De l'EPI français-SVT : "Mme Bovary mangeait-elle équilibré ?"

Pseudo a écrit:Et la connerie à travers les temps, ca doit pouvoir s'étudier dans toutes les disciplines.

henriette a écrit:Pour ma part, j'ai eu une idée pour organiser les EPI. Je vous propose de lancer un nouveau concept : les EPIs asynchrones.
Ex : Le prof d'histoire traite son chapitre sur les chevaliers à un temps T de l'année scolaire.
Au temps T+x, j'aborde Yvain et le chevalier au Lion, réinvestissant et croisant une partie de mes cours avec ceux que les élèves ont vus en histoire précédemment.
Les élèves réalisent alors la production finale : rédiger un combat de chevalier, ou imaginer une nouvelle épreuve imposée au chevalier.
Pour ce faire, ils devront donc croiser leurs connaissances de Français et d'Histoire : et hop EPI asynchrone.
(Et vu qu'ils vont en plus réinvestir dans la foulée des connaissances antérieures et les réactiver,  j'me demande même du coup si c'est pas un chouïa curriculaire, c't EPI, dites donc.)

LadyC a écrit:Pseudo    

henriette a écrit:Pour ma part, j'ai eu une idée pour organiser les EPI. Je vous propose de lancer un nouveau concept : les EPIs asynchrones.
Ex : Le prof d'histoire traite son chapitre sur les chevaliers à un temps T de l'année scolaire.
Au temps T+x, j'aborde Yvain et le chevalier au Lion, réinvestissant et croisant une partie de mes cours avec ceux que les élèves ont vus en histoire précédemment.
Les élèves réalisent alors la production finale : rédiger un combat de chevalier, ou imaginer une nouvelle épreuve imposée au chevalier.
Pour ce faire, ils devront donc croiser leurs connaissances de Français et d'Histoire : et hop EPI asynchrone.
(Et vu qu'ils vont en plus réinvestir dans la foulée des connaissances antérieures et les réactiver,  j'me demande même du coup si c'est pas un chouïa curriculaire, c't EPI, dites donc.)

Seul défaut de ton EPI, Henriette : il ne correspond à aucune des 8 thématiques-magiques-qui-vont-intéresser-les-élèves-et-donner-du-sens-aux-enseignements. (Je viens de vérifier, saisie du fol espoir de caser au moins un EPI intelligent l'an prochain. J'avoue.)

henriette a écrit:
En tirant le truc par les cheveux, je peux même, je pense, prouver qu'il relève de "corps, santé, bien-être et sécurité" et parlant des armes d'attaque et de défense pour se mettre en sécurité, et en expliquant que se faire écrabouiller quelque partie du corps par une masse d'arme est mauvais pour le bien-être et la santé.

Spoiler:

roxanne a écrit:En plus, s'il y a encore un truc qui marche avec les élèves, c'est bien lorsqu'on lit avec eux et qu'on décortique les textes littéraires et qu'on leur montre que ça parle de sexe, de trahison, que les personnages sont pervers, illuminés, non politiquement corrects. Si on doit faire le catéchisme à travers la littérature,on les perd.

Hermione0908 a écrit:

roxanne a écrit:En plus, s'il y a encore un truc qui marche avec les élèves, c'est bien lorsqu'on lit avec eux et qu'on décortique les textes littéraires et qu'on leur montre que ça parle de sexe, de trahison, que les personnages sont pervers, illuminés, non politiquement corrects. Si on doit faire le catéchisme à travers la littérature,on les perd.

Mon argument commercial pour vendre Bel-Ami quand j'avais des secondes (et ça a particulièrement bien marché, au-delà de mes espérances, avec mes secondes footeux donc classe majoritairement masculine) : "Alors, ça parle d'argent, de femmes, de pouvoir, de trahison, d'un séducteur sans morale et sans scrupules, qui court après l'argent et les femmes, toutes les femmes."
Ils ont bien accroché.

ysabel a écrit:C'est sûr que entrer dans Bel-Ami par : "La consommation d'alcool de Georges est-elle correcte ou pas ?" c'est bien moins sympa !

ou Duroy utilise-t-il des préservatifs ? (et hop, EPI SVT : le préservatif au XIXe et les maladies vénériennes...)  

Mais on y vient, on y vient...

Sei a écrit:Cet assagissement de la littérature, cette façon de lui mettre le mors aux dents… Merde, quoi, la littérature, ce n'est pas poli, c'est sale, c'est trop, c'est une affaire de vie et de mort, pas un manuel à l'usage des apprenants !

henriette a écrit:Pour ma part, j'ai eu une idée pour organiser les EPI. Je vous propose de lancer un nouveau concept : les EPIs asynchrones.
Ex : Le prof d'histoire traite son chapitre sur les chevaliers à un temps T de l'année scolaire.
Au temps T+x, j'aborde Yvain et le chevalier au Lion, réinvestissant et croisant une partie de mes cours avec ceux que les élèves ont vus en histoire précédemment.
Les élèves réalisent alors la production finale : rédiger un combat de chevalier, ou imaginer une nouvelle épreuve imposée au chevalier.
Pour ce faire, ils devront donc croiser leurs connaissances de Français et d'Histoire : et hop EPI asynchrone.
(Et vu qu'ils vont en plus réinvestir dans la foulée des connaissances antérieures et les réactiver,  j'me demande même du coup si c'est pas un chouïa curriculaire, c't EPI, dites donc.)

mblonde a écrit:En même temps pour la proposition sur les chevaliers pas besoin d'EPI pour cela. Ça reste du travail en disciplinaire sur des thèmes proches.

Jane a écrit:

Sei a écrit:Cet assagissement de la littérature, cette façon de lui mettre le mors aux dents… Merde, quoi, la littérature, ce n'est pas poli, c'est sale, c'est trop, c'est une affaire de vie et de mort, pas un manuel à l'usage des apprenants !

Hermione0908 a écrit:

roxanne a écrit:En plus, s'il y a encore un truc qui marche avec les élèves, c'est bien lorsqu'on lit avec eux et qu'on décortique les textes littéraires et qu'on leur montre que ça parle de sexe, de trahison, que les personnages sont pervers, illuminés, non politiquement corrects. Si on doit faire le catéchisme à travers la littérature,on les perd.

Mon argument commercial pour vendre Bel-Ami quand j'avais des secondes (et ça a particulièrement bien marché, au-delà de mes espérances, avec mes secondes footeux donc classe majoritairement masculine) : "Alors, ça parle d'argent, de femmes, de pouvoir, de trahison, d'un séducteur sans morale et sans scrupules, qui court après l'argent et les femmes, toutes les femmes."
Ils ont bien accroché.

V.Marchais a écrit:

Jane a écrit:

Sei a écrit:Cet assagissement de la littérature, cette façon de lui mettre le mors aux dents… Merde, quoi, la littérature, ce n'est pas poli, c'est sale, c'est trop, c'est une affaire de vie et de mort, pas un manuel à l'usage des apprenants !

Ça me rappelle mon éditeur qui voulait qu'on supprime les gros mots dans Rabelais... :shock: :shock: Rabelais livré sans les couilles, j'ai refusé. EPI quoi, encore ?
Bon, maintenant, on a Rabelais ramené à la diététique.
Tout va bien.

Ilse a écrit:

mblonde a écrit:En même temps pour la proposition sur les chevaliers pas besoin d'EPI pour cela. Ça reste du travail en disciplinaire sur des thèmes proches.

effectivement, c'est ce que je fais depuis des années !

V.Marchais a écrit:
Ça me rappelle mon éditeur qui voulait qu'on supprime les gros mots dans Rabelais... :shock: :shock: Rabelais livré sans les couilles, j'ai refusé. EPI quoi, encore ?
Bon, maintenant, on a Rabelais ramené à la diététique.
Tout va bien.

oloc a écrit:

V.Marchais a écrit:
Ça me rappelle mon éditeur qui voulait qu'on supprime les gros mots dans Rabelais... :shock: :shock: Rabelais livré sans les couilles, j'ai refusé. EPI quoi, encore ?
Bon, maintenant, on a Rabelais ramené à la diététique.
Tout va bien.

Même le "Lagarde et Michard" a censuré Rabelais dans certaines de ses anciennes éditions.

En tant qu'héritier de la culture ( ) j'utilisais en classe de seconde le Lag' Mich' paternel, au début des années 90. Je me souviens de m'être fait sermonner par ma prof de lettres, au terme d'une lecture orale, pour n'avoir pas le texte complet, qui avait été rétabli dans les éditions plus récentes.

Elle pensait que je sabotais volontairement.

#EPIFou EPS/Français Elaborer et réaliser un projet acrobatique : la dictée sans faute. #collège2016

— Loys Bonod (@loysbonod) 11 Novembre 2015