- AristagorasNiveau 2
Bonjour,
Professeur certifié d'histoire-géo, en poste fixe dans un lycée, j'envisage de plus en plus de me lancer à court terme dans la préparation de l'agrégation.
Etant par ailleurs resté au contact de la recherche depuis la fin de mes études, ma directrice de mémoire (qui m'encourage depuis l'obtention de mon mémoire à poursuivre en thèse) m'a clairement expliqué que toute ambition dans le supérieur en histoire/archéologie (PRAG, MCF ...) passait sauf rare exception par l'obtention de l'agrégation externe d'histoire, l'interne étant déconsidérée dans les milieux universitaires. Et c'est donc l'externe que je souhaiterais tenter afin de maximiser la possibilité de passer à terme dans l'enseignement supérieur (en sachant évidemment que cela reste très compliqué tant les postes sont rares).
J'ai été reçu au Capes externe d'histoire-géo en 2019 en occupant un emploi à temps plein (pas de prof), et en tant que candidat libre (aucun suivi d'une prépa concours en fac, pas d'écrits ni d'oraux blancs, pas de cours à distance type CNED/Sévigné). J'ai donc déjà pu expérimenter la préparation d'un concours en solo avec la nécessité de bosser à côté (vivant seul, la demande de mise en disponibilité pour préparer l'agreg n'est pas une option).
Cependant, j'ai bien conscience que l'agrégation d'histoire représente un morceau plus conséquent que le Capes. Et les seuls exemples que je "connais" personnellement, de personnes ayant préparé l'externe avec succès tout en bossant comme enseignant à temps complet sont trois anciens profs de fac qui l'ont eue à une époque où il y avait beaucoup plus de postes ouverts (fin années 80/début années 90).
Ainsi, y a t-il parmi les membres du forum des personnes qui ont été reçues à l'agrégation externe d'histoire dans ces conditions et qui pourraient donner leur avis ou leurs conseils quant à un tel projet ?
Merci d'avance pour vos réponses,
Aristagoras.
Professeur certifié d'histoire-géo, en poste fixe dans un lycée, j'envisage de plus en plus de me lancer à court terme dans la préparation de l'agrégation.
Etant par ailleurs resté au contact de la recherche depuis la fin de mes études, ma directrice de mémoire (qui m'encourage depuis l'obtention de mon mémoire à poursuivre en thèse) m'a clairement expliqué que toute ambition dans le supérieur en histoire/archéologie (PRAG, MCF ...) passait sauf rare exception par l'obtention de l'agrégation externe d'histoire, l'interne étant déconsidérée dans les milieux universitaires. Et c'est donc l'externe que je souhaiterais tenter afin de maximiser la possibilité de passer à terme dans l'enseignement supérieur (en sachant évidemment que cela reste très compliqué tant les postes sont rares).
J'ai été reçu au Capes externe d'histoire-géo en 2019 en occupant un emploi à temps plein (pas de prof), et en tant que candidat libre (aucun suivi d'une prépa concours en fac, pas d'écrits ni d'oraux blancs, pas de cours à distance type CNED/Sévigné). J'ai donc déjà pu expérimenter la préparation d'un concours en solo avec la nécessité de bosser à côté (vivant seul, la demande de mise en disponibilité pour préparer l'agreg n'est pas une option).
Cependant, j'ai bien conscience que l'agrégation d'histoire représente un morceau plus conséquent que le Capes. Et les seuls exemples que je "connais" personnellement, de personnes ayant préparé l'externe avec succès tout en bossant comme enseignant à temps complet sont trois anciens profs de fac qui l'ont eue à une époque où il y avait beaucoup plus de postes ouverts (fin années 80/début années 90).
Ainsi, y a t-il parmi les membres du forum des personnes qui ont été reçues à l'agrégation externe d'histoire dans ces conditions et qui pourraient donner leur avis ou leurs conseils quant à un tel projet ?
Merci d'avance pour vos réponses,
Aristagoras.
- Clecle78Esprit sacré
Pourquoi pas l'interne ? C'est plus abordable je pense. Moi j'ai passé l'agreg interne de lettres classiques en candidate libre (je potassais le cours du CNED quand j'avais le temps). Je travaillais à plein temps avec 3 jeunes enfants. Rien n'est impossible mais il faut tout de même bien y réfléchir et se ménager aussi car enseigner n'est pas de tout repos non plus.
- JennyMédiateur
La réponse est dans le post initial. Dans ce cas, il faut passer l'externe.
Cochounou : Un congé formation pourrait se demander cette année effectivement, mais c'est souvent long à obtenir. Ca se tente cependant.
Cochounou : Un congé formation pourrait se demander cette année effectivement, mais c'est souvent long à obtenir. Ca se tente cependant.
- Clecle78Esprit sacré
Effectivement ! Pas sûre que ce parcours ambitieux soit réalisable comme cela a été dit plus haut. Autant l'interne est accessible en travaillant, autant l'externe c'est chaud (en tout cas en lettres classiques, mais l'histoire ça doit être monstrueux aussi).Jenny a écrit:La réponse est dans le post initial. Dans ce cas, il faut passer l'externe.
- HildeNiveau 5
Je l'ai passée l'an dernier, mais sans travailler à côté. Honnêtement, ça me semble chaud de le faire en parallèle d'un plein temps... sauf peut-être si tu as tous tes cours déjà prêts pour les niveaux de classe que tu auras tout en la préparant ?
Sinok, vu que les programmes se renouvellent par moitié d'un an sur l'autre, tu peux la travailler sur 2 ans.
Sinok, vu que les programmes se renouvellent par moitié d'un an sur l'autre, tu peux la travailler sur 2 ans.
- Lowpow29Fidèle du forum
Franchement peu importe les avis que tu récoltes, si tu en as envie, fais-le, inscris-toi ! En dehors de mon propre cas je connais plusieurs autres collègues d'autres matières qui ont réussi l'externe en travaillant à temps plein (lettres classiques et anglais, exclusivement sur du REP+ donc autant te dire que l'énergie restante après avoir fait cours à 20 classes dans la semaine n'était pas énorme), je connais d'autres collègues qui ont réussi après plusieurs tentatives et avec des temps partiels, personne ne peut prédire ce qu'il se passera dans ton cas et les statistiques que tu pourrais récolter sont très peu fiables avec un concours aussi sélectif , qui fonctionne avec une bonne part de chance à part pour celles et ceux qui arriveront en tête de classement parce qu'ils ont un niveau très au-dessus du lot dans l'ensemble des matières (du concours je veux dire), et des situations individuelles très différentes (ton niveau académique de départ, ta confiance en toi, ton établissement d'exercice, ta motivation / santé mentale / résistance au stress actuellement etc).
Si tu y tiens, lance-toi, ça ne sera pas de la tarte mais ça sera une sacrée expérience !
Et si tu ne veux pas renoncer à ta vie sociale et à ta bonne humeur, demande peut-être un temps partiel, après si tu vis seul ça ne sera pas grave d'être d'humeur exécrable parce que le résultat en vaut la chandelle (les collègues que je mentionnais étaient aussi célibataires, ça aide haha)
Si tu y tiens, lance-toi, ça ne sera pas de la tarte mais ça sera une sacrée expérience !
Et si tu ne veux pas renoncer à ta vie sociale et à ta bonne humeur, demande peut-être un temps partiel, après si tu vis seul ça ne sera pas grave d'être d'humeur exécrable parce que le résultat en vaut la chandelle (les collègues que je mentionnais étaient aussi célibataires, ça aide haha)
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- LefterisEsprit sacré
L'externe permet de lisser les notes, 10 épreuves ( 11 dans les faits car l'interro de grammaire est vraiment à part, ce ne sont plus les mêmes membres du jury), plus de chances de tomber sur une leçon en langue ancienne (ce qui m'est arrivé), plus de coefficients de langues anciennes tout court, possibilité de rater une épreuve, des épreuves traditionnelles (pas de didactique, un vrai sujet de grammaire et pas "faites toutes les remarques...", pas de cinoche qui prend du temps à dormir devant un écran. Il y a moins de boulot à l'interne, je l'ai ratée d'un cheveu en ne faisant quasiment rien, mais je l'ai ratée ensuite de beaucoup plus en travaillant. Plus aléatoire à mon sens. Ca peut passer, comme on peut ne jamais l'avoir. A l'externe, le boulot paie plus je trouve, même si le coup de pouce de la Fortune n'est jamais absent des concours.Clecle78 a écrit:Effectivement ! Pas sûre que ce parcours ambitieux soit réalisable comme cela a été dit plus haut. Autant l'interne est accessible en travaillant, autant l'externe c'est chaud (en tout cas en lettres classiques, mais l'histoire ça doit être monstrueux aussi).Jenny a écrit:La réponse est dans le post initial. Dans ce cas, il faut passer l'externe.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Clecle78Esprit sacré
Oui mais avec 3 jeunes enfants et en travail à plein temps pour moi l'externe c'était impossible. Quand je l'ai passée en 1996 le film était encore sur cassette et pour trouver La règle du jeu ou Jules et Jim à Lille j'ai galéré. J'ai trouvé un vidéo club qui les a commandés spécialement pour moi à l'époque !Lefteris a écrit:L'externe permet de lisser les notes, 10 épreuves ( 11 dans les faits car l'interro de grammaire est vraiment à part, ce ne sont plus les mêmes membres du jury), plus de chances de tomber sur une leçon en langue ancienne (ce qui m'est arrivé), plus de coefficients de langues anciennes tout court, possibilité de rater une épreuve, des épreuves traditionnelles (pas de didactique, un vrai sujet de grammaire et pas "faites toutes les remarques...", pas de cinoche qui prend du temps à dormir devant un écran. Il y a moins de boulot à l'interne, je l'ai ratée d'un cheveu en ne faisant quasiment rien, mais je l'ai ratée ensuite de beaucoup plus en travaillant. Plus aléatoire à mon sens. Ca peut passer, comme on peut ne jamais l'avoir. A l'externe, le boulot paie plus je trouve, même si le coup de pouce de la Fortune n'est jamais absent des concours.Clecle78 a écrit:Effectivement ! Pas sûre que ce parcours ambitieux soit réalisable comme cela a été dit plus haut. Autant l'interne est accessible en travaillant, autant l'externe c'est chaud (en tout cas en lettres classiques, mais l'histoire ça doit être monstrueux aussi).Jenny a écrit:La réponse est dans le post initial. Dans ce cas, il faut passer l'externe.
- LefterisEsprit sacré
C'est vrai, les enfants peuvent être un frein. Mais pour répondre au collègue, le temps plein, pas forcément, j'étais à 18 heures, et pas un cas unique. Toutefois, à temps plein, ça veut dire ne rien faire comme "extra" : pas professeur principal, pas de "projets", pas ou peu de nouveaux cours. On évite, pur reprendre des termes à la mode, la "charge mentale".Clecle78 a écrit:
Oui mais avec 3 jeunes enfants et en travail à plein temps pour moi l'externe c'était impossible. Quand je l'ai passée en 1996 le film était encore sur cassette et pour trouver La règle du jeu ou Jules et Jim à Lille j'ai galéré. J'ai trouvé un vidéo club qui les a commandés spécialement pour moi à l'époque !
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- AristagorasNiveau 2
Merci à toutes et tous pour vos réponses,
Effectivement, je pense surtout à l'externe par rapport aux perspectives qu'elle peut offrir dans l'enseignement supérieur (en sachant encore une fois très bien qu'y accéder n'est pas une mince affaire, quel que soit le CV). Par ailleurs, ayant été titularisé en 2020, je n'ai pas encore l'ancienneté requise pour me présenter à l'interne.
A l'agrégation externe d'histoire, le programme est à moitié renouvelé chaque année, et les questions y demeurent au minimum deux ans (certaines sont parfois conservées trois ans). Il est donc tout à fait envisageable de se concentrer une année sur les nouvelles questions, dans l'optique de se présenter au concours de la session suivante en ayant pris de l'avance.
Concernant ma situation par rapport aux cours, je suis en poste fixe dans un lycée où seul le tronc commun est proposé en histoire-géo (pas de spé HGGSP), pour les 2ndes GT, 1ères générales, Terminales générales, et les 1ères et Terminales STI2D. Ayant déjà eu chacun de ces niveaux ces dernières années, tous mes cours sont prêts (même si j'améliore/modifie toujours quelque chose d'année en année) jusqu'à la prochaine évolution des programmes.
A noter que notre direction actuelle est relativement accommodante au sujet des emplois du temps, et ne dédaigne pas construire ceux-ci sur quatre jours pour les enseignants qui en font une demande motivée.
Pour ce qui est du volet financier, la disponibilité ou le mi-temps ne sont pas envisageables, étant donné que je vis seul. Ce dernier point étant par ailleurs un avantage dans la mesure où sans compagne ni enfants, je peux ne "penser qu'à moi" pour formuler cela ainsi.
Enfin pour ce qui est des loisirs et de la vie sociale, je sors relativement peu passe l'essentiel de mon temps libre entre les bibliothèques et la salle de sport, donc je pense pouvoir m'adapter à la vie d'agrégatif .
Effectivement, je pense surtout à l'externe par rapport aux perspectives qu'elle peut offrir dans l'enseignement supérieur (en sachant encore une fois très bien qu'y accéder n'est pas une mince affaire, quel que soit le CV). Par ailleurs, ayant été titularisé en 2020, je n'ai pas encore l'ancienneté requise pour me présenter à l'interne.
A l'agrégation externe d'histoire, le programme est à moitié renouvelé chaque année, et les questions y demeurent au minimum deux ans (certaines sont parfois conservées trois ans). Il est donc tout à fait envisageable de se concentrer une année sur les nouvelles questions, dans l'optique de se présenter au concours de la session suivante en ayant pris de l'avance.
Concernant ma situation par rapport aux cours, je suis en poste fixe dans un lycée où seul le tronc commun est proposé en histoire-géo (pas de spé HGGSP), pour les 2ndes GT, 1ères générales, Terminales générales, et les 1ères et Terminales STI2D. Ayant déjà eu chacun de ces niveaux ces dernières années, tous mes cours sont prêts (même si j'améliore/modifie toujours quelque chose d'année en année) jusqu'à la prochaine évolution des programmes.
A noter que notre direction actuelle est relativement accommodante au sujet des emplois du temps, et ne dédaigne pas construire ceux-ci sur quatre jours pour les enseignants qui en font une demande motivée.
Pour ce qui est du volet financier, la disponibilité ou le mi-temps ne sont pas envisageables, étant donné que je vis seul. Ce dernier point étant par ailleurs un avantage dans la mesure où sans compagne ni enfants, je peux ne "penser qu'à moi" pour formuler cela ainsi.
Enfin pour ce qui est des loisirs et de la vie sociale, je sors relativement peu passe l'essentiel de mon temps libre entre les bibliothèques et la salle de sport, donc je pense pouvoir m'adapter à la vie d'agrégatif .
- Imperator4066Niveau 2
J'ai vu ton message Aristagoras. Je t'encourage à tenter le concours car son obtention fait du bien sur tous les plans (financier, emploi du temps etc). Mon expérience est la suivante :
- je suis TZR dans une académie de province très au sud du pays
- j'ai été 4 fois admissible à l'agreg externe en étant en poste ; j'ai été admis lors de la 4ème fois (ça a fait plaisir car échouer à deux reprises à proximité de la barre d'admission durant des sessions assez dures)
- l'année de l'obtention du concours externe, j'ai également obtenu l'agreg interne alors que j'étais inscrit à ce concours pour la première fois
Je te conseille vraiment, si tu t'inscris, de cartonner aux écrits, en particulier au commentaire de texte et en géo, afin d'être plus à l'aise à l'oral.
L'agreg externe et interne sont deux concours totalement différents selon moi. J'ai obtenu les concours en faisant des HSA, en étant PP etc. C'est jouable mais ça demande une organisation très précise. Je vois que tu pratiques du sport, c'est très bien ! De mon côté, ça m'a fait beaucoup de bien durant la prépa.
Bon courage à toi
- je suis TZR dans une académie de province très au sud du pays
- j'ai été 4 fois admissible à l'agreg externe en étant en poste ; j'ai été admis lors de la 4ème fois (ça a fait plaisir car échouer à deux reprises à proximité de la barre d'admission durant des sessions assez dures)
- l'année de l'obtention du concours externe, j'ai également obtenu l'agreg interne alors que j'étais inscrit à ce concours pour la première fois
Je te conseille vraiment, si tu t'inscris, de cartonner aux écrits, en particulier au commentaire de texte et en géo, afin d'être plus à l'aise à l'oral.
L'agreg externe et interne sont deux concours totalement différents selon moi. J'ai obtenu les concours en faisant des HSA, en étant PP etc. C'est jouable mais ça demande une organisation très précise. Je vois que tu pratiques du sport, c'est très bien ! De mon côté, ça m'a fait beaucoup de bien durant la prépa.
Bon courage à toi
- AristagorasNiveau 2
Imperator4066 a écrit:J'ai vu ton message Aristagoras. Je t'encourage à tenter le concours car son obtention fait du bien sur tous les plans (financier, emploi du temps etc). Mon expérience est la suivante :
- je suis TZR dans une académie de province très au sud du pays
- j'ai été 4 fois admissible à l'agreg externe en étant en poste ; j'ai été admis lors de la 4ème fois (ça a fait plaisir car échouer à deux reprises à proximité de la barre d'admission durant des sessions assez dures)
- l'année de l'obtention du concours externe, j'ai également obtenu l'agreg interne alors que j'étais inscrit à ce concours pour la première fois
Je te conseille vraiment, si tu t'inscris, de cartonner aux écrits, en particulier au commentaire de texte et en géo, afin d'être plus à l'aise à l'oral.
L'agreg externe et interne sont deux concours totalement différents selon moi. J'ai obtenu les concours en faisant des HSA, en étant PP etc. C'est jouable mais ça demande une organisation très précise. Je vois que tu pratiques du sport, c'est très bien ! De mon côté, ça m'a fait beaucoup de bien durant la prépa.
Bon courage à toi
Salut Imperator,
Merci pour ta réponse.
Félicitations pour avoir été lauréat de l'agrégation d'histoire dans ces conditions. Ton exemple démontre donc que c'est un projet réalisable.
Pour ta préparation, as-tu tout réalisé "en solo", ou bien as-tu suivi une préparation type CNED/Sévigné ou auprès d'une fac locale ?
Pour le sport, c'est effectivement fondamental afin de garder la forme et d'aiguiser sa motivation.
- Imperator4066Niveau 2
J'ai préparé tout seul. J'ai seulement eu accès à la bu d'une toute petite fac provinciale. Les conseils que je donnerais à quelqu'un qui tente l'externe tout en étant en poste en temps complet sont :
- comprendre l'importance d'avoir des points d'avance dès les écrits (jouable en envoyant sur la géographie): l'année où j'étais admis, j'avais déjà la moyenne aux écrits et plus de points d'avance sur la barre (les autres années, je passais juste)
- ne pas perdre son temps avec la rédaction des fameuses fiches de révision : je pense que c'est une erreur qu'on nous apprend en université (multiplier les fiches qui ne seront jamais assimilées)
- privilégier les entraînements aux sujets de dissertation
- bosser des podcasts, des colloques filmés etc: la mémoire auditive ou visuelle m'a bien aidée
- pour l'oral, avoir des résultats homogènes et éviter absolument un gros carton type 3 ou 4 à un oral (c'est impossible à rattraper). J'ai réussi à avoir 11 de moyenne à l'oral sans avoir réalisé un seul entraînement en temps réel. Je m'étais entraîné sur des formats de 30 min sur des sujets variables en hors-programme et j'étais au point sur la carte topo
- faire du sport à côté pour relâcher la pression et se mettre en mode commando : c'est un peu extrême mais ça a bien marché pour moi. l'année où j'ai eu le concours, c'est l'année où je l'ai le moins bossé. A côté, je faisais pas mal de sport (natation, crossfit): meilleur sommeil et donc meilleure efficacité à préparer le concours.
J'ai parcouru par curiosité le dernier rapport du jury. C'est quand même effrayant la chute du nombre d'inscrits. Le bon côté pour toi c'est qu'il y a vraiment de la place si tu es motivé. A l'oral, le fait d'enseigner est clairement un plus.
Bon courage à toi
- comprendre l'importance d'avoir des points d'avance dès les écrits (jouable en envoyant sur la géographie): l'année où j'étais admis, j'avais déjà la moyenne aux écrits et plus de points d'avance sur la barre (les autres années, je passais juste)
- ne pas perdre son temps avec la rédaction des fameuses fiches de révision : je pense que c'est une erreur qu'on nous apprend en université (multiplier les fiches qui ne seront jamais assimilées)
- privilégier les entraînements aux sujets de dissertation
- bosser des podcasts, des colloques filmés etc: la mémoire auditive ou visuelle m'a bien aidée
- pour l'oral, avoir des résultats homogènes et éviter absolument un gros carton type 3 ou 4 à un oral (c'est impossible à rattraper). J'ai réussi à avoir 11 de moyenne à l'oral sans avoir réalisé un seul entraînement en temps réel. Je m'étais entraîné sur des formats de 30 min sur des sujets variables en hors-programme et j'étais au point sur la carte topo
- faire du sport à côté pour relâcher la pression et se mettre en mode commando : c'est un peu extrême mais ça a bien marché pour moi. l'année où j'ai eu le concours, c'est l'année où je l'ai le moins bossé. A côté, je faisais pas mal de sport (natation, crossfit): meilleur sommeil et donc meilleure efficacité à préparer le concours.
J'ai parcouru par curiosité le dernier rapport du jury. C'est quand même effrayant la chute du nombre d'inscrits. Le bon côté pour toi c'est qu'il y a vraiment de la place si tu es motivé. A l'oral, le fait d'enseigner est clairement un plus.
Bon courage à toi
- AristagorasNiveau 2
Imperator4066 a écrit:J'ai préparé tout seul. J'ai seulement eu accès à la bu d'une toute petite fac provinciale. Les conseils que je donnerais à quelqu'un qui tente l'externe tout en étant en poste en temps complet sont :
- comprendre l'importance d'avoir des points d'avance dès les écrits (jouable en envoyant sur la géographie): l'année où j'étais admis, j'avais déjà la moyenne aux écrits et plus de points d'avance sur la barre (les autres années, je passais juste)
- ne pas perdre son temps avec la rédaction des fameuses fiches de révision : je pense que c'est une erreur qu'on nous apprend en université (multiplier les fiches qui ne seront jamais assimilées)
- privilégier les entraînements aux sujets de dissertation
- bosser des podcasts, des colloques filmés etc: la mémoire auditive ou visuelle m'a bien aidée
- pour l'oral, avoir des résultats homogènes et éviter absolument un gros carton type 3 ou 4 à un oral (c'est impossible à rattraper). J'ai réussi à avoir 11 de moyenne à l'oral sans avoir réalisé un seul entraînement en temps réel. Je m'étais entraîné sur des formats de 30 min sur des sujets variables en hors-programme et j'étais au point sur la carte topo
- faire du sport à côté pour relâcher la pression et se mettre en mode commando : c'est un peu extrême mais ça a bien marché pour moi. l'année où j'ai eu le concours, c'est l'année où je l'ai le moins bossé. A côté, je faisais pas mal de sport (natation, crossfit): meilleur sommeil et donc meilleure efficacité à préparer le concours.
J'ai parcouru par curiosité le dernier rapport du jury. C'est quand même effrayant la chute du nombre d'inscrits. Le bon côté pour toi c'est qu'il y a vraiment de la place si tu es motivé. A l'oral, le fait d'enseigner est clairement un plus.
Bon courage à toi
Salut Imperator,
Merci pour ces conseils.
Quand j'ai été reçu au Capes externe d'H-G en candidat libre, je n'avais pas non plus suivi de préparation universitaire ou à distance, et j'avais bossé tout seul en utilisant les ressources disponibles dans les BU locales (très grande ville universitaire pour le coup). Et cela avec un emploi à côté, et une bonne dose de sport (course à pieds et salle de muscu) afin de développer, comme tu l'écris bien, un mental de compétiteur.
J'ai donc un aperçu de la recette, même si l'agreg externe d'histoire est d'un tout autre niveau que le Capes.
Pour ce qui est du travail de révision, comment procédais-tu du coup sans ces fameuses fiches ?
Je n'en avais pas faites non plus pour le Capes (lectures croisées et cahiers de notes), mais j'ai lu et entendu que pour l'agreg, il fallait organiser ses fiches/notes à partir des thématiques des bibliographies parues dans Historiens&Géographes.
Pour ce qui est de la géo, on m'a effectivement répété qu'elle faisait souvent la différence à l'agreg d'histoire. N'en ayant pas fait durant mes études supérieures, je m'étais artificiellement "mis à niveau" pour le Capes, et je n'ai commencé à apprendre à "raisonner en géographe" qu'en préparant mes cours de lycée.
je vais donc devoir bien bosser ce point.
Oui, le nombre d'inscrits semble être en chute libre, et la récente réforme du Capes contribue beaucoup à cela.
Cela dit, à en croire d'anciens profs de fac avec lesquels j'en ai discuté, cette déperdition concerne apparemment essentiellement les étudiants qui, avant la réforme du Capes, tentaient les deux concours en espérant prioritairement avoir ce dernier tout en échappant au MEEF, et allaient aux épreuves de l'agreg "pour voir". Les meilleurs étudiants (et les mieux encadrés) lorgnent toujours sur ce précieux sésame. Le niveau de sélectivité demeure donc particulièrement élevé.
Mais comme on dit, qui ne tente rien n'a rien.
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