Grève du mardi 7 février : vous en êtes ?

Jenny a écrit:Ca arrive de ne pas être comptabilisé.

Ça m'est arrivé quelques fois à l'époque d'NVB, notamment au mercredi banalisé pour mettre en place les EPI (après, je en travaillais pas le mercredi..). Je ne sais pas si c'est le collège qui a bloqué la remontée, ou si c'est au-dessus, pour essayer de cacher à quel point les enseignants étaient contre cette réforme.

pseudo-intello a écrit:

Jenny a écrit:Ca arrive de ne pas être comptabilisé.

Ça m'est arrivé quelques fois à l'époque d'NVB, notamment au mercredi banalisé pour mettre en place les EPI (après, je en travaillais pas le mercredi..). Je ne sais pas si c'est le collège qui a bloqué la remontée, ou si c'est au-dessus, pour essayer de cacher à quel point les enseignants étaient contre cette réforme.

Je ne suis pas sur qu'il y ait un lien entre la remontée informative qui se fait le jour même et qui sert de chiffre dans la presse et la remontée officielle des retenues sur salaire.

Je crois que je ne verrais pas du tout un soutien dans la non-déclaration par la direction des jours de grève, mais plutôt une forme de dissimulation de la colère et donc de "pas de vagues". Je suis grande, si je suis en grève c'est que j'assume d'y laisser un 30e, et comme on sait que déjà c'est n'importe quoi dans l'EN quand il s'agit de décompter les "attendus" du secondaire par rapport au nombre total, je prendrais fort mal qu'on ne me décompte pas.

En revanche, je me demande ce qui se trafique au juste quand les retenues ont lieu en vrac des mois plus tard : incurie ambiante ? Forme de "punition" ?

Lagomorphe a écrit:

Malavita a écrit:

Hermiony a écrit:Pas eu de papier pour la grève du 31, mais un papier pour celle du 19. Comme Tivinou, je suis étonnée car d'habitude, j'ai un papier le lendemain ou au moins deux jours après.

Personnellement, j'ai eu les papiers depuis la première grève de septembre mais toujours pas les retraits de salaire... Je crois que mon lycée ne fait pas remonter correctement... J'espère juste que mes 6 jours de grève ne vont pas être retirés d'un coup...

C'est ce que je croyais aussi, mais j'ai eu deux retraits sur ma paye de janvier (là, 2023) pour des journées de grève de...2022.

C'est ce qui m'inquiète, notre secrétaire étant anti-grève, anti-syndicats... je mets des sous de côté en prévision d'un mois de salaire plus maigre où tout sera prélevé en même temps.

Mélusine2 a écrit:Je crois que je ne verrais pas du tout un soutien dans la non-déclaration par la direction des jours de grève, mais plutôt une forme de dissimulation de la colère et donc de "pas de vagues". Je suis grande, si je suis en grève c'est que j'assume d'y laisser un 30e, et comme on sait que déjà c'est n'importe quoi dans l'EN quand il s'agit de décompter les "attendus" du secondaire par rapport au nombre total, je prendrais fort mal qu'on ne me décompte pas.

En revanche, je me demande ce qui se trafique au juste quand les retenues ont lieu en vrac des mois plus tard : incurie ambiante ? Forme de "punition" ?

Quelle dissimulation ? de la part de qui ?

Le nombre de grévistes réel, il n'est finalement jamais communiqué et il dépend de la remontée des établissements quand le secrétariat de l'établissement acte le service non-fait (donc quelques temps après les courriers que certains ont pu avoir dans leur casier).
A ce moment là, l'établissement peut transmettre. Le MEN a accès à la vraie donnée et peut procéder aux retenues sur salaire quand la guerre des médias est terminée depuis longtemps.

Si ça traine, c'est probablement pour un tir groupé ou un retard pour x raison (manque de personnel peut-être). Le MEN n'a absolument AUCUNE raison de se priver de cette économie.

L'an dernier mes trois grèves depuis septembre ont été prélevées en une fois au mois de  mai. Gros mois de vaches maigres. Je ne sais pas si c'était fait exprès mais j'aurais préféré que ce soit au fil de l'eau.

Je pense que l'Etat a tout intérêt à retarder les prélèvements des jours de grève si entre temps il y a eu un gain d'échelon ou bien une revalorisation du point d'indice

quattro a écrit:Je pense que l'Etat a tout intérêt à retarder les prélèvements des jours de grève si entre temps il y a eu un gain d'échelon ou bien une revalorisation du point d'indice

Non, le retrait est toujours fait en se basant sur le salaire du mois correspondant au jour non travaillé.

Je la ferai aussi, même si j'ai peu d'espoir.

Même sur ce forum où la majorité est motivée et informée, nous en sommes à l'égalité parfaite, oui/non.
On n'est pas sauvé...

lilith888 a écrit:J'hésite encore (3 jours de salaire en moins, alors que certains sont sur les établissements "dans l'intérêtedeszenfants", ça commence à me gonfler sérieusement).
Dire qu'il suffirait d'UN jour unitaire, UN seul, pour peser dans la balance... Mais l'égoïsme a encore de beaux jours devant lui... Ras le bol de perdre du fric pour la communauté. M'enfin, je dis ça, mais je serai certainement en grève. Je pourrai au moins me regarder sainement dans un miroir.

Oui même état d'esprit. Quand on me crache à la figure, je ne reste pas sans réponse.

J'ai modifié mon vote : de "je ne sais pas" en "oui". Mais cela commence à devenir compliqué...

Contre : encore un mardi où je vois une classe de français 2 heures, sachant que j'avais déjà une formation (super, que j'avais demandée) le mardi 17 janvier : énormément d'heures perdues avec eux, je culpabilise.

Pour : Pouvoir me regarder dans la glace en me disant : si ça passe, que ça aura été malgré moi, car comme le colibris, j'aurai fait ma part.

NB : L'aspect financier n'est pas encore un problème à ce stade.

Donc je serai gréviste.

Fesseur Pro a écrit:Même sur ce forum où la majorité est motivée et informée, nous en sommes à l'égalité parfaite, oui/non.
On n'est pas sauvé...

Il faudrait savoir s'il n'y a pas quelques vacances dans le "non". Je crois qu'il a été rajouté après.

gnafron2004 a écrit:Non, je suis en vacances.

Normalement j'en serai, quand je vois comment les femmes (entre autre) et les professions "physiques" sont traitées et toutes ces personnes qui vont devoir finir leur derniere années au chomage parce que soyons honnete, deja à 50 ans on a du mal à trouver un job alors à 60 et au dela..., ca me revolte!
Je ne suis pas contre une reforme en soi, si elle peut aussi amener à plus de souplesses... ce n'est pas le cas de celle ci, je ne m'attend pas à gagner des sommes mirobolantes mais au moins à pouvoir partir normalement  sans m'amener au bout du bout. Je peux comprendre le manque de motivation quand on a un petit salaire deja juste, mais certains attendent aussi que les autres se battent pour eux.
Se retrouver pénalisé parce que j'ai fait des enfants qui vont justement payer la retraite des autres pendant que je devrais continuer jusqu'à l'épuisement   , je pense à moi mais aussi à ceux qui nous suivrons , il y a d'autres solutions pour assurer notre avenir et le leur.

Vacances, donc manifs mardi et samedi

Tivinou a écrit:

Lagomorphe a écrit:

Malavita a écrit:

Hermiony a écrit:Pas eu de papier pour la grève du 31, mais un papier pour celle du 19. Comme Tivinou, je suis étonnée car d'habitude, j'ai un papier le lendemain ou au moins deux jours après.

Personnellement, j'ai eu les papiers depuis la première grève de septembre mais toujours pas les retraits de salaire... Je crois que mon lycée ne fait pas remonter correctement... J'espère juste que mes 6 jours de grève ne vont pas être retirés d'un coup...

C'est ce que je croyais aussi, mais j'ai eu deux retraits sur ma paye de janvier (là, 2023) pour des journées de grève de...2022.

C'est ce qui m'inquiète, notre secrétaire étant anti-grève, anti-syndicats... je mets des sous de côté en prévision d'un mois de salaire plus maigre où tout sera prélevé en même temps.

Ce n'est pas la secrétaire qui décide de la date du retrait sur salaire !!! Il existe une sorte de campagne pour chaque jour de grève avec une date de fin où tous les grévistes doivent être remontés au Rectorat. Ta secrétaire n'a aucun pouvoir en cette matière.

Enaeco a écrit:

pseudo-intello a écrit:

Jenny a écrit:Ca arrive de ne pas être comptabilisé.

Ça m'est arrivé quelques fois à l'époque d'NVB, notamment au mercredi banalisé pour mettre en place les EPI (après, je en travaillais pas le mercredi..). Je ne sais pas si c'est le collège qui a bloqué la remontée, ou si c'est au-dessus, pour essayer de cacher à quel point les enseignants étaient contre cette réforme.

Je ne suis pas sur qu'il y ait un lien entre la remontée informative qui se fait le jour même et qui sert de chiffre dans la presse et la remontée officielle des retenues sur salaire.

Je suis bien d'accord avec toi. Dans ce cas, il faut imaginer que ce serait la hiérarchie académique qui ne voudrait pas montrer à la hiérarchie au-dessus qu'ils galèrent à obliger les profs à peindre la corde.
Ou il y a eu des couacs et ils sont incompétents. Crédible pour une grève de correction de brevet (qui ne m'a jamais été tirée !), avec une transmission foireuse entre le centre d'examens et le collège, chacun pensant que c'est l'autre qui doit faire remonter.
Ou ma chef de l'époque (pas toujours sympa, mais au bord de la retraite, ex-lettres classiques et avec une vision saine de l'école faite pour enseigner) qui a laissé couler. Ou elle a pensé que comme je ne travaillais pas le mercredi, elle laissait passer.

Bref, je ne saurai jamais le fin mot de l'histoire. Ce que je sais, en revanche, c'est qu'une grève de brevet par une très belle journée de juin, sans même un retrait de trentième, c'est une excellente opération.

Je la ferai, mais j'aimerais bien que nos syndicats lancent, au moment de la reprise de la troisième zone par exemple, une grève illimitée, reconductible, qui reprenne les revendications contre la réforme de la retraite mais plus largement la questions des SALAIRES. Ecoles, collèges, lycées morts. Et on ne rouvre que lorsqu'on a obtenu gain de cause. La coupe est pleine depuis trop longtemps et l'absence totale de revalorisation pour tous associée à l'odieux pacte sont absolument révoltants. On se moque de nous, on nous méprise. Au bout de deux jours à devoir gérer les enfants en maternelle / primaire (voire 6e-5e), les parents seraient de puissants moyens de pression sur le gouvernement.

J ai eu des jours de grève il y a qq années qui ne m'ont jamais été décomptés ( secrétaire qui n' a pas fait son boulot ? rectorat ? DGFIP?)
je ne suis même pas sûr que mon absence ait été remarquée.

Hypermnestre a écrit:Je la ferai, mais j'aimerais bien que nos syndicats lancent, au moment de la reprise de la troisième zone par exemple, une grève illimitée, reconductible, qui reprenne les revendications contre la réforme de la retraite mais plus largement la questions des SALAIRES. Ecoles, collèges, lycées morts. Et on ne rouvre que lorsqu'on a obtenu gain de cause. La coupe est pleine depuis trop longtemps et l'absence totale de revalorisation pour tous associée à l'odieux pacte sont absolument révoltantes. On se moque de nous, on nous méprise. Au bout de deux jours à devoir gérer les enfants en maternelle / primaire (voire 6e-5e), les parents seraient de puissants moyens de pression sur le gouvernement.

Pareil.

Pour ma part je me dis que les épreuves de spécialité approchent à grands pas et que ce serait le bon moment pour une grève si d'ici là nous n'avons rien obtenu de tangible. Et pour celles et ceux qui pensent avant tout aux "biendezélèves", les épreuves seront dans ce cas-là reportées en mai - c'était le cas l'année dernière et il me semble que tout le monde a survécu !

Enaeco a écrit:

Fesseur Pro a écrit:Même sur ce forum où la majorité est motivée et informée, nous en sommes à l'égalité parfaite, oui/non.
On n'est pas sauvé...

Il faudrait savoir s'il n'y a pas quelques vacances dans le "non". Je crois qu'il a été rajouté après.

gnafron2004 a écrit:Non, je suis en vacances.

Personnellement j'ai modifié mon vote. le "en vacances" a été vite ajouté.

Enaeco a écrit:

Mélusine2 a écrit:Je crois que je ne verrais pas du tout un soutien dans la non-déclaration par la direction des jours de grève, mais plutôt une forme de dissimulation de la colère et donc de "pas de vagues". Je suis grande, si je suis en grève c'est que j'assume d'y laisser un 30e, et comme on sait que déjà c'est n'importe quoi dans l'EN quand il s'agit de décompter les "attendus" du secondaire par rapport au nombre total, je prendrais fort mal qu'on ne me décompte pas.

En revanche, je me demande ce qui se trafique au juste quand les retenues ont lieu en vrac des mois plus tard : incurie ambiante ? Forme de "punition" ?

Quelle dissimulation ? de la part de qui ?

Le nombre de grévistes réel, il n'est finalement jamais communiqué et il dépend de la remontée des établissements quand le secrétariat de l'établissement acte le service non-fait (donc quelques temps après les courriers que certains ont pu avoir dans leur casier).
A ce moment là, l'établissement peut transmettre. Le MEN a accès à la vraie donnée et peut procéder aux retenues sur salaire quand la guerre des médias est terminée depuis longtemps.

Si ça traine, c'est probablement pour un tir groupé ou un retard pour x raison (manque de personnel peut-être). Le MEN n'a absolument AUCUNE raison de se priver de cette économie.

Eh bien, tu réponds toi-même

Mais je ne comprends pas bien l'allusion à des "courriers que certains ont pu avoir dans leur casier" : c'est la règle, non ?

Et personne n'a parlé d'économie : il s'agissait de retenues tardives, pas de cadeaux de la maison, ce n'est pas le genre. Pour préciser : quand on a, par exemple, une dette vis-à-vis des impôts, on peut toujours obtenir un échéancier (ce qui n'est pas ne pas payer ce qui est dû). Quand des salariés, pour le moins peu fortunés, se voient retenir plusieurs trentièmes en une seule fois, c'est au mieux de l'incurie, ou bien c'est une façon de choisir l'incurie pour calmer les troupes. C'est ce qui s'est produit en 2003 : 20 ans après, la profession est encore "séchée" et la grève reconductible illimitée est devenue difficile à concevoir.

Non je ne réponds pas.
Tu parles de "non-declaration" en guise de dissimulation et je te dis que la procédure de remontée prend un temps qui fait que de toute manière le MEN ne connait le vrai nombre que bien plus tard.

Je dis certains parce que des collègues ici ont expliqué ne jamais avoir ce courrier dans leur casier.

En grève encore ce mardi.
Le mouvement semble s'essouffler dans mon lycée mais assez de se faire mépriser !