Une question qui fâche

Peut-être travaillent-ils en lien avec le prof d'EMC? Tout ce que tu "dénonces" est au programme.

Pétula a écrit:

lene75 a écrit:

Pétula a écrit:

roxanne a écrit:On vient de te donner les programmes, lis-les, c'est ta réponse.

Je connais les programmes. Ils sont extrêmement vastes. Et d’autres choix pourraient parfaitement être faits qui rentreraient dans ces 4 entrées. Exemple : L’entrée dans le monde du travail ou l’engagement politique.
Ce ne sont pourtant jamais ces thèmes la qui sont choisis.

Pardon mais ce n'est pas mieux. Ce n'est plus de la littérature, c'est de la mauvaise sociologie, au mieux.

(Au demeurant c'est pour ça que le programme de HLP reste en travers de la gorge de beaucoup de profs de philo. Avez-vous plus l'habitude de ces programmes atrocement pauvres en Lettres ? Il me semblait que les collègues de Lettres le conspuaient aussi).

Je ne parle pas des choix de littérature. Je parle des textes support qui sont abordés pour des exercices de grammaire. Ce sont des textes sur des photocopies. C’est textes vont dans le sens de l’idéologie d’extrême gauche et je trouve ça extrêmementpréoccupant. Je m’étonne surtout que la plupart des parents soient hostiles à cette propagande et que cela n’ait aucun retentissement sur l’institution. Autisme ?

Le problème est le même. Soit on fait des vrais exercices de grammaire, et alors il n'y a pas de thème, soit on fait de la grammaire à partir de textes (je croyais que le décloisonnement avait été abandonné) et alors je ne comprends pas cette histoire de thèmes. Une page de Zola reste une page de Zola, il n'y a jamais un seul et unique thème à en tirer, même si ses livres sont très « sociologiques ». Pour parler explicitement des migrants de Calais, des transsexuels, etc., il faut être dans de l'ultra-contemporain, c'est vraiment mineur dans le patrimoine littéraire.

Edit : je ne nie pas la dérive. Si on regarde le programme d'EMC de terminale, pour parler de ce que je connais, même si l'idée même d'EMC me hérisse, jusqu'à présent on pouvait en faire quelque chose. Le programme de la réforme est un scandaleux catéchisme, qui, de plus, manifeste le plus profond mépris des compétences des profs en leur dictant tout ce qu'ils doivent dire presque heure par heure.

Cléopatra2 a écrit:Peut-être travaillent-ils en lien avec le prof d'EMC? Tout ce que tu "dénonces" est au programme.

Oui en effet, ils travaillent avec le prof d’EMC. Comment cela « au programme » ? Il a parfaitement été établi ci-dessus que les quatre entrées étaient très larges et que les choix pédagogiques étaient possibles. Donc j’en déduis qu’il est parfaitement possible de ne pas aborder davantage ces thématiques. Qui sont récurrentes et redondantes par ailleurs dans la société ( TV, presse, actualité).

lene75 a écrit:

Pétula a écrit:

lene75 a écrit:

Pétula a écrit:

Je connais les programmes. Ils sont extrêmement vastes. Et d’autres choix pourraient parfaitement être faits qui rentreraient dans ces 4 entrées. Exemple : L’entrée dans le monde du travail ou l’engagement politique.
Ce ne sont pourtant jamais ces thèmes la qui sont choisis.

Pardon mais ce n'est pas mieux. Ce n'est plus de la littérature, c'est de la mauvaise sociologie, au mieux.

(Au demeurant c'est pour ça que le programme de HLP reste en travers de la gorge de beaucoup de profs de philo. Avez-vous plus l'habitude de ces programmes atrocement pauvres en Lettres ? Il me semblait que les collègues de Lettres le conspuaient aussi).

Je ne parle pas des choix de littérature. Je parle des textes support qui sont abordés pour des exercices de grammaire. Ce sont des textes sur des photocopies. C’est textes vont dans le sens de l’idéologie d’extrême gauche et je trouve ça extrêmement préoccupant. Je m’étonne surtout que la plupart des parents soient hostiles à cette propagande et que cela n’ait aucun retentissement sur l’institution. Autisme ?

Le problème est le même. Soit on fait des vrais exercices de grammaire, et alors il n'y a pas de thème, soit on fait de la grammaire à partir de textes (je croyais que le décloisonnement avait été abandonné) et alors je ne comprends pas cette histoire de thèmes. Une page de Zola reste une page de Zola, il n'y a jamais un seul et unique thème à en tirer, même si ses livres sont très « sociologiques ». Pour parler explicitement des migrants de Calais, des transsexuels, etc., il faut être dans de l'ultra-contemporain, c'est vraiment mineur dans le patrimoine littéraire.

Je suis parfaitement d’accord avec vous. Mais ce n’est pas du tout ce que je constate. Et j’ai remarqué moi-même que lorsque je donne à mes élèves des supports de textes classiques pour faire de la grammaire, ils sont beaucoup plus motivés.

Je vois ce que tu veux dire.
En LP, parmi les programmes sortants de Tle, il y a "Identité et diversité". Un très vaste thème, presque toujours traité sous l'angle de l'immigration ou de la littérature africaine francophone. Il me semble que ce n'est qu'une des très nombreuses entrées possibles, l'altérité pouvant se considérer entre soi et soi, sous l'angle de la psychanalyse etc.

Cath a écrit:Je vois ce que tu veux dire.
En LP, parmi les programmes sortants de Tle, il y a "Identité et diversité". Un très vaste thème, presque toujours traité sous l'angle de l'immigration ou de la littérature africaine francophone. Il me semble que ce n'est qu'une des très nombreuses entrées possibles, l'altérité pouvant se considérer entre soi et soi, sous l'angle de la psychanalyse etc.

Parfaitement. Les professeurs pourraient parfaitement décider de comparer l’identité basque avec l’identité bretonne. Ou l’identité Corse avec l’identité normande. Je crois que je pourrais attendre longtemps.

Je ne comprends pas ce dont tu parles, Pétula. Ça fait 20 ans que j'enseigne le français en collège, et j'ai toujours travaillé à peu près exclusivement sur des textes littéraires. Quand je fais de la grammaire, je donne des exercices dont les phrases ne sont pas toujours bien passionnantes, certes, mais qui n'ont pas grand chose à voir avec ce que tu évoques. Il m'arrive d'échanger des idées d'activités avec mes collègues, et de ce point de vue on est toutes sur la même longueur d'onde.
Et je travaille dans un collège public.

Nasopi a écrit:Je ne comprends pas ce dont tu parles, Pétula. Ça fait 20 ans que j'enseigne le français en collège, et j'ai toujours travaillé à peu près exclusivement sur des textes littéraires. Quand je fais de la grammaire, je donne des exercices dont les phrases ne sont pas toujours bien passionnantes, certes, mais qui n'ont pas grand chose à voir avec ce que tu évoques. Il m'arrive d'échanger des idées avec mes collègues, et de ce point de vue on est toutes sur la même longueur d'onde.
Et je travaille dans un collège public.

Quelle chance ont vos élèves !

Je pense que, quoi que l'on puisse te répondre, tu resteras sur tes convictions, basées sur quelques cours particuliers... C'est en tout cas l'image que tu donnes à travers tes messages.
PS : l'usage du mot "autisme" pour tout et n'importe quoi me hérisse le poil.

lilith888 a écrit:Je pense que, quoi que l'on puisse te répondre, tu resteras sur tes convictions, basées sur quelques cours particuliers... C'est en tout cas l'image que tu donnes à travers tes messages.
PS : l'usage du mot "autisme" pour tout et n'importe quoi me hérisse le poil.

Il ne s’agit pas de « Quelques cours particuliers » mais de plusieurs années de cours exercés dans 3 régions différentes comme indiqué.
Le choix du mot autisme ici n’est pas impropre. Est autiste, celui qui vit dans son monde et sa bulle.
PS : La police de la pensée et donc des mots me hérisse le poil. Nos enfants méritent mieux.

"nos enfants" sent bon lui-même le catéchisme. Personnellement, je n'en ai qu'un et il est autiste.

« Nos enfants » signifie au contraire que l’on se préoccupe de tous les enfants et pas du sien seul, fut-il autiste.
Quant à l’emploi du mot autiste pour désigner un repli, cela s’appelle le sens figuré.

Merci de m'avoir éclairée. J'ignorais totalement ce que signifiait sens figuré avant toi

Nasopi a écrit:Je ne comprends pas ce dont tu parles, Pétula. Ça fait 20 ans que j'enseigne le français en collège, et j'ai toujours travaillé à peu près exclusivement sur des textes littéraires. Quand je fais de la grammaire, je donne des exercices dont les phrases ne sont pas toujours bien passionnantes, certes, mais qui n'ont pas grand chose à voir avec ce que tu évoques. Il m'arrive d'échanger des idées d'activités avec mes collègues, et de ce point de vue on est toutes sur la même longueur d'onde.
Et je travaille dans un collège public.

Même expérience dans mon collège REP
Je ne comprends pas où l'auteur de ce fil veut en venir...

lilith888 a écrit:Merci de m'avoir éclairée. J'ignorais totalement ce que signifiait sens figuré avant toi

Nous l’avions bien remarqué
C’est fou ! ( Attention !, le mot «  fou » est employé ici au sens figuré, il ne s’agit en aucun cas de stigmatiser les aliénés.

Voilà où on en est. La peur des mots. Triste !

Avant de crier à la "police de la pensée" demande-toi si tu n'as peut-être pas blessé quelqu'un en employant un terme médical de façon péjorative. La question n'est pas ce que tu as voulu dire, mais ce que l'autre entend (principe de base quand on enseigne d'ailleurs).

Tout cela sent le trollage à plein nez. Éléments de langage tout doit sortis d'un atelier parfaitement identifiable...

Delia a écrit:Tout cela sent le trollage à plein nez. Éléments de langage tout doit sortis d'un atelier parfaitement identifiable...

Absolument d'accord. Tout cela sent fort la brise marine.

pogonophile a écrit:Avant de crier à la "police de la pensée" demande-toi si tu n'as peut-être pas blessé quelqu'un en employant un terme médical de façon péjorative. La question n'est pas ce que tu as voulu dire, mais ce que l'autre entend (principe de base quand on enseigne d'ailleurs).

Nan mais s'il faut prendre des gants avec tous les trisos qui ne comprennent pas le second degré, on n'est pas sorti, hein.
Non, non, « triso » ne pose pas problème dans ma phrase, c'est un usage figuré, bien sûr.

Delia a écrit:Tout cela sent le trollage à plein nez. Éléments de langage tout doit sortis d'un atelier parfaitement identifiable...

C'est l'insistance sur le sujet, ou la caricature des exemples, qui t'a mis la puce à l'oreille ?
En même temps, celui que tu cites en signature, c'est ni très basque ni très breton hein !

Nadejda a écrit:

Nasopi a écrit:Je ne comprends pas ce dont tu parles, Pétula. Ça fait 20 ans que j'enseigne le français en collège, et j'ai toujours travaillé à peu près exclusivement sur des textes littéraires. Quand je fais de la grammaire, je donne des exercices dont les phrases ne sont pas toujours bien passionnantes, certes, mais qui n'ont pas grand chose à voir avec ce que tu évoques. Il m'arrive d'échanger des idées d'activités avec mes collègues, et de ce point de vue on est toutes sur la même longueur d'onde.
Et je travaille dans un collège public.

Même expérience dans mon collège REP
Je ne comprends pas où l'auteur de ce fil veut en venir...

En es-tu sûre ?

Celadon a écrit:

Nadejda a écrit:

Nasopi a écrit:Je ne comprends pas ce dont tu parles, Pétula. Ça fait 20 ans que j'enseigne le français en collège, et j'ai toujours travaillé à peu près exclusivement sur des textes littéraires. Quand je fais de la grammaire, je donne des exercices dont les phrases ne sont pas toujours bien passionnantes, certes, mais qui n'ont pas grand chose à voir avec ce que tu évoques. Il m'arrive d'échanger des idées d'activités avec mes collègues, et de ce point de vue on est toutes sur la même longueur d'onde.
Et je travaille dans un collège public.

Même expérience dans mon collège REP
Je ne comprends pas où l'auteur de ce fil veut en venir...

En es-tu sûre ?

Evidemment que j'avais compris...
Et, d'ailleurs, je voudrais bien les voir, ces manuels de grammaire, qui font de la propagande.

Malaga a écrit:

Delia a écrit:Tout cela sent le trollage à plein nez. Éléments de langage tout doit sortis d'un atelier parfaitement identifiable...

Absolument d'accord. Tout cela sent fort la brise marine.

Vous faites donc de la politique ? Je parle de contenus et de choix pédagogiques. Il est sain que tout futur enseignant sache s’il sera libre ou s’il aura des textes imposés. Si cette question ne vous a jamais taraudée, c’est que vous n’aimez pas la liberté. Aimez vous la liberté ?

Mais qu'est-ce que la liberté ?

lene75 a écrit:

pogonophile a écrit:Avant de crier à la "police de la pensée" demande-toi si tu n'as peut-être pas blessé quelqu'un en employant un terme médical de façon péjorative. La question n'est pas ce que tu as voulu dire, mais ce que l'autre entend (principe de base quand on enseigne d'ailleurs).

Nan mais s'il faut prendre des gants avec tous les trisos qui ne comprennent pas le second degré, on n'est pas sorti, hein.
Non, non, « triso » ne pose pas problème dans ma phrase, c'est un usage figuré, bien sûr.

Nous sommes d’accord. Certains de ces enseignants manquent singulièrement de finesse.

Malaga a écrit:

Delia a écrit:Tout cela sent le trollage à plein nez. Éléments de langage tout doit sortis d'un atelier parfaitement identifiable...

Absolument d'accord. Tout cela sent fort la brise marine.

Ca se sentait dès le choix du titre et son sous-entendu, non ?