[6eme] Que pensez-vous de vos sixième du cru 2010-2011?

Finrod a écrit:

V.Marchais a écrit:Nous n'avons pas à nous substituer aux parents - mais peut-être à les interpeller, les informer, les aider.
http://www.ecole.plumeclavier.fr/node/14

Et finalement ça devient quoi ton site ?

Tu voudrais créer un blog militant ? Quel est l'objectif exactement ?

Ce n'est pas mon site.
Il a été créé par une copine à la demande de collègues d'une autre liste. J'ai donné forme à tout ça, c'est tout, et rédigé quelques premiers articles pour lancer la machine, avec quelques collègues d'ici et de là-bas. Beaucoup de collègues (surtout là-bas) semblaient remontés, prêts à s'investir pour inventer des formes d'action plus efficaces que la saisonnière grève syndicale, informer le public de la réalité de l'école, sensibiliser les parents à l'importance de l'effort, interpeller les politiques dans la perspective des présidentielles à venir... Il en résulte... ce que chacun en fait. A savoir pas grand chose. Si j'ai bien compris ce que me disent en privé les uns ou les autres, ils voudraient faire la révolution sans se faire mal voir de leur hiérarchie, sans se faire mal noter, sans perdre leur prime de PP ni leurs heures sup, sans risquer ceci ou cela... Je jetterai un voile pudique sur ce que tout cela m'inspire.
Perso, je refuse de tout porter toute seule - ou même à trois ou quatre. Je me suis battue (pas seule, dieu merci, mais vigoureusement, et en en payant le prix) pour des nouveaux programmes, des progressions plus sérieuses, je me suis lancée dans l'écriture de manuels pour proposer des contenus qui me paraissaient plus efficaces, ça fait des années que je suis en sur-régime ; là, je suis enceinte jusqu'aux yeux : je veux bien collaborer mais pas faire à la place de.
J'ai envoyé aujourd'hui même un bilan à l'autre liste dont je parlais. Je ne peux pas dire s'il y aura d'autres réactions que des cris outragés.
Le site existe. Chacun peut s'en emparer, le faire vivre - ou continuer à pleurer sur les générations qui arrivent.

Dans ce cas, un bon départ pourrait être un vaste réseau de blogs anonymes.

(Par réseau, j'entends un flux commun)

Pour les interventions engagées au grand jour, il faut rester très politiquement correct ça va de soi sans s'interdire d'exprimer des idées pertinentes.

Mais encore, il en faut (beaucoup) des idées, c'est qu'on ne peut pas en rester à "ce qu'ils sont mal éduqués !"

Ils sont pires que ceux que j'avais il y a deux ans, déjà blasés, rien d'enfantin. C'est triste.

Je suis stagiaire, j'ai eu deux cinquièmes atroces mais alors les sixièmes... Travailleurs, mignons comme tout, j'ai eu le droit à des dessins et des poèmes pendant mon arrêt maladie (sur l'idée d'une collègue qui de la sorte m'a soutenue efficacement et discrètement)... Je veux encore des sixièmes !

Waouh, eh bien, je n'étais pas revenue depuis que j'ai lancé le post, je me sens moins seuleeeeeeeee!!!!
Dans un sens ça fait du bien!!

Je vais reprendre quelques petits choses lues dans le post

Rose a écrit:les miens:
pas autonomes
déjà blasés de tout
ne travailllant pas
se prenant pour les caids du collège...
beurk.

En effet on a franchement les mêmes!!!

Nestya a écrit:
Avant (il y a à peine 2 ans) les petits 6èmes palissaient à la moindre remarque et se mettaient à sangloter lorsqu'ils avaient un zéro ou une croix dans le carnet. C'est fini tout ça! Maintenant, dans le meilleur des cas, ils haussent les épaules avec désinvolture .

Et après on s'étonne que le jeunes profs n'envisagent pas de faire ce travaille toute leur vie...

Nestya a écrit:Et les instits nous annoncent que ceux qui sont en primaire sont encore pires!

Mélisande a écrit:Ma belle-soeur me racontait qu'elle avait des élèves incroyablement blasés, cette année. Ils refusent de faire le travail s'il ne les intéresse pas. Ils ne font rien chez eux. Ils n'ont aucune éducation ou notion de politesse. Ils ont un baobab dans la main.... Et ils sont en CP !

Mowgli a écrit:Bon, essayez quand même de profiter de vos sixièmes de cette année et des quatre années suivantes parce que je crains bien que vous n'ayez encore rien vu ! :diable:
Chez nous, les CP de cette année (cru 2004) s'avèrent prometteurs pour la suite : outre les maintenant classiques "monchéri-moncoeur", "bébé cadum", "porteur sain de baobab surdimensionné", "danseur de Saint-Guy sur chaise", "têteuses de longs cheveux ondulés en auto-adoration"... on a un nombre incroyable de gamins qui se braquent à la première contrariété, qui partent en crise à la première difficulté, qui hurlent comme des possédés, griffent, mordent, tapent les adultes... Je n'avais jamais vu ça, même en ZEP !
A 16h30, nous sommes dans un état... indescriptible.

Oh mon dieu, ca promet tout ca!!!!

doublecasquette a écrit:

Al a écrit:A quoi pensez-vous que cela est dû?

Venez passer un quart d'heure devant une école maternelle ou élémentaire à l'heure de la sortie et observez les "relations" (si on peut appeler cela ainsi) entre parents et enfants, et l'absence totale d'autorité ou même de logique des premiers envers les seconds, vous aurez vite fait de comprendre :colere: :colere: :mitrailler: .

Avez-vous remarqué la même chose que moi : j'ai la forte impression que ce n'est pas a même génération de parents, ils m'ont l'air de la génération "suivante" des précédentes, des parents plutôt jeunes, voir dont l'élève en 6eme est l'ainé?
Il est clair qu'on a une génération de parents perdus, permissifs, trop à l'écoute... Mais qu'il y a un fort effet sociétal : aujourd'hui on consomme, tout, très vite, on veut tout savoir/tout avoir tout de suite, et on oublie aussitôt, c'est le "chacun pour soi, les autres se poussent ou je les écrase", etc...
combien de fois avez-vous vu un adulte faire une remarque a un enfant seul (donc PAS SON enfant) lorsque celui-ci faisait une chose aberrante? Personnellement, très peu! Mais le mieux, c'est que quand on le fait, ça marche pourtant! Les enfants écoutent et obéissent!
A quand la révolution?

Rose a écrit:mais concrètement, même si je devrais peut être aller poster dans le "jeunes mamans", que puis-je faire, moi, jeune parent, pour que ma fille ne soit pas dans cet état en 2021, à son entrée en 6°?
Comment apprendre le gout de l'effort, du travail?

Vaste question, bien difficile d'y répondre. Quand je vois ma soeur, pourtant lin d'être permissive, galérer avec son ainé de bientôt 5ans...il veut que tout soit bien fait tout de suite, si ça ne marche pas, il laisse tomber...en s'énervant! Elle essaye de lui faire faire les choses en suivant la méthode (ou des dérivés de la méthode) Montessori. Je suis perplexe devant la méthode, elle semble plutôt pas mal pour les petits...a voir
Après, en tant que prof, j'ai fait un stage sur la pédagogie institutionnelle. Le principe, pour ceux qui ne connaissent pas (tel que je l'ai compris en tous cas), c'est de mettre des cadres, des règles, précises, comprises et admises par l'enfant, dans lesquels l'enfant est libre. Ces règles peuvent être très strictes, mais elles doivent toujours laisser une certaines liberté (logique quand même) et bien sûr, toute transgression doit systématiquement être sanctionnée, il ne faut jamais laisser passer (pas avant l'adolescence en tout cas). Je ne sais pas dans quelle mesure c'est applicable en tant que parents...
Difficile métier que celui de parent...

Bon courage a tous!

Pernette a écrit:Travailleurs, mignons comme tout, j'ai eu le droit à des dessins et des poèmes pendant mon arrêt maladie (sur l'idée d'une collègue qui de la sorte m'a soutenue efficacement et discrètement)... Je veux encore des sixièmes !

C'est que l'on peut donc appeler de leur part une initiative personnelle ! :lol:

Mes 6èmes sont très mignons mais certains sont déjà en décrochage scolaire. J'en ai un qui a 2 de moyenne en français !

Sympas, volontaires à l'oral, enthousiastes, mais très peu fournissent un travail personnel suffisant...

lulucastagnette a écrit:Mes 6èmes sont très mignons mais certains sont déjà en décrochage scolaire.

Ils sont mignons, point. Restons dans le positif. :lol:

En décrochage, ils l'étaient sûrement déjà au CP, ils faut donc relativiser.

Pénibles ici. Je n'ai qu'une 6° cette année, mais elle est gratinée. J'ai des nullissimes, des contestataires, des bavards, et surtout des feignants. Une petite :censure: à qui je demandais de se taire pour la Xième fois, m'a demandé avec une désarmante pseudo candeur: "ben quoi, ça vous dérange que je parle ?" :marteau:

Bon je reviens de we..et franchement mes 6° ils sont adorables..bon , 3 posent des problèmes :un est parti , et un deuxième a tapé sur le 3° qui est allé à l'hôpital et du coup le deuxième passe en CD.
Mais les autres , no problème ! alors une dizaine de bilangue , les autres faibles , mais ça fonctionne bien , ils participent , s'intéressent, obéissent..

Dhaiphi a écrit:

lulucastagnette a écrit:Mes 6èmes sont très mignons mais certains sont déjà en décrochage scolaire.

Ils sont mignons, point. Restons dans le positif. :lol:

En décrochage, ils l'étaient sûrement déjà au CP, ils faut donc relativiser.

Je ne comprends pas trop ton message, à vrai dire !

Grr, eh bien, quelques élèves de la "classe d'excellence" (la 6ème bilangue, fierté de notre CDE) ont recommencé : nous avons étudié "Demain, dès l'aube".
Je ne leur ai dévoilé les deux derniers vers qu'en toute fin de séance en leur faisant écouter une version audio (très belle). Je m'étais donnée du mal, obtenant l'accord du lecteur de diffuser l'interprétation en cours, chargeant mon sac avec des enceintes pour le PC de la salle, devant jongler avec brio entre alimentation écran et alimentation enceintes (pas assez de prises électriques dans la salle), voulant offrir à mes élèves un instant d'émotion : dès le début, j'entends des ricanements face à la voix pleine d'émotion et au violon. J'arrête puis je remets en route... la classe dans l'ensemble étant silencieuse.
Lorsque les deux derniers vers sont prononcés, je vois mes élèves surpris. "Mais madame, sa femme, elle est... morte ?" "Ce n'est pas sa femme, c'est sa fille, et oui, elle est morte." Quatre élèves pouffent de rire. Je regarde noir, je lâche un "crétins!" (entre les dents, mais là, j'ai gaffé, je crois) et je dit "Barbie, Stacy, Kévinou et Monchérimoncoeur. Prenez votre agenda. Pour demain, vous m'expliquerez en quoi perdre sa fille est drôle".

Ciara a écrit:Grr, eh bien, quelques élèves de la "classe d'excellence" (la 6ème bilangue, fierté de notre CDE) ont recommencé : nous avons étudié "Demain, dès l'aube".
Je ne leur ai dévoilé les deux derniers vers qu'en toute fin de séance en leur faisant écouter une version audio (très belle). Je m'étais donnée du mal, obtenant l'accord du lecteur de diffuser l'interprétation en cours, chargeant mon sac avec des enceintes pour le PC de la salle, devant jongler avec brio entre alimentation écran et alimentation enceintes (pas assez de prises électriques dans la salle), voulant offrir à mes élèves un instant d'émotion : dès le début, j'entends des ricanements face à la voix pleine d'émotion et au violon. J'arrête puis je remets en route... la classe dans l'ensemble étant silencieuse.
Lorsque les deux derniers vers sont prononcés, je vois mes élèves surpris. "Mais madame, sa femme, elle est... morte ?" "Ce n'est pas sa femme, c'est sa fille, et oui, elle est morte." Quatre élèves pouffent de rire. Je regarde noir, je lâche un "crétins!" (entre les dents, mais là, j'ai gaffé, je crois) et je dit "Barbie, Stacy, Kévinou et Monchérimoncoeur. Prenez votre agenda. Pour demain, vous m'expliquerez en quoi perdre sa fille est drôle".

Excellente répartie... et si les parents lisent l'agenda, ils vont sans doute adorer...

Très bonne répartie, en effet!
> Et moi j'aurais demandé la signature des parents, pour être sûre justement qu'ils se réveillent un peu.

Bon, comme un grand nombre d'entre vous, assez déçue cette année.
C'est la première fois que j'ai des 6èmes aussi .... durs "émotionellement".
C'est-à-dire qu'ils sont blasés de tout, émus par rien, pareil, je me suis pris un vent absolu avec demain dès l'aube, se foutent de leurs notes, n'ont pas du tout à coeur de bien tenir leur classeur, ce qui avant était encore un signe de mignonitude avéré en 6ème, râlent quand il y a trop de devoirs, me demandent régulièrement si je ne pars pas quelques jours en arrêt maladie, pour qu'ils puissent arrêter d'amener le manuel....

Ben , oui mais on passe notre temps à les "accueillir", les mettre à l'aise, à faire moultes liaisons avec leurs instits....

Moi mes 6èmes sont trop mignons. Ils auront été ma seule joie dans l'année de stage, à chaque fois que je les ai ça me remet du baume au coeur. Je ne sais pas pourquoi ça passe bien avec moi, les autres collègues les trouvent pénibles. Pourtant je n'ai pas d'autorité.

leyade a écrit:Très bonne répartie, en effet!
> Et moi j'aurais demandé la signature des parents, pour être sûre justement qu'ils se réveillent un peu.

Bon, comme un grand nombre d'entre vous, assez déçue cette année.
C'est la première fois que j'ai des 6èmes aussi .... durs "émotionellement".
C'est-à-dire qu'ils sont blasés de tout, émus par rien, pareil, je me suis pris un vent absolu avec demain dès l'aube, se foutent de leurs notes, n'ont pas du tout à coeur de bien tenir leur classeur, ce qui avant était encore un signe de mignonitude avéré en 6ème, râlent quand il y a trop de devoirs, me demandent régulièrement si je ne pars pas quelques jours en arrêt maladie, pour qu'ils puissent arrêter d'amener le manuel....

non mais franchement. :shock:

L'an dernier, certains de mes 3èmes s'étaient permis de faire des réflexions "comiques" (de leur point de vue évidemment) après une lecture en classe d'un témoignage de la déportation. Cela m'avait mise dans une colère.
Une collègue de français m'avais expliqué qu'elle ne choisissait pas toujours des livres ou des poèmes qu'elle adorait pour ses élèves car elle supportait mal, alors, leurs réflexions stupides.

Sinon, il y a deux ans, je faisais un complément de service dans un collège où je n'avais qu'une 6ème. Le CDE me l'a présenté en début d'année comme "la meilleure classe". Il s'est révélé que c'était l'une des 6ème les plus désagréables, avec un esprit totalement pourri et finalement, pas beaucoup de boulot. Comme quoi, les classes "d'excellence", je m'en méfie maintenant!

Reine Margot a écrit:

leyade a écrit:Très bonne répartie, en effet!
> Et moi j'aurais demandé la signature des parents, pour être sûre justement qu'ils se réveillent un peu.

Bon, comme un grand nombre d'entre vous, assez déçue cette année.
C'est la première fois que j'ai des 6èmes aussi .... durs "émotionellement".
C'est-à-dire qu'ils sont blasés de tout, émus par rien, pareil, je me suis pris un vent absolu avec demain dès l'aube, se foutent de leurs notes, n'ont pas du tout à coeur de bien tenir leur classeur, ce qui avant était encore un signe de mignonitude avéré en 6ème, râlent quand il y a trop de devoirs, me demandent régulièrement si je ne pars pas quelques jours en arrêt maladie, pour qu'ils puissent arrêter d'amener le manuel....

non mais franchement. :shock:

Oui. Et en fait, honnêtement, cette remarque m'a vraiment minée. C'était écoeurant.

Classe normale pour ma part. Ils sont "scolaires" et courent après la note dans l'ensemble. Ils ont eu 17/20 de moyenne en français au premier trimestre, je ne pensais même pas que c'était possible ( moi qui suis habitué aux moyenne classe entre 8.5 et 12 ) Et ils sont bons dans presque toutes les matières, même si en français ce fut l'apothéose.

Mais effondrement à 13.5/20 au second trimestre (effet "je me repose sur mes lauriers" sans doute)

Les notes remontent maintenant, ils veulent retrouver le niveau du 1 er trimestre,, vexés comme tout. Quand je leur ai dit qu'on pensait supprimer les notes pour évaluer simplement des compétences, ils étaient outrés ...

La validation d'une compétence peut les pousser à faire le minimum pour l'obtenir( briller ne change rien à son obtention ), alors que la note peut stimuler les élèves à faire mieux.

On n'a pas à demander leur avis à des 6e sur les compétences ou les notes.
On se doute bien qu'il ne va pas être favorable aux compétences en soi, alors que c'est ce qu'on devrait évaluer en priorité.
Une moyenne de 17/20 me paraît assez étrange.

popeye a écrit:On n'a pas à demander leur avis à des 6e sur les compétences ou les notes.
On se doute bien qu'il ne va pas être favorable aux compétences en soi, alors que c'est ce qu'on devrait évaluer en priorité.
Une moyenne de 17/20 me paraît assez étrange.

Parce que c'est du français ?!?
J'ai une classe (de 5ème), parmi trois classes, qui a à peu de chose près cette moyenne en mathématiques. La raison en est simple : classe privilégiée (dans tous les sens du terme.).

On n'a pas à demander leur avis à des 6e sur les compétences ou les notes.

Parce que tes élèves de 6ème attendent toujours que tu leur demandes leur avis pour le donner ? :lol:

On se doute bien qu'il ne va pas être favorable aux compétences

Au contraire, ils sont supposés totalement acquis et favorables à la suppression de notation. La note, ne l'oublions pas, c'est trop traumatisant pour eux.
Mais curieusement, alors qu'ils sortent d'une CM2 sans notes, c'est la découverte des notes qui les a incité à se surpasser. Il y a une belle émulation. Et ils ne veulent curieusement pas entendre parler d'un retour à la suppression des notes, qui serait un "retour en arrière" alors qu'ils vivent la note comme un mieux. Voire une récompense aussi de leur travail.

Une moyenne de 17/20 me paraît assez étrange.

Et à moi donc ! Jamais vu ça, surtout chez moi. J'en étais perplexe et presque gêné. Mais bon, ils accrochent bien avec le français, je n'allais pas leur enlever des points non plus juste pour les faire rejoindre ma moyenne habituelle ? Et le côté "rassurant" a été de voir à peu près le même constat dans les autres matières. Cci n'arrive pas souvent. Je profite.

Une classe de 3ème dans mon collège a 15/20 de moyenne en mathématiques. Pourquoi serait-il étrange qu'une classe réussisse bien?

Mes 6e de l'année dernière étaient atroces..... ils font des 5e atroces cette année. Difficilement gérables et trèèèèèèèèèèèèèèèèès faibles/.
Mes 6e de cette année (j'en ai 2) sont bien mieux. Beaucoup plus travailleurs et avec une vraie tête de classe dans mes 2 classes. (Une vraie queue de classe aussi..... )
Je viens d'achever 50 rédac et ............ je suis globalement contente. Je pense qu'un bon quart des 50 copies a plus de 15. Et ça monte jusqu'à 20!

j'ai un 6e pénible qui dans la rédaction où ils devaient écrire un conte merveilleux commençant par "il était une fois dans un royaume fort lointain, un roi et une reine qui se désolaient de ne pas avoir d'enfant", a imaginé que le roi se "faisait écraser la b...te" et qu'il demandait à la fontaine magique "rends-moi ma b..te"

J'ai pensé faire une photocopie à envoyer aux parents, et alerter l'administration, et la PP (qui a de la poigne)...je mets quoi comme appréciation, là?