Jury difficile - CAPES externe lettres modernes

Natalino a écrit:En fait, ça n'est pas vraiment de Robert Merle, c'est une transposition très précise de Sur Des Vers de Virgile.

Certes. Comme je l'ai écrit, c'est la conversation entre Siorac et Montaigne qui est imaginée par Robert Merle.

Au temps pour moi, j'avais mal compris.

RogerMartin a écrit:

Rendash a écrit:Bawalah, on cause porno médiéval (enfin, d'avant, quoi) et RM débarque.

Je vous aide à recadrer, et tu renâcles. M'en fiche, je retourne à mes manuscrits.

Wéwéwé, c'est ça, retourne à tes manuscrits cochons, qui ne sont pas tristes, quoique mots-Sade.

Natalino a écrit:Au temps pour moi, j'avais mal compris.

Merle utilise les écrits de Montaigne pour alimenter les conversations en question ; il fait la même chose avec La Boétie, notamment. Cette saga est un chef-d'oeuvre à plus d'un titre

Rendash a écrit:

Natalino a écrit:Au temps pour moi, j'avais mal compris.

Merle utilise les écrits de Montaigne pour alimenter les conversations en question ; il fait la même chose avec La Boétie, notamment. Cette saga est un chef-d'oeuvre à plus d'un titre

Et elle en compte d'ailleurs plus d'un ... (13 volumes d'après ce que je vois). J'en ai entendu parler évidemment (pas parce que je suis particulièrement cultivé, mais parce que c'était le type de livres qui se voyait partout, de la micro bibliothèque municipale à l'étagère époussetée chez grand-maman), mais c'est un livre qui n'a jamais croisé ma route de lecteur, alors que peu de sagas "historiques" (livres de vacances par excellence, ça tombe bien) m'ont échappé.

Les derniers sont moins bons, à mon goût, mais jusqu'à La Gloire et les Périls, c'est extraordinaire, je te les recommande vivement. Je les lis une fois par an Olivier Merle a tenté d'ajouter un titre à la saga, mais je l'ai trouvé assez moyen.

Une fois par an ... fichtre ! Je crois qu'il n'y a aucun livre que je relise de manière ritualisée (j'ai d'autres rituels de lecture, mais c'est plus "en janvier, cette littérature précise, en février celle-ci etc. ce qui est une autre perversion, sans doute plus inquiétante).

On s'éloigne pas mal du sujet du topic mais tant pis.

Fortune de France est en effet une très bonne série de romans historiques.
Je connais une collègue de lettres qui ne supporte pas le style de Robert Merle, vocable du XVIe siècle mâtiné d'occitan. Pour ma part, lors de ma première lecture, je passais pas mal de temps dans le glossaire en fin d'ouvrage. Mais au bout de quelques dizaines (centaines ?) de pages, on le maîtrise suffisamment pour se laisser porter par la lecture.

Le premier cycle est excellent. Comme Rendash, je l'ai lu plusieurs fois (pas tous les ans mais au moins 3 ou 4 fois).
Par contre, le deuxième cycle m'avait beaucoup moins plu (même les tomes situés avant La Gloire et les Périls). Je ne l'ai jamais relu.

D'ailleurs, je remarque l'irruption de Roger Martin dans cette discussion :
Les initiales de son pseudo comme son choix d'enseigner l'anglais à l'université sont forcément un hommage à Robert Merle...

Je continue à dévier
Je les ai presque tous lus (comme l'a dit Rendash, dans les derniers l'auteur s'essouffle un peu) mais certains termes de vocabulaire m'horripilaient par leur utilisation systématique, on en arrive à des formules homériques !
Je me demande si je ne vais pas relire la série cet été, il faut juste que je me la procure (c'est une maie qui nous prêtait les volumes au fur et à mesure de leur parution, et mon mari était un vrai fan)

Erispoe a écrit:On s'éloigne pas mal du sujet du topic mais tant pis.

Fortune de France est en effet une très bonne série de romans historiques.
Je connais une collègue de lettres qui ne supporte pas le style de Robert Merle, vocable du XVIe siècle mâtiné d'occitan. Pour ma part, lors de ma première lecture, je passais pas mal de temps dans le glossaire en fin d'ouvrage. Mais au bout de quelques dizaines (centaines ?) de pages, on le maîtrise suffisamment pour se laisser porter par la lecture.

Le premier cycle est excellent. Comme Rendash, je l'ai lu plusieurs fois (pas tous les ans mais au moins 3 ou 4 fois).
Par contre, le deuxième cycle m'avait beaucoup moins plu (même les tomes situés avant La Gloire et les Périls). Je ne l'ai jamais relu.

D'ailleurs, je remarque l'irruption de Roger Martin dans cette discussion :
Les initiales de son pseudo comme son choix d'enseigner l'anglais à l'université sont forcément un hommage à Robert Merle...

Ah ? Tu trouves ?

Mon jury a été a-do-rable.
Aux deux épreuves.
Souriants, à l'écoute, vraiment sympa, à base de "vous avez dit ça blabla ce qui est tout à fait juste et pertinent, etc etc..."
J'ai eu 7 et 8.
Et j'ai raté le Capes à 0,5 point.
J'aurais préféré qu'ils soient désagréables et hautains, ça m'aurait évité d'y croire.

ptitbouchon34 a écrit:Mon jury a été a-do-rable.
Aux deux épreuves.
Souriants, à l'écoute, vraiment sympa, à base de "vous avez dit ça blabla ce qui est tout à fait juste et pertinent, etc etc..."
J'ai eu 7 et 8.
Et j'ai raté le Capes à 0,5 point.
J'aurais préféré qu'ils soient désagréables et hautains, ça m'aurait évité d'y croire.

Quelles étaient tes notes à l'écrit ?

C'est quand même idiot que les seuls qui puissent comprendre expérimenter enfin ce que signifie "bienveillance" dans l'éducation nationale ne deviennent pas profs...

Dalva a écrit:C'est quand même idiot que les seuls qui puissent comprendre enfin ce que signifie "bienveillance" dans l'éducation nationale ne deviennent pas profs...

Excellent!

Ahah, si, c’est possible !
Mon jury de littérature a été adorable : seul le grammairien était agressif mais la professeurs d’univrsité très attentive et l’IPR désolée que son collègue s’acharne.
Les deux m’ont défendue, finalement, et le grammairien s’est tu. Note convenable durement négociée, à mon avis !
Les deux zadistes ( Rhooo, c’est une blague, hein )du FLE ont été mignonnes, mais je n’ai pas été performante , en partie parce que je n’etais pas d’accord avec le traitement des documents, en partie parce que mon auditeur libre s’est endormi et que je l’ai pourri ( gestion de classe, quand tu nous tiens ).
Mon IPR de titularisation a été très bienveillante aussi, pas du tout avare de compliments ni de reproches, tout à fait justes.
Que dire de la CDE: un amour de femme.
Bref, la bienveillance, je la connais et j’ai pu la mesurer , mais je ne l’appelle pas bienveillance, je l’appelle «  être normal ».

( bon, autant dire aussi que j’ai expérimenté le mépris , merci l’espe, merci ma tutrice)

ptitbouchon34 a écrit:Mon jury a été a-do-rable.
Aux deux épreuves.
Souriants, à l'écoute, vraiment sympa, à base de "vous avez dit ça blabla ce qui est tout à fait juste et pertinent, etc etc..."
J'ai eu 7 et 8.
Et j'ai raté le Capes à 0,5 point.
J'aurais préféré qu'ils soient désagréables et hautains, ça m'aurait évité d'y croire.

Un jury gentil ça veut pas dire grand chose... Je suis sincèrement désolée pour toi

Je remarque que quand je suis jury du bac, je n'ai pas "besoin" d'être gentille avec les bons, ils font l'épreuve, on pose les questions, on titille parce qu'on est content de tomber sur quelqu'un qui a des connaissances, et du coup on passe peut-être pour des "méchants" alors qu'on va mettre 18.
Alors que quand j'ai des candidats qui galèrent ou qui sont vraiment faibles, je suis gentille, j'essaie de m'appuyer sur ce qu'ils ont dit de correct pour tirer les vers du nez sur d'autres choses, je sourie et je hoche la tête pour acquiescer dès qu'ils s'engagent sur la bonne voie, histoire de vraiment les mettre en confiance et essayer d'en tirer quelque chose, du coup ils doivent nous trouver trop sympas mais malheureusement parfois malgré tout ça on a pas réussi à obtenir assez de choses pour mettre la moyenne. (en musique seuls les points au-dessus de 10 comptent, vu que c'est option facultative)
Bref j'aurais donc tendance à dire que le côté sympa ou pas du jury ne doit pas être interprété (ne parlons pas du candidat qui passe à 17h le vendredi quand on a des candidats à la chaîne depuis lundi 8h... autant vous dire qu'on doit pas être bien frais!!).

Bon courage si tu le repasses !

J'ai eu un jury sympathique à mon concours de bibliothécaire territorial. J'ai pensé que j'avais été mauvaise et qu'on m'avait posé des questions faciles pour ne pas me désespérer. J'étais presque sûre d'avoir raté en sortant. Comme quoi, on ne peut jamais savoir. Mon copain, qui a eu un autre jury (il l'a passé ailleurs), a eu le concours ET un jury vachard.