Comment faites-vous avec la chaleur ?

Provence a écrit:Le moment est-il bien choisi pour écrire que j’adore la chaleur, que j’adore l’étuve guyanaise ou les visites de temples grecs sous le cagnard et que je me sens, durant les grandes glaciations hivernales comme un ours en hibernation : en attente du soleil ?

Non.

Provence a écrit:Le moment est-il bien choisi pour écrire que j’adore la chaleur, que j’adore l’étuve guyanaise ou les visites de temples grecs sous le cagnard et que je me sens, durant les grandes glaciations hivernales comme un ours en hibernation : en attente du soleil ?

B. Mer a écrit:Bien le bonjour à toutes et tous !

pour ce qui me concerne, la question de la chaleur est incontournable puisque du fait de ma SEP secondairement progressive tout excès de chaleur, qu'il s'agisse de fièvre, d'activités physiques, d'un bain chaud, de la température d’une pièce élevée ou de la chaleur d’été notamment conduisent à une exacerbation des symptômes SEP, comme les troubles visuels, cognitifs, ou encore une fatigue ++, heureusement transitoires. Le taux d'humidité accentue encore cet effet.

https://sepbysep.fr/2022/11/11/le-phenomene-duhthoff-cest-chaud/

Mais le soleil est aussi bénéfique par la vitamine D, essentielle, qu'il permet se synthétiser - cruel dilemme !...

https://sepbysep.fr/?s=vitamine+D

Courage parce que cette chaleur doit t'être d'autant plus insupportable.

Clecle78 a écrit:

EdithW a écrit:À chaque canicule, on se félicite  (chaudement ) de notre choix d’hyperruralité et de rénovation de maison ancienne en mettant le paquet sur l’isolation. Et on n’a presque pas de moustiques !

Mais tu as des puces ! Désolée, j'ai pas pu résister. J'espère que tu en arrives à bout.

Certes… on y arrive petit à petit, faut pas lâcher l’affaire !! Apparemment, c’est une année à puces, beaucoup de gens (partout en France) dans mon entourage en ont eu cet été. Pour ma part, décider de faire un grand ménage au sous-sol dans des coins où les chats ont éventuellement fait leur besoins et où c’était terreux/humide (on a des sources qui traversent le sous-sol quand il pleut), ça a réveillé des nids de puces. Mais on les aura!!

Je souffre quand même de la chaleur, de toute façon, dès que la température dépasse 23/24 c’est trop pour moi. Je resterais bien à 5 degrés /soleil /temps sec toute l’année! On est mal partis…

Je ne sais plus qui a posté son étonnement /énervement devant le terme « mauvais temps » utilisé pour la pluie, pour avoir été élevée à la campagne, cette tendance était moins présente (on a besoin d’eau et on sait apprécier la pluie), mais je suppose que l’on ne changera pas les (mauvaises) habitudes là dessus. Aucun présentateur météo n’oserait parler de « beau temps » ces jours-ci… mais il suffira de trois jours de pluie non stop en octobre pour que l’on recommence à chouiner que le temps est pourri, alors que ce sont justement les pluies d’automne/hiver qui renouvellent les nappes profondes… et que ceux qui ont du se rationner cet été devraient se réjouir. Bref. Mémoire de poisson rouge.

Bon courage à tous, avec une pensée spéciale pour ceux qui ont des bébés et/ou des pathologies qui rendent cette canicule encore plus insupportable.

zigmag17 a écrit:

B. Mer a écrit:Bien le bonjour à toutes et tous !

pour ce qui me concerne, la question de la chaleur est incontournable puisque du fait de ma SEP secondairement progressive tout excès de chaleur, qu'il s'agisse de fièvre, d'activités physiques, d'un bain chaud, de la température d’une pièce élevée ou de la chaleur d’été notamment conduisent à une exacerbation des symptômes SEP, comme les troubles visuels, cognitifs, ou encore une fatigue ++, heureusement transitoires. Le taux d'humidité accentue encore cet effet.

https://sepbysep.fr/2022/11/11/le-phenomene-duhthoff-cest-chaud/

Mais le soleil est aussi bénéfique par la vitamine D, essentielle, qu'il permet se synthétiser - cruel dilemme !...

https://sepbysep.fr/?s=vitamine+D

Courage parce que cette chaleur doit t'être d'autant plus insupportable.  

Merci, Zigmag ! Mais nous sommes parvenus à ce que la maison soit encore assez fraîche.
Le souci, c'est quand il faut sortir, notamment parce qu'il faut se ravitailler.
Mais avec l'expérience on peut parvenir à limiter les effets.
Quand nous allons faire une ballade avec ma femme, c'est avec chapeau, bouteilles d'eau et des pauses sous de grands arbres pour profiter de leur ombre. Une petite brise légère fait aussi beaucoup de bien. Faut bien s'adapter si on veut pouvoir continuer de profiter autant que possible des plaisirs de la vie. Et puis ma canne - et mon rollator surtout avec l'autonomie qu'il me procure - me permettent de profiter de ces quelques sorties au grand air qui me ravissent.

Sur le vocabulaire : un passage pluvieux s'appelle une..."perturbation", et là on comprend mieux que les premiers humains sont apparus dans des climats tropicaux avec des variations de temps sur un pas de temps semestriel, il nous en reste quelque chose. Probablement aussi que l'agriculture des pays tempérés a terriblement souffert et souffre parfois encore des sautes de temps et de températures peu prévisibles (encore maintenant, dix jours est un plafond d'échéance pour les températures, et Edith vient de noter que pour les précipitations, on cale encore dans la météo de la veille pour le lendemain).

Autre conditionnement, dans le cours de voile des "Glénans", partie météo visée par les ingénieurs de MF à l'époque, on qualifiait un ciel sans nuage avec vent faible à modéré non de "beau temps" mais de "ciel d'intervalle", façon de dire à l'inverse que ce qui est normal dans le bateau, c'est qu'il se passe des choses dans le ciel, que ça défile.

On n'arrivera jamais à mettre tout le monde d'accord, c'est déjà beau de voir les efforts des présentateurs météo et des journalistes pour cesser de qualifier cette semaine de beau temps dans la moitié sud.

B. Mer a écrit:

zigmag17 a écrit:

B. Mer a écrit:Bien le bonjour à toutes et tous !

pour ce qui me concerne, la question de la chaleur est incontournable puisque du fait de ma SEP secondairement progressive tout excès de chaleur, qu'il s'agisse de fièvre, d'activités physiques, d'un bain chaud, de la température d’une pièce élevée ou de la chaleur d’été notamment conduisent à une exacerbation des symptômes SEP, comme les troubles visuels, cognitifs, ou encore une fatigue ++, heureusement transitoires. Le taux d'humidité accentue encore cet effet.

https://sepbysep.fr/2022/11/11/le-phenomene-duhthoff-cest-chaud/

Mais le soleil est aussi bénéfique par la vitamine D, essentielle, qu'il permet se synthétiser - cruel dilemme !...

https://sepbysep.fr/?s=vitamine+D

Courage parce que cette chaleur doit t'être d'autant plus insupportable.  

Merci, Zigmag ! Mais nous sommes parvenus à ce que la maison soit encore assez fraîche.
Le souci, c'est quand il faut sortir, notamment parce qu'il faut se ravitailler.
Mais avec l'expérience on peut parvenir à limiter les effets.
Quand nous allons faire une ballade avec ma femme, c'est avec chapeau, bouteilles d'eau et des pauses sous de grands arbres pour profiter de leur ombre. Une petite brise légère fait aussi beaucoup de bien. Faut bien s'adapter si on veut pouvoir continuer de profiter autant que possible des plaisirs de la vie. Et puis ma canne - et mon rollator surtout avec l'autonomie qu'il me procure - me permettent de profiter de ces quelques sorties au grand air qui me ravissent.

Bravo pour ton courage ! Profites-en pleinement !

nc33 a écrit:Malheureusement une fois la chaleur rentrée dans la maison, je ne m'en débarrasserai pas en un jour ou deux.

Oui, mais s'il fait frais de hors, tu peux sortir. Sauf s'il pleut, c'est vrai.

Je redonne mon conseil du pain de glace. Elle aide bien mes enfants à prendre la route dans ma voiture dont je n'ai, par idéologie écolo, jamais fait réparer la clim, qui était déjà cassée quand mon mari m'a refilé la bagnole.

Pontorson50 a écrit:

Lisak40 a écrit:

zigmag17 a écrit:Je préfère le froid parce que la possibilité de superposer des couches de vêtements genre oignon permet de moduler sa propre température corporelle ( en tout cas son ressenti) tandis que quand il fait trop chaud je trouve ça atroce car on ne peut pas enlever sa peau.
S'il fait froid ce we je crois bien que je ferai la fière !

Je pense exactement la même chose, et pour une frileuse de petit gabarit (pas beaucoup de gras ni de muscles sur le dos quoi) qui a grandi sur la Côte d'Azur, je confirme : il est plus facile de gérer avec le froid qu'avec la chaleur. Pour avoir vécu dans le Minnesota (aka un des Etats le plus froid des Etats-Unis) et passé du temps à Montréal en hiver, je sais qu'avec les vêtements appropriés on peut tout à fait sortir par -25 sans ressentir le froid ou sans que cela nous gêne trop et que si le chauffage dans la maison est aussi bien réglé ça va. Par contre là sur la Côte, il fait 30-34 degrés en ce moment, et bien c'est l'enfer : on ne peut rien faire et on dort mal (on a la clim mais on la met juste une heure par ci par là).

Dans le Minnesota pour faire face au froid, le chauffage ne tournait pas "une heure par ci par là"? Pourquoi souffrir en ne mettant la climatisation que si peu? Pourquoi ne pas la mettre au moins pour dormir? (sauf si c'est une clim mobile, là le bruit la rend inopérante dans une chambre).

Il ne faut pas oublier que tout le monde ne peut pas installer une clim chez soi. Tout le monde n'est pas propriétaire, certains règlements de copropriété le soumettent au vote de l'assemblée générale (et comme il faut la majorité voire l'unanimité, tu peux parfois attendre 10 ans avant d'avoir le droit de "défigurer la façade" avec ta clim), et vu l'état d'insalubrité de certains logements de fonction, je doute fort que le Département prévoie de les doter de clim. La clim portative, comme tu le dis, fait trop de bruit. Personnellement j'ai déjà du mal à m'endormir avec le bruit du ventilateur, et comme il y a souvent de la "viande saoule" qui braille devant le collège dès qu'il fait chaud, c'est ma troisième nuit quasiment sans dormir.

Et puis on ne peut pas rester cloîtrés des semaines entières, il faut bien faire quelques courses, honorer des RV médicaux pris de longue date, vivre dans le noir tape sur les nerfs au bout d'un moment.
Ce matin réunion de chantier sur le collège, j'ai fondu, je sentais la sueur ruisseler dans le bas du dos, les mecs auraient pu essorer leurs chemisettes tellement elles étaient trempées. Je me suis lavée ce matin mais il faudrait que je me redouche (et ce soir aussi). Et je n'ai pas de pathologie particulière, ne suis pas en surpoids.

pseudo-intello a écrit:

nc33 a écrit:Malheureusement une fois la chaleur rentrée dans la maison, je ne m'en débarrasserai pas en un jour ou deux.

Oui, mais s'il fait frais de hors, tu peux sortir. Sauf s'il pleut, c'est vrai.

Je redonne mon conseil du pain de glace. Elle aide bien mes enfants à prendre la route dans ma voiture dont je n'ai, par idéologie écolo, jamais fait réparer la clim, qui était déjà cassée quand mon mari m'a refilé la bagnole.

Et pour dormir les poches de froid sont très pratiques, dans une serviette sur la tête ça facilite l'endormissement.

LadyOlenna a écrit:

Pontorson50 a écrit:

Lisak40 a écrit:

zigmag17 a écrit:Je préfère le froid parce que la possibilité de superposer des couches de vêtements genre oignon permet de moduler sa propre température corporelle ( en tout cas son ressenti) tandis que quand il fait trop chaud je trouve ça atroce car on ne peut pas enlever sa peau.
S'il fait froid ce we je crois bien que je ferai la fière !

Je pense exactement la même chose, et pour une frileuse de petit gabarit (pas beaucoup de gras ni de muscles sur le dos quoi) qui a grandi sur la Côte d'Azur, je confirme : il est plus facile de gérer avec le froid qu'avec la chaleur. Pour avoir vécu dans le Minnesota (aka un des Etats le plus froid des Etats-Unis) et passé du temps à Montréal en hiver, je sais qu'avec les vêtements appropriés on peut tout à fait sortir par -25 sans ressentir le froid ou sans que cela nous gêne trop et que si le chauffage dans la maison est aussi bien réglé ça va. Par contre là sur la Côte, il fait 30-34 degrés en ce moment, et bien c'est l'enfer : on ne peut rien faire et on dort mal (on a la clim mais on la met juste une heure par ci par là).

Dans le Minnesota pour faire face au froid, le chauffage ne tournait pas "une heure par ci par là"? Pourquoi souffrir en ne mettant la climatisation que si peu? Pourquoi ne pas la mettre au moins pour dormir? (sauf si c'est une clim mobile, là le bruit la rend inopérante dans une chambre).

Il ne faut pas oublier que tout le monde ne peut pas installer une clim chez soi. Tout le monde n'est pas propriétaire, certains règlements de copropriété le soumettent au vote de l'assemblée générale (et comme il faut la majorité voire l'unanimité, tu peux parfois attendre 10 ans avant d'avoir le droit de "défigurer la façade" avec ta clim), et vu l'état d'insalubrité de certains logements de fonction, je doute fort que le Département prévoie de les doter de clim. La clim portative, comme tu le dis, fait trop de bruit. Personnellement j'ai déjà du mal à m'endormir avec le bruit du ventilateur, et comme il y a souvent de la "viande saoule" qui braille devant le collège dès qu'il fait chaud, c'est ma troisième nuit quasiment sans dormir.

Et puis on ne peut pas rester cloîtrés des semaines entières, il faut bien faire quelques courses, honorer des RV médicaux pris de longue date, vivre dans le noir tape sur les nerfs au bout d'un moment.
Ce matin réunion de chantier sur le collège, j'ai fondu, je sentais la sueur ruisseler dans le bas du dos, les mecs auraient pu essorer leurs chemisettes tellement elles étaient trempées. Je me suis lavée ce matin mais il faudrait que je me redouche (et ce soir aussi). Et je n'ai pas de pathologie particulière, ne suis pas en surpoids.

Je suis tout à fait d'accord avec ça LadyOlenna, les co-propriétés notamment étaient déjà une plaie au temps jadis où quelques audacieux envisageaient du double-vitrage. Et on sait le bazar que ça a été pour les candidats à la borne électrique de voiture en immeuble. Simplement là, Lisak40 me signale qu'elle en a une de clim, mais qu'elle la sous-utilise sans raison apparente.
Edit : quant aux individus que tu qualifies mieux que moi, qui sont en fait des agressions sonores déjà pénibles en toutes saisons, comment dire sans passer hors-charte ...
Re Edit : pour un logement de fonction, passer un split au moins dans une pièce et mettre une unité extérieure, que les départements les installent où c'est matériellement possible : ce sont aussi des objets pour chauffage qui en hiver bouffent trois moins de courant électrique qu'un chauffage classique, et ils ne vont pas garder des chaudières gaz ou fuel à échéance...

Provence a écrit:Le moment est-il bien choisi pour écrire que j’adore la chaleur, que j’adore l’étuve guyanaise ou les visites de temples grecs sous le cagnard et que je me sens, durant les grandes glaciations hivernales comme un ours en hibernation : en attente du soleil ?

Ton message me fait sentir moins seule ... Je compatis avec ceux qui ne supportent pas la chaleur mais qu'ils se disent que certaines personnes vivent également la même chose en hiver. Vous ne me verrez pas mettre le nez dehors par plaisir, pour une promenade s'il fait moins de 5 degrés. J'ai vécu sur la côte est américaine et dans les pays de l'Est j'y ai souffert du froid comme jamais. Non, il ne suffit pas superposer les couches de vêtements, c'est son ressenti personnel qui fait que l'on supporte le froid ou le chaud et il est aussi difficile de s'habituer à l'un ou à l'autre. Je déteste le froid, la neige, le gris, je revis au premier rayon de soleil, j'aime la chaleur au-dessus de 35 degrés, j'aime me baigner et l'eau chaude et là je sais que je reprendrai en septembre beaucoup plus forte dans ma tête parce qu'il a fait très chaud et grand soleil. Les étés comme celui de 2021 ne me permettent pas de reprendre pied pour attaquer l'automne, même si j'ai la chance d'être dans une région où il y fait relativement doux.
Du 15 novembre au 15 mars : je ne sors pas, je fais comme Provence, j'hiberne et je grinche.

Mehitabel a écrit:

Provence a écrit:Le moment est-il bien choisi pour écrire que j’adore la chaleur, que j’adore l’étuve guyanaise ou les visites de temples grecs sous le cagnard et que je me sens, durant les grandes glaciations hivernales comme un ours en hibernation : en attente du soleil ?

Ton message me fait sentir moins seule ... Je compatis avec ceux qui ne supportent pas la chaleur mais qu'ils se disent que certaines personnes vivent également la même chose en hiver. Vous ne me verrez pas mettre le nez dehors par plaisir, pour une promenade s'il fait moins de 5 degrés. J'ai vécu sur la côte est américaine et dans les pays de l'Est j'y ai souffert du froid comme jamais. Non, il ne suffit pas superposer les couches de vêtements, c'est son ressenti personnel qui fait que l'on supporte le froid ou le chaud et il est aussi difficile de s'habituer à l'un ou à l'autre. Je déteste le froid, la neige, le gris, je revis au premier rayon de soleil, j'aime la chaleur au-dessus de 35 degrés, j'aime me baigner et l'eau chaude et là je sais que je reprendrai en septembre beaucoup plus forte dans ma tête parce qu'il a fait très chaud et grand soleil. Les étés comme celui de 2021 ne me permettent pas de reprendre pied pour attaquer l'automne, même si j'ai la chance d'être dans une région où il y fait relativement doux.
Du 15 novembre au 15 mars : je ne sors pas, je fais comme Provence, j'hiberne et je grinche.

Le problème avec la chaleur, et surtout le manque de pluie, c'est qu'il n'y a pas que les individus qui peuvent en souffrir : il y a aussi et surtout les écosystèmes... Qui peuvent souffrir aussi d'un excès de froid et de pluie, bien entendu, mais ce n'est pas vraiment le problème qu'on rencontre depuis quelques années en France.

Danska a écrit:

Mehitabel a écrit:

Provence a écrit:Le moment est-il bien choisi pour écrire que j’adore la chaleur, que j’adore l’étuve guyanaise ou les visites de temples grecs sous le cagnard et que je me sens, durant les grandes glaciations hivernales comme un ours en hibernation : en attente du soleil ?

Ton message me fait sentir moins seule ... Je compatis avec ceux qui ne supportent pas la chaleur mais qu'ils se disent que certaines personnes vivent également la même chose en hiver. Vous ne me verrez pas mettre le nez dehors par plaisir, pour une promenade s'il fait moins de 5 degrés. J'ai vécu sur la côte est américaine et dans les pays de l'Est j'y ai souffert du froid comme jamais. Non, il ne suffit pas superposer les couches de vêtements, c'est son ressenti personnel qui fait que l'on supporte le froid ou le chaud et il est aussi difficile de s'habituer à l'un ou à l'autre. Je déteste le froid, la neige, le gris, je revis au premier rayon de soleil, j'aime la chaleur au-dessus de 35 degrés, j'aime me baigner et l'eau chaude et là je sais que je reprendrai en septembre beaucoup plus forte dans ma tête parce qu'il a fait très chaud et grand soleil. Les étés comme celui de 2021 ne me permettent pas de reprendre pied pour attaquer l'automne, même si j'ai la chance d'être dans une région où il y fait relativement doux.
Du 15 novembre au 15 mars : je ne sors pas, je fais comme Provence, j'hiberne et je grinche.

Le problème avec la chaleur, et surtout le manque de pluie, c'est qu'il n'y a pas que les individus qui peuvent en souffrir : il y a aussi et surtout les écosystèmes... Qui peuvent souffrir aussi d'un excès de froid et de pluie, bien entendu, mais ce n'est pas vraiment le problème qu'on rencontre depuis quelques années en France.

Je ne crois pas qu’aimer la chaleur m’en rende responsable.

Je vais réconcilier tout le monde: je n'aime ni le chaud, ni le froid. Il me reste l'automne et le printemps. Je devrais peut-être aller vivre à Madère, où il paraît que la température est constante et agréable toute l'année.

Mehitabel a écrit:

Provence a écrit:Le moment est-il bien choisi pour écrire que j’adore la chaleur, que j’adore l’étuve guyanaise ou les visites de temples grecs sous le cagnard et que je me sens, durant les grandes glaciations hivernales comme un ours en hibernation : en attente du soleil ?

Ton message me fait sentir moins seule ... Je compatis avec ceux qui ne supportent pas la chaleur mais qu'ils se disent que certaines personnes vivent également la même chose en hiver. Vous ne me verrez pas mettre le nez dehors par plaisir, pour une promenade s'il fait moins de 5 degrés. J'ai vécu sur la côte est américaine et dans les pays de l'Est j'y ai souffert du froid comme jamais. Non, il ne suffit pas superposer les couches de vêtements, c'est son ressenti personnel qui fait que l'on supporte le froid ou le chaud et il est aussi difficile de s'habituer à l'un ou à l'autre. Je déteste le froid, la neige, le gris, je revis au premier rayon de soleil, j'aime la chaleur au-dessus de 35 degrés, j'aime me baigner et l'eau chaude et là je sais que je reprendrai en septembre beaucoup plus forte dans ma tête parce qu'il a fait très chaud et grand soleil. Les étés comme celui de 2021 ne me permettent pas de reprendre pied pour attaquer l'automne, même si j'ai la chance d'être dans une région où il y fait relativement doux.
Du 15 novembre au 15 mars : je ne sors pas, je fais comme Provence, j'hiberne et je grinche.

Il ne s'agit pas tant des goûts et résistances de chacun, mais il y a une différence fondamentale : on n'a pas 75% de Français sans chauffage, on a bien 75% d'habitants sans possibilité réelle de se refroidir la nuit notamment.

Provence a écrit:

Danska a écrit:

Mehitabel a écrit:

Provence a écrit:Le moment est-il bien choisi pour écrire que j’adore la chaleur, que j’adore l’étuve guyanaise ou les visites de temples grecs sous le cagnard et que je me sens, durant les grandes glaciations hivernales comme un ours en hibernation : en attente du soleil ?

Ton message me fait sentir moins seule ... Je compatis avec ceux qui ne supportent pas la chaleur mais qu'ils se disent que certaines personnes vivent également la même chose en hiver. Vous ne me verrez pas mettre le nez dehors par plaisir, pour une promenade s'il fait moins de 5 degrés. J'ai vécu sur la côte est américaine et dans les pays de l'Est j'y ai souffert du froid comme jamais. Non, il ne suffit pas superposer les couches de vêtements, c'est son ressenti personnel qui fait que l'on supporte le froid ou le chaud et il est aussi difficile de s'habituer à l'un ou à l'autre. Je déteste le froid, la neige, le gris, je revis au premier rayon de soleil, j'aime la chaleur au-dessus de 35 degrés, j'aime me baigner et l'eau chaude et là je sais que je reprendrai en septembre beaucoup plus forte dans ma tête parce qu'il a fait très chaud et grand soleil. Les étés comme celui de 2021 ne me permettent pas de reprendre pied pour attaquer l'automne, même si j'ai la chance d'être dans une région où il y fait relativement doux.
Du 15 novembre au 15 mars : je ne sors pas, je fais comme Provence, j'hiberne et je grinche.

Le problème avec la chaleur, et surtout le manque de pluie, c'est qu'il n'y a pas que les individus qui peuvent en souffrir : il y a aussi et surtout les écosystèmes... Qui peuvent souffrir aussi d'un excès de froid et de pluie, bien entendu, mais ce n'est pas vraiment le problème qu'on rencontre depuis quelques années en France.

Je ne crois pas qu’aimer la chaleur m’en rende responsable.

En effet. Pourquoi, quelqu'un a dit l'inverse ?

Danska a écrit:

Provence a écrit:

Danska a écrit:

Mehitabel a écrit:

Ton message me fait sentir moins seule ... Je compatis avec ceux qui ne supportent pas la chaleur mais qu'ils se disent que certaines personnes vivent également la même chose en hiver. Vous ne me verrez pas mettre le nez dehors par plaisir, pour une promenade s'il fait moins de 5 degrés. J'ai vécu sur la côte est américaine et dans les pays de l'Est j'y ai souffert du froid comme jamais. Non, il ne suffit pas superposer les couches de vêtements, c'est son ressenti personnel qui fait que l'on supporte le froid ou le chaud et il est aussi difficile de s'habituer à l'un ou à l'autre. Je déteste le froid, la neige, le gris, je revis au premier rayon de soleil, j'aime la chaleur au-dessus de 35 degrés, j'aime me baigner et l'eau chaude et là je sais que je reprendrai en septembre beaucoup plus forte dans ma tête parce qu'il a fait très chaud et grand soleil. Les étés comme celui de 2021 ne me permettent pas de reprendre pied pour attaquer l'automne, même si j'ai la chance d'être dans une région où il y fait relativement doux.
Du 15 novembre au 15 mars : je ne sors pas, je fais comme Provence, j'hiberne et je grinche.

Le problème avec la chaleur, et surtout le manque de pluie, c'est qu'il n'y a pas que les individus qui peuvent en souffrir : il y a aussi et surtout les écosystèmes... Qui peuvent souffrir aussi d'un excès de froid et de pluie, bien entendu, mais ce n'est pas vraiment le problème qu'on rencontre depuis quelques années en France.

Je ne crois pas qu’aimer la chaleur m’en rende responsable.

En effet. Pourquoi, quelqu'un a dit l'inverse ?

Dans ce cas, je n’ai pas compris pourquoi tu répondais cela. Quel était le rapport avec les deux messages cités ?

Tout bonnement le fait qu'il est plus légitime de s'inquiéter de la chaleur que du froid ou du "mauvais temps", dans la mesure où les êtres humains ne sont pas les seuls à souffrir de la chaleur ou de la sécheresse.

Aimer la chaleur, c'est bien, tant mieux pour ceux qui apprécient, mais objectivement le temps trop chaud et trop sec fait beaucoup de dégâts sur l'environnement en général.

En plus de la chaleur, un incendie vient de se déclarer dans la forêt derrière chez moi. Impossible d'aérer un peu, et les canadairs défilent sous mes fenêtres.

Danska a écrit:Tout bonnement le fait qu'il est plus légitime de s'inquiéter de la chaleur que du froid ou du "mauvais temps", dans la mesure où les êtres humains ne sont pas les seuls à souffrir de la chaleur ou de la sécheresse.

Aimer la chaleur, c'est bien, tant mieux pour ceux qui apprécient, mais objectivement le temps trop chaud et trop sec fait beaucoup de dégâts sur l'environnement en général.

Je ne vois toujours pas le rapport entre le goût de la chaleur et la légitimité d’une inquiétude. Faut-il contraindre ses sentiments ?

Provence a écrit:

Danska a écrit:Tout bonnement le fait qu'il est plus légitime de s'inquiéter de la chaleur que du froid ou du "mauvais temps", dans la mesure où les êtres humains ne sont pas les seuls à souffrir de la chaleur ou de la sécheresse.

Aimer la chaleur, c'est bien, tant mieux pour ceux qui apprécient, mais objectivement le temps trop chaud et trop sec fait beaucoup de dégâts sur l'environnement en général.

Je ne vois toujours pas le rapport entre le goût de la chaleur et la légitimité d’une inquiétude. Faut-il contraindre ses sentiments ?

Je n'ai pas prévu de rédiger une dissertation de philosophie pendant les vacances, désolée. Si vraiment tu ne vois pas le lien entre "l'environnement et pas mal de personnes souffrent cruellement d'un excès de chaleur" et "ce n'est pas le bon moment ni le bon endroit pour venir dire qu'on aime la chaleur", pas grave, tout le monde s'en remettra.

Cela vaut-il vraiment la peine que la discussion s'échauffe sur ce sujet?

Aperçu par hasard a écrit:Cela vaut-il vraiment la peine que la discussion s'échauffe sur ce sujet?

Et que ça refroidisse les relations ?

Pontorson50 a écrit:Il ne s'agit pas tant des goûts et résistances de chacun, mais il y a une différence fondamentale : on n'a pas 75% de Français sans chauffage, on a bien 75% d'habitants sans possibilité réelle de se refroidir la nuit notamment.

Je crains qu'il faille s'y habituer (et éventuellement investir).

Danska a écrit:

Provence a écrit:

Danska a écrit:Tout bonnement le fait qu'il est plus légitime de s'inquiéter de la chaleur que du froid ou du "mauvais temps", dans la mesure où les êtres humains ne sont pas les seuls à souffrir de la chaleur ou de la sécheresse.

Aimer la chaleur, c'est bien, tant mieux pour ceux qui apprécient, mais objectivement le temps trop chaud et trop sec fait beaucoup de dégâts sur l'environnement en général.

Je ne vois toujours pas le rapport entre le goût de la chaleur et la légitimité d’une inquiétude. Faut-il contraindre ses sentiments ?

Je n'ai pas prévu de rédiger une dissertation de philosophie pendant les vacances, désolée. Si vraiment tu ne vois pas le lien entre "l'environnement et pas mal de personnes souffrent cruellement d'un excès de chaleur" et "ce n'est pas le bon moment pour venir dire qu'on aime la chaleur", pas grave, tout le monde s'en remettra.

Très bien. Je te laisse froncer le sourcil d’un air grave et légitime. Je me remettrai de ta réprobation !

Jenny a écrit:

Aperçu par hasard a écrit:Cela vaut-il vraiment la peine que la discussion s'échauffe sur ce sujet?

Et que ça refroidisse les relations ?

Tu as raison, brisons la glace!