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Marcassin
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"École : le modèle finlandais, ce qui est transposable... Et ce qui ne l'est pas" (Olivier Vial) Empty "École : le modèle finlandais, ce qui est transposable... Et ce qui ne l'est pas" (Olivier Vial)

par Marcassin Ven 31 Aoû 2012 - 11:22
Sur notre ami "Atlantico", cette interview d'Olivier Vial, président de l'UNI : "École : le modèle finlandais, ce qui est transposable... Et ce qui ne l'est pas".

École : le modèle finlandais, ce qui est transposable... Et ce qui ne l'est pas

Le modèle finlandais est souvent cité comme l'un des plus performants de l'éducation européenne. D'aucuns souhaiteraient l'apposer au modèle français mais une telle transposition est-elle réellement possible ?

Atlantico : Vincent Peillon, le ministre de l’Education Nationale est revenu sur la nécessité de modifier les rythmes scolaires et d’embaucher de nouveaux professeurs. Ce débat, ranime la comparaison entre le modèle français et finlandais. Quelles sont les mesures inspirées de leur système que l’on pourrait adapter à l’Education nationale française?

Olivier Vial : Le modèle finlandais est souvent pris en exemple même si on ne peut pas totalement apposer la France à la Finlande. Il ne faut pas oublier que la Finlande bénéficie d’un atout majeur qui est sa forte cohésion culturelle : il y a très peu d’enfants issus de l’immigration dans l’école finlandaise et cela facilite beaucoup le travail des enseignants. C’est un des défis de l’éducation française qui n’arrive pas à une intégration et une réelle égalité des chances des élèves issus de l’immigration.

D’autre part, la Finlande peut compter sur la très forte prégnance de la culture luthérienne notamment sur les questions de discipline. Certaines choses fonctionnent donc bien mieux en Finlande et on pourrait s’en inspirer. Et l’une de ces premières choses est aussi l’un des paradoxes français : au regard de l’encadrement, il y a plus de professeurs par élèves en France qu’en Finlande, et pourtant, la taille des classes est plus importante en France qu'en Finlande. Cette situation s’explique par le fait que le système français à plus de mal à affecter les moyens. En Finlande, le système plus décentralisé permet une redistribution et une absorption plus efficace des moyens.

S’il y a une leçon à tirer, c’est qu’il faut en effet plus de moyens à l'Education nationale, mais ceux-ci doivent être affectés aux bons services, c’est-à-dire le primaire, et ne pas augmenter indéfiniment dans le secondaire qui sont très mal employés. En Finlande, on investit plus d’argent pour les élèves du primaire que sur les élèves du lycée. En France c’est le contraire, on a longtemps surinvesti sur les élèves du lycée qui ont fini par coûter plus cher que les étudiants et pour des résultats finalement assez mauvais.

D’autre part, la France n’emploie pas ses enseignants efficacement. En Finlande, les directeurs d’établissement ont la possibilité de recruter eux-mêmes leur enseignants et sont donc les véritables chefs de leur école. C’est un atout majeur car les professionnels recrutés correspondent au projet de leur école, car ils sont en phase avec la pédagogie mise en pratique et le profil des élèves dont ils devront s’occuper. En France les choses sont très différentes, le régime d’affectation est géré par quelques bureaux de la rue de Grenelle et cela s’apparente à une vaste loterie : on ne sait jamais où les professeurs vont tomber et la plupart des nouveaux professeurs sont envoyés dans les zones qui demandent beaucoup d’expérience pédagogique.

Les Finlandais ont aussi la capacité de rémunérer les enseignants grâce à des primes indexées sur le niveau de performance de l’établissement. Ce système est un facteur de motivation non négligeable et les enseignants réussissent à faire progresser leurs élèves. En France, cette marge de manœuvre n’existe pas et les salaires sont très peu impactés par l’efficacité de l’enseignement.

Le système finlandais est donc plus décentralisé ce qui permet aux chefs d’établissement de s’adapter à la structure de leurs bassins géographiques et à leurs élèves pour trouver les enseignants qui conviennent le mieux. C’est vers ce système que la France doit tendre car en plus d’être plus efficace, il est aussi beaucoup moins onéreux.

Quelle est la contrepartie d’un tel système ?

Les enseignants finlandais travaillent plus que les enseignants français, notamment au primaire car non seulement l’enseignant fait cours, mais il assure aussi la surveillance dans les réfectoires et les cours de soutien. Il ne travaille donc pas 18 heures mais 30 heures. Cependant, il sont aussi mieux payés.

Le système éducatif français paye donc son hyper-étatisation ?

La vraie difficulté vient de l’ultracentralisation du système qui entend diriger la carrière de près d’un million de professeurs de quelques bureaux de la rue Grenelle et qui prétend - grâce à des indicateurs artificiels - être en adéquation avec le terrain, or c’est faux. C’est quasiment le négatif du système finlandais.

En Finlande, les professeurs sont formés en fonction du niveau d’étude qu’ils seront amenés à enseigner. Certains enseignants seront donc spécialisés pour le primaire. En France, on se dirige plus vers une sorte de formation moule unique des enseignants capables, de façon unilatérale, d'enseigner aussi bien en primaire qu’en université. Un tel postulat tient pratiquement de l’hérésie. Il n'y a aucun point commun entre apprendre à lire à un enfant et enseigner à l’université. Tous les élèves n’ont pas besoin de la même chose, il faut donc adapter la formation à leurs besoins.

Cette organisation finlandaise découle d’un mode de pensée particulier, un peu moins axé sur l’Etat, cela peut-il être repris au niveau français qui a tendance à agir de façon contraire ?

Je pense que ce changement sera difficile, mais que c’est une voie qu’il faut emprunter quelles que soient les résistances. D’ailleurs, la décentralisation du recrutement avait été expérimenté par le précédent gouvernement par le biais des dispositifs "éclairs". Mais aujourd’hui, il semble que le gouvernement soit en train de faire marche arrière et de réétatiser un peu plus l’enseignement. C’est une erreur.

Mais il y a une chance de faire évoluer les choses car les arguments de cette organisation sont redoutables en période de crise : ce système fonctionne mieux et mobilise moins d’argent. C’est un argument que même les parents peuvent entendre. C’est une meilleure répartition pour une meilleure organisation de l’enseignement avec en plus une meilleure rémunération des professeurs grâce aux primes.

Quelles sont les aspects de système finlandais que l’on ne pourra jamais adapter en France parce qu’ils finalement propres à ce pays ?

Ce qui semble plus compliqué à adapter c’est le manque de sélection au primaire qui n'est ni noté ni évalué. En revanche, cette sélection arrive de façon très brutale dès 15 ans, au secondaire.Le système français qui met en œuvre une sélection plus progressive me semble - de ce point de vue - tout de même meilleur. Le système finlandais est un système bien plus sélectif dans les dernières années de la scolarisation et seuls 20% des bacheliers sont admis à l’université. Je ne pense pas qu’en France on puisse réellement mettre en place un tel système.

Or, aujourd’hui on parle beaucoup de la suppression des notes au primaire en s’appuyant sur le système finlandais, mais c’est à mon avis justement une des choses qu’on ne devrait pas leur emprunter. En effet, tous les pays qui ont adapté ce système sont revenus sur leurs pas : le Québec, la Suisse et le Danemark par exemple, et en Finlande on commence à s’interroger sur sa validité.

Ce système qui évite la sélection jusqu’à 15 ans fait qu’il peut être difficile de motiver les élèves déçus et il en découle des problèmes de discipline. En France, c’est déjà un aspect problématique et nous n’avons pas besoin de ce discours laxiste qui entraînera de nombreux dérapages. Les enseignants finlandais, eux-mêmes militent désormais pour le retour d’une sélection et une rigueur plus forte dans les premiers paliers de l’éducation.


Dernière édition par Marcassin le Ven 31 Aoû 2012 - 11:34, édité 1 fois

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Marcassin
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"École : le modèle finlandais, ce qui est transposable... Et ce qui ne l'est pas" (Olivier Vial) Empty Re: "École : le modèle finlandais, ce qui est transposable... Et ce qui ne l'est pas" (Olivier Vial)

par Marcassin Ven 31 Aoû 2012 - 11:23
Olivier Vial, qui semble regretter l'ère sarkozyste, n'a pas l'air de bien connaître le primaire en France...

En Finlande, les professeurs sont formés en fonction du niveau d’étude qu’ils seront amenés à enseigner. Certains enseignants seront donc spécialisés pour le primaire.
Et pas en France ? "École : le modèle finlandais, ce qui est transposable... Et ce qui ne l'est pas" (Olivier Vial) 3795679266
En France, on se dirige plus vers une sorte de formation moule unique des enseignants capables, de façon unilatérale, d'enseigner aussi bien en primaire qu’en université. Un tel postulat tient pratiquement de l’hérésie. Il n'y a aucun point commun entre apprendre à lire à un enfant et enseigner à l’université. Tous les élèves n’ont pas besoin de la même chose, il faut donc adapter la formation à leurs besoins.
Pourquoi des personnalités qui ne connaissent visiblement pas grand chose sur l'école sont-elles amenées à donner leur avis sans recevoir aucune contradiction ? Rolling Eyes
Les enseignants finlandais travaillent plus que les enseignants français, notamment au primaire car non seulement l’enseignant fait cours, mais il assure aussi la surveillance dans les réfectoires et les cours de soutien. Il ne travaille donc pas 18 heures mais 30 heures. Cependant, il sont aussi mieux payés.
En primaire les enseignants français travaillent 18h ? "École : le modèle finlandais, ce qui est transposable... Et ce qui ne l'est pas" (Olivier Vial) 3795679266

PS : le salaire moyen constaté en Finlande pour un enseignant de primaire est de 40.000€ par an, pour un salaire statutaire de minimum 30.000€ par an (contre 22.500€ en France). Source : Eurydice, "Teachers' Salaries in Europe and School Heads' and Allowances", 2009-10, p. 70.

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Cath
Enchanteur

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par Cath Ven 31 Aoû 2012 - 11:54
"D’autre part, la France n’emploie pas ses enseignants efficacement. En Finlande, les directeurs d’établissement ont la possibilité de recruter eux-mêmes leur enseignants et sont donc les véritables chefs de leur école. C’est un atout majeur car les professionnels recrutés correspondent au projet de leur école, car ils sont en phase avec la pédagogie mise en pratique et le profil des élèves dont ils devront s’occuper. "

Et les cde, devraient-ils aussi être recrutés ainsi? Eux qui mutent tous les 3 ans, - de véritables chaises musicales- pour se précipiter vers des établissements plus grands, plus prestigieux, assurant ainsi leur carrière en se moquant bien des projets qu'ils ont lancé derrière eux et qu'ils abandonnent?
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User4312
Niveau 10

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par User4312 Ven 31 Aoû 2012 - 12:36
Marcassin :

Je crois que c'est parce que les licences sont différentes dès le début :licence pour enseigner en primaire et licence pour ceux qui veulent enseigner au secondaire. Je crois même qu'ils ont une formation différente pour les enseignants en maternelle.
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johel
Niveau 9

"École : le modèle finlandais, ce qui est transposable... Et ce qui ne l'est pas" (Olivier Vial) Empty Re: "École : le modèle finlandais, ce qui est transposable... Et ce qui ne l'est pas" (Olivier Vial)

par johel Ven 31 Aoû 2012 - 12:45
On fait déjà 27 heures ici en primaire !!! Avec surveillance des récréations incluse et en plus accueil le matin et en début d'après-midi (2 x 10 minutes par jour non comptées dans les 27 h, 1h20 de cadeau par semaine !!! Donc on est à 28h20 hebdo) et l'APE...

13ième rentrée lundi et 1830 € net par mois à l'échelon 7 (passage au 8ième dans l'année scolaire)....Loin des 40 000 € annuels....

Par contre, on a des classes de 25 à 30 élèves souvent au moins en double niveau avec des élèves de toute origine....Et eux, combien son-ils ? 15 élèves pour 2 enseignants il me semble....

Ca m'agace ce modèle finlandais monté au pinacle....

Leur condition de travail sont bien meilleures que les nôtres (en premier degré au moins), ils font 30 heures par semaine dans leur établissement...Et alors ? Je ne pense pas qu'il y a ait bcp de PE en France qui ne les fassent pas (28h20 réelles + la pause déjeuner écourtée pour corriger ou préparer et/ou l'arrivée hâtive le matin et/ou le départ tardif le soir pour les mêmes corrections ou préparations et les RDV parents...).

Qui c'est ce monsieur Olivier Vial ?



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User5899
Demi-dieu

"École : le modèle finlandais, ce qui est transposable... Et ce qui ne l'est pas" (Olivier Vial) Empty Re: "École : le modèle finlandais, ce qui est transposable... Et ce qui ne l'est pas" (Olivier Vial)

par User5899 Ven 31 Aoû 2012 - 12:54
cath5660 a écrit:"D’autre part, la France n’emploie pas ses enseignants efficacement. En Finlande, les directeurs d’établissement ont la possibilité de recruter eux-mêmes leur enseignants et sont donc les véritables chefs de leur école. C’est un atout majeur car les professionnels recrutés correspondent au projet de leur école, car ils sont en phase avec la pédagogie mise en pratique et le profil des élèves dont ils devront s’occuper. "

Et les cde, devraient-ils aussi être recrutés ainsi? Eux qui mutent tous les 3 ans, - de véritables chaises musicales- pour se précipiter vers des établissements plus grands, plus prestigieux, assurant ainsi leur carrière en se moquant bien des projets qu'ils ont lancés derrière eux et qu'ils abandonnent?
Bien d'accord, Cath... Sans parler des décombres ! furieux
philann
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Doyen

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par philann Ven 31 Aoû 2012 - 13:01
Mais cet article est truffé de bêtises!!!

Outre les heures de travail et le salaire, il fait comme si les rectorats n'existaient pas!

La vraie difficulté vient de l’ultracentralisation du système qui entend diriger la carrière de près d’un million de professeurs de quelques bureaux de la rue Grenelle
:Gné:
Mais il y a une chance de faire évoluer les choses car les arguments de cette organisation sont redoutables en période de crise : ce système fonctionne mieux et mobilise moins d’argent. C’est un argument que même les parents peuvent entendre. C’est une meilleure répartition pour une meilleure organisation de l’enseignement avec en plus une meilleure rémunération des professeurs grâce aux primes.

La prime est une insulte!! une juste rémunération cela s'appelle un salaire, ça compte dans la retraite et son attribution est claire! Evil or Very Mad

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par Thalia de G Ven 31 Aoû 2012 - 13:06
philann a écrit:Mais cet article est truffé de bêtises!!!

Outre les heures de travail et le salaire, il fait comme si les rectorats n'existaient pas!

La vraie difficulté vient de l’ultracentralisation du système qui entend diriger la carrière de près d’un million de professeurs de quelques bureaux de la rue Grenelle
:Gné:
Mais il y a une chance de faire évoluer les choses car les arguments de cette organisation sont redoutables en période de crise : ce système fonctionne mieux et mobilise moins d’argent. C’est un argument que même les parents peuvent entendre. C’est une meilleure répartition pour une meilleure organisation de l’enseignement avec en plus une meilleure rémunération des professeurs grâce aux primes.

La prime est une insulte!! une juste rémunération cela s'appelle un salaire, ça compte dans la retraite et son attribution est claire!
Evil or Very Mad
Exactement : nous rémunérer en primes pour un travail effectif, c'est injuste et insultant.

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par Lédissé Ven 31 Aoû 2012 - 13:07
En outre, j'adore entendre parler de prime indexée sur la réussite des élèves pour motiver les enseignants... en France où on ne cesse de dire que les enseignants sont ou devraient être de purs êtres désintéressés... Suspect

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par Iphigénie Ven 31 Aoû 2012 - 13:12
seuls 20% des bacheliers sont admis à l’université.
curieusement, moi, c'est surtout ça qui m'a frappée, parce que dans la comparaison sacro-sainte qu'on fait généralement, je ne l'ai jamais vu mettre en avant, curieusement :lol: .
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par Anaxagore Ven 31 Aoû 2012 - 13:30
Après Iphigénie, je remets une couche avec ce pdf:

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par JPhMM Ven 31 Aoû 2012 - 13:36
Faut-il rappeler que ce type est l'un des plus grands comiques du pays ? il n'a pas hésité à écrire un... livre... qui tente de démontrer en quoi les militants de l'UNI ont participé à la chute du mur de Berlin et du bloc communiste. Quand on est président d'un mouvement qui est né d'un SAC, on aime à se fantasmer grand général d'une armée d'un an MIL qui terrasse les hordes barbares.

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