours un problème : tu es dans un état d'esprit où tu cherches à créer des problèmes pour te rassurer toi-même, sans doute parce que tu crains un prochain échec. Alors, tu fais comme un chien qui a peur d'être tout seul, tu mords tout ce que tu trouves pour ne pas voir que le problème viens de toi-même.


C'est tout juste si on a pas l'impression qu'on a fait exprès de faire un concours sans programme pour qu'un maximum de gens se plantent, à cause du fait qu'il resteront toujours dans l'indétermination de QUOI savoir bosser exactement. Bon Dieu, il existe des types qui ont 18 au capes de philo ou 18 à la dissert hors programme de l'agrég ! Pourtant ils sont pas forcément spécialistes de ce sur quoi ça tombe ! Mais je sais pas moi, j'ai l'impression qu'il y a un truc qui m'échappe et qui fait que si je le perçois tout va s'éclairer et toutes les portes vont s'ouvrir !
Il y a beaucoup plus qu'un truc. Il y a toute une mentalité : accepter de ne pas être parfait, accepter le risque du concours, accepter le risque de se planter, accepter qu'il puisse y avoir des injustices, des problèmes. Et, face à cela, réagir non pas comme tu le fais en accumulant les prétextes pour te justifier, mais bosser, faire de son mieux, et se battre jusqu'au bout. Tiens, puisque je suis dans la phase "ma vie mon oeuvre" : au premier oral de l'agreg, je tombe sur LE sujet que je ne voulais pas, dont je venais de me dire que si je l'avais, j'étais morte. Le seul, l'unique sujet que je ne maîtrisais absolument pas, sur lequel j'avais fait l'impasse. J'ai pleuré une heure durant pendant la préparation sur les marches qui menaient aux toilettes (au grand dam du préparateur, complètement déboussolé, et qui toutes les deux minutes me disait "allez, on y va, on y retourne..."  Razz  Razz  Razz ). Et je me suis tout d'un coup dit : "c'est un concours, j'assure le maximum, je gagne le plus de points possible, quoiqu'il arrive. 5 c'est toujours mieux que 4, et 6, c'est encore mieux que 5." Et je me suis battue, littéralement battue, avec tous mes moyens intellectuels et physiques, sans manger, sans boire, parce qu'avec tout ça, j'avais perdu plus d'une heure de préparation. Je suis arrivée devant le jury le cœur à 250, complètement morte, envie de vomir, mais avec une seule idée en tête : je ne cherche pas leur pitié, je suis là pour les épater, pour qu'ils me donnent la meilleure note possible. J'ai tout masqué derrière un grand sourire, et mes mains dans le dos, j'ai dis bonjour et je me suis lancée sur un sujet que je n'avais préparé qu'avec l'Encyclopédie universalis. Et j'ai eu 15.
Gagner un concours, c'est comme gagner une compétition sportive. Ca se joue autant au mental qu'à la préparation. Si tu as l'un et pas l'autre, c'est mort. Et crois-moi, il y avait des gens bien, bien, bien meilleurs que moi sur le plan des connaissances, de la méthode, de l'histoire à l'agreg. Mais pour ça, il faut savoir pourquoi on est là, vraiment. Ca m'a permis de me battre là où toi, depuis six ans, tu as fui.

Parménide, tu ne trouveras nulle part de meilleure explication de l'état d'esprit idoine pour passer un concours. Il n'y a rien à ajouter à ce que vient de décrire avec brio Al-Qalam. C'est exactement comme cela que l'on passe et que l'on réussit un concours.

Dans tes messages, en revanche tu trouveras la méthode à mettre en oeuvre pour continuer à échouer.

Ergo, fais ce qu'Al-Qalam te dit, et arrête de répéter les erreurs que tu as déjà commises, et que tu étales complaisamment à longueur de pages. Peut-être échoueras-tu une nouvelle fois, mais au moins tu te seras donné une chance.
Gryphe
Gryphe
Médiateur

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par Gryphe Jeu 22 Jan 2015 - 15:55
Je ferme le sujet un moment pour que Parménide prenne le temps de réfléchir aux derniers conseils donnés.
Gryphe
Gryphe
Médiateur

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par Gryphe Jeu 22 Jan 2015 - 18:49
Déverrouillé quelques heures plus tard à la demande de Parménide.
Rendash
Rendash
Bon génie

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par Rendash Jeu 22 Jan 2015 - 18:59
Parménide a écrit:
Pour la fac : je n'ai compris que très récemment que c'était un milieu qui fonctionnait pour l'essentiel au "copinage" et à l'esprit clanique, quasiment tribal. Par conséquent, c'était absolument incompatible avec mon état d'esprit, donc ma préparation ne pouvait aller qu'à la catastrophe. Les autres ont su se comporter en "courtisans" et en ont tiré tous les bénéfices. Pas moi, parfait , la leçon est retenue.

J'aurais trouvé ça insultant, si ce n'était pas aussi simplement minable.
Et c'est encore plus ridicule quand on relit ça après le témoignage d'Al Qalam ( veneration ).

Pour ce qui est du "programme", si tu n'as pas été foutu de lire des œuvres en dix ans, je en vois pas ce que ça aurait changé qu'il y en ait un. Au lieu de trouver des excuses pour ne pas lire ce que te conseillent les philosophes du forum (entre autres), tu aurais trouvé des excuses pour ne pas lire les œuvres au programme, voilà tout.
J'ai un souvenir ému de la biblio "préalable" que je m'étais constituée pour chacune des questions du programme du CAPES d'histoire-géo. Six questions, quinze titres par question, plus deux manuels, soit une centaine de titres, rien que pour la biblio préalable. Je ne parle même pas des articles, j'ai dû en lire au moins deux par jour pendant dix mois, soit pas loin de six cents (bon, probablement plutôt 400, j'en ai lu certains plusieurs fois).


Dernière édition par Rendash le Jeu 22 Jan 2015 - 19:04, édité 1 fois

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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
henriette
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par henriette Jeu 22 Jan 2015 - 19:02
Ça frise la paranoïa, ton rapport à la fac, Parménide. Laisse tomber ça, ressasser ne te fera pas progresser en philo. Tu tournes en rond encore une fois.

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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
florestan
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par florestan Jeu 22 Jan 2015 - 19:07
:afro: elephantrose elephantrose elephantrose elephantrose :Gné: :Gné: :Gné: Le capes de philosophie et moi. Bilan - Page 4 964035751 Le capes de philosophie et moi. Bilan - Page 4 964035751 Le capes de philosophie et moi. Bilan - Page 4 964035751 Le capes de philosophie et moi. Bilan - Page 4 964035751 :lol!: :lol!: :lol!: :lol!: :lol!: :lol!:


heu
Provence
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Enchanteur

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par Provence Jeu 22 Jan 2015 - 19:11
Parménide a écrit:

Voilà exactement ce qu'il ne fallait pas écrire si l'on voulait sauvegarder la micro chance que je me rende aux épreuves en avril :

Qui est "on"?
Je crois que le seul qui puisse vouloir que tu te rendes aux épreuves, c'est celui qui souhaite de tout coeur obtenir le CAPES. Toi, pas nous...
A titre personnel, que tu ailles ou non aux épreuves, ça ne me fait ni chaud, ni froid. Mais comme je suis brave, je te donne le conseil que t'ont déjà donné bien des intervenants: passe le concours si tu veux espérer le réussir...

JPhMM a écrit:Il ne veut pas réussir.
Cela briserait ses certitudes.
Tout à fait.


Dernière édition par Provence le Jeu 22 Jan 2015 - 19:12, édité 1 fois
Jenny
Jenny
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par Jenny Jeu 22 Jan 2015 - 19:11
Qu'ajouter après les deux posts d'Al Qalam ? veneration  veneration  veneration

A défaut de faire écho chez Parménide…
Rendash
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par Rendash Jeu 22 Jan 2015 - 19:20
Parménide a écrit:

Sphinx a écrit:1) Ca peut même valoir 1, 2, 3 points de moins sans concurrence, avec un autre correcteur ;
2) voilà le seul point des trois qui doit réellement t'inquiéter (la réponse est, ou s'approche de : en ayant une bonne habitude des textes et des auteurs en question, ce qui te rendra leurs mécanismes de pensée et leur vocabulaire plus familier)
3) aucun sujet n'est traitable sans connaissances, ou en tout cas pas de façon satisfaisante au niveau qui t'occupe.

Voilà exactement ce qu'il ne fallait pas écrire si l'on voulait sauvegarder la micro chance que je me rende aux épreuves en avril :

Autrement dit, tu t'apprêtes à coller sur le dos de Sphinx ton prochain échec. C'est minable.
Parce que, oui, contrairement à d'autres, je crois que ne pas te présenter aux épreuves d'avril serait encore une fois un échec. En fait, chaque jour qui passe pendant lequel tu tournes en rond est un échec. Tu resteras en échec jusqu'à ce que tu réussisses le CAPES ou que tu te réorientes.


Parménide a écrit:
Est ce que le fait de lire des œuvres durant 8 ans prépare aux épreuves du concours? Evidemment que non
C'est une condition nécessaire mais pas suffisante.

Parménide a écrit:
Je me suis de toute façon bourré le crane durant x mois avec un manuel de terminale comportant 250 extraits. Je n'en ai retenu que des bribes, faute d'efficacité dans la façon de travailler. Et je suis assez convaincu aujourd'hui que la maitrise d'un ouvrage de ce type est susceptible de me faire avoir le concours

Et tu voudrais enseigner des choses que tu ne maîtrises pas. As-tu conscience que certains lycéens en savent probablement plus que toi dans cette discipline?

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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
kero
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par kero Jeu 22 Jan 2015 - 19:29
Bon, bah c'est r'parti pour un tour, on dirait. ^^
Fesseur Pro
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par Fesseur Pro Jeu 22 Jan 2015 - 19:32
Vous êtes bien patients les gens. veneration

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Pourvu que ça dure... professeur
Rendash
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par Rendash Jeu 22 Jan 2015 - 19:35
Fesseur Pro a écrit:Vous êtes bien patients les gens. veneration

Je crois qu'en fait, au-delà du côté "on aide c'te pauvre andouille qui ne s'en sortira jamais tout seul et qu'est-ce qu'on est bon de le faire quand même", y'a aussi une forme d'auto-satisfaction : à côté, on se sent vraiment volontaire, maître de soi, énergique...moins loque, quoi.
Je crois que les fils parménidiens feraient le bonheur de plus d'un psy. Pas seulement pour étudier Parménide, mais aussi pour étudier tous les fidèles desdits fils.

On doit être des cas d'école, les enfants.

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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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par WonderWoman Jeu 22 Jan 2015 - 19:37
En fait Paraménide, qu'attends-tu de nous, au juste ?

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Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
Shajar
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par Shajar Jeu 22 Jan 2015 - 19:37
Rendash a écrit:
Fesseur Pro a écrit:Vous êtes bien patients les gens. veneration

Je crois qu'en fait, au-delà du côté "on aide c'te pauvre andouille qui ne s'en sortira jamais tout seul et qu'est-ce qu'on est bon de le faire quand même", y'a aussi une forme d'auto-satisfaction : à côté, on se sent vraiment volontaire, maître de soi, énergique...moins loque, quoi.
Je crois que les fils parménidiens feraient le bonheur de plus d'un psy. Pas seulement pour étudier Parménide, mais aussi pour étudier tous les fidèles desdits fils.

On doit être des cas d'école, les enfants.
Oui, tu n'as pas tort. Embarassed Embarassed Embarassed C'est un miroir qui nous renvoie nos bons côtés, en fait, Parménide, il maintient notre moral. Parménide, forumeur d'utilité publique !
Jenny
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par Jenny Jeu 22 Jan 2015 - 19:38
Moi qui me sens parfois un peu nulle d'avoir eu mon capes après de multiples tentatives… C'est vrai que finalement, je me dis que c'est pas si mal. :lol:


Dernière édition par Jenny le Jeu 22 Jan 2015 - 19:39, édité 1 fois
kero
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par kero Jeu 22 Jan 2015 - 19:38
Oui puis accessoirement ça permet de se donner une "bonne" raison de pas corriger les copies. Wink
WonderWoman
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par WonderWoman Jeu 22 Jan 2015 - 19:39
Rendash a écrit:
Fesseur Pro a écrit:Vous êtes bien patients les gens. veneration

Je crois qu'en fait, au-delà du côté "on aide c'te pauvre andouille qui ne s'en sortira jamais tout seul et qu'est-ce qu'on est bon de le faire quand même", y'a aussi une forme d'auto-satisfaction : à côté, on se sent vraiment volontaire, maître de soi, énergique...moins loque, quoi.
Je crois que les fils parménidiens feraient le bonheur de plus d'un psy. Pas seulement pour étudier Parménide, mais aussi pour étudier tous les fidèles desdits fils.

On doit être des cas d'école, les enfants.
Une belle illustration du triangle dramatique.

Sauf qu'à part Paraménide, personne n'endosse le rôle de la victime.

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Jenny
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par Jenny Jeu 22 Jan 2015 - 19:39
Je suis grillée pour les copies Embarassed Embarassed Embarassed
Sphinx
Sphinx
Prophète

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par Sphinx Jeu 22 Jan 2015 - 19:47
Rendash a écrit:
Autrement dit, tu t'apprêtes à coller sur le dos de Sphinx ton prochain échec. C'est minable.
Oh, t'inquiète, qu'il me colle tout ce qu'il veut, je ne me sens pas une âme de bouc émissaire Razz

_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."


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Parménide
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par Parménide Jeu 22 Jan 2015 - 19:56
Je fatigue, vraiment, c'est épuisant cette discussion... cafe

DesolationRow a écrit: "sortir de ce guêpier infâme" (heureusement que le ridicule ne tue pas),

Pourrais je savoir pourquoi?

***

J'ai lu le récit d'Al Qalam. C'est très intéressant mais je ne m'y reconnais pas. La situation n'est pas la même.  

On peut ramener ma situation à deux traits principaux :

-Je n'ai pas encore techniquement parlant le niveau du concours. Et c'est logique, puisque j'ai passé des années sans entrainements suffisants

-Je n'ai jamais pu m'appuyer sur la culture philosophique suffisante pour pouvoir faire un bon travail, puisque en plus de n'avoir jamais su prendre de décisions stables sur ce que je devrai lire, je n'ai jamais su garder une trace précise de ce que je lisais. Ce qui m'effraie c'est que j'aurai pour concurrents non seulement des gens plus aguerris que moi techniquement mais qui en même temps auront su travailler intelligemment durant leurs études de philo, c'est à dire qui auront lu intelligemment, retenu leur lecture, su sélectionner l'essentiel, auront eu l'esprit de synthèse, etc... Je ne peux pas prétendre me mesurer au concours avec des gens qui ont énormément retiré de choses cognitivement de leurs années de philo, alors que moi je n'en ai retiré qu'à brève échéance le temps d'un examen.  

Par rapport à la question des connaissances, je crois que l'unique question qui se pose est la suivante (et je la pose surtout à PY) : comment puis je être sur d'avoir les outils conceptuels qui me permettront de problématiser n'importe quel sujet de dissertation ou de leçon? J'ai pas dit réussir le concours, j'ai dit juste problématiser. De manière à réussir une copie honnête et au moins sauver les meubles. Ou du moins optimiser à fond mes chances d'y arriver

Y a t il des sujets qui pour être problématisés demanderont plus de culture philosophique que d'autres? Jusqu'à quel point un sujet se révèle t il dépendant des connaissances philosophiques pour pouvoir être problématisé, et donc traité?

Je voudrais acquérir le plus vite possible la culture philosophique d'un enseignant en philosophie. Le problème c'est que comme je n'ai pas su le faire ni comment le faire en 10 ans, que vais je devoir faire?

C'est tout un ensemble de choses qui aujourd'hui me gênent, je ne les invente pas constamment :la notation, l'absence de programme, le fait que je n'aie pas été en mesure d'exploiter la fac comme il aurait fallu le faire, tout ça constitue un tout, et qui définit la situation difficile dans laquelle je me trouve.

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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)

"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)

"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)

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Dimka
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Le capes de philosophie et moi. Bilan - Page 4 Empty Re: Le capes de philosophie et moi. Bilan

par Dimka Jeu 22 Jan 2015 - 19:57
Al-qalam a écrit:Ca se joue autant au mental qu'à la préparation. Si tu as l'un et pas l'autre, c'est mort. Et crois-moi, il y avait des gens bien, bien, bien meilleurs que moi sur le plan des connaissances, de la méthode, de l'histoire à l'agreg. Mais pour ça, il faut savoir pourquoi on est là, vraiment. Ca m'a permis de me battre là où toi, depuis six ans, tu as fui.
Mais carrément !  veneration

Il y a tellement de gens qui s’écroulent, avant ou pendant les épreuves, et après coup, on se rend compte qu’ils auraient peut-être réussi (un gars a abandonné les oraux après le HP… en fait, il avait eu 14). Il y a tellement de gens qui étaient persuadés que c’était désespéré, et qui se sont dit, tant pis, j’y suis, je fonce, pour la gloire, pour l’honneur, pour le fun, je donne tout ce que je peux, et advienne que pourra, pour finalement réussir. Et au moins, dans le second cas, si tu rates, tu n’as pas de regret, tu sais que tu as tout fait.

Parménide a écrit:Mais qu'aurais je du faire dans ce cas pour ne pas être aujourd'hui dans cette situation qui fait que je ne sais pas me préparer?
Arrêter de te complaire dans le passé, et aller de l’avant.

Il y a un moment pour tout. Analyser ses erreurs du passé, ses manques, ses lacunes, c’est bien. Faire un bilan, vider son sac, tout ça… très bien. Demander des avis, solliciter des conseils et des points de vue externes : nickel. Mais ça doit être un moment, une étape. Après il faut qu’il y ait autre chose : une prise de décision, et on y va, on fonce, on arrête de réfléchir à ce qui a été vu pendant le bilan. Toi, il n’y a pas de véritable passage à l’action, tu passes ton temps à ruminer ton passé, ce qui a été fait, ce qui aurait pu être, ce qui n’aurait pas pu être, et pendant ce temps là, tu recules, tu hésites, tu atermoies. La question n’est même plus de savoir si tu as la bonne méthode de travail, si ta façon de faire est la plus pertinente, si tu prépares bien ou mal : de toute façon, tu n’en es même pas à ce stade. Prends une *** de décision, ne dis rien ici parce qu’une décision prise n’est plus à discuter, et fonce. L’efficacité de la décision, tu y réfléchiras à l’aune des résultats, au mois de juillet.

En plus, tu as identifié tes lacunes, y a plus qu’à (’fin… y avait plus qu’à en septembre, mais après tout, il n’est jamais trop tard) : prends un manuel sur le capes de philo (nous, en histoire, on a ça : http://www.pressesdesciencespo.fr/fr/livre/?GCOI=27246100156640&fa=author&person_id=850 il doit y avoir des équivalents pour le capes de philo), des manuels de méthodo de la dissert et du commentaire de texte en philo, des manuels et des dictionnaires de philo (on est bien d’accord : quand je parle de manuels, je ne parle pas de manuels du secondaires, mais d’ouvrages universitaires, hein…), lis des œuvres… Et lis, lis, lis encore et encore, entraîne-toi et lis, toute la journée, toute l’année. Et oublie tout le reste : ok, tu n’es pas satisfait de la fac. Et alors ? Qu’est-ce que ça t’apporte, pour le moment présent ?

Parménide a écrit:
Voilà exactement ce qu'il ne fallait pas écrire si l'on voulait sauvegarder la micro chance que je me rende aux épreuves en avril :

1)Il n'est pas question que je me rende à des épreuves pour lesquelles je risque d'avoir de faux espoirs en sortant. Je l'ai vécu une fois, ça m'a suffi.
Alors laisse tomber les concours, c’est le principe-même du concours. Pour un diplôme, passé la première année, tu sais que si tu bosses bien, tu l’auras à la fin, et avec le contrôle continu, tu as de quoi voir venir les choses. Le concours, non. Le concours, c’est la possibilité réelle de l’échec pour les meilleurs.

Ou alors, tu peux faire comme moi, tu pars du principe que tu t’es planté, au moins il n’y a pas de faux espoirs (par contre : 1/ être persuadé de m’être planté ne m’empêche pas de continuer à me battre, pour l’honneur et au cas où. 2/ les gens finissent par te détester, quand tu réussis après leur avoir dit que tu t’es planté).

Parménide a écrit:Pour la fac : je n'ai compris que très récemment que c'était un milieu qui fonctionnait pour l'essentiel au "copinage" et à l'esprit clanique, quasiment tribal. Par conséquent, c'était absolument incompatible avec mon état d'esprit, donc ma préparation ne pouvait aller qu'à la catastrophe. Les autres ont su se comporter en "courtisans" et en ont tiré tous les bénéfices. Pas moi, parfait , la leçon est retenue.
Encore une fois, non. Certains te disent que c’est insultant, parce que le copinage et l’esprit clanique sont vus comme des pratiques négatives (alors que ce sont tes termes qui sont plutôt dépréciatifs, entre nous je ne vois pas pourquoi sympathiser avec des profs serait systématiquement à condamner), moi je te dis que c’est parfaitement absurde, que si c’était le cas, je ne serais jamais arrivé à rien, et même que seule la fac pouvait me permettre de passer à ce point outre ma nullité dans le domaine relationnel. Je veux pas me la jouer génie incompris qui refuse de se compromettre dans de telles bassesses, parce que dans mon cas c’est plus pitoyable que génial, mais la fac est l’un des rares endroits où l’on m’a pris comme j’étais. Et à ce propos, fais gaffe, parce que l’éducation nationale, elle, elle ne te prendra pas comme tu es. L’éducation nationale se fiche que tu sois génial, intelligent, victime d’injustice, différent, particulier, sensible… tout ce qu’elle veut c’est que tu sois fonctionnel, que tu ne fasses pas de vagues, que tu te plies à sa logique et que tu rentres dans la petite case qui t’attend à l’issue du concours.

À mon avis, tu confonds « copinage » et « autonomie/débrouille », la fac, c’est aussi un endroit où on ne te sert pas tout, tout cuit (et plus pour des raisons financières que pour le plaisir de te rendre autonome, d’ailleurs). Ça implique de savoir soi-même quels sont ses besoins (d’infos notamment), où les chercher, comment les obtenir. Ce qui implique parfois, horresco referens, d’aller parler avec un prof, ou au moins de lui envoyer un email pour lui poser une question. Si c’est ça que tu appelles du copinage, en effet, ça arrive que l’on doive s’abaisser à ce genre de pratique. Personnellement, j’ai plus eu l’impression de passer pour un crétin que pour un type en train de copiner avec mes questions à la con, mais bon.

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Spoiler:
WonderWoman
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Le capes de philosophie et moi. Bilan - Page 4 Empty Re: Le capes de philosophie et moi. Bilan

par WonderWoman Jeu 22 Jan 2015 - 20:00
Tiens, une biblio, pour l'agrège, premier lien sur lequel je suis tombée.
http://www.bnf.fr/documents/biblio_agreg_philo_2015.pdf

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Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
Rendash
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Bon génie

Le capes de philosophie et moi. Bilan - Page 4 Empty Re: Le capes de philosophie et moi. Bilan

par Rendash Jeu 22 Jan 2015 - 20:01
Parménide a écrit:
Je voudrais acquérir le plus vite possible la culture philosophique d'un enseignant en philosophie. Le problème c'est que comme je n'ai pas su le faire ni comment le faire en 10 ans, que vais je devoir faire?

Lire les ouvrages des auteurs que tu seras censé faire découvrir aux lycéens.
Les ouvrages, pas des extraits compilés dans des manuels de terminale.

De rien.

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Le capes de philosophie et moi. Bilan - Page 4 P61r



"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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