Syndicats enseignants

Le problème, au sujet des syndicats, est que personne n'ait d'avis éclairé ET neutre.

Et c'est bien dommage, car un vrai débat, cartes sur tables, manque cruellement ces temps-ci.

Chocolat a écrit:Le problème, au sujet des syndicats, est que personne n'ait d'avis éclairé ET neutre.

Et c'est bien dommage, car un vrai débat, cartes sur tables, manque cruellement ces temps-ci.

généralement, ceux qui ont un avis "éclairé" ne conçoivent pas de ne pas être syndiqué(s) et donc ils ne peuvent pas être neutre(s) [selon ta conception de la neutralité, car je pense que même un non syndiqué n'est pas neutre sur la question car il aura au moins une opinion sur ce qu'il recherche dans l'éducation, son métier, etc ...]

Karine B. a écrit:


généralement, ceux qui ont un avis "éclairé" ne conçoivent pas de ne pas être syndiqué(s) et donc ils ne peuvent pas être neutre(s) [selon ta conception de la neutralité, car je pense que même un non syndiqué n'est pas neutre sur la question car il aura au moins une opinion sur ce qu'il recherche dans l'éducation, son métier, etc ...]

Généralement, ceux qui ont un avis éclairé, et qui sont syndiqués, souffrent d'une incapacité quasiment constante de faire preuve de suffisamment de recul pour admettre les zones d'ombre de leur propre syndicat, et passent une bonne partie de leur temps à "descendre" les autres.

Quant aux alliances opérées ces derniers temps, je suis très curieuse de découvrir de quelle manière elles pourront s'inscrire dans la continuité, lorsqu'il n'y aura plus assez de petits os pour chacune des parties...


J'ai une opinion très désenchantée, vous l'aurez compris, de la manière de laquelle le rôle du syndicalisme est compris et appliqué sur le terrain aujourd'hui.
Mais cela va sans doute de pair l'absence de repères politiques stables.

Chocolat a écrit:

Karine B. a écrit:


généralement, ceux qui ont un avis "éclairé" ne conçoivent pas de ne pas être syndiqué(s) et donc ils ne peuvent pas être neutre(s) [selon ta conception de la neutralité, car je pense que même un non syndiqué n'est pas neutre sur la question car il aura au moins une opinion sur ce qu'il recherche dans l'éducation, son métier, etc ...]

Généralement, ceux qui ont un avis éclairé, et qui sont syndiqués, souffrent d'une incapacité quasiment constante de faire preuve de suffisamment de recul pour admettre les zones d'ombre de leur propre syndicat, et passent une bonne partie de leur temps à "descendre" les autres.

Quant aux alliances opérées ces derniers temps, je suis très curieuse de découvrir de quelle manière elles pourront s'inscrire dans la continuité, lorsqu'il n'y aura plus assez de petits os pour chacune des parties...


J'ai une opinion très désenchantée, vous l'aurez compris, de la manière de laquelle le rôle du syndicalisme est compris et appliqué sur le terrain aujourd'hui.
Mais cela va sans doute de pair l'absence de repères politiques stables.

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