Besoin de conseils : affectation qui influe sur la situation familiale

EU1 a écrit:
Pour avoir échangé à plusieurs reprises sur ce forum sur la situation des collègues célibataires, celle-ci ne semble pas émouvoir la majorité des responsables syndicaux ici présents.

sebastien79 a écrit:C'est tout de même incroyable que le fait d'être titularisé me crée beaucoup plus de problèmes qu'il n'en résout. C'était pas censé être l'inverse ?

Bientôtlesud a écrit:

EU1 a écrit:
Pour avoir échangé à plusieurs reprises sur ce forum sur la situation des collègues célibataires, celle-ci ne semble pas émouvoir la majorité des responsables syndicaux ici présents.

S tu m'as lu régulièrement, j'espère que tu ne me ranges pas dans cette catégorie.

Daphné a écrit:Ce ne sont pas les académies franciliennes qui bloquent les collègues, elles n'ont aucun pouvoir là-dessus, ce sont les barres d'entrée dans les académies sollicitées qui sont hautes, et les capacités d'accueil très basses, c'est tout.
Le mouvement inter est calibré nationalement, les académies font remonter leurs besoins et la national impose en fonction des surplus et des déficit disciplinaires.
Une académie ne bloque pas des collègues !! Non mais !

LoïcD a écrit:AIP
Toutes les infos sont là : https://www.aip-fonctionpublique.fr/aip/web/home

Prime d'entrée dans le métier
(Uniquement pour les néo-titulaires ayant un concours antérieur au CAPES 2014 rénové)
Elle est versée automatiquement durant les premiers mois, sauf erreur.

Prime spéciale d'installation
(uniquement pour les néo-titulaire affecté en région lilloise et Île-de-France).
Cette prime doit être demandée au Recteur par la voie hiérarchique : les services gestionnaires recensent par leurs propres soins, les agents susceptibles de percevoir la prime.
Les dossiers sont adressés, à chaque agent concerné, par leur établissement ou service d'affectation.
Le paiement de la prime intervient dans les deux mois suivant la nomination en tant que titulaire, en général avec la paye de Décembre.

Dinaaa a écrit:

Daphné a écrit:Ce ne sont pas les académies franciliennes qui bloquent les collègues, elles n'ont aucun pouvoir là-dessus, ce sont les barres d'entrée dans les académies sollicitées qui sont hautes, et les capacités d'accueil très basses, c'est tout.
Le mouvement inter est calibré nationalement, les académies font remonter leurs besoins et la national impose en fonction des surplus et des déficit disciplinaires.
Une académie ne bloque pas des collègues !! Non mais !

J'entends ce que tu dis, et me doute bien que tu as raison.
J'ai entendu parler d'une "répartition de la pénurie" : on manque de profs au niveau national donc on étale la pénurie sur tout le territoire sinon les académies prisées feraient le plein pendant que d'autres (Versailles ou Créteil), auraient des besoins d'autant plus accrus et non pourvus (je ne sais pas si ma phrase est claire).
Sais-tu ce qu'il en est réellement ?

C'est ce que j'appelle le calibrage national : on répartit surplus ou pénurie, car les deux cas de figure se présentent selon les disciplines.
Dans une discipline excédentaire, l'administration centrale fera rentrer dans les académies plus de collègues que demandé : on aura donc un surplus de TZR car il faudra bien affecter ces collègues à l'intra.
Une année donnée, on avait reçu ici 20 professeurs de lettres de plus que demandé lors des soldes SIAM : il a fallu ouvrir 20 capacités d'accueil sur ZR en plus que prévu.
A contrario, dans une discipline déficitaire, telles que les LC par exemple, si le rectorat demande 10 postes en solde SIAM et que l'administration centrale ne lui en donne que 5, on aura des postes laissés vacants à l'issue du mouvement - généralement transformés ensuite en LM - et des collègues mutés par la précédure d'extension.

Mais on ne peut pas envoyer tous les collègues dans les académies "attrayantes" et dégarnir les autres, qui ne pourraient pas non plus fonctionner qu'avec des personnels non titulaires.

Enfin les mutations font partie des "privilèges" des fonctionnaires tant décriés en ce moment : il parait qu'on ne fiche rien ou pas grand chose, qu'on est bien payés avec plein de vacances et la sécurité de l'emploi et patati et patala, mais personne, aucun journaliste, ne pense à parler de cet aspect du métier ! Quand on parle d'une profssion, on parle de tout, les avantages et inconvénients, c'est un pack.

Un jour, lors des résultats de l'inter au siège national, je réponds à un monsieur de 45 ans environ, qui participait au mouvement pour la première fois : originaire de Marseille, il était muté dans l'académie de Créteil : je me fais engeul :censure:  sévère, je lui explique un peu le mouvement : il était journaliste faisant des piges à Marseille, divorcé sans la garde de ses enfants, et comme il arrivait difficilement à boucler ses fins de mois il a pensé que le professorat était le boulot idéal. Sauf qu'il n'avait pas prévu tous les avantages du métier, lesquels avantages je me suis empressée de lui mettre sous le nez, un journaliste pensez donc, je me suis fait vraiment plaisir  :diable:  :diable: 



Comme Seb (auteur du post), mon collègue n°2 n'a pas eu l'académie demandée au mut inter, et pourtant un poste restera non pourvu à la rentrée dans un établissement à 30mn de chez lui... (ça fait 2 ans qu'un contractuel y est nommé en catastrophe à la rentrée...)

Daphné a écrit:

Dinaaa a écrit:

Daphné a écrit:Ce ne sont pas les académies franciliennes qui bloquent les collègues, elles n'ont aucun pouvoir là-dessus, ce sont les barres d'entrée dans les académies sollicitées qui sont hautes, et les capacités d'accueil très basses, c'est tout.
Le mouvement inter est calibré nationalement, les académies font remonter leurs besoins et la national impose en fonction des surplus et des déficit disciplinaires.
Une académie ne bloque pas des collègues !! Non mais !

J'entends ce que tu dis, et me doute bien que tu as raison.
J'ai entendu parler d'une "répartition de la pénurie" : on manque de profs au niveau national donc on étale la pénurie sur tout le territoire sinon les académies prisées feraient le plein pendant que d'autres (Versailles ou Créteil), auraient des besoins d'autant plus accrus et non pourvus (je ne sais pas si ma phrase est claire).
Sais-tu ce qu'il en est réellement ?

C'est ce que j'appelle le calibrage national : on répartit surplus ou pénurie, car les deux cas de figure se présentent selon les disciplines.
Dans une discipline excédentaire, l'administration centrale fera rentrer dans les académies plus de collègues que demandé : on aura donc un surplus de TZR car il faudra bien affecter ces collègues à l'intra.
Une année donnée, on avait reçu ici 20 professeurs de lettres de plus que demandé lors des soldes SIAM : il a fallu ouvrir 20 capacités d'accueil sur ZR en plus que prévu.
A contrario, dans une discipline déficitaire, telles que les LC par exemple, si le rectorat demande 10 postes en solde SIAM et que l'administration centrale ne lui en donne que 5, on aura des postes laissés vacants à l'issue du mouvement - généralement transformés ensuite en LM - et des collègues mutés par la précédure d'extension.

Mais on ne peut pas envoyer tous les collègues dans les académies "attrayantes" et dégarnir les autres, qui ne pourraient pas non plus fonctionner qu'avec des personnels non titulaires.

Enfin les mutations font partie des "privilèges" des fonctionnaires tant décriés en ce moment : il parait qu'on ne fiche rien ou pas grand chose, qu'on est bien payés avec plein de vacances et la sécurité de l'emploi et patati et patala, mais personne, aucun journaliste, ne pense à parler de cet aspect du métier ! Quand on parle d'une profssion, on parle de tout, les avantages et inconvénients, c'est un pack.

Un jour, lors des résultats de l'inter au siège national, je réponds à un monsieur de 45 ans environ, qui participait au mouvement pour la première fois : originaire de Marseille, il était muté dans l'académie de Créteil : je me fais engeul :censure:  sévère, je lui explique un peu le mouvement : il était journaliste faisant des piges à Marseille, divorcé sans la garde de ses enfants, et comme il arrivait difficilement à boucler ses fins de mois il a pensé que le professorat était le boulot idéal. Sauf qu'il n'avait pas prévu tous les avantages du métier, lesquels avantages je me suis empressée de lui mettre sous le nez, un journaliste pensez donc, je me suis fait vraiment plaisir  :diable:  :diable: 



Comme Seb (auteur du post), mon collègue n°2 n'a pas eu l'académie demandée au mut inter, et pourtant un poste restera non pourvu à la rentrée dans un établissement à 30mn de chez lui... (ça fait 2 ans qu'un contractuel y est nommé en catastrophe à la rentrée...)