Textes bac latin

Kilmeny a écrit:Je confirme,
J'ai déjà l'écrit et l'oral du BTS, le grec et on m'a promis écrit et oral de l'EAF... Il me reste plus qu'à attendre sagement une ultime convocation pour la littérature de Terminale et j'aurais fait le grand chelem ! Ah, non, tiens, ils pourraient aussi me convoquer pour les oraux de rattrapage !

Y'a du boulot... Chez nous on nage dans le flou...

Kilmeny a écrit:Je confirme,
J'ai déjà l'écrit et l'oral du BTS, le grec et on m'a promis écrit et oral de l'EAF... Il me reste plus qu'à attendre sagement une ultime convocation pour la littérature de Terminale et j'aurais fait le grand chelem ! Ah, non, tiens, ils pourraient aussi me convoquer pour les oraux de rattrapage !

Surtout quand, en plus, on te convoque pour faire passer des épreuves d'anglais !

sansara a écrit:

Kilmeny a écrit:Je confirme,
J'ai déjà l'écrit et l'oral du BTS, le grec et on m'a promis écrit et oral de l'EAF... Il me reste plus qu'à attendre sagement une ultime convocation pour la littérature de Terminale et j'aurais fait le grand chelem ! Ah, non, tiens, ils pourraient aussi me convoquer pour les oraux de rattrapage !

Surtout quand, en plus, on te convoque pour faire passer des épreuves d'anglais !

On n'est jamais à la fin de nos surprises ! Mais cette année ils n'ont pas besoin de mes services in english.

Iphigénie a écrit:

Albius a écrit:Je dois être bien fatigué, mais comment un mercredi 9 juin pourrait-il succéder à un mercredi 8 juin? Je vais me reposer et reverrai demain le principe de l'addition... :|

Ah je croyais que c'était le caractère tardif que tu commentais, je n'ai pas fait attention aux jours!

Oh, je commentais bien les deux: le caractère tardif, avec une pointe d'envie , et ces deux dates pour le moins étranges... mais qui semblent ne gêner personne, sur une page a priori de référence...

sansara a écrit:

Albius a écrit:Pour l'académie de Lille, il semble que toutes les dates soient ici: http://www1.ac-lille.fr/cid82585/baccalaureat-general.html

Cela étant, il doit y avoir une coquille, car pour les langues anciennes ce serait  "les mercredi 8 et 9 juin 2016"  Ou alors j'ai bien mal lu, car un texte officiel, en principe, est bien relu ...

Si c'est vraiment en juin, Neshisha a tout le temps de "réajuster" sa liste. Pour nous en revanche -académie de Versailles- qui voyons nos élèves interrogés dès la semaine prochaine, il y a de quoi être jaloux

Tiens, salut Albius ! Devinez quoi ? À Lyon, les examinateurs sont convoqués une semaine entière pour faire passer les candidats.
D'ailleurs, ça va leur coûter un paquet, au rectorat, en frais de transport et d'hébergement : mes collègues sont respectivement convoqués à Bourg et à Lyon...

Bien le bonjour Sansara ! Du côté de l'académie de Versailles, la routine... Collègue de Lettres Modernes faisant un peu de latin au collège et en seconde... convoquée ! Jeune étudiante et ancienne élève venue nous donner un coup de main pour helléniser les populations incultes... convoquée ! J'attends le jour où l'on réquisitionnera mes latinistes de 5e pour faire passer le bac :shock:

Albius a écrit:

sansara a écrit:

Albius a écrit:Pour l'académie de Lille, il semble que toutes les dates soient ici: http://www1.ac-lille.fr/cid82585/baccalaureat-general.html

Cela étant, il doit y avoir une coquille, car pour les langues anciennes ce serait  "les mercredi 8 et 9 juin 2016"  Ou alors j'ai bien mal lu, car un texte officiel, en principe, est bien relu ...

Si c'est vraiment en juin, Neshisha a tout le temps de "réajuster" sa liste. Pour nous en revanche -académie de Versailles- qui voyons nos élèves interrogés dès la semaine prochaine, il y a de quoi être jaloux

Tiens, salut Albius ! Devinez quoi ? À Lyon, les examinateurs sont convoqués une semaine entière pour faire passer les candidats.
D'ailleurs, ça va leur coûter un paquet, au rectorat, en frais de transport et d'hébergement : mes collègues sont respectivement convoqués à Bourg et à Lyon...

Bien le bonjour Sansara ! Du côté de l'académie de Versailles, la routine... Collègue de Lettres Modernes faisant un peu de latin au collège et en seconde... convoquée ! Jeune étudiante et ancienne élève venue nous donner un coup de main pour helléniser les populations incultes... convoquée ! J'attends le jour où l'on réquisitionnera mes latinistes de 5e pour faire passer le bac :shock:

Ah, je vois que les choses vont dans le bon sens ! :lol:
Ici c'est l'inverse : sur 4 professeurs de LC dans mon établissement, seuls les 2 qui ont les Tles sont convoqués. Remarquez, ça m'arrange bien de ne pas perdre une semaine de cours vu que je suis un peu juste avec mes 1res en français, mais ce côté deux poids deux mesures ne cesse de me surprendre.

sansara a écrit:
Ah, je vois que les choses vont dans le bon sens ! :lol:
Ici c'est l'inverse : sur 4 professeurs de LC dans mon établissement, seuls les 2 qui ont les Tles sont convoqués. Remarquez, ça m'arrange bien de ne pas perdre une semaine de cours vu que je suis un peu juste avec mes 1res en français, mais ce côté deux poids deux mesures ne cesse de me surprendre.

4 professeurs de LC dans un établissement... !? C'est scandaleux  Moi, je suis le dernier, j'attends désespérément un(e) collègue pour faire des private jokes en latin ou en grec, mais mon chef d'établissement ne trouve personne.

Une idée : et si on suggérait à NVB de convoquer des examinateurs hors académie... ? Des gens qui feraient le voyage, à leurs frais bien sûr, pour venir de Lyon ou Marseille interroger en banlieue parisienne, par exemple... Dans l'intérêt de nos jeunes, économique et équitable...

Albius a écrit:

sansara a écrit:
Ah, je vois que les choses vont dans le bon sens ! :lol:
Ici c'est l'inverse : sur 4 professeurs de LC dans mon établissement, seuls les 2 qui ont les Tles sont convoqués. Remarquez, ça m'arrange bien de ne pas perdre une semaine de cours vu que je suis un peu juste avec mes 1res en français, mais ce côté deux poids deux mesures ne cesse de me surprendre.

4 professeurs de LC dans un établissement... !? C'est scandaleux  Moi, je suis le dernier, j'attends désespérément un(e) collègue pour faire des private jokes en latin ou en grec, mais mon chef d'établissement ne trouve personne.

Une idée   : et si on suggérait à NVB de convoquer des examinateurs hors académie... ? Des gens qui feraient le voyage, à leurs frais bien sûr, pour venir de Lyon ou Marseille interroger en banlieue parisienne, par exemple... Dans l'intérêt de nos jeunes, économique et équitable...

Je suis volontaire pour aller interroger les candidats d'Henri IV en langues anciennes tous frais payés.

Albius a écrit:4 professeurs de LC dans un établissement... !? C'est scandaleux  Moi, je suis le dernier, j'attends désespérément un(e) collègue pour faire des private jokes en latin ou en grec, mais mon chef d'établissement ne trouve personne.

Une idée   : et si on suggérait à NVB de convoquer des examinateurs hors académie... ? Des gens qui feraient le voyage, à leurs frais bien sûr, pour venir de Lyon ou Marseille interroger en banlieue parisienne, par exemple... Dans l'intérêt de nos jeunes, économique et équitable...

Mais oui, tiens, quelle bonne idée ! :lol:

Et encore 4, je ne vous parle que de la partie "lycée". Au collège, ils sont 3. Bon, c'est très sympathique pour faire des blagues en latin, comme vous dites, mais le revers de la médaille, c'est que cette année, je n'ai que 3h (sur 16) de latin... Tout de suite, c'est moins attrayant !

Au fait... et les questions de grammaire à l'oral de latin ?
Cette année (et j'en suis heureux), je ne suis pas convoqué. Mais l'année dernière, en réunion d'harmonisation, j'avais dit "Ah bon ? On n'a pas le droit de poser des questions de grammaire ? C'est écrit où ? Moi je pose des questions de grammaire, et je vous invite à en poser." Et vous, vous allez poser des questions de grammaire ?
Un best of ? La liste des questions auxquelles on s'entend répondre, le fard aux joues "Ooaoh Monsieur, c'est loin, tout ça !"
— Vous pouvez décliner dominus ?
— Quelle est la valeur de l'accusatif ?
— Du nominatif ?
— Que veut dire "-que" ?
— Possum ?
...

À Lyon, la "charte" des examinateurs indique ceci :

L’interrogation n’est pas à proprement parler une épreuve de grammaire, la reprise (nécessairement courte) ne vise donc qu’à guider le candidat, à rectifier une erreur ou préciser un point de traduction – ce qui signifie donc que le candidat n’est pas tenu de connaître tous les faits de grammaire – du type « syntaxe spécifique de tel verbe » – du texte qu’il présente.

nlm76 a écrit:Au fait... et les questions de grammaire à l'oral de latin ?
Cette année (et j'en suis heureux), je ne suis pas convoqué. Mais l'année dernière, en réunion d'harmonisation, j'avais dit "Ah bon ? On n'a pas le droit de poser des questions de grammaire ? C'est écrit où ? Moi je pose des questions de grammaire, et je vous invite à en poser." Et vous, vous allez poser des questions de grammaire ?
Un best of ? La liste des questions auxquelles on s'entend répondre, le fard aux joues "Ooaoh Monsieur, c'est loin, tout ça !"
— Vous pouvez décliner dominus ?
— Quelle est la valeur de l'accusatif ?
— Du nominatif ?
— Que veut dire "-que" ?
— Possum ?
...

Les textes saints et leurs exégètes, surtout, n'invitent pas à poser de questions grammaticales, si ce n'est pour éventuellement aider le candidat à reformuler une traduction erronée ou approximative.

C'est du moins ce qui nous est répété à chaque fois -je m'y colle depuis plus de 15 ans  :| -.

De toute façon, étant donné le temps dont on dispose, j'avoue être déjà bien content lorsqu'il peut y avoir une minute ou deux d'entretien et que le bilingue peut être exploité a minima.

Il parait que les collègues qui interrogent en français disposent de quelques minutes de battement entre les candidats.

Nous, c'est l'abattage, candidats tous les 1/4 d'heure, en considérant que jeter un oeil sur la convocation et la pièce d'identité, regarder la liste, choisir le texte et délimiter le passage à traduire, donner le bilingue, tout cela se ferait en ... 0 minute !  

Nous devons prendre 5 minutes pour accueillir et 5 minutes pour noter. Résultat : 25 minutes pour un candidat, 30 minutes de préparation. C'est horrible pour calculer les entrées... Avec un nombre de candidats très chargé ! On n'a presque pas le temps de manger !

Combien avez-vous de candidats par jour ?

Deux après-midi 14h-18h, avec de 8 à 11 candidats à chaque fois.
Nouveauté intéressante, l'an dernier, apparition des 1/4 ou 1/3 temps, qui nous perturbent encore davantage le semblant d'organisation auquel on est parvenu, avec une durée de préparation différente des autres candidats. Moi qui ne suis pas très fort en calcul -surtout avec des minutes!-, c'est ma hantise.

nlm76 a écrit:Au fait... et les questions de grammaire à l'oral de latin ?
Cette année (et j'en suis heureux), je ne suis pas convoqué. Mais l'année dernière, en réunion d'harmonisation, j'avais dit "Ah bon ? On n'a pas le droit de poser des questions de grammaire ? C'est écrit où ? Moi je pose des questions de grammaire, et je vous invite à en poser." Et vous, vous allez poser des questions de grammaire ?
Un best of ? La liste des questions auxquelles on s'entend répondre, le fard aux joues "Ooaoh Monsieur, c'est loin, tout ça !"
— Vous pouvez décliner dominus ?
— Quelle est la valeur de l'accusatif ?
— Du nominatif ?
— Que veut dire "-que" ?
— Possum ?
...

 pour les exigences, et   pour l'expérience d'examinateur...

Kilmeny a écrit:Nous devons prendre 5 minutes pour accueillir et 5 minutes pour noter. Résultat : 25 minutes pour un candidat, 30 minutes de préparation. C'est horrible pour calculer les entrées... Avec un nombre de candidats très chargé ! On n'a presque pas le temps de manger !

Combien avez-vous de candidats par jour ?

L'an dernier très peu, apparemment pour des histoires de quotas par demi-journée: s'ils n'étaient pas atteints, le rectorat pouvait ne pas verser telle ou telle prime, je ne me souviens plus mais c'était très gripsou comme attitude. 

sansara a écrit:À Lyon, la "charte" des examinateurs indique ceci :

L’interrogation n’est pas à proprement parler une épreuve de grammaire, la reprise (nécessairement courte) ne vise donc qu’à guider le candidat, à rectifier une erreur ou préciser un point de traduction – ce qui signifie donc que le candidat n’est pas tenu de connaître tous les faits de grammaire – du type « syntaxe spécifique de tel verbe » – du texte qu’il présente.

Ce qui n'interdit donc pas de demander de décliner dominus. Et ce d'autant moins que la charte des examinateurs, on s'en tape. L'examen est national; il ne saurait être réglementé localement.

nlm76 a écrit:

sansara a écrit:À Lyon, la "charte" des examinateurs indique ceci :

L’interrogation n’est pas à proprement parler une épreuve de grammaire, la reprise (nécessairement courte) ne vise donc qu’à guider le candidat, à rectifier une erreur ou préciser un point de traduction – ce qui signifie donc que le candidat n’est pas tenu de connaître tous les faits de grammaire – du type « syntaxe spécifique de tel verbe » – du texte qu’il présente.

Ce qui n'interdit donc pas de demander de décliner dominus. Et ce d'autant moins que la charte des examinateurs, on s'en tape. L'examen est national; il ne saurait être réglementé localement.

Même sans demander de réciter une déclinaison, demander de préciser une traduction en donnant aux mots leur fonction exacte, c'est déjà très révélateur. Demander de tenir compte d'un subjonctif (en le voyant, déjà), et en sachant ensuite pourquoi il est là, ça devient mission impossible pour beaucoup de candidats. Cette obsession de vouloir enseigner une langue sans la langue devient d'un ridicule absolu.

nlm76 a écrit:

sansara a écrit:À Lyon, la "charte" des examinateurs indique ceci :

L’interrogation n’est pas à proprement parler une épreuve de grammaire, la reprise (nécessairement courte) ne vise donc qu’à guider le candidat, à rectifier une erreur ou préciser un point de traduction – ce qui signifie donc que le candidat n’est pas tenu de connaître tous les faits de grammaire – du type « syntaxe spécifique de tel verbe » – du texte qu’il présente.

Ce qui n'interdit donc pas de demander de décliner dominus. Et ce d'autant moins que la charte des examinateurs, on s'en tape. L'examen est national; il ne saurait être réglementé localement.

Nous sommes bien d'accord. L'an dernier, j'avais demandé à un candidat d'identifier le verbe dans le premier vers de son texte. Et il m'avait répondu "ça ne peut pas être canamus, c'est un nominatif". Inutile de dire qu'il n'a pas eu une très grosse note.

Neshisha a écrit:

nlm76 a écrit:

Neshisha a écrit:Ave à tous!
( jeune) prof de latin c'était ma première année en terminale cette année et je suis actuellement en train de présenter ma liste de textes bac. J'ai fait sept textes sur Phedre, plus de 250 vers. Seulement je lis dans vos commentaires que j'aurais dû aussi faire des textes de civilisation... Je n'ai pas eu de tuteur ( enceinte et loin) j'ai fait des textes de civilisation bien sur , mais je pensais qu'on ne les présentait pas au bac, qu'on ne faisait que de l'intégrale mais qu on les raccrochait aux objets d'étude..ex: l acte 1 scène 1 et l'âge d'or... Bref suis perdue...
A votre bon cœur messieurs-dames.
:lol:

Des "textes de civilisation"? quesaco ?
Cela dit, whaouw ! Vous avez des élèves hors-pair, pour réussir à faire tant de textes.

J'enseigne dans le privé, donc même s'ils ne sont pas bons ils le deviennent grâce aux cours particuliers

J'ai plusieurs fois fait passer en grec et en latin des candidats du privé brillantissimes, à l'épreuve de n'importe quelle question, histoire, grammaire, syntaxe, etc. Certains avaient même commencé le latin en 6e et le grec en 5e, langues poursuivies et bichonnées jusqu'en terminale... Et je ne parle pas d'il y a 20 ans, la dernière fois, c'était en 2012. Des flopées de 20/20 parfaitement mérités.

Kilmeny a écrit:

Albius a écrit:

sansara a écrit:
Ah, je vois que les choses vont dans le bon sens ! :lol:
Ici c'est l'inverse : sur 4 professeurs de LC dans mon établissement, seuls les 2 qui ont les Tles sont convoqués. Remarquez, ça m'arrange bien de ne pas perdre une semaine de cours vu que je suis un peu juste avec mes 1res en français, mais ce côté deux poids deux mesures ne cesse de me surprendre.

4 professeurs de LC dans un établissement... !? C'est scandaleux  Moi, je suis le dernier, j'attends désespérément un(e) collègue pour faire des private jokes en latin ou en grec, mais mon chef d'établissement ne trouve personne.

Une idée   : et si on suggérait à NVB de convoquer des examinateurs hors académie... ? Des gens qui feraient le voyage, à leurs frais bien sûr, pour venir de Lyon ou Marseille interroger en banlieue parisienne, par exemple... Dans l'intérêt de nos jeunes, économique et équitable...

Je suis volontaire pour aller interroger les candidats d'Henri IV en langues anciennes tous frais payés.

Idem. Je précise que je ne ferai aucune difficulté si, au dernier moment, il faut que j'aille aussi à Louis-le-Grand

Cripure a écrit:

Neshisha a écrit:

nlm76 a écrit:

Neshisha a écrit:Ave à tous!
( jeune) prof de latin c'était ma première année en terminale cette année et je suis actuellement en train de présenter ma liste de textes bac. J'ai fait sept textes sur Phedre, plus de 250 vers. Seulement je lis dans vos commentaires que j'aurais dû aussi faire des textes de civilisation... Je n'ai pas eu de tuteur ( enceinte et loin) j'ai fait des textes de civilisation bien sur , mais je pensais qu'on ne les présentait pas au bac, qu'on ne faisait que de l'intégrale mais qu on les raccrochait aux objets d'étude..ex: l acte 1 scène 1 et l'âge d'or... Bref suis perdue...
A votre bon cœur messieurs-dames.
:lol:

Des "textes de civilisation"? quesaco ?
Cela dit, whaouw ! Vous avez des élèves hors-pair, pour réussir à faire tant de textes.

J'enseigne dans le privé, donc même s'ils ne sont pas bons ils le deviennent grâce aux cours particuliers

J'ai plusieurs fois fait passer en grec et en latin des candidats du privé brillantissimes, à l'épreuve de n'importe quelle question, histoire, grammaire, syntaxe, etc. Certains avaient même commencé le latin en 6e et le grec en 5e, langues poursuivies et bichonnées jusqu'en terminale... Et je ne parle pas d'il y a 20 ans, la dernière fois, c'était en 2012. Des flopées de 20/20 parfaitement mérités.

Ah vous me faites rêver, même si j'ai un bon effectif (26 en terminale, 35 en premiere) ils ne sont pas tous motivés par le latin... Loin de la... Surtout que leur enseignante de l'année dernière leur a dit que " de toute façon comme c'est facultatif on note entre quinze et vingt"... Failli m'étouffer en entendant une telle bêtise....

Cripure a écrit:

Kilmeny a écrit:

Albius a écrit:

sansara a écrit:
Ah, je vois que les choses vont dans le bon sens ! :lol:
Ici c'est l'inverse : sur 4 professeurs de LC dans mon établissement, seuls les 2 qui ont les Tles sont convoqués. Remarquez, ça m'arrange bien de ne pas perdre une semaine de cours vu que je suis un peu juste avec mes 1res en français, mais ce côté deux poids deux mesures ne cesse de me surprendre.

4 professeurs de LC dans un établissement... !? C'est scandaleux  Moi, je suis le dernier, j'attends désespérément un(e) collègue pour faire des private jokes en latin ou en grec, mais mon chef d'établissement ne trouve personne.

Une idée   : et si on suggérait à NVB de convoquer des examinateurs hors académie... ? Des gens qui feraient le voyage, à leurs frais bien sûr, pour venir de Lyon ou Marseille interroger en banlieue parisienne, par exemple... Dans l'intérêt de nos jeunes, économique et équitable...

Je suis volontaire pour aller interroger les candidats d'Henri IV en langues anciennes tous frais payés.

Idem. Je précise que je ne ferai aucune difficulté si, au dernier moment, il faut que j'aille aussi à Louis-le-Grand

Dans le Grand Nord...pardon, les Hauts de France, toujours aucune convocation... Comme disent nos collègues anglicistes " still waiting "... Nos élèves passent les 8 et 9 juin, avec un peu de chance on les aura le 7 juin

sansara a écrit:À Lyon, la "charte" des examinateurs indique ceci :

L’interrogation n’est pas à proprement parler une épreuve de grammaire, la reprise (nécessairement courte) ne vise donc qu’à guider le candidat, à rectifier une erreur ou préciser un point de traduction – ce qui signifie donc que le candidat n’est pas tenu de connaître tous les faits de grammaire – du type « syntaxe spécifique de tel verbe » – du texte qu’il présente.

Une charte, on est toujours libre de ne pas la signer. Sur Neo, par exemple, si la charte ne convient pas, on s'en va. On ne peut pas vous mettre un document sous les yeux en vous disant : "C'est une charte, vous devez vous y conformer". Pour ma part, ça fait une dizaine d'années que je m'applique, dans TOUTES mes "missions" de correcteur-examinateur, à violer le plus souvent possible toutes les chartes qu'on me présente , il suffit de repérer avec soin les points sur lesquels elles s'écartent des instructions officielles de la discipline mentionnées dans les programmes parus nationalement au BO. C'est très très distrayant. Bien sûr qu'en latin (et en français, d'ailleurs), je pose des questions de grammaire, au fil de l'interrogation. Je ne m'interdis rien du tout. Seule limite : interroger sur ce qu'est censé savoir un lycéen. Que ce soit un "fuisset" ou un "fût", même pas du canon
Un 20, ça se mérite ("le vieux style" ! )

Je suis au SNALC ! :chat: :chat: :lol:

sansara a écrit:

nlm76 a écrit:

sansara a écrit:À Lyon, la "charte" des examinateurs indique ceci :

L’interrogation n’est pas à proprement parler une épreuve de grammaire, la reprise (nécessairement courte) ne vise donc qu’à guider le candidat, à rectifier une erreur ou préciser un point de traduction – ce qui signifie donc que le candidat n’est pas tenu de connaître tous les faits de grammaire – du type « syntaxe spécifique de tel verbe » – du texte qu’il présente.

Ce qui n'interdit donc pas de demander de décliner dominus. Et ce d'autant moins que la charte des examinateurs, on s'en tape. L'examen est national; il ne saurait être réglementé localement.

Nous sommes bien d'accord. L'an dernier, j'avais demandé à un candidat d'identifier le verbe dans le premier vers de son texte. Et il m'avait répondu "ça ne peut pas être canamus, c'est un nominatif". Inutile de dire qu'il n'a pas eu une très grosse note.

En même temps, en 85, quand j'ai passé l'oral d'Ulm, un de mes concurrents, fils d'un président de l'assemblée nationale, avait demandé, pendant l'épreuve de latin (sans dictionnaire) ce que pouvait bien être rebus : il ne connaissait pas rebus, i, m

Neshisha a écrit:Ah vous me faites rêver, même si j'ai un bon effectif (26 en terminale, 35 en premiere) ils ne sont pas tous motivés par le latin... Loin de la... Surtout que leur enseignante de l'année dernière leur a dit que " de toute façon comme c'est facultatif on note entre quinze et vingt"... Failli m'étouffer en entendant une telle bêtise....

Ben, en même temps, c'est ce que nous disent régulièrement les IPR, en nous indiquant que mettre moins de 12 revient à sanctionner l'élève, et qu'il faut écrire un rapport détaillé justifiant une telle note, en cas de contestation par la famille... Je suis certaine que ça fonctionne, sur certains collègues soucieux de ne pas faire de vagues...