Reconversion professionnelle

bonjour
ayant démissionné en 2015 de l'agreg, j'ai (re)passé le capes en 2019 (je crois) l'année où il n'y avait pas d'oral
malgré un très bon classement, un dossier familial solide (un enfant en garde alternée j'avais fourni tous les papiers demandés) et malgré aussi 15 ans d'ancienneté dansle métier, on m'envoyait faire un stage à 1h40 de chez moi, avec obligation de suivre toutes les formations à Toulouse, comme les enseignants nouveaux dans le métier. J'aime bien apprendre et réfléchir sur mes pratiques c'est pas le souci, mais je devais choisir entre l'année de stage et la garde alternée ; sans aucune garantie pour la première titularisation…
j'ai donc décidé de renoncer au bénéfice du concours
donc ce que je peux répondre à ton post, c'est que si tu vis dans le nord près d'une ville universitaire, ton projet a des chances d'aboutir ; si tu vis dans un coin paumé du sud comme moi, ce sera compliqué…
Vincent

Bonjour William83,
J'ai 27 ans, je suis aussi du Var et ingénieure électronique.
J'envisage aussi de me reconvertir dans l'EN d'ici 1 à 2 ans (j'ai toujours voulu être professeure en fait et finalement j'ai suivi l'éternel cycle de la prepa math sup/spé + école d'ingénieurs...)
Je souhaiterais enseigner les mathématiques ou la technologie mais ma préférence serait d'enseigner le génie électrique option électronique pour les bts et bac pro (je vais tenter le CAPLP externe l'année prochaine)
Je me pose également les mêmes questions, je souhaiterais rester dans le sud près de mon conjoint mais je ne suis pas mariée ni pacsée.
Qu'en est-il de ton projet de reconversion ?
Sinon me conseillez-vous de faire d'abord une année de remplacement avant de passer les concours ?
Est ce que lire les rapports du jury suffit pour réussir l'oral ?
Reprennent-ils l'ancienneté du privé pour les échelons ?
Une fois obtenu le CAPLP et n'étant pas pour le mariage, est ce qu'un acte de concubinage ou à la limite un pacs suffit pour éviter la mutation loin du domicile ?

Je vous remercie et vous souhaite une excellente soirée,

Estella

Bonjour William,

tu peux te renseigner auprès des syndicats.

blanquaire a écrit:Bonjour William,

tu peux te renseigner auprès des syndicats.

Merci Jean-Michel...

William ne s'étant pas connecté depuis septembre dernier, date où il a créé ce fil, je doute qu'il lise nos réponses.

Estella a écrit:Bonjour William83,
J'ai 27 ans, je suis aussi du Var et ingénieure électronique.
J'envisage aussi de me reconvertir dans l'EN d'ici 1 à 2 ans (j'ai toujours voulu être professeure en fait et finalement j'ai suivi l'éternel cycle de la prepa math sup/spé + école d'ingénieurs...)
Je souhaiterais enseigner les mathématiques ou la technologie mais ma préférence serait d'enseigner le génie électrique option électronique pour les bts et bac pro (je vais tenter le CAPLP externe l'année prochaine)
Je me pose également les mêmes questions, je souhaiterais rester dans le sud près de mon conjoint mais je ne suis pas mariée ni pacsée.
Qu'en est-il de ton projet de reconversion ?
Sinon me conseillez-vous de faire d'abord une année de remplacement avant de passer les concours ?
Est ce que lire les rapports du jury suffit pour réussir l'oral ?
Reprennent-ils l'ancienneté du privé pour les échelons ?
Une fois obtenu le CAPLP et n'étant pas pour le mariage, est ce qu'un acte de concubinage ou à la limite un pacs suffit pour éviter la mutation loin du domicile ?

Je vous remercie et vous souhaite une excellente soirée,

Estella

Bonjour,
Si tu ne parles pas de demander à être contractuelle, tu parles de tas de type de poste "différent" selon la matière enseignée.
En maths et technologie, on est certifié. Les mouvements (mutations) étaient bien plus fluides en maths qu'en technologie (complètement bloqué) ou S2I.
Cela devrait changer en maths car des collègues perdant leur poste avec la réforme du lycée doivent être replacés.

Si tu tentes l'externe du PLP génie élec (mouvement de matière pro donc souvent "très très limité" -> postes rares), j'espère que tu as regardé justement la mobilité.
Pour 2020, 14 demandes pour Aix-Marseille, 0 entrant et 0 sortant (pas de poste à pourvoir : https://www.education.gouv.fr/cartes-des-resultats-des-mouvements-interdepartemental-et-interacademique-donnees-generales-274397).Et c'est un peu comme ça pour toutes les académies.

Tu pourrais être mariée ou pacsée, je doute plus que fortement que tu puisses échapper à la mut...
(Perso, CAPET externe techno en poche, ancienneté de pionne de 3 ans dans mon aca d'origine (des HDF), mariée... et affectée depuis le début en aca de Créteil. C'était en 2006.
Le plan social dans la réforme lycée STI2D a fini de bloquer une grande partie des profs sur leur poste et côté collège, on est aussi mêlès aux sciences (SVT/ScPhy).

Contrairement à ce qui est seriné au sujet des "profs", c'est surtout le système qui empêche de varier les lieux d'affectation (ce n'est pas qu'une question d'offre, de demande et de besoins ponctuels). On est en plein cassage de l'EN, ça passe aussi par là.

Bon courage en tous les cas dans ce que tu envisages mais ne te fais vraiment pas d'illusions sur les affectations en sci-tech.

TrucOuBidule

TrucOuBidule a écrit:Contrairement à ce qui est seriné au sujet des "profs", c'est surtout le système qui empêche de varier les lieux d'affectation (ce n'est pas qu'une question d'offre, de demande et de besoins ponctuels). On est en plein cassage de l'EN, ça passe aussi par là.

En effet, l'ancienneté de poste non plafonnée… combinée au mouvement à 2 tours, on fait difficilement mieux pour décourager ceux qui voudraient muter.
Même si en techno le plus gros problème est ailleurs et se rajoute à ceux que je cite.

Mathador a écrit:

TrucOuBidule a écrit:Contrairement à ce qui est seriné au sujet des "profs", c'est surtout le système qui empêche de varier les lieux d'affectation (ce n'est pas qu'une question d'offre, de demande et de besoins ponctuels). On est en plein cassage de l'EN, ça passe aussi par là.

En effet, l'ancienneté de poste non plafonnée… combinée au mouvement à 2 tours, on fait difficilement mieux pour décourager ceux qui voudraient muter.
Même si en techno le plus gros problème est ailleurs et se rajoute à ceux que je cite.

A quoi penses-tu ?

Le fait que les nouvelles recrues, i. e. les certifiés et agrégés SII, peuvent faire l'inter en SII (où les barres sont plus basses), ce qui fait qu'il n'y a quasiment personne pour aller en IDF en L1400 et « permettre » à ceux qui y sont déjà de partir en province.

Mathador a écrit:Le fait que les nouvelles recrues, i. e. les certifiés et agrégés SII, peuvent faire l'inter en SII (où les barres sont plus basses), ce qui fait qu'il n'y a quasiment personne pour aller en IDF en L1400 et « permettre » à ceux qui y sont déjà de partir en province.

Ah oui, mais ça date de 10 ans quand même
Tout le monde le sait, personne en IDF ?, "allonge les thunes" et ça serait peut-être un peu différent. Surtout en sciences/tech.

Sauf qu'on territorialise à fond, ils ont testé sur nous le mix titulaires/contractuels avant que les autres y passent (avec extinction des titulaires).
(Et au passage, en pleine DHG, les chefs veulent créer une chaire dans mon collège cette année (whaou !!!!), de... maths.
C'est étrange, non ? Des collègues perdus sans poste venant du lycée à tout hasard ?? S'il existe ce collègue, il va halluciner à la fois sur le niveau des élèves et de certains collègues disc. Mais pour créer cette chaire, on supprime une chaire d'educ mus -> ça fait un BMP pas P donc une contractualisation pérenne de ces heures.)

Ce qui a été très grave a été la non-défense des L1400 par les syndicats lorsqu'ils en ont fait une sous-SI, sur le mouvement.
Globalement, le "MEN" est contraint de bloquer des titulaires pour en reclasser d'autres quand il réforme (à chaque réforme, sa perte de postes/chaires).
Perso, 1/3 d'éco-gestion (autant en méca et en élec) pour être prof de techno. Je ne prétends aucunement avoir eu à l'époque le même niveau disc que feus les collègues STI ou EG mais, on est bien loin de tout ça 15 ans après... il est clair que l'on va vers une fusion totale des sci et tech (techno collège voire S2i actuelles, ça peut-être, sciences (phy et svt) en 6è, mais aussi algo pour tous avec les maths ou pas et si l'IPR te kiffe, de la SNT en 2nde ou de la SI, évidemment de la STI2D etc). Et même si on tire encore plus, "sci et tech" concerne aussi les collègues PLP de Segpa (on peut mettre ici tous les champs professionnels).

Là, on a quasi plus que les inconvénients du fonctionnariat (affectation rigide, complexification des rémunérations (HP, HSA, HSE, IMP, HSA pour temps partiel (lol), ISOE (fixe/variable), ISAE, REP ou REP+ etc) de plus en plus à la tête du client (disparition de celles qui était statutaires)...
Il ne faut pas oublier qu'on veut aussi pousser à la démission, notamment les "vieux" de 40 balais, qui commencent à statutairement coûter trop cher (ancienneté, de plus en plus lissée avec les revalo ne concernant jamais les échelons plus avancés), et ça y est, ils en ont bien fait un boulot de catégorie B, tenable 10 ans en début de carrière, avec absence de prog salariale par la suite sauf... si le chef a vu que t'étais un bon petit soldat bien sage.
Ca va très très vite, c'est hallucinant.

TrucOuBidule a écrit:Tout le monde le sait, personne en IDF ?, "allonge les thunes" et ça serait peut-être un peu différent. Surtout en sciences/tech.

En effet, même mon administration le fait (de façon modeste). Pour des postes en IDF plus souvent intéressants qu'en province et des agents qui, même en province, ont un meilleur net à payer que les agrégés.
On veut rendre l'IDF financièrement acceptable pour des enseignants sous-payés ? 500 euros de plus sur l'ISOE barème IDF, qu'on remonte à 700 euros pour 75+92+93+94. En plus de l'ASA et des éventuelles indemnités REP/REP+.

Estella a écrit:Bonjour William83,
J'ai 27 ans, je suis aussi du Var et ingénieure électronique.
J'envisage aussi de me reconvertir dans l'EN d'ici 1 à 2 ans (j'ai toujours voulu être professeure en fait et finalement j'ai suivi l'éternel cycle de la prepa math sup/spé + école d'ingénieurs...)
Je souhaiterais enseigner les mathématiques ou la technologie mais ma préférence serait d'enseigner le génie électrique option électronique pour les bts et bac pro (je vais tenter le CAPLP externe l'année prochaine)
Je me pose également les mêmes questions, je souhaiterais rester dans le sud près de mon conjoint mais je ne suis pas mariée ni pacsée.
Qu'en est-il de ton projet de reconversion ?
Sinon me conseillez-vous de faire d'abord une année de remplacement avant de passer les concours ?
Est ce que lire les rapports du jury suffit pour réussir l'oral ?
Reprennent-ils l'ancienneté du privé pour les échelons ?
Une fois obtenu le CAPLP et n'étant pas pour le mariage, est ce qu'un acte de concubinage ou à la limite un pacs suffit pour éviter la mutation loin du domicile ?

Je vous remercie et vous souhaite une excellente soirée,

Estella

La première question à se poser, c'est pourquoi vous voulez être professeur. Pourquoi changer le métier d'ingénieur et devenir prof de maths? Est-ce parce que vous pensez qu'il y a moins de travail? moins de stress? plus flexible? plus compatible avec la vie de famille? autre chose? Vous pouvez nous dire ce que vous pensez de ce métier et on vous dira ce qui est vrai.

C'est un métier pas facile et peu compris. Dès à présent je peux vous dire ce que vous aurez en tant ingénieur et ce que vous n'aurez pas en tant que prof:
- plus de temps
- moins de stress (cela dépend du post bien sur)
- mutuelle plus intéressante et moins chère.
- salaires 2-3 fois supérieur au salaire de prof
- dans pas mal d'entreprises il y a des emménagements pour faciliter la vie de famille.
- primes, intéressement
- liberté de choisir où on travail et donc où vivre
- relation avec le supérieur (bon, il y a des entreprises/chef pourries, mais possible de changer)
- médecin de travail
- comité d'entreprise ou autre chose si petite entreprise (pas partout)
- reconnaissance de votre travail par les supérieurs (ce qui est logique, sinon l'entreprise coule)
- litiges, prudhomme, possibilité de faire valoir ses droits (dans le publique on respecte pas trop les lois et il est très difficile d'obtenir la gain de cause.)
- salaire est versé en totalité à temps sauf exceptions.

cassiopella a écrit:

Estella a écrit:Bonjour William83,
J'ai 27 ans, je suis aussi du Var et ingénieure électronique.
J'envisage aussi de me reconvertir dans l'EN d'ici 1 à 2 ans (j'ai toujours voulu être professeure en fait et finalement j'ai suivi l'éternel cycle de la prepa math sup/spé + école d'ingénieurs...)
Je souhaiterais enseigner les mathématiques ou la technologie mais ma préférence serait d'enseigner le génie électrique option électronique pour les bts et bac pro (je vais tenter le CAPLP externe l'année prochaine)
Je me pose également les mêmes questions, je souhaiterais rester dans le sud près de mon conjoint mais je ne suis pas mariée ni pacsée.
Qu'en est-il de ton projet de reconversion ?
Sinon me conseillez-vous de faire d'abord une année de remplacement avant de passer les concours ?
Est ce que lire les rapports du jury suffit pour réussir l'oral ?
Reprennent-ils l'ancienneté du privé pour les échelons ?
Une fois obtenu le CAPLP et n'étant pas pour le mariage, est ce qu'un acte de concubinage ou à la limite un pacs suffit pour éviter la mutation loin du domicile ?

Je vous remercie et vous souhaite une excellente soirée,

Estella

La première question à se poser, c'est pourquoi vous voulez être professeur. Pourquoi changer le métier d'ingénieur et devenir prof de maths? Est-ce parce que vous pensez qu'il y a moins de travail? moins de stress? plus flexible? plus compatible avec la vie de famille? autre chose? Vous pouvez nous dire ce que vous pensez de ce métier et on vous dira ce qui est vrai.

C'est un métier pas facile et peu compris. Dès à présent je peux vous dire ce que vous aurez en tant ingénieur et ce que vous n'aurez pas en tant que prof:
- plus de temps
- moins de stress (cela dépend du post bien sur)
- mutuelle plus intéressante et moins chère.
- salaires 2-3 fois supérieur au salaire de prof
- dans pas mal d'entreprises il y a des emménagements pour faciliter la vie de famille.
- primes, intéressement
- liberté de choisir où on travail et donc où vivre
- relation avec le supérieur (bon, il y a des entreprises/chef pourries, mais possible de changer)
- médecin de travail
- comité d'entreprise ou autre chose si petite entreprise (pas partout)
- reconnaissance de votre travail par les supérieurs (ce qui est logique, sinon l'entreprise coule)
- litiges, prudhomme, possibilité de faire valoir ses droits (dans le publique on respecte pas trop les lois et il est très difficile d'obtenir la gain de cause.)
- salaire est versé en totalité à temps sauf exceptions.

Bonjour,

Tout d'abord merci à vous tous pour vos réponses
Alors pourquoi vouloir devenir: je l'ai toujours plus ou moins voulu... Je donne des cours particuliers depuis l'âge de 18 ans et j'ai l'impression d'être vraiment utile et je suis fière de voir mes élèves progresser
Pourquoi je n'ai pas directement fais les études pour après le bac ? J'ai fais une STI et il était déconseillé d'aller à la fac juste après. Je suis donc allée en Sup/Spé TSI à la suite de cela j'ai intégré une école d'ingénieurs puis stage de fin d'études, cdi...
Le privé m'attire de moins en moins et comme dans chaque métier il y a des avantages et des inconvénients. Je m'ennuie très vite même si je pense être utile (au développement technologique) et je sais que si je perds mon boulot pour X ou Y raisons ça risque d'être dur de retrouver derrière (enfin du moins long) car j'approche de la trentaine, j'ai même eu droit à une question à un entretien "pensez vous faire un enfant d'ici 2 ans ?", j'ai répondu que je n'étais pas madame Irma pour le savoir. De même si j'approche de la cinquantaine, les patrons n'ont pas envie de payer un senior...
J'ai bossé dans une société qui payait en retard les salaires puis dans une autre dirigée par un ancien commercial et qui voulait à tout prix vendre son produit quite à ce qu'il ne soit pas entièrement fonctionnel et reporter la faute à l'équipe R&D, rester au bureau de 8h à 20h pour finir le projet à temps -> mettre de côté sa vie perso, rentrer énervée... On va dire que tout ça m'a déçue du privée et ne fait qu'amplifier mon souhait de devenir professeur.
J'ai pris connaissance de tous les inconvénients cités plus haut sans parler des élèves durs au niveau discipline...
Mais même si je vais gagner 1.5 fois de moins, que je risque d'être mutée dès que je serai titulaire, qu'il n'y a pas de primes (d'ailleurs j'en ai pas non plus), ni de CE (je m'en sers jamais)... l'envie de transmettre, de donner envie d'apprendre encore plus à des élèves, de se sentir utile,...le remporte actuellement
Après peut être qu'il y a moins d'inconvénients dans le privé. J'ai déjà fais la réunion d'informations cet été pour enseigner au sein d'établissements privés catholiques...

Estella a écrit:

cassiopella a écrit:

Estella a écrit:Bonjour William83,
J'ai 27 ans, je suis aussi du Var et ingénieure électronique.
J'envisage aussi de me reconvertir dans l'EN d'ici 1 à 2 ans (j'ai toujours voulu être professeure en fait et finalement j'ai suivi l'éternel cycle de la prepa math sup/spé + école d'ingénieurs...)
Je souhaiterais enseigner les mathématiques ou la technologie mais ma préférence serait d'enseigner le génie électrique option électronique pour les bts et bac pro (je vais tenter le CAPLP externe l'année prochaine)
Je me pose également les mêmes questions, je souhaiterais rester dans le sud près de mon conjoint mais je ne suis pas mariée ni pacsée.
Qu'en est-il de ton projet de reconversion ?
Sinon me conseillez-vous de faire d'abord une année de remplacement avant de passer les concours ?
Est ce que lire les rapports du jury suffit pour réussir l'oral ?
Reprennent-ils l'ancienneté du privé pour les échelons ?
Une fois obtenu le CAPLP et n'étant pas pour le mariage, est ce qu'un acte de concubinage ou à la limite un pacs suffit pour éviter la mutation loin du domicile ?

Je vous remercie et vous souhaite une excellente soirée,

Estella

La première question à se poser, c'est pourquoi vous voulez être professeur. Pourquoi changer le métier d'ingénieur et devenir prof de maths? Est-ce parce que vous pensez qu'il y a moins de travail? moins de stress? plus flexible? plus compatible avec la vie de famille? autre chose? Vous pouvez nous dire ce que vous pensez de ce métier et on vous dira ce qui est vrai.

C'est un métier pas facile et peu compris. Dès à présent je peux vous dire ce que vous aurez en tant ingénieur et ce que vous n'aurez pas en tant que prof:
- plus de temps
- moins de stress (cela dépend du post bien sur)
- mutuelle plus intéressante et moins chère.
- salaires 2-3 fois supérieur au salaire de prof
- dans pas mal d'entreprises il y a des emménagements pour faciliter la vie de famille.
- primes, intéressement
- liberté de choisir où on travail et donc où vivre
- relation avec le supérieur (bon, il y a des entreprises/chef pourries, mais possible de changer)
- médecin de travail
- comité d'entreprise ou autre chose si petite entreprise (pas partout)
- reconnaissance de votre travail par les supérieurs (ce qui est logique, sinon l'entreprise coule)
- litiges, prudhomme, possibilité de faire valoir ses droits (dans le publique on respecte pas trop les lois et il est très difficile d'obtenir la gain de cause.)
- salaire est versé en totalité à temps sauf exceptions.

Bonjour,

Tout d'abord merci à vous tous pour vos réponses
Alors pourquoi vouloir devenir: je l'ai toujours plus ou moins voulu... Je donne des cours particuliers depuis l'âge de 18 ans et j'ai l'impression d'être vraiment utile et je suis fière de voir mes élèves progresser
Pourquoi je n'ai pas directement fais les études pour après le bac ? J'ai fais une STI et il était déconseillé d'aller à la fac juste après. Je suis donc allée en Sup/Spé TSI à la suite de cela j'ai intégré une école d'ingénieurs puis stage de fin d'études, cdi...
Le privé m'attire de moins en moins et comme dans chaque métier il y a des avantages et des inconvénients. Je m'ennuie très vite même si je pense être utile (au développement technologique)  et je sais que si je perds mon boulot pour X ou Y raisons ça risque d'être dur de retrouver derrière (enfin du moins long) car j'approche de la trentaine, j'ai même eu droit à une question à un entretien "pensez vous faire un enfant d'ici 2 ans ?", j'ai répondu que je n'étais pas madame Irma pour le savoir. De même si j'approche de la cinquantaine, les patrons n'ont pas envie de payer un senior...
J'ai bossé dans une société qui payait en retard les salaires puis dans une autre dirigée par un ancien commercial et qui voulait à tout prix vendre son produit quite à ce qu'il ne soit pas entièrement fonctionnel et reporter la faute à l'équipe R&D, rester au bureau de 8h à 20h pour finir le projet à temps -> mettre de côté sa vie perso, rentrer énervée... On va dire que tout ça m'a déçue du privée et ne fait qu'amplifier mon souhait de devenir professeur.
J'ai pris connaissance de tous les inconvénients cités plus haut sans parler des élèves durs au niveau discipline...
Mais même si je vais gagner 1.5 fois de moins, que je risque d'être mutée dès que je serai titulaire, qu'il n'y a pas de primes (d'ailleurs j'en ai pas non plus), ni de CE (je m'en sers jamais)... l'envie de transmettre, de donner envie d'apprendre encore plus à des élèves, de se sentir utile,...le remporte actuellement

C'est beau l'envie de transmettre mais un peu illusoire voire de plus en plus illusoire. De moins en moins de curiosité en général côté élève et de plus en plus de travail "inutile" côté établissement. Nous sommes juste devenus des gardiens de groupes d'ados, la gestion de la crise Covid l'a largement démontré.

Estella a écrit:Après peut être qu'il y a moins d'inconvénients dans le privé. J'ai déjà fais la réunion d'informations cet été pour enseigner au sein d'établissements privés catholiques...

Moins d'inconvénient dans le privé que dans le privé ?

TrucOuBidule a écrit:

Estella a écrit:

cassiopella a écrit:

Estella a écrit:Bonjour William83,
J'ai 27 ans, je suis aussi du Var et ingénieure électronique.
J'envisage aussi de me reconvertir dans l'EN d'ici 1 à 2 ans (j'ai toujours voulu être professeure en fait et finalement j'ai suivi l'éternel cycle de la prepa math sup/spé + école d'ingénieurs...)
Je souhaiterais enseigner les mathématiques ou la technologie mais ma préférence serait d'enseigner le génie électrique option électronique pour les bts et bac pro (je vais tenter le CAPLP externe l'année prochaine)
Je me pose également les mêmes questions, je souhaiterais rester dans le sud près de mon conjoint mais je ne suis pas mariée ni pacsée.
Qu'en est-il de ton projet de reconversion ?
Sinon me conseillez-vous de faire d'abord une année de remplacement avant de passer les concours ?
Est ce que lire les rapports du jury suffit pour réussir l'oral ?
Reprennent-ils l'ancienneté du privé pour les échelons ?
Une fois obtenu le CAPLP et n'étant pas pour le mariage, est ce qu'un acte de concubinage ou à la limite un pacs suffit pour éviter la mutation loin du domicile ?

Je vous remercie et vous souhaite une excellente soirée,

Estella

La première question à se poser, c'est pourquoi vous voulez être professeur. Pourquoi changer le métier d'ingénieur et devenir prof de maths? Est-ce parce que vous pensez qu'il y a moins de travail? moins de stress? plus flexible? plus compatible avec la vie de famille? autre chose? Vous pouvez nous dire ce que vous pensez de ce métier et on vous dira ce qui est vrai.

C'est un métier pas facile et peu compris. Dès à présent je peux vous dire ce que vous aurez en tant ingénieur et ce que vous n'aurez pas en tant que prof:
- plus de temps
- moins de stress (cela dépend du post bien sur)
- mutuelle plus intéressante et moins chère.
- salaires 2-3 fois supérieur au salaire de prof
- dans pas mal d'entreprises il y a des emménagements pour faciliter la vie de famille.
- primes, intéressement
- liberté de choisir où on travail et donc où vivre
- relation avec le supérieur (bon, il y a des entreprises/chef pourries, mais possible de changer)
- médecin de travail
- comité d'entreprise ou autre chose si petite entreprise (pas partout)
- reconnaissance de votre travail par les supérieurs (ce qui est logique, sinon l'entreprise coule)
- litiges, prudhomme, possibilité de faire valoir ses droits (dans le publique on respecte pas trop les lois et il est très difficile d'obtenir la gain de cause.)
- salaire est versé en totalité à temps sauf exceptions.

Bonjour,

Tout d'abord merci à vous tous pour vos réponses
Alors pourquoi vouloir devenir: je l'ai toujours plus ou moins voulu... Je donne des cours particuliers depuis l'âge de 18 ans et j'ai l'impression d'être vraiment utile et je suis fière de voir mes élèves progresser
Pourquoi je n'ai pas directement fais les études pour après le bac ? J'ai fais une STI et il était déconseillé d'aller à la fac juste après. Je suis donc allée en Sup/Spé TSI à la suite de cela j'ai intégré une école d'ingénieurs puis stage de fin d'études, cdi...
Le privé m'attire de moins en moins et comme dans chaque métier il y a des avantages et des inconvénients. Je m'ennuie très vite même si je pense être utile (au développement technologique)  et je sais que si je perds mon boulot pour X ou Y raisons ça risque d'être dur de retrouver derrière (enfin du moins long) car j'approche de la trentaine, j'ai même eu droit à une question à un entretien "pensez vous faire un enfant d'ici 2 ans ?", j'ai répondu que je n'étais pas madame Irma pour le savoir. De même si j'approche de la cinquantaine, les patrons n'ont pas envie de payer un senior...
J'ai bossé dans une société qui payait en retard les salaires puis dans une autre dirigée par un ancien commercial et qui voulait à tout prix vendre son produit quite à ce qu'il ne soit pas entièrement fonctionnel et reporter la faute à l'équipe R&D, rester au bureau de 8h à 20h pour finir le projet à temps -> mettre de côté sa vie perso, rentrer énervée... On va dire que tout ça m'a déçue du privée et ne fait qu'amplifier mon souhait de devenir professeur.
J'ai pris connaissance de tous les inconvénients cités plus haut sans parler des élèves durs au niveau discipline...
Mais même si je vais gagner 1.5 fois de moins, que je risque d'être mutée dès que je serai titulaire, qu'il n'y a pas de primes (d'ailleurs j'en ai pas non plus), ni de CE (je m'en sers jamais)... l'envie de transmettre, de donner envie d'apprendre encore plus à des élèves, de se sentir utile,...le remporte actuellement

C'est beau l'envie de transmettre mais un peu illusoire voire de plus en plus illusoire. De moins en moins de curiosité en général côté élève et de plus en plus de travail "inutile" côté établissement. Nous sommes juste devenus des gardiens de groupes d'ados, la gestion de la crise Covid l'a largement démontré.

Estella a écrit:Après peut être qu'il y a moins d'inconvénients dans le privé. J'ai déjà fais la réunion d'informations cet été pour enseigner au sein d'établissements privés catholiques...

Moins d'inconvénient dans le privé que dans le privé ?

Oui, comparer les établissements scolaires (public/privé).

Pour le côté illusoire, effectivement, je peux le comprendre... c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je voudrais enseigner en lycée pro/bts, en général les élèves écoutent plus que au collège ou 2nd générale car ils apprennent un métier... je me trompe peut être ...

Spoiler:

Estella a écrit:

TrucOuBidule a écrit:

Estella a écrit:
Bonjour,

Tout d'abord merci à vous tous pour vos réponses
Alors pourquoi vouloir devenir: je l'ai toujours plus ou moins voulu... Je donne des cours particuliers depuis l'âge de 18 ans et j'ai l'impression d'être vraiment utile et je suis fière de voir mes élèves progresser
Pourquoi je n'ai pas directement fais les études pour après le bac ? J'ai fais une STI et il était déconseillé d'aller à la fac juste après. Je suis donc allée en Sup/Spé TSI à la suite de cela j'ai intégré une école d'ingénieurs puis stage de fin d'études, cdi...
Le privé m'attire de moins en moins et comme dans chaque métier il y a des avantages et des inconvénients. Je m'ennuie très vite même si je pense être utile (au développement technologique)  et je sais que si je perds mon boulot pour X ou Y raisons ça risque d'être dur de retrouver derrière (enfin du moins long) car j'approche de la trentaine, j'ai même eu droit à une question à un entretien "pensez vous faire un enfant d'ici 2 ans ?", j'ai répondu que je n'étais pas madame Irma pour le savoir. De même si j'approche de la cinquantaine, les patrons n'ont pas envie de payer un senior...
J'ai bossé dans une société qui payait en retard les salaires puis dans une autre dirigée par un ancien commercial et qui voulait à tout prix vendre son produit quite à ce qu'il ne soit pas entièrement fonctionnel et reporter la faute à l'équipe R&D, rester au bureau de 8h à 20h pour finir le projet à temps -> mettre de côté sa vie perso, rentrer énervée... On va dire que tout ça m'a déçue du privée et ne fait qu'amplifier mon souhait de devenir professeur.
J'ai pris connaissance de tous les inconvénients cités plus haut sans parler des élèves durs au niveau discipline...
Mais même si je vais gagner 1.5 fois de moins, que je risque d'être mutée dès que je serai titulaire, qu'il n'y a pas de primes (d'ailleurs j'en ai pas non plus), ni de CE (je m'en sers jamais)... l'envie de transmettre, de donner envie d'apprendre encore plus à des élèves, de se sentir utile,...le remporte actuellement

C'est beau l'envie de transmettre mais un peu illusoire voire de plus en plus illusoire. De moins en moins de curiosité en général côté élève et de plus en plus de travail "inutile" côté établissement. Nous sommes juste devenus des gardiens de groupes d'ados, la gestion de la crise Covid l'a largement démontré.

Estella a écrit:Après peut être qu'il y a moins d'inconvénients dans le privé. J'ai déjà fais la réunion d'informations cet été pour enseigner au sein d'établissements privés catholiques...

Moins d'inconvénient dans le privé que dans le privé ?

Oui, comparer les établissements scolaires (public/privé).

Pour le côté illusoire, effectivement, je peux le comprendre... c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je voudrais enseigner en lycée pro/bts, en général les élèves écoutent plus que au collège ou 2nd générale car ils apprennent un métier... je me trompe peut être ...

Euh....je laisserais les collègues de lycée pro en parler (même si je vois bien ceux sortant de 3è qu'on y envoie) !

Estella a écrit:

TrucOuBidule a écrit:

Estella a écrit:

cassiopella a écrit:
La première question à se poser, c'est pourquoi vous voulez être professeur. Pourquoi changer le métier d'ingénieur et devenir prof de maths? Est-ce parce que vous pensez qu'il y a moins de travail? moins de stress? plus flexible? plus compatible avec la vie de famille? autre chose? Vous pouvez nous dire ce que vous pensez de ce métier et on vous dira ce qui est vrai.

C'est un métier pas facile et peu compris. Dès à présent je peux vous dire ce que vous aurez en tant ingénieur et ce que vous n'aurez pas en tant que prof:
- plus de temps
- moins de stress (cela dépend du post bien sur)
- mutuelle plus intéressante et moins chère.
- salaires 2-3 fois supérieur au salaire de prof
- dans pas mal d'entreprises il y a des emménagements pour faciliter la vie de famille.
- primes, intéressement
- liberté de choisir où on travail et donc où vivre
- relation avec le supérieur (bon, il y a des entreprises/chef pourries, mais possible de changer)
- médecin de travail
- comité d'entreprise ou autre chose si petite entreprise (pas partout)
- reconnaissance de votre travail par les supérieurs (ce qui est logique, sinon l'entreprise coule)
- litiges, prudhomme, possibilité de faire valoir ses droits (dans le publique on respecte pas trop les lois et il est très difficile d'obtenir la gain de cause.)
- salaire est versé en totalité à temps sauf exceptions.

Bonjour,

Tout d'abord merci à vous tous pour vos réponses
Alors pourquoi vouloir devenir: je l'ai toujours plus ou moins voulu... Je donne des cours particuliers depuis l'âge de 18 ans et j'ai l'impression d'être vraiment utile et je suis fière de voir mes élèves progresser
Pourquoi je n'ai pas directement fais les études pour après le bac ? J'ai fais une STI et il était déconseillé d'aller à la fac juste après. Je suis donc allée en Sup/Spé TSI à la suite de cela j'ai intégré une école d'ingénieurs puis stage de fin d'études, cdi...
Le privé m'attire de moins en moins et comme dans chaque métier il y a des avantages et des inconvénients. Je m'ennuie très vite même si je pense être utile (au développement technologique)  et je sais que si je perds mon boulot pour X ou Y raisons ça risque d'être dur de retrouver derrière (enfin du moins long) car j'approche de la trentaine, j'ai même eu droit à une question à un entretien "pensez vous faire un enfant d'ici 2 ans ?", j'ai répondu que je n'étais pas madame Irma pour le savoir. De même si j'approche de la cinquantaine, les patrons n'ont pas envie de payer un senior...
J'ai bossé dans une société qui payait en retard les salaires puis dans une autre dirigée par un ancien commercial et qui voulait à tout prix vendre son produit quite à ce qu'il ne soit pas entièrement fonctionnel et reporter la faute à l'équipe R&D, rester au bureau de 8h à 20h pour finir le projet à temps -> mettre de côté sa vie perso, rentrer énervée... On va dire que tout ça m'a déçue du privée et ne fait qu'amplifier mon souhait de devenir professeur.
J'ai pris connaissance de tous les inconvénients cités plus haut sans parler des élèves durs au niveau discipline...
Mais même si je vais gagner 1.5 fois de moins, que je risque d'être mutée dès que je serai titulaire, qu'il n'y a pas de primes (d'ailleurs j'en ai pas non plus), ni de CE (je m'en sers jamais)... l'envie de transmettre, de donner envie d'apprendre encore plus à des élèves, de se sentir utile,...le remporte actuellement

C'est beau l'envie de transmettre mais un peu illusoire voire de plus en plus illusoire. De moins en moins de curiosité en général côté élève et de plus en plus de travail "inutile" côté établissement. Nous sommes juste devenus des gardiens de groupes d'ados, la gestion de la crise Covid l'a largement démontré.

Estella a écrit:Après peut être qu'il y a moins d'inconvénients dans le privé. J'ai déjà fais la réunion d'informations cet été pour enseigner au sein d'établissements privés catholiques...

Moins d'inconvénient dans le privé que dans le privé ?

Oui, comparer les établissements scolaires (public/privé).

Pour le côté illusoire, effectivement, je peux le comprendre... c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je voudrais enseigner en lycée pro/bts, en général les élèves écoutent plus que au collège ou 2nd générale car ils apprennent un métier... je me trompe peut être ...

Ce n'est pas du tout garanti.

Je ne peux pas m'exprimer à la place des collègues de matières professionnelles. Pour les matières d'enseignement  général dont les maths (que tu évoques) font partie ,  il faut savoir que tu peux être amenée à travailler avec des classes aussi bien de secteur tertiaire que d'industriel, et que nous n'allons pas vers le meilleur ( la gestion  de classe peut-être très compliquée,  incivilités de toutes sortes, violence verbale , parfois physique, aucun habitus concernant la mise au travail, élèves arrivés là par défaut et qui veulent en découdre avec l'institution). L'EN fait tout pour saborder notre enseignement, et tu pourras être amenée à travailler avec la même classe 1 ou 2h par semaine, ce qui est très peu et multiplie le nombre de classes. Les élèves motivés représentent à peu près 1/3 de l'effectif. Il y en a, heureusement,  et le tableau que je dresse là est assez aléatoire mais globalement la motivation fait défaut à la grande majorité.
Si tu t'orientes plutôt vers l'enseignement professionnel ( génie électrique, électronique...), tu travailleras exclusivement en LP industriel avec certainement des élèves assez motivés ( ce sont des filières particulières),mais peut-être pas. Il y a 20 ou 30 ans, il s'agissait de sections d'un bon niveau et plaisantes, aujourd'hui je ne sais pas.

Edit: aujourd'hui, et c'est un phénomène nouveau, les élèves ont du mal à trouver des stages, mais rechignent aussi à en chercher ( alors même qu'ils sont inscrits en LP), voire les abandonnent quand ils en ont trouvé, sous de fallacieux prétextes. Ceci hors phénomène covid je précise ( qui a amplifié le phénomène mais ne l'a pas créé) Les collègues d'enseignement pro découvrent cette situation inédite : des élèves rétifs même avec eux, qui les forment à un métier.
Donc il faut bien mesurer tous ces problèmes potentiels avant de s'engager dans cette voie.