Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Notre ministre a écrit:Aujourd’hui, pour votre information, 7 000 communes se sont engagées dans un PEDT", a annoncé N Vallaud Belkacem le 13 novembre à l'Assemblée. "Nous avons plusieurs mois devant nous pour que chaque commune s’engage dans un PEDT. Je me suis engagée à adresser une circulaire aux services de l’État pour qu’ils accompagnent les communes qui en ont besoin, notamment celles à qui cette démarche de contractualisation n’est pas familière... J’ai créé un groupe de travail le 6 novembre dernier, qui rassemble des associations d’élus locaux, les services de l’État – administration centrale et services déconcentrés – les associations partenaires et la Caisse nationale des allocations familiales"

The Goon a écrit:Trois questions à - Grury « Les nouveaux rythmes scolaires fatiguent les enfants »

Le point négatif ? Les nouveaux rythmes scolaires fatiguent énormément les enfants et impliquent des difficultés supplémentaires.

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coindeparadis a écrit:

Notre ministre a écrit:Aujourd’hui, pour votre information, 7 000 communes se sont engagées dans un PEDT", a annoncé N Vallaud Belkacem le 13 novembre à l'Assemblée. "Nous avons plusieurs mois devant nous pour que chaque commune s’engage dans un PEDT. Je me suis engagée à adresser une circulaire aux services de l’État pour qu’ils accompagnent les communes qui en ont besoin, notamment celles à qui cette démarche de contractualisation n’est pas familière... J’ai créé un groupe de travail le 6 novembre dernier, qui rassemble des associations d’élus locaux, les services de l’État – administration centrale et services déconcentrés – les associations partenaires et la Caisse nationale des allocations familiales"

Allez plus que 31 000 communes !

The Goon a écrit:rappelons que Meirieu est candidat EELV dans le Rhône ...

retraitée a écrit:

The Goon a écrit:rappelons que Meirieu est candidat EELV dans le Rhône ...

Au fait, la grand messe pour son départ en retraite a-t-elle eu lieu?

La réforme des rythmes scolaires prévoit normalement des garderies et des activités périscolaires le vendredi après-midi dans toutes les écoles. \tMais deux mois après la rentrée des classes, à Marseille, seules 217 écoles sur 444 respectent ces consignes. Les parents d'élèves montent au créneau. La justice a donné à la mairie jusqu'au 21 novembre pour mettre en place la réforme sous peine d'amende. Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, affirme que tout sera prêt à la rentrée des vacances de Noël, faute de temps.

Normandyx a écrit:C'est bien fait


pour les électeurs qui ont reconduit ce vieux machin à la mairie, qu'ils paient la nourrice et ferment leur clapet

L'élue, qui avait annoncé son intention de procéder elle-même à cette évaluation lors du dernier conseil municipal, a invité, il y a un peu plus d'une semaine, les directeurs, enseignants, parents d'élèves élus, animateurs et directeurs des centres d'activités périscolaires à participer à cette grande réflexion. L'occasion de remplir un cahier d'observations et de doléances.
Participation “fortement déconseillée”

Mais voilà, cette initiative ne passe pas vraiment du côté de l'Education nationale. Selon une information révélée par Le Progrès, l'inspectrice de circonscription a pris la plume vendredi pour inciter les fonctionnaires à ne pas se rendre à cette fameuse réunion. Un directeur d'établissement contacté par Lyon Capitale confirme cette information. "Il ne s'agit pas d'interdire – ils ne le peuvent pas –, mais il nous est fortement recommandé de ne pas participer à cette “réunion d'évaluation”", explique-t-il.

L'élu est formel : tous les conseils d'écoles qu'il a suivis depuis les vacances de Toussaint, approuvent le choix des horaires voulus par la municipalité : de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 15 h 45, les lundis, mardi, jeudi et vendredi, et de 8 h 30 à 11 h 30, le mercredi.

Les activités proposées durant ce temps périscolaire ne sont sans doute pas encore assez diversifiées, mais selon l'adjoint, tout se passe très bien. « Nous avons fait au mieux pour septembre et octobre, et, après un premier bilan, nous avons réajusté les agents sur leurs qualifications. Pour les TAP, il n'y a plus désormais que du personnel qualifié. Les adultes sont aussi nombreux, mais on utilise d'autres animateurs. Il y avait des manques à Jean-Macé et Pasteur, et nous les avons comblés également. »

Seul point négatif : l'aide aux leçons. « Les parents dans l'ensemble n'en sont pas satisfaits. Ils s'attendent à ce que les devoirs soient terminés, alors qu'il s'agit d'un soutien. Les rythmes scolaires ont été imaginés pour que les enfants puissent souffler. Ils ont d'ailleurs du mal à se concentrer alors qu'ils viennent de voir leurs camarades partir avec leurs parents. »

coindeparadis a écrit:De quoi ont-ils peur ?

A une semaine du Congrès des maires, les grandes villes montent au créneau une nouvelle fois. Selon une enquête que se sont procurée « Les Echos » (voir document ci-dessous) et qui porte sur 22 grandes villes adhérentes à l’Association des maires des grandes villes de France (AMGVF), la moyenne du surcoût de la réforme se monte à 2 millions d’euros par an. Une somme qui, selon l’association, reste à charge des villes, après versement des aides de l’Etat, prestations de la Caisse d’allocations familiales (CAF) et participation des parents dans certains cas.

Si l’aide de l’Etat n’est pas pérennisée, toutes les activités périscolaires deviendront payantes, prévient l’AMGVF.

Les facteurs de mécontentement ne sont pas que budgétaires, ajoute-t-il. Les procédures de gestion des aides font, selon l’enquête, 52 % de non-satisfaits. « Les maires sont contraints de mettre en œuvre un nouvel outil informatique dans les écoles, et donc d’y former des agents. Ce qui crée complications et dépenses supplémentaires », déplore Jean-Luc Moudenc. Quant à la mise en place des taux d’encadrement assouplis, censés être moins coûteux, elle fait débat. Certains élus voudraient que la mesure ne soit pas transitoire, tandis que d’autres mettent en avant le risque « d’une moindre qualité des animations et la question de la sécurité des enfants ». Le recrutement d’animateurs diplômés en nombre suffisant, « le manque de locaux » ou « le mécontentement de familles confrontées aux modifications de leur quotidien » sont, selon l’enquête, d’autres difficultés avancées.

Des propos à mille lieues de ceux de la ministre de l’Education nationale. Sans nier la « contrainte forte » de la réforme pour les communes, Najat Vallaud-Belkacem affirmait le mois dernier : « Toutes les communes qui sont passées aux nouveaux rythmes dès 2013 (...) nous disent la satisfaction des enfants, des parents, des personnels, et même des collectivités locales ».

Seule une directrice d’école est venue à la réunion ce mardi midi – “Mais pas en tant que directrice, vu le contexte, explique-t-elle. Si je viens en tant que directrice ça passe pour un acte militant. Or, je ne veux pas être militante, je viens dans une démarche professionnelle. Je viens parce que nous avons besoin d’une démarche de concertation. Cette consigne de ne pas venir nous a tous interloqués. Nous n’avons jamais attendu d’avoir une autorisation pour participer à une réunion avec la mairie du 1er arrondissement, qui est notre interlocuteur au quotidien”.

“C’est joli de vendre des escargots en chocolat, de vendre des bulbes et de coller des enveloppes, mais on veut participer à construire un projet ensemble”, annonce direct l’une d’entre eux.

J'irai plus loin: il est indispensable de demander aux villes, en contrepartie de l'aide permanente de l'État, de mettre en place des activités gratuites. Ces nouvelles heures ne peuvent laisser de côté les familles qui ne pourraient pas payer. Les communes doivent aussi résister à la tentation de faire payer l'usager en profitant des difficultés de mise en place de la réforme. Accueillir tout le monde autour d'un projet éducatif ambitieux, voilà l'esprit de la réforme.

Je suis très attaché à la mission essentielle de l'École de la République, quitte à utiliser des mots d'arrière-garde comme "instruction" ou "élève". Je connais la crainte d'une municipalisation de l'école, d'une fuite en avant dans le tout éducatif et même de privatisation du service public. Ces analyses, parfois justes mais souvent excessives, condamnent par principe l'intervention des communes.

The Goon a écrit:Rythmes scolaires : le 1er comité de suivi dissident (suite de l'affaire lyonnaise)

Seule une directrice d’école est venue à la réunion ce mardi midi – “Mais pas en tant que directrice, vu le contexte, explique-t-elle. Si je viens en tant que directrice ça passe pour un acte militant. Or, je ne veux pas être militante, je viens dans une démarche professionnelle. Je viens parce que nous avons besoin d’une démarche de concertation. Cette consigne de ne pas venir nous a tous interloqués. Nous n’avons jamais attendu d’avoir une autorisation pour participer à une réunion avec la mairie du 1er arrondissement, qui est notre interlocuteur au quotidien”.

“C’est joli de vendre des escargots en chocolat, de vendre des bulbes et de coller des enveloppes, mais on veut participer à construire un projet ensemble”, annonce direct l’une d’entre eux.

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« Il s’avère que selon les parents, la mise en place des nouveaux rythmes scolaires génère des inégalités sur les territoires. Il n’y a pas une commune qui a les mêmes rythmes?scolaires ! Par ailleurs, la fatigabilité des enfants est mise en avant. Plus de 50 % des parents n’ont pas ressenti allègement de la journée de leur enfant. Au contraire, une fatigue plus importante se fait souvent sentir. Les parents notent qu’il est difficile de faire des activités sportives ou culturelles extérieures à cause de cette fatigue ».

Normandyx a écrit:On ne les entend plus la FCPE, en tout cas pas sur les rythmes, je crois qu'ils ont trouvé de nouveaux sujets à pourrir, la notation, les programmes, le redoublement etc... ils ont du boulot, d'autant que je me suis laissé dire que le nombre de votes était en baisse, mais il semblerait que tout le monde soit d'accord pour ne pas en parler...