EAF : entrainement à la grammaire

Bonjour,
dans l'éventualité où les oraux seraient maintenus, j'aimerais que mes élèves s'entrainent et fassent des exercices de grammaire : auriez-vous trouvé des exercices pertinents dans des manuels ou sur des sites, en lien avec le programme de l'EAF ?
Merci !

Pourquoi ne pas leur proposer tout simplement de relever et d'analyser, dans les textes étudiés, les propositions sub. circonstancielles au programme et tout ce qui concerne la négation et l'interrogation ? Ça serait déjà pas mal ! Et si c'est déjà fait, tu peux considérer qu'ils sont prêts. Ils n'auront plus qu'à réviser et se consacrer au reste de l'épreuve.

Merci, oui bien sûr, c'est comme cela que nous avons travaillé en classe.
Cependant certains ont besoin d'une aide... les textes sont trop difficiles pour eux, ils n'ont pas le niveau pour les traiter.

Pour ma part, je n'ai rien trouvé de satisfaisant dans les manuels. Les exercices sont parfois beaucoup trop simples ou pas du tout adaptés au programme  et risquent de faire perdre plus de temps qu'autre chose.

Dans mon essai de cours sur la négation (à destination des étudiants et profs), que j'ai posté sur le sujet afférent, j'ai indiqué des idées d'exercices (surtout de transformation) sur des phrases, en gris après les corpus d'exemple. Peut-être utilisable, améliorable. Si tu veux, je peux t'envoyer l'odt pour que tu piques ce que tu voudrais.

Tu peux aussi faire l'exercice inverse :
leur demander de concevoir les questions qu'ils peuvent poser sur chaque texte.
Cela te permettrait de voir ce qu'ils savent, ou plus exactement ce qu'ils ne savent pas.

Tu peux ensuite répondre à leurs questions et leur dire éventuellement qu'elles n'entrent pas dans le cadre (programme, questions trop difficiles -car, oui, c'est parfois indécidable, la grammaire).

Après, il y a le bachotage pur et dur : tu donnes les questions, les réponses sur chaque texte et tu fais quelques temps plus tard une sorte de Trivial Poursuit de questions de grammaire sur les 15 textes.

C'est bête à dire, mais il faut que tu sois capable de répondre à ta propre question sans hésiter une seconde : c'est là que tu vois que beaucoup de questions ne sont pas possibles.

Je conseillerai de ne pas imaginer pas plus de six ou sept types de questions sur les entrées du programmes (dans notre académie : négation, circonstancielles, l'interrogation).
Il ne faut pas que la question soit difficile à comprendre.
Cela nous fera moins de travail aussi.
N'oublions pas que ces élèves n'ont pas fait de grammaire en seconde, qu'il y a peu de syntaxe en collège (en tout cas, ma fille de douze ans découvre enfin le COD : Je ne jette pas la pierre aux  collègues, attention !), que le temps consacré au programme est insuffisant.

Ce serait bien que cette question de grammaire se transforme un jour en question de vocabulaire (et Dieu sait si j'aime la grammaire, pourtant !), question possible pour tous les textes de littérature.

trompettemarine a écrit:
N'oublions pas que ces élèves n'ont pas fait de grammaire en seconde, qu'il ya peu de syntaxe eu collège (en tout cas, ma fille de douze ans découvre enfin le COD : Je ne jette pas la pierre aux  collègues, attention, que le temps consacré au programme est insuffisant.
ce serait bien que cette question de grammaire se transforme un jour en question de vocabulaire (et Dieu sait si j'aime la grammaire, pourtant !), possible pour tous les textes de littérature.

Mon rêve...

Sinon, pour en revenir à la grammaire, faire rédiger par les élèves les questions possibles me semble pertinent.

Merci, en fait, avec mes élèves, avant l'étape des textes (qui est une étape supposant de connaître déjà les bases), j'aurais besoin de leur faire faire d'abord des exercices plus simples sur les notions. Les textes supposent d'être déjà bien bien à l'aise sur les notions...

trompettemarine a écrit:Tu peux aussi faire l'exercice inverse :
leur demander de concevoir les questions qu'ils peuvent poser sur chaque texte.
Cela te permettrait de voir ce qu'ils savent, ou plus exactement ce qu'ils ne savent pas.

Tu peux ensuite répondre à leurs questions et leur dire éventuellement qu'elles n'entrent pas dans le cadre (programme, questions trop difficiles -car, oui, c'est parfois indécidable, la grammaire).

Après, il y a le bachotage pur et dur : tu donnes les questions, les réponses sur chaque texte et tu fais quelques temps plus tard une sorte de Trivial Poursuit de questions de grammaire sur les 15 textes.

C'est bête à dire, mais il faut que tu sois capable de répondre à ta propre question sans hésiter une seconde : c'est là que tu vois que beaucoup de questions ne sont pas possibles.

Je conseillerai de ne pas imaginer pas plus de six ou sept types de questions sur les entrées du programmes (dans notre académie : négation, circonstancielles, l'interrogation).
Il ne faut pas que la question soit difficile à comprendre.
Cela nous fera moins de travail aussi.
N'oublions pas que ces élèves n'ont pas fait de grammaire en seconde, qu'il y a peu de syntaxe en collège (en tout cas, ma fille de douze ans découvre enfin le COD : Je ne jette pas la pierre aux  collègues, attention !), que le temps consacré au programme est insuffisant.

Ce serait bien que cette question de grammaire se transforme un jour en question de vocabulaire (et Dieu sait si j'aime la grammaire, pourtant !), question possible pour tous les textes de littérature.

Comme Oxford, je suis d'accord avec le fait qu'il faille redonner sa place au vocabulaire !
Tu t'es déjà fait la liste des six ou sept types de questions sur les entrées du programme ?

Bonjour ,

si jamais l'épreuve orale est maintenue , l'une de mes préoccupations (et celle des élèves) est la fameuse question de grammaire.

Pour simplifier et si je me contente de ces quatre verbes , les questions possibles (sur les négations , les subordonnées conjonctives circonstancielles et les interrogations) seraient bien : REPÉRER , IDENTIFIER , ANALYSER  ,  TRANSFORMER ?

Merci d'avance.

oui mais pas les 4 actions si j'ai bien compris ...
j'ai donné par exemple : analysez l'interrogation dans le dernier vers du poème "Les aveugles" de Baudelaire.

Oui effectivement , entre ces 4 verbes il y a OU BIEN !