Re: Un élève m'a insulté

egomet a écrit:

dita a écrit:Il va faire des siennes dans un autre bahut.

1) On n'en sait rien.
2) Quand bien même.

Il n'est pas impossible que son comportement s'améliore dans un autre contexte. Sans être naïf, en l'excluant, on ouvre cette possibilité. Au moins, on lui envoie un signal clair. Son comportement a des conséquences. Ca compte. On lui ouvre aussi la possibilité de reprendre pieds en laissant une mauvaise réputation derrière lui. Qu'il saisisse ou non cette opportunité, c'est son problème (et aussi celui des collègues de l'autre établissement). Dans tous les cas, l'établissement qui exclut se protège et c'est déjà ça de pris. Si le second établissement applique la même politique, il n'y a pas trop de scrupules à avoir.

Certains élèves deviennent des "patates chaudes" que les établissements se refilent. Néanmoins, l'exclusion définitive, qui est une sanction ultime lorsqu'on a tout essayé, sert aussi pour préserver les enseignants et les personnels.

Citoyen a écrit:

egomet a écrit:

dita a écrit:Il va faire des siennes dans un autre bahut.

1) On n'en sait rien.
2) Quand bien même.

Il n'est pas impossible que son comportement s'améliore dans un autre contexte. Sans être naïf, en l'excluant, on ouvre cette possibilité. Au moins, on lui envoie un signal clair. Son comportement a des conséquences. Ca compte. On lui ouvre aussi la possibilité de reprendre pieds en laissant une mauvaise réputation derrière lui. Qu'il saisisse ou non cette opportunité, c'est son problème (et aussi celui des collègues de l'autre établissement). Dans tous les cas, l'établissement qui exclut se protège et c'est déjà ça de pris. Si le second établissement applique la même politique, il n'y a pas trop de scrupules à avoir.

Certains élèves deviennent des "patates chaudes" que les établissements se refilent. Néanmoins, l'exclusion définitive, qui est une sanction ultime lorsqu'on a tout essayé, sert aussi pour préserver les enseignants et les personnels.

Et les autres élèves de l'établissement. Faudrait pas les oublier. Au cas où on nous reprocherait de ne pas placer les intérêts de l'enfant au premier rang, il est bon de rappeler qu'il n'est pas tout seul.

egomet a écrit:

Citoyen a écrit:

egomet a écrit:

dita a écrit:Il va faire des siennes dans un autre bahut.

1) On n'en sait rien.
2) Quand bien même.

Il n'est pas impossible que son comportement s'améliore dans un autre contexte. Sans être naïf, en l'excluant, on ouvre cette possibilité. Au moins, on lui envoie un signal clair. Son comportement a des conséquences. Ca compte. On lui ouvre aussi la possibilité de reprendre pieds en laissant une mauvaise réputation derrière lui. Qu'il saisisse ou non cette opportunité, c'est son problème (et aussi celui des collègues de l'autre établissement). Dans tous les cas, l'établissement qui exclut se protège et c'est déjà ça de pris. Si le second établissement applique la même politique, il n'y a pas trop de scrupules à avoir.

Certains élèves deviennent des "patates chaudes" que les établissements se refilent. Néanmoins, l'exclusion définitive, qui est une sanction ultime lorsqu'on a tout essayé, sert aussi pour préserver les enseignants et les personnels.

Et les autres élèves de l'établissement. Faudrait pas les oublier. Au cas où on nous reprocherait de ne pas placer les intérêts de l'enfant au premier rang, il est bon de rappeler qu'il n'est pas tout seul.

Exact : on prête de plus en plus d'attention aux élèves les pires, pour essayer de les sauver, mais sans trop se soucier des autres élèves sur qui cela peut faire des dégâts. En général les enseignants sont peu entendus sur ce registre. Il faudrait que les parents s'insurgent plus...car ils sont plus écoutés.

Je remonte le fil :
Qu'en est-il des mesures disciplinaires possibles dans un établissement scolaire pour insulte à caractère racial d'un élève envers un adulte ?
En vous remerciant.

Alcyone a écrit:Je remonte le fil :
Qu'en est-il des mesures disciplinaires possibles dans un établissement scolaire pour insulte à caractère racial d'un élève envers un adulte ?
En vous remerciant.

A priori et sans connaître le contexte, je rappellerais qu'il s'agit de faits qui peuvent relever du pénal, et donc à mon sens justifier un conseil de discipline.

Insulte sans caractère racial = conseil de disc chez nous. Alors avec... Évidemment.

L'issue du CD peut varier par contre, selon le ressenti du professeur, les antécédents de l'élève, son degré de repentance, etc.

Le chef d’établissement est même tenu d'engager une procédure disciplinaire si un personnel a été insulté.

@LadyOlenna
Est-ce que par "procédure disciplinaire", tu entends également "commission éducative" ? Excusez-moi pour mes questions, mais je ne connais pas vraiment la définition des termes employés.

Au temps pour moi, je viens de vérifier : "procédure disciplinaire" ne désigne pas forcément le conseil de discipline (oui oui je vous promets j'ai eu mon concours Un élève m'a insulté - Page 2 437980826

)
C'est uniquement en cas d'agression physique d'un personnel que le conseil de discipline est obligatoire.
Mais il me semble que dans la situation évoquée le conseil de discipline n'est pas disproportionné.

Je vous remercie beaucoup pour vos réponses.

LadyOlenna a écrit:Au temps pour moi, je viens de vérifier : "procédure disciplinaire" ne désigne pas forcément le conseil de discipline (oui oui je vous promets j'ai eu mon concours )
C'est uniquement en cas d'agression physique d'un personnel que le conseil de discipline est obligatoire.
Mais il me semble que dans la situation évoquée le conseil de discipline n'est pas disproportionné.

Si seulement... Considère-t-on une main aux fesses d’une collègue comme une agression physique? Bousculer une AED enceinte? Balancer une chaise sur un enseignant?

Les trois devraient l'être - AED enceinte ou non d'ailleurs, bousculer volontairement quelqu'un est une agression physique de fait. Après, entre la théorie et la pratique, il y a souvent un grand écart... cafe

Le premier est un délit qui peut mener en prison, puisqu'il s'agit d'une agression sexuelle (Code pénal, art. 222-27 à 222-30). Suivant les cas, le second peut entrer dans la catégorie des violences sur les personnes (qui vont jusqu'au crime, cf. art. 222-8). Même chose pour le troisième, qui est plus nettement un fait de délinquance que le second.

Ma question était purement rhétorique. Aucun conseil de discipline n’a été convoqué pour ces faits. Au maximum, le CDE s’est empressé de déclarer 8 jours. "Ah non, je ne peux plus convoquer le conseil de discipline maintenant." Pour les deux autres faits : rien. Pour la main aux fesses : "on ne peut pas prouver que c’était intentionnel". :|

kiwi a écrit:Ma question était purement rhétorique. Aucun conseil de discipline n’a été convoqué pour ces faits. Au maximum, le CDE s’est empressé de déclarer 8 jours. "Ah non, je ne peux plus convoquer le conseil de discipline maintenant." Pour les deux autres faits : rien. Pour la main aux fesses : "on ne peut pas prouver que c’était intentionnel". :|

C'est la police qui a répondu une chose pareille ?!

Quand on veut un conseil de discipline, il faut le demander par écrit, par exemple dans le rapport d'incident. Le CDE est obligé alors de justifier aussi par écrit sa non tenue. Par ailleurs rien n'empêche d'aller porter plainte (je dirais même d'autant plus lorsqu'il n'y a pas de conseil de discipline) et il faut savoir que la peine est alourdie en cas d'agression d'un fonctionnaire en service (ça ne fonctionne pas seulement avec les policiers).

Lilypims a écrit:

kiwi a écrit:Ma question était purement rhétorique. Aucun conseil de discipline n’a été convoqué pour ces faits. Au maximum, le CDE s’est empressé de déclarer 8 jours. "Ah non, je ne peux plus convoquer le conseil de discipline maintenant." Pour les deux autres faits : rien. Pour la main aux fesses : "on ne peut pas prouver que c’était intentionnel". :|

C'est la police qui a répondu une chose pareille ?!

Non. Le CDE.

kiwi a écrit:

Lilypims a écrit:

kiwi a écrit:Ma question était purement rhétorique. Aucun conseil de discipline n’a été convoqué pour ces faits. Au maximum, le CDE s’est empressé de déclarer 8 jours. "Ah non, je ne peux plus convoquer le conseil de discipline maintenant." Pour les deux autres faits : rien. Pour la main aux fesses : "on ne peut pas prouver que c’était intentionnel". :|

C'est la police qui a répondu une chose pareille ?!

Non. Le CDE.

C'est vraiment une honte. Il faut porter plainte.