Re: Najat Vallaud-Belkacem : "Il sera très difficile de revenir sur la réforme du collège"

Botchan a écrit: Cassandre n'est jamais crue, si je me rappelle bien mes études antiques très poussées.

Tout à fait juste…:lol: Mais surtout, on n'a de cesse de la faire taire parce qu'elle risque de saper le moral des ravis de la crèche… professeur

ylm a écrit:Ça sera au contraire très simple: un décret/arrêté pour supprimer les EPI suffira.

Les EPI subiront plutôt le destin des IDD: une suppression dans les faits mais un maintien dans les textes.

Mais supprimer les EPI ne remettra pas les heures perdues (en français/maths par exemple) ni ne rendra de consistance aux programmes évanescents.

Oh bof, tout passe, tout lasse, même Najat. Wink

On est une fois de plus entubés, mais bon, la vie continue. L'inertie, les gars, l'inertie, rien de tel:qu'ils en aient pour leur argent.

Très difficile mais pas impossible !

Cripure a écrit:

Il sera "très difficile de revenir en arrière" sur la réforme du collège après sa mise en oeuvre à la rentrée 2016, a déclaré mercredi Najat Vallaud-Belkacem sur France Culture

C'est bien plus beau lorsque c'est difficile

A vaincre sans péril on triomphe sans gloire... Rolling Eyes

Il sera difficile de revenir sur la branlée de 2017 et la disparition du PS professeur

Ronin a écrit:Il sera difficile de revenir sur la branlée de 2017 et la disparition du PS

D'autant qu'à l'impossible nul n'est tenu... :lol: :lol:

Cripure a écrit:

JPhMM a écrit:Tout de même, quelle belle leçon d'égalité homme femme.

Une ministre de l'éducation nationale peut être aussi pitoyablement incompétente et haïssable qu'un ministre de l'éducation nationale. Quelque part, c'est une victoire de la valeur égalité.

C'est parce qu'elle est un ministre, elle aussi

En effet.

ycombe a écrit:

ylm a écrit:Ça sera au contraire très simple: un décret/arrêté pour supprimer les EPI suffira.

Les EPI subiront plutôt le destin des IDD: une suppression dans les faits mais un maintien dans les textes.

C'est ce que je pense aussi.

Mais supprimer les EPI nu remettra pas les heures perdues (en français/maths par exemple)
Comme à chaque réforme.....

ni ne rendra de consistance aux programmes évanescents.
Hélas

Jane a écrit:

Ronin a écrit:Il sera difficile de revenir sur la branlée de 2017 et la disparition du PS

D'autant qu'à l'impossible nul n'est tenu... :lol: :lol:

:lol: :lol:

Ronin a écrit:Il sera difficile de revenir sur la branlée de 2017 et la disparition du PS

En décembre prochain, une petite branlée en avant goût.

Le PS ne disparaîtra jamais, c'est un des deux partis qui détient régulièrement le pouvoir et occupe tous les postes clés. Il a connu de nombreuses crises dramatiques, a touché le fond plusieurs fois, et s'est remis sur pattes de lui-même sans avoir réglé le moindre problème.

philophilophilo a écrit:Le PS ne disparaîtra jamais, c'est un des deux partis qui détient régulièrement le pouvoir et occupe tous les postes clés. Il a connu de nombreuses crises dramatiques, a touché le fond plusieurs fois, et s'est remis sur pattes de lui-même sans avoir réglé le moindre problème.

C'est parce qu'il a des réseaux en béton à tous les niveaux de la fonction publique. Il n'a pas besoin d'électeurs. Il dirige plutôt par syndicats et associations interposés.

Le Bac Najat

http://blog.causeur.fr/bonnetdane/le-bac-najat-00783.html#comments

L'interpeler par son prénom reste un procédé d'un machisme déplaisant. Dirait-on "le bac Vincent", "le bac Luc" ?

Pierre-Henri a écrit:L'interpeler par son prénom reste un procédé d'un machisme déplaisant. Dirait-on "le bac Vincent", "le bac Luc" ?

Vu sa mansuétude à notre égard cela ne me choque pas.

Le bac PS ? Very Happy

Whypee a écrit:
Vu sa mansuétude à notre égard cela ne me choque pas.

Il faut prêcher par l'exemple, montrer que nous sommes dépositaires d'une certaine culture, d'une certaine élégance, d'une tradition humaniste, tandis que nos adversaires sont des gestionnaires et des idéologues limités dans leur langage autant que dans leur réflexion. Répondre ton sur ton est une erreur de stratégie politique.

Cependant, ces fautes sont volontaires de la part de Jean-Paul Brighelli, qui a systématiquement brûlé tous les camps auxquels il a feint d'appartenir, dans le seul objectif de promouvoir sa propre carrière. Il emploie toujours la même stratégie, celle de la terre brûlée : il s'accroche à une cause, joue la grande gu...., insulte et de fâche avec tout le monde, puis passe à autre chose. Tant qu'il tient le haut du pavé médiatique, il se moque des conséquences de ses propos.

je ne remercierai jamais assez NVB... son hypocrisie mielleuse et ses mensonges médiatiques appuyés m'ont servi de détonateur pour dire STOP, STOP, STOP mi-mai.. ces gens du ministère sont :censure: :censure: :censure: :censure: :censure:

JPhMM a écrit:Tout de même, quelle belle leçon d'égalité homme femme.

Une ministre de l'éducation nationale peut être aussi pitoyablement incompétente et haïssable qu'un ministre de l'éducation nationale. Quelque part, c'est une victoire de la valeur égalité.

:diable:

Iphigénie a écrit:
L'inertie, les gars, l'inertie, rien de tel:qu'ils en aient pour leur argent.

Je crains que notre haute administration n'ai prévu ce genre de choses : "Quand tous ces volets de la réforme entreront en vigueur à la rentrée 2016, il sera "très difficile" de "ne pas appliquer les choses", a-t-elle estimé. ".

Très clairement, il serait tout a fait possible que, la liberté pédagogique encore tiède, nous n'ayons de choix qu'entre la soumission ou la démission, a laquelle "on" nous pousserai par toute une accumulation de mesures vexatoires diverses...

Et quand à l'avenir de ce gouvernement, pour nous, cela ne change rien: que ce soit la gauche ou la droite au pouvoir; notre sort est scellé.
Et pour le pronostic d'une monumentale déculottée électorale, elle est certaine pour les régionale, mais pour le reste, lou ravi joue les Mitterand : il vaut éliminer la droite via le FN, pour se présenter ensuite comme seule alternative possible. Ce que ce stratége den chambra ne semble pas avoir prévu, c'est que nombre d'électeurs se réfugient dans une abstention massive, et qu'au soir du second tour, il ne découvre que les gars de la Marine aient réussi a obtenir 50,00001 % des suffrages exprimés... Le PS nous fait danser sur un volcan en se disant que jamais il ne tombera dedans...

Si nous démissionnons, il sera aussi "très difficile" de nous trouver des remplaçants... Quand l'éducation nationale en sera réduite à mettre devant les élèves des chômeurs illettrés recrutés en fin de liste du Pôle Emploi, on nous rappellera à genoux.

Nous n'avons pas à nous comporter comme des chiens battus. Il est possible de résister sur nos seules capacités professionnelles, qui sont aujourd'hui rares et précieuses. Les menaces des chefs sont de l'esbroufe, du bluff. Pour l'essentiel, le suivisme de la profession relève surtout de la servitude volontaire, résultat du matraquage sectaire autour de "la vocation" et du "dévouement", alors que le rapport de force social effectif est largement en notre faveur.

Le jour où les professeurs commenceront à penser en salariés qui négocient leur capacité de travail, et non en dévoués pigeons qui se sacrifient pour la cause, le ministère aura du mouron à se faire.

Pierre-Henri a écrit:L'interpeler par son prénom reste un procédé d'un machisme déplaisant. Dirait-on "le bac Vincent", "le bac Luc" ?

Toute personne ayant un prénom un peu rare est facilement désigné par son prénom. Exemple : Jean-Marie. Jean-Luc. Clémentine. Harlem. Manuel. Ségolène.

Par ailleurs, les personnes politiques qui se présentent comme des gens normaux, issus du peuple et en prise direct avec lui provoquent notre envie de les appeler par leur prénom. Le côté "fille sympa" de NVB joue dans ce sens.

La propension à utiliser le prénom est aussi proportionnelle à la longueur du nom d'usage. NVB a choisi de se présenter sous un double patronyme, le sien et celui de son mari. Cela fait un nom à rallonge, que le court "Najat" écrase en brièveté. Sur ce chapitre, "Manuel" part avec un petit retard.

Ensuite, que l'utilisation du prénom soit dénoncé par NVB comme un signe de sexisme, c'est possible, mais de toute façon, elle dénoncera toute critique comme un signe de sexisme.

Pierre-Henri a écrit:
Nous n'avons pas à nous comporter comme des chiens battus. Il est possible de résister sur nos seules capacités professionnelles, qui sont aujourd'hui rares et précieuses. Les menaces des chefs sont de l'esbroufe, du bluff. Pour l'essentiel, le suivisme de la profession relève surtout de la servitude volontaire, résultat du matraquage sectaire autour de "la vocation" et du "dévouement", alors que le rapport de force social effectif est largement en notre faveur.

Le jour où les professeurs commenceront à penser en salariés qui négocient leur capacité de travail, et non en dévoués pigeons qui se sacrifient pour la cause, le ministère aura du mouron à se faire.

Entièrement d'accord, mais je crains fortement que nous ne soyons qu'une minorité a penser ainsi.

"Ah ben oui mais si l'inspecteur n'est pas content et me met une mauvaise note ?" :etoilecoeur:

... et la marmotte.....
elephantrose