Les revalorisations de carrière du PPCR seraient reportées voire annulées dans l'EN + incertitude pour les reclassements du 01/09/2017

Dr Raynal a écrit:Ces "représentant.e.s" et autres novlanguismes me piquent les yeux...

Tout à fait d'accord. On en voit de plus en plus et je ne comprends pas l'intérêt...

Lefteris a écrit:Il est absolument injuste que "le " soleil soit masculin. Il éclaire tout le monde. On devrait écrire "le/la soleil-le".  Il est également inadmissible qu'un homme soit "une sentinelle", il faudrait  dire "un sentinel". Il y a beaucoup de travail  à faire dans ce "monde qui change" il est enfin temps de se pencher sur les vrais problèmes, pas sur des questions à la c.. de partage des richesses, d'instruction publique, de souveraineté. Le sociétalisme vaincra...

Cleroli a écrit:

pop a écrit:réquisition de quoi? des réservistes? ^^

Des profs grévistes, comme c'est le cas pour certains corps de métier. Ceci dit, cette menace avait été lancée mais je ne sais pas si elle peut vraiment être appliquée.

Pour le brevet 2015, dans le centre d'examen concernant mon collège, ils avaient convoqués tous les personnels, y compris les agents pour au cas où on aurait été trop nombreux à faire grève.

Cette année, mon chef m'a entendu exhorter les troupes à faire grève. Alors il a fait un "sondage" auprès des collègues en les prenant à part pour savoir s'ils feraient grève ou pas pour pouvoir prévenir son collègue du centre d'examen... Tout le monde a répondu que non ils ne feraient pas grève et tous (sauf un : bouh pas bien tu as menti au chef   ) sont allés surveiller en gentils profs qui eux ne pénalisent pas les élèves. (Et ils en sont revenus en pestant sur la médiocrité des sujets et sur le fait que c'est vraiment trop injuste on était de surveillance des tiers temps)

Lefteris a écrit:

archeboc a écrit:
Les examens sont organisés pour résister à une grève : il y a plusieurs jours entre la fin de l'examen et le début des congés d'été, jours qui permettent de reconvoquer les grévistes et de leur faire perdre plein d'argent pour un examen que dans le pire des cas on offre aux étudiants en leur ajoutant 8 points à leur moyenne annuelle pour faire office de note de remplacement.

Le blocage des examens me semble une chimère.

On peut faire grève un seul jour (sauf bien entendu ceux qui ont des copies) . Mais si chacun fait grève un seul jour , ou deux, pour les oraux du bac, pour le brevet,  on de fortes chances de voir des examens  bien perturbés. Je viens mardi, mercredi je ne me présente pas, jeudi je reviens, vendredi je ne viens plus... Un ou ou deux ans à ce rythme ils comprendront.
Mais on en est plutôt au jaunisme qui consiste à revenir gratuitement sur un coup de fil, à ce que j' ai appris Preuve a contrario que les grèves de 2015 auraient pu gêner, si ces trouducs n'avaient pas obtempéré.

Des collègues m'ont raconté que des stagiaires ont été appelés et sont arrivés en milieu de journée. Et quoi de plus vulnérable qu'un stagiaire qui attend sa titularisation?

Comme le dit si bien le philosophe Roland Magdane dans son ouvrage "herméneutique du signifiant genré" :

"La langue française est quand même bizarre. Pourquoi dit-on UN tabouret et pourquoi UNE chaise ? LE tabouret a-t-il des petits attributs qu'on n'a pas vus ?
Pourquoi dès que c'est UNE galère, c'est tout de suite au FÉMININ ? LA pluie, LA neige, LA grêle, LA tempête, tout ça, c'est pour vous les FEMMES !
Nous, c'est LE soleil et LE beau temps, LE paradis!
Vous, vous avez pas de chance..: LA cuisine, LA bouffe, LA poussière, LA balayeuse. (...)

Lefteris a écrit:

Dr Raynal a écrit:Ces "représentant.e.s" et autres novlanguismes me piquent les yeux...

Il est absolument injuste que "le " soleil soit masculin. Il éclaire tout le monde. On devrait écrire "le/la soleil-le".  Il est également inadmissible qu'un homme soit "une sentinelle", il faudrait  dire "un sentinel". Il y a beaucoup de travail  à faire dans ce "monde qui change" il est enfin temps de se pencher sur les vrais problèmes, pas sur des questions à la c.. de partage des richesses, d'instruction publique, de souveraineté. Le sociétalisme vaincra...

Faut absolument que je retrouve l'étude canadienne qui montre que coût cognitif de la féminisation systématique par périphrase des termes non épicènes est quasi nul. Mais comme disait Engels, la femme est le prolétaire de l'homme (prolétaire est donc épicène à temps partiel).

Jul a écrit:

Lefteris a écrit:

archeboc a écrit:
Les examens sont organisés pour résister à une grève : il y a plusieurs jours entre la fin de l'examen et le début des congés d'été, jours qui permettent de reconvoquer les grévistes et de leur faire perdre plein d'argent pour un examen que dans le pire des cas on offre aux étudiants en leur ajoutant 8 points à leur moyenne annuelle pour faire office de note de remplacement.

Le blocage des examens me semble une chimère.

On peut faire grève un seul jour (sauf bien entendu ceux qui ont des copies) . Mais si chacun fait grève un seul jour , ou deux, pour les oraux du bac, pour le brevet,  on de fortes chances de voir des examens  bien perturbés. Je viens mardi, mercredi je ne me présente pas, jeudi je reviens, vendredi je ne viens plus... Un ou ou deux ans à ce rythme ils comprendront.
Mais on en est plutôt au jaunisme qui consiste à revenir gratuitement sur un coup de fil, à ce que j' ai appris Preuve a contrario que les grèves de 2015 auraient pu gêner, si ces trouducs n'avaient pas obtempéré.

Des collègues m'ont raconté que des stagiaires ont été appelés et sont arrivés en milieu de journée. Et quoi de plus vulnérable qu'un stagiaire qui attend sa titularisation?

Les stagiaires sont en effet excusables, ils n'ont dans les faits aucun droit hormis celui de s'écraser. Mais ce rappel de stagiaires prouve a contrario que si les titulaires acceptaient de se bouger un peu ça pourrait avoir de l'effet. Ca montre aussi la tentation permanente d'abuser du pouvoir surn les plus faibles ou les plus malléables.

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Mais au 25 juin, un stagiaire n'est plus stagiaire que sur le papier : les commissions de titularisation se sont réunies, et sa prochaine titularisation lui a été notifiée, ainsi que le lieu de sa première affectation. Du moins il me semble : vous confirmez ?

Donc, sauf erreur de ma part, dans la plupart des cas, le stagiaire change de CDE, et même dans beaucoup de cas, il change de recteur. C'est lui qui risque le moins à faire grève.

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Non, les commissions de titularisation sont normalement la dernière semaine de juin (entre le 25 et le 30 -parfois même ça déborde sur juillet), donc c'est vraiment le moment où tu n'as pas envie de te faire remarquer en tant que stagiaire (même si tu as effectivement déjà une idée officieuse de ta titularisation, et si tu connais déjà ta noivelle affectation).

Peinard a écrit:

archeboc a écrit:Mais au 25 juin, un stagiaire n'est plus stagiaire que sur le papier : les commissions de titularisation se sont réunies,

Pas forcément; cela dépend des académies et du nombre de dossiers à traiter.

archeboc a écrit:et sa prochaine titularisation lui a été notifiée,

Au 25 juin J'ai reçu ma notification plus d'un an après...  

archeboc a écrit:ainsi que le lieu de sa première affectation.

Non, cette année les commissions pour les affectations des stagiaires se déroulaient du 30 juin au 10 juillet.

Un stagiaire qui corrige un examen a déjà reçu sa mut à l'inter et à l'intra.

Mais la titularisation n'est-elle pas au 1er septembre ?

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Les arrêtés sont toujours datés du 1er septembre, donc officiellement on est encore stagiaire, non ?

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Cath a écrit:Mais la titularisation n'est-elle pas au 1er septembre ?

La titularisation prend effet au 1er septembre mais on a les résultats avant.
C'est vrai aussi que fin juin est la période où le stagiaire ne veut pas se faire remarquer.
Et si un stagiaire est recalé il faut lui trouver un nouveau support de stage pour l'année de redoublement, les commissions ont lieu en ce moment.

Bonjour,

Je viens de recevoir dans ma boite mail un courrier de la DRH de l'académie de Paris, informant tous les personnels des modalités de mise en oeuvre du PPCR à compter du 1er septembre:

Mesdames et messieurs les inspecteurs des 1er et 2nd degrés,
Mesdames et messieurs les chefs d'établissement,
Mesdames et messieurs les personnels enseignants des 1er et 2nd degrés,
Mesdames et messieurs les personnels d'éducation et les psychologues de l'Education nationale,

Dans le cadre de mise en œuvre du protocole Parcours professionnel, carrières et rémunérations (PPCR), vous trouverez ci-joint un courrier signé de M. le Directeur de l'académie de Paris ainsi que trois fiches thématiques rappelant le contenu de cette réforme et notamment les nouvelles modalités d'accompagnement et d'évaluation des personnels qui se mettront en place à compter de la rentrée de septembre 2017.

Très cordialement.


https://www.ac-paris.fr/img/Republique_francaise_ac-paris_signature.png

Sandrine D*****-D*****

Secrétaire générale d’académie - Enseignement scolaire
SGA- Enseignement scolaire

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Dr Raynal a écrit:Comme le dit si bien le philosophe Roland Magdane dans son ouvrage "herméneutique du signifiant genré" :

"La langue française est quand même bizarre. Pourquoi dit-on UN tabouret et pourquoi UNE chaise ? LE tabouret a-t-il des petits attributs qu'on n'a pas vus ?
Pourquoi dès que c'est UNE galère, c'est tout de suite au FÉMININ ? LA pluie, LA neige, LA grêle, LA tempête, tout ça, c'est pour vous les FEMMES !
Nous, c'est LE soleil et LE beau temps, LE paradis!
Vous, vous avez pas de chance..: LA cuisine, LA bouffe, LA poussière, LA balayeuse. (...)

Comme nous le disait notre professeure de sexualité à la fac (peut-être l'as-tu eu   ) tout ce qui est fonctionnel est MASCULIN (un ovule, un spermatozoïde) et tout ce qui n'est pas fonctionnel est FEMININ (UNE ovogonie, UNE spermatogonie, UNE spermatide)

Après on peut aller encore plus loin :

Christelle Bazooka a écrit:N'en déplaise aux puristes, la langue française demeure beaucoup trop machiste

Enjoy,  girls ! : à partir de 1 minute :

Ouuuh Fatal Bazooka vs Sébastien Patoche, eh bien :blague: voilà de quoi préparer une belle séquence comparative de la bonne musique française !

Je pense que quand l'heure sonnera de mon entretien d'évaluation, je me fendrais d'une bafouille pour expliquer que puisque pas de revalorisation pas d'entretien. Logique. C'était un package non ?
Cette mascarade qui va foutre le prof sous pression toute une année, avec des tas de documents à fournir, je m'en abstiendrai. Je ne passerai pas à l'échelon supérieur ? La belle affaire !

Le mail de l'académie ainsi que les fiches en PJ reprennent toutes les modalités connues, y compris de revalorisation indiciaire et salariale. Je n'ai vu aucun changement par rapport à ce qui nous avait été dit précédemment.

Donc si "suspension" il y a, elle nous sera peut-etre annoncée ultérieurement? En tout cas, je le répète, elle ne figure pas dans les documents reçus aujourd'hui
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JayKew a écrit:Le mail de l'académie ainsi que les fiches en PJ reprennent toutes les modalités connues, y compris de revalorisation indiciaire et salariale. Je n'ai vu aucun changement par rapport à ce qui nous avait été dit précédemment.

Donc si "suspension" il y a, elle nous sera peut-etre annoncée ultérieurement? En tout cas, je le répète, elle ne figure pas dans les documents reçus aujourd'hui
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Apparemment c'est un projet (une menace ?) mais rien n'est acté, il me semble, effectivement.

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Peinard a écrit:
Enfin, les documents envoyés par le rectorat de Paris ne signifient pas que le projet du ministre des comptes publics n'est plus d'actualité. Par contre, il est quasi certain que la réforme de l'évaluation et de l'accompagnement des personnels verra le jour, report/annulation des revalorisations ou pas (d'où le "notamment" dans le courriel du rectorat).

Bien sûr : ce sont des envois déjà programmés (avant la déclaration du ministre).
Sans nouvelles consignes, certains IPR commenceront (peut-être) les inspections, mais je crois bien qu'il ne faudra pas compter sur l'avancement proposé par la grille actuelle.

A ce propos, courrier transmis par quelques syndicats à lire ici :

http://www.fsu.fr/Courrier-adresse-au-Premier-Ministre-par-les-six-organisations-signataires-de-l.html

"Monsieur le Premier Ministre,

Lors de la réunion du Conseil commun de la fonction publique du 10 juillet dernier monsieur le Ministre de l’Action et des Comptes Publics a annoncé, au nom de votre gouvernement, concernant les mesures statutaires dites PPCR, que : « la situation des finances publiques nous oblige à nous interroger sur le calendrier de mise en œuvre du protocole et de l’étalement de sa montée en charge » précisant ensuite que ce serait un sujet de discussion.
Pour les organisations syndicales signataires de ce courrier, une telle déclaration est une triple remise en cause."