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Clecle78
Esprit sacré

Travailler dans le supérieur/ faire une thèse certifié - Page 3 Empty Re: Travailler dans le supérieur/ faire une thèse certifié

par Clecle78 Dim 7 Nov 2021 - 14:49
mgb35 a écrit:
Fires of Pompeii a écrit:
diarise a écrit:
Fires of Pompeii a écrit:Oui je pense comme toi. Je ne parle pas forcément de se résigner en effet, mais juste d’essayer de trouver du positif même si on voudrait être ailleurs.

Bon moi je n’ai jamais vraiment pensé être ailleurs que là où je suis. J’avais simplement l’impression que j’irais en lycée surtout avec tous les points de ma MCS mais apparement ça n’a pas suffi, une collègue certifiée a eu un poste par contre. Bon comme je le disais ça ne m’embête pas d’être au collège. Après tout je n’ai connu que ça.

Je ne sais pas depuis combien de temps tu formules des vœux lycées, mais avec l'agrég ça ne devrait quand même pas être impossible Wink

Je ne formule pas de voeux car je ne cherche pas particulièrement à aller en lycée. La bonification est de 90 points de mémoire (donc clairement un collègue qui a un peu plus d'ancienneté peut passer devant largement) ou 150, je ne sais plus.
Et en LC, il y a très peu de mouvement. Je ne suis pas frustrée d'être en collège, heureusement Smile je m'y sens utile.

Cela dit l'an dernier j'ai fait des voeux à 2000 points et plus (mesure de carte scolaire) et pas de poste en lycée pour moi non plus, pour te dire à quel point c'est compliqué Smile C'est une collègue certifiée mais ayant 20 ans de plus que moi qui a eu le poste. Ce n'est pas grave, je suis contente de là où j'ai atterri. Mais un peu de variété serait pas mal aussi Very Happy
Attention, je crois qu'il y a une méconnaissance du système de mutation là.
Les points donnés en MCS ou en RC ne portent que sur des voeux géographiques.
Si c'est ton premier voeu et que tu as obtenu la ville demandé, il est réalisé.
Si dans cette même ville un collègue de collège demande le lycée avec moins de points que toi, il l'aura.
Ainsi 2 collègues ont vu leur voeu exaucé : lui et toi.
Si tu avais eu le lycée, il n'y en aurait eu qu'un seul.
En mesure de carte scolaire un agrégé à Bordeaux peut demander uniquement des lycées.
Lefteris
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par Lefteris Dim 7 Nov 2021 - 14:59
Monsieur Pinel a écrit:

Et oui... Le concours est ouvert à tout le monde. Mais est-ce que ce seraient les mêmes qui réussiraient si l'on changeait la nature du concours ?

Effectivement, le  concours est ouvert à tout le monde. C'est ce que je me suis dit quand j'ai dégringolé certifié après une reconversion, venant de la catégorie A. L'agreg ou partir de nouveau. Ne pas dire, mais faire, se retrousser les manches. Il y avait déjà  entre le capes et l'agreg un fossé, un gouffre, lequel ne cesse de grandir avec la destruction progressive du capes, appelé dès 2022 à devenir un concours d'exécutants, de guignols à projets et de pédagogistes en herbe.
Supprimons le dernier concours vraiment  disciplinaire et à peu près en catégorie A (il est acté que le capes est désormais une catégorie B de facto, y compris dans le rapport public annuel) , donc en éloignant à la fois les candidats qui aiment et maîtrisent une discipline et ceux qui souhaitent une carrière normale,  et l'on verra le recrutement chuter encore et encore. Et aussi le niveau des facs, qui s'aligneront sur de modestes objectifs,  surtout en lettres.

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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)

Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.

Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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par Mathador Dim 7 Nov 2021 - 16:07
Même l'agrégation dépasse à peine les meilleures carrières que l'État propose en B: par exemple la plaquette (lien) présentant le concours externe des TSPEI (recrutant au 2e grade avec bac+2) annonce une paye progressant de 2k à 4k mensuels nets (et ce concours ne fait pourtant pas le plein !).

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Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
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par User16619 Dim 7 Nov 2021 - 16:48
Lefteris a écrit:
Monsieur Pinel a écrit:

Et oui... Le concours est ouvert à tout le monde. Mais est-ce que ce seraient les mêmes qui réussiraient si l'on changeait la nature du concours ?

Effectivement, le  concours est ouvert à tout le monde. C'est ce que je me suis dit quand j'ai dégringolé certifié après une reconversion, venant de la catégorie A. L'agreg ou partir de nouveau. Ne pas dire, mais faire, se retrousser les manches. Il y avait déjà  entre le capes et l'agreg un fossé, un gouffre, lequel ne cesse de grandir avec la destruction progressive du capes, appelé dès 2022 à devenir un concours d'exécutants, de guignols à projets et de pédagogistes en herbe.
Supprimons le dernier concours vraiment  disciplinaire et à peu près en catégorie A (il est acté que le capes est désormais une catégorie B de facto, y compris dans le rapport public annuel) , donc en éloignant à la fois les candidats qui aiment et maîtrisent une discipline et ceux qui souhaitent une carrière normale,  et l'on verra le recrutement chuter encore et encore. Et aussi le niveau des facs, qui s'aligneront sur de modestes objectifs,  surtout en lettres.

Ce qui me surprend c'est que les concours externes font tous le plein (hormis quelques rares cas). Je pense aux lettres modernes, histoire géo, langues, sciences éco... Autant de candidats brillants au potentiel inexploité.
Matteo
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par Matteo Dim 7 Nov 2021 - 16:56
Il y avait des statistiques dans un maintenant un peu vieux manuel de préparation à l'agreg d'histoire qui disait qu'au bout de dix ans un agrégé sur deux n'est plus dans le secondaire. Il y a ceux qui arrivent à être MCF mais aussi des départs pour d'autres ministères par détachement ou concours. Et pourtant c'est pas en histoire que c'est le plus facile je pense.

J'ai l'impression que c'est l'EN qui a un problème de rétention plus que les candidats brillants qui ont un problème de réalisation de leur potentiel.
Lefteris
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par Lefteris Dim 7 Nov 2021 - 17:13
Mathador a écrit:Même l'agrégation dépasse à peine les meilleures carrières que l'État propose en B: par exemple la plaquette (lien) présentant le concours externe des TSPEI (recrutant au 2e grade avec bac+2) annonce une paye progressant de 2k à 4k mensuels nets (et ce concours ne fait pourtant pas le plein !).
Sujet souvent abordé. Si je montrais une fiche de paie d'il y a quinze ou  vingt ans beaucoup d'agrégés et même hors-classe pleureraient, et c'était un indice de milieu de carrière, même pas. L'écart s'est encore creusé depuis.

diarise a écrit:

Ce qui me surprend c'est que les concours externes font tous le plein (hormis quelques rares cas). Je pense aux lettres modernes, histoire géo, langues, sciences éco... Autant de candidats brillants au potentiel inexploité.
Il faudrait une analyse cas par cas, mais globalement on s'apercevrait que  même dans ces filières  en cul de sac, sans beaucoup d'issues  hors EN, le nombre de candidats a fondu (le site Skholê avait produit des statistiques accablantes), et les jurys  admettent des candidats après négociations avec l'administration. Proportionnellement, il y a plus de candidats à l'agreg qu'au capes, ce qui semble signifier que certains ne passent que ce concours et vont voir ailleurs en cas d'échec. Terminé en tout cas les concours avec 7000 candidats en LM par exemple, matière à gros besoin, pour 1000 postes. Il faut voir aussi les  contenus disciplinaires, toujours revus à la baisse, et bientôt l'"oral "entretien d'embauche".

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e-Wanderer
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Grand sage

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par e-Wanderer Dim 7 Nov 2021 - 18:00
Je ne suis pas d'accord avec ce que tu dis des "carrières en cul de sac". Ça fait partie des idées reçues, mais qui ne tiennent pas quand on regarde les statistiques.

Actuellement, dans mon université, on est tombé à 12-15 candidats au CAPES par an (contre 70-80 avant la réforme Chatel). Pourtant, le nombre d'étudiants en Master est toujours le même : ils choisissent juste d'autres voies que l'enseignement, soit en s'y préparant pendant leur master en prenant un parcours professionnel spécialisé (administration culturelle, journalisme, édition, programmation en vue de la création de sites internet…), soit en passant un concours qui permet une bifurcation assez logique (par exemple le concours de l'ENSSIB à bac +3), soit en se débrouillant sur le marché du travail pour "vendre" leurs facilités rédactionnelles (dans le domaine du tourisme par exemple) etc. J'ai une ancienne étudiante de lettres classiques qui travaille au service du protocole au Quai d'Orsay, une autre qui dirige le service relations publiques du club de rugby local (qui est une assez grosse machine) etc. Quand j'étais moi-même étudiant, j'avais été contacté par l'Assemblée nationale qui me proposait de me préparer (formation rémunérée) au concours de rédacteur du Journal Officiel : il fallait apprendre la sténo, des choses comme ça, mais ce qui les intéressait était de récupérer quelqu'un qui savait un peu manier la plume, donc un agrégé de lettres leur convenait parfaitement. Après mon service militaire, j'aurais très bien pu rester si j'avais voulu et travailler pour le ministre de la Défense (ils m'ont gardé l'année suivant comme intervenant extérieur car ils avaient besoin de mes services, en me rémunérant 550 FF de l'heure, en liquide, ce qui était une somme assez énorme il y a 20 ans !). J'ai des amis d'études qui sont devenus traducteur indépendant (après une agrégation de lettres), organisateur de concerts de musique baroque (après une maîtrise d'histoire), deux directeurs d'agence de communication d'entreprise (l'un après une agrégation de philosophie, l'autre après un master d'histoire)… Bref, les barrières sont souvent celles que nous nous imposons à nous-mêmes, en tout cas en début de carrière (plus tard, il est évidemment toujours plus compliqué de se reconvertir, surtout quand on vient d'un métier avec un salaire stable et garanti).

Dans le cas de nos étudiants post master : 20% travaillent ensuite dans l'enseignement (ce qui n'est pas si énorme), 20% dans la fonction publique, 60% dans le privé. C'est assez loin des clichés qu'on peut lire ici ou là sur les étudiants de lettres.

Je suis d'accord, en revanche, avec ce que tu dis ensuite.

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jésus
Fidèle du forum

Travailler dans le supérieur/ faire une thèse certifié - Page 3 Empty Re: Travailler dans le supérieur/ faire une thèse certifié

par jésus Dim 7 Nov 2021 - 18:55
Bonjour,

Je confirme cette analyse.
Il y a des barrières mentales conséquentes à faire sauter pour s'ouvrir des perspectives.

Là, avec un parcours en philo, de l'enseignement, des admissibilités aux concours de l'enseignement. Puis un master pro, j'ai réussi à travailler dans :
- La formation insertion pro.
-Chargé de mission pour la cohésion sociale.
* Médiateur culture, scientifique, agent d'accueil en musée
-Chargé de mission tourisme
- Chargé de mission dans l'associatif

Après une expérience chaotique qui va se finir, je fais une révélation.

Même si les temps sont durs dans l'enseignement. C'est encore le type de travail ( quand les conditions sont correctes), qui offre encore un minimum de vie intellectuelle, une liberté de construire son cours et donc une grande partie de son travail. Un minimum de temps libre pour faire autre chose. Et pour ma part, le plaisir de ne pas zoner devant un ordinateur 35h par semaine alors que le travail pourrait être fait en 20h ou à la maison.

Et rien ne vaut un travail passionnant, même des tickets-restau, une bonne mutuelle. ( scoop)

Bon, ça et travailler en tant que médiateur culturel pour la FPT ( à condition de faire une croix sur une partie de ses week-ends et jours fériés).

Là, j'ai juste envie de retourner dans l'enseignement ( si la galère n'est pas insurmontable)
Lefteris
Lefteris
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Travailler dans le supérieur/ faire une thèse certifié - Page 3 Empty Re: Travailler dans le supérieur/ faire une thèse certifié

par Lefteris Dim 7 Nov 2021 - 19:06
e-Wanderer a écrit:Je ne suis pas d'accord avec ce que tu dis des "carrières en cul de sac". Ça fait partie des idées reçues, mais qui ne tiennent pas quand on regarde les statistiques.

Actuellement, dans mon université, on est tombé à 12-15 candidats au CAPES par an (contre 70-80 avant la réforme Chatel). Pourtant, le nombre d'étudiants en Master est toujours le même : ils choisissent juste d'autres voies que l'enseignement, soit en s'y préparant pendant leur master en prenant un parcours professionnel spécialisé (administration culturelle, journalisme, édition, programmation en vue de la création de sites internet…), soit en passant un concours qui permet une bifurcation assez logique (par exemple le concours de l'ENSSIB à bac +3), soit en se débrouillant sur le marché du travail pour "vendre" leurs facilités rédactionnelles (dans le domaine du tourisme par exemple) etc. J'ai une ancienne étudiante de lettres classiques qui travaille au service du protocole au Quai d'Orsay, une autre qui dirige le service relations publiques du club de rugby local (qui est une assez grosse machine) etc. Quand j'étais moi-même étudiant, j'avais été contacté par l'Assemblée nationale qui me proposait de me préparer (formation rémunérée) au concours de rédacteur du Journal Officiel : il fallait apprendre la sténo, des choses comme ça, mais ce qui les intéressait était de récupérer quelqu'un qui savait un peu manier la plume, donc un agrégé de lettres leur convenait parfaitement. Après mon service militaire, j'aurais très bien pu rester si j'avais voulu et travailler pour le ministre de la Défense (ils m'ont gardé l'année suivant comme intervenant extérieur car ils avaient besoin de mes services, en me rémunérant 550 FF de l'heure, en liquide, ce qui était une somme assez énorme il y a 20 ans !). Bref, les barrières sont souvent celles que nous nous imposons à nous-mêmes, en tout cas en début de carrière (plus tard, il est évidemment toujours plus compliqué de se reconvertir, surtout quand on vient d'un métier avec un salaire stable et garanti).

Dans le cas de nos étudiants post master : 20% travaillent ensuite dans l'enseignement (ce qui n'est pas si énorme), 20% dans la fonction publique, 60% dans le privé. C'est assez loin des clichés qu'on peut lire ici ou là sur les étudiants de lettres.

Je suis d'accord, en revanche, avec ce que tu dis ensuite.
Voilà, beaucoup bifurquent et passent des concours autres que l'EN, comme tu le soulignes avec es étudiants. Je sais bien qu'on peut faire autre chose (moi, j'ai fait l'inverse Travailler dans le supérieur/ faire une thèse certifié - Page 3 2790680366 ) , mais globalement la situation n'est pas très saine, et des mauvaises langues disent que ce ne sont plus toujours les meilleurs qui visent l'EN. En LC en particulier, j'ai des nouvelles, et les amphis bondés, c'est fini, même à la Sorbonne.
Reste maintenant à donner deux ou trois coups de poignard de plus pour achever le métier : les master MEEF obligatoires, les concours d'entretien d'embauche, une nouvelle régression du statut. Ce que je vois, c'est que dans ma jeunesse (avant 2000 hein Travailler dans le supérieur/ faire une thèse certifié - Page 3 2289946511 ), le métier d'enseignant était encore plébiscité par les parents pour leurs enfants et c'est peut-être une des raisons pour lesquelles je m'y suis lancé, sans vraiment la "vocation", mais en me disant "pourquoi pas ?" (mais je n'avais pas de boule de cristal pour connaître les ministères catastrophiques à partir de Chatel, que tu cites opportunément). Maintenant, on ne rencontre personne. Je connais pas mal de monde et j' en ai vu beaucoup  ces derniers temps, famille, enfants d'amis, copains des enfants, et personne, absolument personne n'envisage ce boulot. Certes, ce n'est pas une statistique, mais c'est assez révélateur. Quand j'étais au lycée, certains affichaient ce désir, et des bons élèves en plus.

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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)

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Austrucheerrante
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Travailler dans le supérieur/ faire une thèse certifié - Page 3 Empty Re: Travailler dans le supérieur/ faire une thèse certifié

par Austrucheerrante Dim 7 Nov 2021 - 20:06
diarise a écrit:Ce devait être un cas très spécifique alors, 2000 points et pas de lycée, c'est rare.

Cela dépend des matières. En lettres classiques, désormais une matière rare, c'est parfaitement possible : c'est tout simplement qu'il n'y a pas de poste. J'ai été l'an dernier dans un cas à peu près similaire à celui de FoP, avec une MCS à près de 2000 points sur les voeux typés lycée : j'ai eu la chance d'avoir un poste en lycée (qui a eu, de surcroît, l'heur de se révéler très bien), mais uniquement parce qu'une collègue partait à la retraite. Ma MCS passait l'année suivante, je n'aurai rien eu, et aurai poireauté dans des collèges de campagne pendant dix ou vingt ans.
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