Stagiaires 2017/2018

A la rentrée, c'est vite dit. Ca se fait quand la circulaire paraît (ça peut être en octobre/novembre). C'est valable pour tous les abonnements. Ne compte pas dessus dès le début d'année, mais tu auras un rattrapage.

Le chef d'établissement m'a envoyé un mail en me précisant que le mardi et le mercredi me seraient dégagés pour que je puisse me rendre à l'ESPE.
Ça se précise !
Cours le vendredi après-midi avec des 5e / 4e, ça risque d'être un peu sport ça non ?

Striking a écrit:Le chef d'établissement m'a envoyé un mail en me précisant que le mardi et le mercredi me seraient dégagés pour que je puisse me rendre à l'ESPE.
Ça se précise !
Cours le vendredi après-midi avec des 5e / 4e, ça risque d'être un peu sport ça non ?

Ah, quelle veinarde tu es, tu vas pouvoir aller à l'ESPE, où tu passeras les plus beaux moments de ta vie et où tu apprendras plus qu'en quatre ans d'études!

Striking a écrit:
Cours le vendredi après-midi avec des 5e / 4e, ça risque d'être un peu sport ça non ?

Tout dépend des 5e et des 4e en question.

Et ça dépend aussi de si tu arrives à leur faire très peur ou pas :p

Quand je me replonge par le souvenir dans la période de l'été dernier, où je traversais les mêmes questions que vous, je me revois en train d'essayer de préparer quelques cours d'avance, sans la moindre bille pour savoir ce que je devais faire. Je trouve un peu paradoxal que dans ce système de formation l'on se retrouve dès le premier jour à faire cours aux élèves, alors que les premiers enseignements des formateurs ESPE sur la question arrivent bien (plus) tard. Vous en êtes où de cette question ? Ça va ? Parce que moi j'aurais bien voulu de l'aide à l'époque... Je m'angoissais plus de ça que des questions administratives. A tort d'ailleurs pcq j'ai eu mon lot de soucis administratifs et que vous avez bien raison de vous en préoccuper ! C'est juste que dans mon expérience l'aspect "faire réussir les élèves" s'avère moins pardonnant que l'aspect "ESPE, administration, organisation matérielle". Je dis bien, dans mon expérience, pour d'autre collègue ça a certainement été l'inverse.

Félicitations aux stagiaires et tous mes voeux pour l'année à venir ! Reposez vous bien pour la rentrée :p

Aiôn, disons que pour l'instant on n'a pas tous notre affectation et nos niveaux, alors on ne peut rien préparer... Je pense que les questions sur la préparation des cours afflueront quand on sera tous fixés

Si je peux me permettre un conseil, je vous conseille avant tout de vous reposer.
Il est inutile de préparer trop de cours avant de rencontrer votre tuteur ou d'avoir les premiers cours à l'ESPE.

Vu que je recommence, je vais préparer quand même pour éviter d'avoir la tête sous l'eau tout le temps comme ce fut le cas cette année...

Babarette a écrit: Ah, quelle veinarde tu es, tu vas pouvoir aller à l'ESPE, où tu passeras les plus beaux moments de ta vie et où tu apprendras plus qu'en quatre ans d'études!

Ça, ça va être un grand exercice de pokerface

Pour l'heure je suis plus préoccupée par l'organisation matérielle de la rentrée (inscriptions, déménagement...) que par les cours, mais j'avoue que ça soulage d'avoir quelques infos sur l'établissement !
En ce qui concerne les élèves, ma tutrice a commencé par me dire qu'ils étaient "attachants", mais que le gros problème était le manque de travail.
Je vais passer au moins une semaine complète en août à les imiter et à ne rien faire. Toujours se mettre à la place de l'élève

Bonjour,
Mon conjoint vient d'être affecté au lycée pro Jean-Baptiste Clément de Gagny. Vu que le lycée est fermé, quelqu'un aurait à tout hasard des infos sur cet établissement ? Merci d'avance.

Sépia a écrit:Vu que je recommence, je vais préparer quand même pour éviter d'avoir la tête sous l'eau tout le temps comme ce fut le cas cette année...

Ce n'est pas pareil, tu as plus d'expérience. J'espère que tu as une affectation et un tuteur sympas et que tout ira bien.

@ Cincinnata : Ah oui. C'est vrai que vous n'avez pas encore tous assez d'infos pour préparer grand chose. Je ne m'en étais pas assez rendu compte. On pourrait quand même donner aux stagiaires les infos qui leurs permettraient de se préparer. C'est incroyable cette organisation tout de même.
@ Striking :  
@ Sépia : Moi aussi j'ai eu pas mal la tête sous l'eau. Ça aurait quand même été plus facile l'année dernière si on avait eu des cours mieux préparés en amont, non ?

Qu'on se comprenne bien, parce que j'ai peur d'être mal interprété. Je suis paresseux et j'aime bien les gens paresseux. Je ne dis pas qu'il faut mourir d'angoisse et passer toutes ses vacances à travailler. Ni que faire ça non plus ce ne serait pas bien. Ni que ceux qui ne préparaient rien sont de mauvaises personnes indignes. En fait je pense surtout que chacun fait sa vie, avec ses propres questions et ses propres méthodes pour y faire face. Tout le monde ici est lauréat d'un concours hyper-chaud (félicitations ) et sait gérer ses priorités (au moins) aussi bien que ma petite personne. [Message de prévention : le burn-out c'est grave, faites attention, c'est vrai, vraiment.].

Je trouve juste que dans un souci louable on met parfois un peu à toutes les sauces ce (bon) conseil de bien se reposer les vacances. Arriver impréparé devant les élèves n'est pas du tout confortable. Ce système de formation favorise (par incurie) cette situation, et c'est mal. Il ne me paraît pas malveillant d'échanger avec franchise, respect et solidarité avec des collègues. Particulièrement quand ceux-ci sont placés dans des conditions de travail pourries, que je réprouve, et dont ils ne sont pas responsables.

Bonjour à tous,
Je serai stagiaire en anglais à la rentrée, assez loin de chez moi (100 km), avec l'ESPE plus près tout de même, mais je m'attends à une année éprouvante. Bien entendu mon établissement est fermé pour le moment mais par un heureux hasard, un de mes amis connait une prof du lycée qui a accepté d'échanger avec moi et qui a pu me donner les classes que j'aurai à la rentrée : deux secondes et une 1ère L/ES. Je ne savais pas que les sections pouvaient être mélangées en 1ère, mais bon... je me doute que les surprises ne vont pas s'arrêter là. Ma future collègue m'a conseillé de commencer à me préparer doucement de petites choses à faire pour les premiers cours mais elle m'a aussi dit que l'équipe d'anglais avait choisi de ne pas utiliser de manuel... Je trouve que c'est une bonne idée en soi de faire ses propres séquences, mais n'ayant aucune idée du niveau des élèves, j'aimerais bien consulter des manuels de ces niveaux pour m'en inspirer (voire carrément les utiliser au début)... Si vous en avez de bons à me conseiller, ça m'aiderait énormément
Pour l'instant, mes soucis sont donc plus d'ordre pédagogique, vous l'aurez compris... c'est peut-être pour faire abstraction des choses administratives, ah ah ! Mais bon, même si je suis nouvelle, je ne suis pas une "jeune" prof. J'ai travaillé dans beaucoup d'autres domaines et l'EN n'a pas le monopole de l'absurdité administrative, donc je n'ai pas plus peur que ça (on en reparlera quand il faudra jouer ses points façon casino d'ici quelques mois )
En attendant, je suis très contente de vous rejoindre et vous souhaite à tous bon courage

Aiôn a écrit:@ Cincinnata : Ah oui. C'est vrai que vous n'avez pas encore tous assez d'infos pour préparer grand chose. Je ne m'en étais pas assez rendu compte. On pourrait quand même donner aux stagiaires les infos qui leurs permettraient de se préparer. C'est incroyable cette organisation tout de même.

De fait. Mais il faut comprendre que les supports stagiaires, s'ils sont décidés en juillet, peuvent toujours "bouger". Des modifications de dernière minute en août, cela arrive, et cela arrive d'autant plus que les rectorats demandent aux établissements de travailler à flux tendu (les calculs se font à un élève près). Et tout à coup, les 9h qui étaient disponibles pour un stagiaire se retrouvent réduites à 5h ou montent à 13h et il faut donc placer le stagiaire sur un autre support, trouver un tuteur de dernière minute, etc. De la même manière, il arrive que des stagiaires refusent le poste en août, parce que décidément, l'affectation proposée n'est pas acceptable, et donc, reprise des structures pour trouver comment combler. Ca n'est confortable pour personne en fait...
L'idéal serait d'avoir des supports fixes, avec des tuteurs volontaires et patentés, des stagiaires affectés dans la zone qu'ils demandent, ce qui permettrait, dès juillet d'organiser un dialogue entre le stagiaire et son établissement, et d'arriver à la prérentrée (dans l'établissement et aux formations) avec une vue de l'année à venir et des questions très concrètes, et donc, des réponses utiles. Plutôt que de voir cela comme une utopie, mettons que je préfère penser qu'il s'agit là d'un horizon régulateur...

Est-ce que vous aussi vous devez demander le transfert de votre dossier à votre université d'origine pour qu'elle le transmette à celle de votre ESPE d'arrivée ? J'ai des sons de cloche différents...

Franchement, ca depend des facultés.
Mais generalement tu demandes a ton université d'origine oui. Mais c'est toi qui peut l'envoyer, suivant la fac, ou elle s'occupe de tout.

Envoyée a 1h30 de chez moi (en voiture !) au fin fond des Yvelines, j'étais un peu dépitée, surtout qu'il n'est pas question de déménager pour une année. M'enfin du coup le cadre est plutôt sympa, j'ai deux classes de 5e et la tutrice a l'air chouette, donc ça compense !

Envoyé à 460 kms de chez moi ! Mais le lycée semble pas mal, les niveaux annoncés me conviendraient bien et c'est dans un coin de l'académie de Créteil que j'avais demandé. Ça compense un peu le reste...

Métanoïa a écrit:Envoyée a 1h30 de chez moi (en voiture !) au fin fond des Yvelines, j'étais un peu dépitée, surtout qu'il n'est pas question de déménager pour une année. M'enfin du coup le cadre est plutôt sympa, j'ai deux classes de 5e et la tutrice a l'air chouette, donc ça compense !

Tu seras vers Mantes la Jolie ?

Non, pas du tout, au sud du département plutôt.

Aiôn a écrit:@ Cincinnata : Ah oui. C'est vrai que vous n'avez pas encore tous assez d'infos pour préparer grand chose. Je ne m'en étais pas assez rendu compte. On pourrait quand même donner aux stagiaires les infos qui leurs permettraient de se préparer. C'est incroyable cette organisation tout de même.
@ Striking :  
@ Sépia : Moi aussi j'ai eu pas mal la tête sous l'eau. Ça aurait quand même été plus facile l'année dernière si on avait eu des cours mieux préparés en amont, non ?

Qu'on se comprenne bien, parce que j'ai peur d'être mal interprété. Je suis paresseux et j'aime bien les gens paresseux. Je ne dis pas qu'il faut mourir d'angoisse et passer toutes ses vacances à travailler. Ni que faire ça non plus ce ne serait pas bien. Ni que ceux qui ne préparaient rien sont de mauvaises personnes indignes. En fait je pense surtout que chacun fait sa vie, avec ses propres questions et ses propres méthodes pour y faire face. Tout le monde ici est lauréat d'un concours hyper-chaud (félicitations ) et sait gérer ses priorités (au moins) aussi bien que ma petite personne. [Message de prévention : le burn-out c'est grave, faites attention, c'est vrai, vraiment.].

Je trouve juste que dans un souci louable on met parfois un peu à toutes les sauces ce (bon) conseil de bien se reposer les vacances. Arriver impréparé devant les élèves n'est pas du tout confortable. Ce système de formation favorise (par incurie) cette situation, et c'est mal. Il ne me paraît pas malveillant d'échanger avec franchise, respect et solidarité avec des collègues. Particulièrement quand ceux-ci sont placés dans des conditions de travail pourries, que je réprouve, et dont ils ne sont pas responsables.

J'ai aussi un peu de mal à comprendre comment on peut décemment conseiller à un stagiaire de ne presque rien faire pendant les vacances. Se retrouver devant 35 élèves qui nous regardent et attendent qu'on dise quelque chose, qui sont prêts à nous juger (normal), c'est déjà assez violent en soi...il vaut mieux avoir quelque chose de solide pour commencer. Ce qui ne veut pas dire avoir programmé toute son année à l'heure près, vu qu'on sera amené à changer des choses en fonction des élèves qu'on a en face de nous. Il faut rester souple, certes, mais ne pas arriver sans rien de sérieux.
Pour les stagiaires en philo, je conseille de réfléchir au premier chapitre et le préparer entièrement dans les grandes lignes, et de préparer plus précisément la première partie du chapitre, afin d'avoir un peu d'avance pour pouvoir préparer le reste ensuite. On a en plus la chance de n'avoir qu'un seul niveau, donc même si on ne connaît pas encore notre service, on peut déjà commencer. Pour les autres qui ne connaissent pas encore leur niveau, c'est plus délicat, mais avoir de quoi tenir les premières heures me semble indispensable.

Les stagiaires ne savent pas forcément comment construire un cours.

Tallulah23 a écrit:
J'ai aussi un peu de mal à comprendre comment on peut décemment conseiller à un stagiaire de ne presque rien faire pendant les vacances. Se retrouver devant 35 élèves qui nous regardent et attendent qu'on dise quelque chose, qui sont prêts à nous juger (normal), c'est déjà assez violent en soi...il vaut mieux avoir quelque chose de solide pour commencer. Ce qui ne veut pas dire avoir programmé toute son année à l'heure près, vu qu'on sera amené à changer des choses en fonction des élèves qu'on a en face de nous. Il faut rester souple, certes, mais ne pas arriver sans rien de sérieux.
Pour les stagiaires en philo, je conseille de réfléchir au premier chapitre et le préparer entièrement dans les grandes lignes, et de préparer plus précisément la première partie du chapitre, afin d'avoir un peu d'avance pour pouvoir préparer le reste ensuite. On a en plus la chance de n'avoir qu'un seul niveau, donc même si on ne connaît pas encore notre service, on peut déjà commencer. Pour les autres qui ne connaissent pas encore leur niveau, c'est plus délicat, mais avoir de quoi tenir les premières heures me semble indispensable.

Oui mais les stagiaires de philo sont sûrs, j'imagine, d'être face à une classe à examen, vraisemblablement une Terminale (les stagiaires agrégés pouvant être parachutés en prépa pour un remplacement longue durée : le cas s'est déjà vu). Par contre, lorsqu'on est professeur stagiaire en français, maths, anglais, histoire-géo etc., rien ne garantit que l'on ait un lycée ou un collège et on ne va clairement pas passer l'été à préparer des cours qui ne serviront pas (voire des matières qu'on ne te demandera peut-être pas d'enseigner : les stagiaires de Lettres classiques n'ont généralement que des classes de français la première année...). Le mieux, c'est donc encore de s'approprier parfaitement les IO, de réfléchir à des problèmes d'organisation pratiques et un peu aux progressions afin de les laisser décanter et de pouvoir se mettre au travail vite une fois les niveaux connus plutôt que partir tout azimut sur des cours de 6e et de 5e pour se retrouver ensuite avec des 2de et un enseignement d'exploration (ou inversement). Et puis pour les stagiaires qui vont atterrir en collège, quand on a une classe dans un établissement de centre ville considéré comme ayant des CSP aisées, une classe du même niveau à la campagne ou dans une REP, ce ne sont pas vraiment les mêmes cours, stagiaire ou pas.

Tallulah23 a écrit:
J'ai aussi un peu de mal à comprendre comment on peut décemment conseiller à un stagiaire de ne presque rien faire pendant les vacances. Se retrouver devant 35 élèves qui nous regardent et attendent qu'on dise quelque chose, qui sont prêts à nous juger (normal), c'est déjà assez violent en soi...il vaut mieux avoir quelque chose de solide pour commencer. Ce qui ne veut pas dire avoir programmé toute son année à l'heure près, vu qu'on sera amené à changer des choses en fonction des élèves qu'on a en face de nous. Il faut rester souple, certes, mais ne pas arriver sans rien de sérieux.
Pour les stagiaires en philo, je conseille de réfléchir au premier chapitre et le préparer entièrement dans les grandes lignes, et de préparer plus précisément la première partie du chapitre, afin d'avoir un peu d'avance pour pouvoir préparer le reste ensuite. On a en plus la chance de n'avoir qu'un seul niveau, donc même si on ne connaît pas encore notre service, on peut déjà commencer. Pour les autres qui ne connaissent pas encore leur niveau, c'est plus délicat, mais avoir de quoi tenir les premières heures me semble indispensable.

Je crois que cela doit tenir à la discipline, parce que, moi aussi, cela me paraît intenable - sans doute est-ce parce qu'il n'y a pas la bouée de secours du manuel et que l'on doit être l'auteur de son cours.

En philo., je conseille souvent aux jeunes collègues de choisir les thèmes de leurs cours au moins jusqu'aux vacances de Noël et d'avoir préparé de quoi tenir jusqu'aux vacances d'automne.