Concours: déficit dans certaines matières

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Pour alimenter notre réflexion ...

Attendons quelques jours avant de commenter, qu'ils puissent corriger leurs chiffres n fois.

"La meilleure arme du ministre semble être la formation des enseignants."
C'est clair, ça à l'air trop cool les ESPE.:lol!:

Patissot a écrit:"La meilleure arme du  ministre semble être la formation des enseignants."
C'est clair, ça à l'air trop cool les ESPE.:lol!:

J'ai tiqué aussi. :lol: 

"ue peut faire Vincent Peillon ? La "démasterisation" est politiquement improbable. L'augmentation de salaire semble impossible dans la situation actuelle du déficit public. Reste à pré empter un nombre supérieur de candidats par un système d'aide aux étudiants optant pour les métiers de l'enseignement. La meilleure arme du ministre semble être la formation des enseignants. Les nouveaux enseignants sont certains de ne plus être envoyés en classe sans formation. (...)"

Et donc ce système d'aides (je rappelle qu'on vent de supprimer la bourse au mérite) suffira à lui tout seul à contrer ceci: "ni en terme de salaire, ni en celui d'évolution de carrière, ni même maintenant en ce qui concerne les conditions de travail et l'autonomie, le métier d'enseignant ne peut se comparer avec les postes d'encadrement proposés par des entreprises privées ou d'autres administrations. "

Ils rêvent ou quoi ?

Ce qui va se passer, c'est que le métier d'enseignant sera réservé aux plus pauvres -pas aux plus motivés- car pour attirer du monde, on "sponsorisera" les étudiants. Donc les jeunes des milieux les plus modestes n'auront qu'une voie pour faire des études: celles qui mènent au professorat, qui seront les plus aidées.

cath5660 a écrit:

Ce qui va se passer, c'est que le métier d'enseignant sera réservé aux plus pauvres -pas aux plus motivés- car pour attirer du monde, on "sponsorisera" les étudiants. Donc les jeunes des milieux les plus modestes n'auront qu'une voie pour faire des études: celles qui mènent au professorat, qui seront les plus aidées.

Bref on aura réinventé les écoles normales d'instituteurs (et les IPES, je suppose). On tourne en rond.  

Cath5660: + 1000 !!!

"ni en terme de salaire, ni en celui d'évolution de carrière, ni même maintenant en ce qui concerne les conditions de travail et l'autonomie, le métier d'enseignant ne peut se comparer avec les postes d'encadrement proposés par des entreprises privées ou d'autres administrations. "

Tant qu'ils ne résoudront pas cela, à mon avis, la crise de recrutement ne fera que s'amplifier!! Ils peuvent difficilement jouer sur les salaires actuellement. Du coup restent: l'évolution de carrière et l'autonomie des enseignants... Si déjà sur ma façon de faire cours on voulait bien me lâcher autant la grappe qu'on le faisait dans mes cours de fac... je prendrais déjà mon faible salaire beaucoup moins mal !!!

Actuellement j'ai l'impression que nous sommes perdant sur tous les plans...

Cath, c'est déjà le cas : ceux qui ont les moyens commencent par faire un master recherche (Bac + 5), puis tentent directement l'agrégation. C'est long... il faut pouvoir attendre... Et c'est de surcroît aléatoire : comment être sûr qu'on aura l'agrég du premier coup ?

En lettres, on retrouve parmi les candidats pas mal de gens ayant tenté une autre voie. Ils ont échoué, et se rabattent sur l'enseignement pour éviter le chômage  J'en connais plusieurs avec ce profil.

atrium a écrit:

cath5660 a écrit:

Ce qui va se passer, c'est que le métier d'enseignant sera réservé aux plus pauvres -pas aux plus motivés- car pour attirer du monde, on "sponsorisera" les étudiants. Donc les jeunes des milieux les plus modestes n'auront qu'une voie pour faire des études: celles qui mènent au professorat, qui seront les plus aidées.

Bref on aura réinventé les écoles normales d'instituteurs (et les IPES, je suppose). On tourne en rond.  

Sauf que le public n'est pas le même, ni la société, et la crise fait peur...
Beaucoup s'engageront là parce que c'est rémunéré et qu'ailleurs c'est le chômage. On voit tous l'évolution du niveau...