La marge est-elle garantie par la loi au-delà de 2017 ? Il semblerait que non...

Même son de cloche chez mon principal. Pour lui les AP priment sur les sciences et en plus il les mettra en français et en maths.
Donc les EPI ça sera aussi en classe entière (on repassera pour la réalisation pratique à 30 élèves ), alors que c'était à mes yeux le point positif de cette réforme .
Des ambitions mais avec suppression de moyens ( suppression groupes en sixième ) quel intérêt ?

henriette a écrit:Dis, je viens de voir ce twwet en cliquant sur le lien que tu donnes, Luigi :

Arrête Ton Char ! ‏@ArreteTonChar1 3 minil y a 3 minutes

URGENT - Les 3h de marge /division prévues pour #college2016 pas garanties par la loi au-delà de 2017, dixit le recteur de l’Acad. Bordeaux

Ça n'est pas surprenant.
Économiquement, la réforme actuelle n'a pas tellement d'intérêt : ce sont surtout les heures élèves qui sont coupées, les heures profs restant plus ou moins les mêmes (si on ne compte pas la suppression de l'AE et la remise à plat des horaires).
Par contre, cela permet dans un second temps de couper les heures profs, sans que cela ne soit trop visible du côté des parents puisque les heures élèves n'auront plus à être bougées pour cela.

Pour le coup, l'arrêté est très clair : les 3 heures de marge, c'est bien à partir de 2017, donc également en 2018, 2019, etc. (jusqu'à ce qu'il soit abrogé, ce qu'on espère bien obtenir avant sa mise en œuvre effective, d'ailleurs). C'est d'ailleurs généralement dans des arrêtés qu'on met toutes les considérations chiffrées, et non dans les décrets (et encore moins dans les lois).

Donc la réponse du recteur de Bordeaux est fausse. En même temps, ce n'est pas le premier haut responsable de notre administration à raconter n'importe quoi sur les textes règlementaires.

Celeborn a écrit:Pour le coup, l'arrêté est très clair : les 3 heures de marge, c'est bien à partir de 2017, donc également en 2018, 2019, etc. (jusqu'à ce qu'il soit abrogé, ce qu'on espère bien obtenir avant sa mise en œuvre effective, d'ailleurs). C'est d'ailleurs généralement dans des arrêtés qu'on met toutes les considérations chiffrées, et non dans les décrets (et encore moins dans les lois).

Donc la réponse du recteur de Bordeaux est fausse. En même temps, ce n'est pas le premier haut responsable de notre administration à raconter n'importe quoi sur les textes règlementaires.

Merci pour cet éclairage, Celeborn.
Est-il possible, toutefois, de comprendre que si elle a vocation à être continuée, comme l'indique l'arrêté, elle n'est pas pour autant financée au-delà de 2017, par la loi de Finances, ou un truc comme ça ?