Professeur absent : des parents réclament 16.500 euros de réparation à l'Etat

Solovieï a écrit:

Fabrice25 a écrit:J'ignorais qu'il était possible pour un contractuel d'être payé à temps plein en faisant un mi-temps ...

Il y a bien des professeurs, contractuels ou non, qui sont embauchés à mi-temps et font le reste en heures supplémentaires jusqu'à la quotité d'un temps plein. Combine bien connue dans certains DOM quand on a "des amis"...

Donc ils ne sont pas à mi-temps, puisqu'ils effectuent les heures...

On ne doit pas parler de la même chose, je pense. Je connaissais bien le cas des TZR affectés sur un service en deçà du maxima et payés à temps plein malgré tout (encore heureux...) mais je me demande si cette configuration existe pour les contractuels (c'est légèrement HS par rapport au sujet)

Sauf si la personne touche des HSE pour ce complément, en plus de sa paie plein temps pour un mi-temps.

Mais ça sous-entend 9HSE par semaine. Autrement dit, si quelqu'un arrive à profiter d'une telle magouille, il ne doit pas rester grand chose pour les autres et en faire quelque chose de répandu...

@Fabrice25 : ce n'est pas le nombre d'heures qui définit le type de contrat, mais le statut qui y figure. Lorsqu'un enseignant est embauché à temps partiel, que son contrat stipule bien une quotité de 9 heures hebdomadaires, et qu'il en fait 18 ou 20... C'est simplement une magouille, il n'y a pas d'autres mots.

@Enaeco a compris le principe. C'est en lycée pro que j'ai croisé ces pratiques. L'argument avancé, si toutefois quelqu'un osait aborder le sujet et sous réserve que le curieux soit au courant, se fondait sur le manque de professeurs (une réalité) et la nécessité de trouver une solution rapide et efficace. Attribuer des heures supplémentaires (HSA ou HSE, je ne sais plus, mais pour certains c'était annualisé, donc je penche pour HSA, mais là je n'en sais rien) à des enseignants à temps partiel permettait de régler rapidement le problème, avec l'excuse du "changer leur contrat prendrait trop de temps, avec le Rectorat, tout ça..." (parole de CdE adjoint). Pourtant, c'est bien le Rectorat qui enregistre, gère, entérine nos rémunérations, donc ils étaient forcément au courant de ces arrangements. Évidemment, à côté de cela, certains n'y avaient "pas droit"...
J'ai un plein panier d'anecdotes de ce genre, démontrant l'incurie ou la corruption régnant au sein de l'EN. Je conviens toutefois que mon regard est biaisé, puisque je n'ai enseigné que dans des académies d'outre-mer, notoirement connues pour ce fonctionnement. Je me garderais bien de généraliser à toutes les académies de métropole.

Pour en revenir à notre sujet, pensez-vous que ces parents aient une chance d'obtenir légalement gain de cause ? J'avais lu à propos d'un précédent, mais cela remontait aux années 80 il me semble... L'État avait été condamné. L'article doit pouvoir se retrouver, peut-être même sur Néoprofs.