Groupe de travail agreg interne LM 2017

Là, on ne fait pas de pronostics, on rêve !

L'année dernière, on assurait Dumas Père en XIXème vers cette époque de l'année, alors je vais attendre les vrais programmes (disons qu'en général, on est fixé deux ou trois jours avant, les bruits de couloir se généralisent).

J'ai rêvé de Maupassant (que j'idolâtre) à l'agrég', j'ai eu Maupassant en leçon, j'ai eu 05/20 : depuis je ne rêve plus, ça m'a bien calmée... J'attends les programmes avec impatience, en me disant que, de toutes les façons, je dois m'approprier les auteurs et les œuvres, et me laisser emporter par les textes. C'est même comme ça que je me suis prise à aimer Robbe-Grillet (pas gagné pourtant !). Mais sinon, je trouve que vous avez de bien jolis rêves ! Allez je rêve un peu quand même à mon tour : Sand pour le 19ème !

Tu m'étonnes, si Consuelo, par exemple, pouvait être mis au programme, je passerais une bien belle année ... aucune chance que ça tombe à l'écrit, remarque.

En même temps, le roman du 19è n'a pas l'air de séduire le jury : ni Zola, ni Maupassant à l'écrit (malgré beaucoup de sujets proposés, dixit une excellente source, à cause de la tension nouvelle réaliste-conte-récit fantastique hyper riche en terme de questionnement).
Gautier aussi, ce serait bien ! M'en vais relire Sand et Flaubert, tiens...

danses a écrit:En même temps, le roman du 19è n'a pas l'air de séduire le jury : ni Zola, ni Maupassant à l'écrit (malgré beaucoup de sujets proposés, dixit une excellente source, à cause de la tension nouvelle réaliste-conte-récit fantastique hyper riche en terme de questionnement).
Gautier aussi, ce serait bien ! M'en vais relire Sand et Flaubert, tiens...

Pour moi, désolé de tourner en rond, c'est toujours un peu pareil, c'est à dire que ce ne sont pas les préoccupations du jury actuellement.

Mademoiselle de Maupin (avec la préface en plus) serait top également. Mais qu'est-ce qu'il aime le jury, hein, je vous le demande.

Oh oui ! Mademoiselle de Maupin ! Je vais aussi relire Gautier !
Je ne sais pas trop ce qu'aime le jury, mais lui et moi, on se comprend rarement de toute façon... Bon courage quand même ! Nous n'avons plus qu'à attendre...

Mais Natalino, vous serez admissible, laissez tomber 2018 et travaillez l'oral 2017. Ce que vous avez fait me paraît quand même hyper-pertinent...

Salut!
J'ai décidé de me lancer pour l'année prochaine (j'ai pris un temps partiel, sous-service oblige, et décidé de tenter d'en faire quelque chose d'utile... d'autant que mon chef m'a promis de me libérer une journée!). Du coup, c'est passionnant de vous lire, et de me dire que l'an prochain je serai comme vous...

J'avais tenté l'agreg externe à la fac, en fin d'études, et je m'étais lamentablement plantée... mais à l'époque j'avais certes plus de méthode et de connaissances, mais j'étais beaucoup moins rigoureuse et travailleuse, alors je me dis que l'un dans l'autre... En plus l'interne a le mérite d'éliminer le latin, rédhibitoire pour moi!

Alors je veux bien jouer à "mon programme idéal!"

MA: Pizan je ne connais pas, mais pourquoi pas. Sinon, un bon vieux Chrétien de Troyes
XVI: Montaigne; je l'avais l'année où j'ai passé l'externe, j'avais adoré, et j'ai gardé tous mes cours de l'époque...
XVII:  Corneille "Le Cid', "Cinna", "Polyeucte"... ou pourquoi pas Racine, ou Bossuet que j'avais eu en 2003, qui m'avait semblé atroce au début mais que j'avais bossé à fond et fini par apprécier.
XVIII: c'est l'époque que je connais le moins, alors rien ne m'arrange, techniquement...
XIX: Flaubert, ce serait top, peu importe l’œuvre. Maupassant, Gautier...
XX: soit du théâtre, type Anouilh ou Giraudoux, Ionesco pourquoi pas... Eluard en poésie, ou mieux, Apollinaire!

Allez, je joue aussi, simplement en indiquant mes propres goûts car je ne suis pas experte comme certains sur les anciens programmes et les divers sujets tombés.
Moyen-Age: je n'aurais rien contre La Chanson de Roland préparée pour l'externe il y a longtemps. Pourquoi pas des Lais de Marie de France ou Tristan et Iseult
XVIème: Marguerite de Navarre L'Heptameron, Rabelais Gargantua ou Pantagruel, un recueil de Ronsard, Louise Labé, Du Belay ou Marot.
XVIIème: Les Etats et empires de la lune et du soleil de Cyrano de Bergerac, Madame de Lafayette La Princesse de Clèves, Corneille L'Illusion comique, Tite et Bérénice, La Fontaine Livre I, Perrault, Guilleragues Lettres de la religieuse portugaise
XVIIIème: Montesquieu, Les Lettres persanes, Choderlos de Laclos Les Liaisons dangereuses, Marivaux, théâtre ou La Vie de Marianne, Voltaire Le Dictionnaire philosophique
XIXème: Rimbaud, Verlaine, Baudelaire ou Nerval pour la poésie,  Jarry, Rostand pour le théâtre, Stendhal, Flaubert, Huysmans, Balzac, Zola en roman
XXème: Apollinaire, Césaire (c'est possible, ça?), ou pourquoi pas un recueil de chansons de Ferré ou Brel (mais je doute que ce soit possible) pour la poésie, Réza, Sartre, Ionesco, Beckett, Koltès pour le théâtre, Camus, Malraux, Beauvoir, Perec La Vie mode d'emploi, la littérature concentrationnaire, poétique ou en prose Robert Antelme L'espèce humaine, par exemple

Mon top du top serait:
M.-A.: Marie de France
XVIème: Rabelais
XVIIème: Corneille L'Illusion comique
XVIIIème: Montesquieu Les Lettres persanes
XIXème: Rimbaud ou Zola
XXème: Perec

Il y a de bien belles propositions ici... Ceci dit, j'aime bien les surprises des programmes, j'ai parfois découvert de belles choses (Autres rivages de Nabokov, Joseph Roth, notamment, grâce à la comparée, et une jolie redécouverte de Maupassant que je pensais ne pas aimer).
Sifi et Isidoria : Le roman de Tristan de Béroul est tombé en 2012 ; Rabelais aussi (le cinquième livre, je crois) ; Corneille en 2015 (Cinna et Polyeucte ; c'est de plus tombé à l'écrit de l'externe) ; Montesquieu en 2014, Marivaux en 2015 ; Stendhal en 2014 (Le rouge et le noir) ; Maupassant en 2012 ; Beckett en 2009 ou 2010 (je n'avais pas préparé cette année-là, mais j'avais écrit des cours...) ; Eluard en 2014, Zola en 2016 (pas préparé, mais... j'avais regardé le programme, avant de décider que je ne pouvais pas cumuler stage et agreg).
plus ça va, plus j'ai l'impression d'être une sorte de dinosaure

Ooooh Isidoria, tu es aussi fan de Perec???
Je ne l'ai pas mis dans ma liste, parce que ce serait trop beau pour être vrai, mais La Vie Mode d'Emploi, ou encore mieux W ou le souvenir d'enfance, ce serait le pied intégral!!! J'ai fait ma maîtrise sur l'Oulipo en lien avec une oeuvre de Perec... c'était le bon vieux temps...
Césaire me brancherait bien aussi, ou Senghor, mais est-ce possible?

C'est vrai que je n'ai pas pensé à Marie de France, mais ça m'irait bien aussi, souvenirs de fac sympas, l'Heptameron aussi. Les contes philosophiques de Voltaire, pourquoi pas, ou les Lettres Persanes de Montesquieu...

En fait, je ne suis pas difficile, du moment que je peux (re)découvrir des choses, et avoir de nouveau l'impression d'avoir un cerveau, beaucoup de choses me vont!! En 2003 j'avais même réussi à apprécier (à peu près) Bossuet...

Une bonne autobiographie en XXème, ce serait top. Pourquoi pas Nathalie Sarraute?

Poupoutch, tu es une encyclopédie humaine!!

Si l'Heptaméron tombe (comme il y a onze ans à l'externe), prévenez-moi. J'ai tous mes cours de l'ENS.

Et une rabat-joie : Sarraute, comparée 2014
En fait, non, j'ai simplement passé l'agreg de nombreuses fois, et la plupart du temps dans des conditions de préparation qui ne me laissaient quasiment aucune chance... L'année prochaine, j'espère avoir une journée par semaine à y consacrer, et alors il se pourrait bien que l'on finisse par faire quelque chose de moi

danses a écrit:Mais Natalino, vous serez admissible, laissez tomber 2018 et travaillez l'oral 2017. Ce que vous avez fait      me paraît quand même hyper-pertinent...

C'est gentil d'être optimiste Danses, mais aujourd'hui, j'ai pris le temps (que je ne voulais pas prendre à la base, mais ton message et un message de Alkonos m'a fait réfléchir) de revenir un peu sur ma copie de dissertation (dans la mesure où j'en ai quand même rendu une) et en fait, par rapport à celles d'entrainement où j'ai eu la moyenne, il y a vraiment un truc qui cloche dans la construction. Même si j'avais compris la citation, ce dont je ne suis toujours pas sûr, même si j'avais connu le texte aussi bien que Les Essais ou la trilogie, je crois que ma problématique n'en est pas vraiment une. Finalement, elle ressemble à une discussion de la thèse défendue par la citation, or je crois/pense/suppose qu'une bonne problématique, c'est plutôt mettre le doigt sur un grain de sable dans la mécanique.

Par exemple, quand j'ai rendu ma copie sur Beaumarchais pendant la formation, l'auteur disait qu'en créant une trilogie, Beaumarchais avait fait rentrer le temps du roman dans le théâtre. J'ai problématisé en interrogeant la notion de trilogie, qui surplombait tout le reste de la thèse. A partir de là, j'ai pu proposer un plan qui se tenait puisqu'à chaque argument pour, contre, ou dépassant ma problématique, toute la citation était discutée et retournée.

Là, j'ai passé tellement de temps à essayer de comprendre la thèse que je n'étais plus en mesure, par rapport à ma gestion du temps, de réellement problématiser le sujet. J'ai déplié puis synthétisé la thèse jusqu'à arriver à l'idée qu'en gros Les Contemplations refusent le je personnel et accèdent à l'universel. Et après j'ai problématisé comme j'ai pu, en me demandant si l'effacement du moi personnel était indispensable à l'universalité dans Les Contemplations. Bref, j'ai l'impression d'avoir simplement interrogé la thèse, sans en reprendre les termes, j'en ai simplement fait une question, c'est une typique fausse problématique. C'est pour ça que je me suis retrouvé aussi perplexe devant mon plan, qui ne me semblait pas dialectique et qu'en réalité j'avais forgé plus ou moins dès l'analyse de la citation, en me rappelant d'un corrigée fait à partir d'une citation qui défendait plus ou moins la même thèse. En fait, mon plan discute bien la thèse (c'est pour ça que je retombe sur la même chose que tout le monde : I - les Contemplations un texte faussement personnel mais en réalité universel, II -Le je personnel ne cesse d'émerger sous toutes les formes III le je personnel est réalité indispensable à l'expression universelle du propos et au projet des Contemplations), mais ne découle pas d'une problématique.

Ce que, grâce à vous tous, je retiens, c'est que l'an prochain, tant pis, il vaut mieux prendre encore plus de temps (là je n'ai rien rédigé même pas au brouillon avant 2 heures, juste pris des notes) pour organiser le devoir, quitte à produire un devoir très court. Le problème de tout ça, c'est qu'on finit très bien par voir ce qu'il ne faut pas faire ... mais alors, pour ce qu'il faut faire ...

Je serais extrêmement intéressé de savoir comment vous définissez, les uns et les autres, une bonne problématique !

Ce que je retiens des préparations des deux dernières années c'est Pascal et Montaigne. Préparer l'agreg' m'aura vraiment permis d'aimer des textes qui n'ont pas pour premier but de me raconter quelque chose.

En revanche, je n'ai aimé travailler ni sur Ronsard, ni sur Hugo : preuve de plus que, décidément, je ne suis pas fait pour la poésie.


On m'a souvent dit qu'il valait mieux tomber sur des œuvres qu'on n'aimait pas, mais pour avoir expérimenté les deux ... rien ne me va, on dirait !

Poupoutch, les trois quarts de ce dont tu parles me parlent également... Nous serons deux dinosaures agrégatifs. Il en faut bien quelques uns, de toute façon. Et si on a l'agrég', allez hop un bon lifting en ce qui me concerne !
Natalino, les copies de formation ne sont pas réalisées dans les temps ni les conditions du concours... je suis sans doute très très optimiste (d'où mon éternel recommencement à ce fichu concours), mais ton questionnement traduit aussi la volonté de cerner un sujet qui se dérobe, et qui s'est sans doute dérobé pour beaucoup de candidats si j'en juge ce que j'ai entendu de mon côté... Quant à ce qui est une bonne problématique, je suis bien incapable de le dire !

Natalino,
Ma problématique est très large '"comment se construit l'instance lyrique dans les Contemplations?". Le "moi" et le "je" me semblaient un faux problème, c'est donc à la "voix" que je me suis intéressée. Je ne suis pas du tout sûre que ce soit mieux.
Ceci étant, je pense que tu as raison : quand on trouve une bonne problématique, on ne se contente pas de transformer la citation en question, on tire des problèmes pointés par le sujet un problème qui nous semble central dans l’œuvre et dont une des réponses peut être - en tout ou partie - la citation proposée.
Pour des raisons pragmatiques, le jour du concours,je pense qu'il faut abandonner l'idée de produire une problématique parfaite si elle ne vient pas, mais trouver un pis-aller qui fonctionne (ce que j'ai fait pour Hugo).
Danses,
pour moi, en cas de succès, tatouage

Personnellement, j'ai toujours eu du mal avec les problématiques... c'est d'ailleurs ce qui a péché quand j'ai passé l'externe, mon incapacité à problématiser efficacement une citation, surtout si elle est longue. Le souci, c'est que mon principal point faible est aussi... l'élément essentiel pour la réussite.

A l'externe, toute l'année de préparation j'ai tourné à 14/ 15 sur mes différents essais, et à l'exam j'ai pris 4 et 5...

Mais bon, je me dis que l'âge, l'expérience et la maturité aidant, peut-être que la malédiction de la problématique sera levée...

Bonsoir. Suis-je la seule à ressentir un gros contre-coup ? Je ne parviens pas à me détacher de ce que j'ai fait. Je culpabilise à l'idée de ne pas travailler les oraux alors que mes deux dissertations sont bien en dessous de ce qu'est en droit d'attendre le jury. Je n'arrête pas de lire ce qu'ont fait les uns et les autres, comme si je m'auto-flagellais d'avoir planté ces deux épreuves.
Bref, j'ai hâte que le stress engendré par ces deux épreuves redescende.

Je suis absolument fan de Perec, j'ai fait ma maîtrise sur La Vie mode d'emploi, et là j'étudie W ou le souvenir d'enfance avec ma classe de 1L.

Pour le travail de problématisation je ne me pose pas en experte mais j'aime bien, c'est un peu comme faire un casse tête. L'année dernière j'ai suivi le stage de juillet aux cours Sevigne avec Haluska qui nous a fait problematiser sur une bonne douzaine de textes en trois jours comme entraînement à la didactique. Je vous recommande, c'était très intéressant. C'est un stage sur la littérature dont je ne me rappelle pas l'intitulé.

Problématiser un texte (ou plus tard un GT pour la didactique), ça m'a toujours semblé stimulant et presque naturel et je ressens un peu comme Isadoria : le plaisir d'avoir résolu un casse-tête avec des éléments qui marchent. ... Une citation en revanche ... l'an dernier, j'étais persuadé que ma problématisation était excellente, elle me semblait répondre aux critères énoncés plus haut. Et j'ai vu le résultat (même si après lecture du rapport du jury, je n'ai pas vraiment compris ma note, en fait, mais bon).

Perec a été une sorte de révélation pour moi durant mes études, avec la découverte de La Disparition en prépa, puis du reste de son oeuvre, en intégralité.
J'ai fait ma maîtrise sur "Le Voyage d'Hiver", qui est un petit texte assez inconnu de Perec, qui a été repris/déformé ensuite par plusieurs oulipiens (Le voyage des vers, Le voyage divers, etc). J'avais comme problématique la possibilité d'une œuvre polyphonique, ou de l'Oulipo perçu alors comme un seul auteur.

Bon, c'est complètement HS par rapport à l'agreg, promis, j'arrête, mais je suis toute contente d'avoir trouvé une autre groupie de Perec!!

belote a écrit:Bonsoir. Suis-je la seule à ressentir un gros contre-coup ? Je ne parviens pas à me détacher de ce que j'ai fait. Je culpabilise à l'idée de ne pas travailler les oraux alors que mes deux dissertations sont bien en dessous de ce qu'est en droit d'attendre le jury. Je n'arrête pas de lire ce qu'ont fait les uns et les autres, comme si je m'auto-flagellais d'avoir planté ces deux épreuves.
Bref, j'ai hâte que le stress engendré par ces deux épreuves redescende.

Je ressens exactement la même chose que toi, mot pour mot (je modaliserais juste en disant "je culpalise un peu à l'idée de ..."), et je suis content de reprendre le travail demain pour évacuer et tourner la page pour cette année. Donc, ce doit être normal, si on est impressionnable.

belote a écrit:Bonsoir. Suis-je la seule à ressentir un gros contre-coup ? Je ne parviens pas à me détacher de ce que j'ai fait. Je culpabilise à l'idée de ne pas travailler les oraux alors que mes deux dissertations sont bien en dessous de ce qu'est en droit d'attendre le jury. Je n'arrête pas de lire ce qu'ont fait les uns et les autres, comme si je m'auto-flagellais d'avoir planté ces deux épreuves.
Bref, j'ai hâte que le stress engendré par ces deux épreuves redescende.

Je ne travaillerai bien entendu pas les oraux, je sais que ma dissertation était naze. Du coup, gros coup de blues en voyant mes ouvrages sur Darwich et Char, en me disant qu'ils ne serviront sans doute plus puisqu'il y a peu de chances que le thème soit reconduit. Je me sens désoeuvré, vraiment, en me levant le matin je me demande ce que je vais bosser avant de me rappeler que c'est fini... C'est addictif!

En revanche, j'ai repris plaisir à lire autre chose : trois livres en deux jours!

Il est plus facile pour moi aussi de problématiser un texte, ou même pourquoi pas un corpus, c'est pour ça que bizarrement la didactique me fait moins peur (mais sans doute me mets-je le doigt dans l'oeil... on verra à l'usage).

En revanche, problématiser une citation de préférence longue et obscure, misère...

Je m'en sors mieux sur des choses très courtes, d'ailleurs, en 2003 à l'agreg, citation longue, 4/20 à la dissert, et au capes 15 jours après, citation courte, 15/20... sachant que je n'avais pas préparé le capes!

sifi a écrit:Perec a été une sorte de révélation pour moi durant mes études, avec la découverte de La Disparition en prépa, puis du reste de son oeuvre, en intégralité.
J'ai fait ma maîtrise sur "Le Voyage d'Hiver", qui est un petit texte assez inconnu de Perec, qui a été repris/déformé ensuite par plusieurs oulipiens (Le voyage des vers, Le voyage divers, etc). J'avais comme problématique la possibilité d'une œuvre polyphonique, ou de l'Oulipo perçu alors comme un seul auteur.

Bon, c'est complètement HS par rapport à l'agreg, promis, j'arrête, mais je suis toute contente d'avoir trouvé une autre groupie de Perec!!

J'ai bossé toute ma maitrise sur Perec, en particulier sur Un Homme qui dort. Content de voir d'autres groupies, je n'ai jamais croisé personne qui aime cet auteur comme moi pendant mes études!