Que risque un élève en cas de rupture d'anonymat à un examen?

Bonjour,
Quelles sont les conséquences d'une rupture d'anonymat dans une copie d'examen?
Je n'ai pas trouvé de texte officiel à ce sujet.
Merci.

Pour l'avoir vécu, en tant que correcteur d'épreuves du Bac (ancienne version) et du BTS : rien !
On passe la copie à un autre collègue pour la correction.

Ambre75 a écrit:Bonjour,
Quelles sont les conséquences d'une rupture d'anonymat dans une copie d'examen?
Je n'ai pas trouvé de texte officiel à ce sujet.
Merci.

Toutes les épreuves de contrôle continu comptent pour l'examen, et les copies ne sont plus anonymes... De facto, il n'y a plus d'examen depuis la dernière réforme. Un ersatz, tous au plus.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]: au brevet, les copies sont anonymes.

J'ai rencontré cette situation lors du dernier bac. Pour la 2e partie de l'épreuve écrite de spécialité arts plastiques, les candidats doivent produire des schémas sur des feuilles blanches, qu'ils joignent à la copie. Craignant sans doute que ces feuilles se perdent, un candidat y avait inscrit son nom. Je ne connaissais pas l'élève en question, et cela ne risquait pas d'influencer mon jugement. J'ai donc corrigé la copie normalement.

Aucun. Nous avons régulièrement des élèves qui mettent leur numéro de matricule ou leur nom sur les annexes à rendre. On le signale oralement aux collègues coordonnateurs et on met un coup de blanc.

Edit : une année, je suis tombée sur des copies de la salle que j'avais surveillée. Comment l'ai-je su ? J'ai reconnu mon écriture sur les copies des absents ! J'ai corrigé et c'est tout mais ce n'était pas mes élèves et hormis les deux copies des absents, j'ignorais si les autres copies provenaient du lycée au non.

nonoreno a écrit:Toutes les épreuves de contrôle continu comptent pour l'examen, et les copies ne sont plus anonymes... De facto, il n'y a plus d'examen depuis la dernière réforme. Un ersatz, tous au plus.

Je comprends l'idée de dire qu'une partie de l'anonymat est perdu avec le contrôle continu mais peut-on aller jusqu'à dire qu'il n'y a plus d'examen ? Ça me semble tout de même excessif.

Quand on avait l'écrit d'invention aux EAF et que les élèves devaient rédiger une lettre, ils signaient souvent de leur nom... rien ne se passait jamais.

Une année le centre d'examen n'avait pas été assez vigilant et avait donné, au moins pour ma salle, des copies qui venaient de mon collège : j'avais donné un sujet très proche de celui qui était tombé, et j'ai cru reconnaître dans une copie le traitement original qu'en avait fait un élève ; j'ai reconnu ensuite l'écriture, et la façon très particulière de présenter le texte, d'un autre élève de la classe. Je ne me suis pas posé de question, j'ai corrigé consciencieusement, comme les autres copies (j'ai vérifié quand même leur origine au secrétariat en sortant, ça n'a ému personne !).

Veux-tu parler de quelqu'un qui laisse délibérément des indications sur son identité ? Je crois que de nos jours ça n'a aucune conséquence (quand j'ai passé le bac, en revanche, il y a fort longtemps, le couperet d'une sanction était bien réel, tout au moins nous en étions persuadés)

Et dans le même genre : que risque un candidat au Capes ou à l'agrégation dont la copie ne serait pas anonyme ?

Je dirais que ça dépend du type de rupture d'anonymat. Si c'est le candidat qui signe sa copie, ce sera signalé au directoire qui avisera. Si c'est une erreur technique, on rescanne les copies et éventuellement on redistribue à d'autres correcteurs.

Une année toutes les copies du lycée militaire de Saint Cyr étaient mal anonymisées  et je voyais donc les noms des candidats. Ça n'a ému effectivement personne.

Je pensais au cas d'un élève qui indiquerait son nom et son prénom à la fin d'une expression écrite (lettre).
Merci pour vos réponses.

Ben, souvent les copies sous forme de lettre au jury sont de nature éliminatoire puisque le texte ne correspond pas à l'épreuve. Il est probable qu'une telle copie récolte entre 1 et 5 sur vingt.

Il y a 2ans, j’ai corrigé un paquet où c’est le chef de centre qui a rompu l’anonymat... de toutes les copies.
Je corrigeais des élèves de mon ancien établissement, élèves que j’ai pour certains eus pendant 2ans, et dont j’ai été PP. Comment je le sais?! La copie d’un élève avec aménagement a été tamponnée par mon ancienne chef : "paf, collège de X, Mme X.". Ensuite, elle a eu la bonne idée, sur l’en-tête de toutes les copies, de demander aux surveillants de salle de faire noter la LV2 dans "spécialité" (aucun rapport et tout le monde s’en tape le coquillard). Or, il y a dans cet établissement une classe bilangue d’une langue très rare . Et ces élèves, je les,connais tous très bien. J’ai donc reconnu des copies. J’ai alerté les modérateurs, qui ont transmis au chef de centre, qui catastrophee, a fait remonter à je ne sais qui. J’espère que mon ancienne chef s’est fait taper sur les doigts... On a voulu me refiler un nouveau paquet. J’ai refusé parce que je devais tout reprendre à zéro. J’ai évidemment corrigé tout à fait normalement. Un paquet médiocre, sans surprise.

Plusieurs années, j'ai corrigé certains de mes élèves (reconnus à leur écriture).
Il y a une douzaine d'années, le sujet de rédaction était une lettre, et le secrétariat avait reçu comme instruction du rectorat de mettre du blanc sur les signatures (que le candidat ait signé de son nom ou pas) et sur le lieu de rédaction...

Ramanujan974 a écrit:Et dans le même genre : que risque un candidat au Capes ou à l'agrégation dont la copie ne serait pas anonyme ?

Pour le concours perdir c'est éliminatoire. Il y a toujours une lettre à rédiger dans la deuxième partie (jusqu'à cette année avec le changement de la maquette du concours) et on nous disait bien d'écrire "signé" à la place de la signature, sous peine d'élimination. C'était ma grande angoisse, de signer cette fichue lettre "LadyOlenna" sous le coup du stress

Une année, correction du bac d'histoire-géo, je trouve dans la partie géographie quelques copies prenant l'exemple de l'aménagement du contournement est de ma ville.
Et là je dis à un de mes collègues, qui corrigeait dans la même salle que moi (LP, nous corrigeons tous en centre de correction) et m'aidait à terminer mon tas (on fait toujours comme ça pour avancer les retardataires, dont je suis en général) : "c'est marrant il y a des élèves qui prennent l'aménagement du contournement de notre ville."
Et là il me dit ***, alors ce sont mes élèves !" (il était le seul à prendre cet exemple).
On regarde la filière à laquelle appartenaient les élèves, effectivement c'était sa filière et donc dans mon tas il y avait des élèves de sa classe !
Il m'a rendu les copies et a pris des copies à un autre collègue.

Quand les élèves rendent leurs copies, on vérifie les entêtes et l'absence de rupture d'anonymat justement. On complète/blancotte/fait ce qu'il faut. Après les établissements ne sont peut être pas tous rigoureux sur ce point.

Si l'écrit est anonymé, l'oral ne l'est pas. Et j'ai fait l'oral de rattrapage en 2020 avec une liste des chapitres vus ( le programme ayant été arrêté au 15 mars) . Signature du prof d'hg et cachet de l' établissement ( pour ceux qui avaient une liste).
L'annee precedente, cet oral est chamboulé car les epreuves du dnb ont ete retardées et donc les corections aussi. La presidente fzit ce qu'elke peut et dout aussi convoquer des colleges des lepa proches donc susceptibles de connaitre des élèves. Consigne : le signaler pour faire des échanges, si possible. Sinon, certains jurys auraient plys de candidats et d' autres moins. Au final peu de changements.
Quand j'ai passé le brevet des colleges, l'anglais était à l'oral ( un autre temps), je passe l'épreuve et à la fin de mon oral, l'enseignant me dit qu'il connait ma famille, sans plus. A mon retour, mes parents font les foins avec un oncle ( frère de ma mère) et ma tante. Je leur raconte mon oral et ma tante me dit que oui, j'ai été interrogée par son oncle.