Répartition de services

Bonjour,

Chaque année, c’est la même collègue qui nous fait des propositions et l’équipe de lettres réfléchit à partir de ses différents scénarios.
Cette année, le partage de classe est encore plus fréquent que l’an passé (dans ce qu’elle propose, j’aurais, par exemple, trois niveaux et je partagerais 2 classes, en étant à 15h...).
Comment être méthodique dans la réflexion ? J’ai beau faire un tableau avec les heures de chacune et les classes, je tourne en rond !
Des conseils ? Merci !

Bonjour,

Nous avons envoyé notre proposition de répartition. Depuis la réforme du collège, il est plus dur de faire des répartitions. On peut avoir une marge de manœuvre si le Français bénéficie de demi-groupes quinzaine à certains niveaux, ce qui ajoute 0,5 h prof. Mais s'il n'y a rien de tel (j'ai connu cette situation où le Français ne bénéficiait d'aucune heure de marge), c'est plus épineux : soit des collègues absorbent à eux seuls une cinquième classe, soit il y a en effet des partages de classes. Quelle est la situation dans ton établissement ?

Nous avons 1/2 heure d’AP en 3è. Le partage de classe est inévitable : 3 collègues sont à temps partiel (15h, 14h30 et 16h), une autre a une décharge de 13h et la collègue de LCA doit assurer 5h30 de français. Nous sommes sept. Il y aura 5 classes de 6è, 5 classes de 5ème, 6 classes de 4è et 5 classes de 3è.

Tournesol a écrit:Nous avons 1/2 heure d’AP en 3è. Le partage de classe est inévitable : 3 collègues sont à temps partiel (15h, 14h30 et 16h), une autre a une décharge de 13h et la collègue de LCA doit assurer 5h30 de français. Nous sommes sept. Il y aura 5 classes de 6è, 5 classes de 5ème, 6 classes de 4è et 5 classes de 3è.

Il est en effet très difficile -voire impossible- de faire autrement dans votre situation. Il faut parfois bien réfléchir au moment du vote du TRMD pour négocier du demi-groupe sur d'autres niveaux ou adapter les temps partiels en fonction des répartitions si on veut éviter les partages de classes.

Il y a la possibilité d'adapter les temps partiels au moment de la répartition. Ça arrive chaque année chez nous (en lycée), ne serait-ce qu'à cause de la pondération des heures qui ne s'applique pas aux heures de 2nde – et qu'on ne sait pas au moment de la demande de temps partiel comment chaque service sera partagé entre 2nde et cycle terminal. Donc, début juillet, on ajuste, et on fait un petit courrier au rectorat, invoquant la «nécessité du service», pour ajuster d'1h (voire 2 !) ou de quelques dixièmes d'heure… (sauf bien sûr si les collègues doivent être à pile 50 ou 80% pour la CAF)
Les partages de classe ne sont pas admis chez nous (sauf quand on avait de l'aide individualisée que l'on dissociait). On joue aussi sur l'AP mais cela ne résout pas tout !

Bon courage pour les calculs !

Merci pour toutes ces réponses !
Je ne pensais pas la « rectification de temps partiel » possible ainsi ! C’est une piste plus qu’intéressante...pour l’année prochaine ! Notre conseil d’enseignement avait lieu hier, la répartition calamiteuse a été suggérée (à un chef qui n’a cure des partages de classe ! ) : à temps partiel, je partagerai deux classes, j’aurai trois niveaux (dont un que je n’ai pas eu depuis des lustres) et je ne ferai pas l’AP de ma troisième.
Je crois que je ne pouvais pas envisager pire.

Tournesol a écrit:Merci pour toutes ces réponses !
Je ne pensais pas la « rectification de temps partiel » possible ainsi ! C’est une piste plus qu’intéressante...pour l’année prochaine ! Notre conseil d’enseignement avait lieu hier, la répartition calamiteuse a été suggérée (à un chef qui n’a cure des partages de classe ! ) : à temps partiel, je partagerai deux classes, j’aurai trois niveaux (dont un que je n’ai pas eu depuis des lustres) et je ne ferai pas l’AP de ma troisième.
Je crois que je ne pouvais pas envisager pire.

Le problème c'est que les rectorats ne sont pas toujours réceptifs, tout dépend de votre DGH aussi. Si elle est déjà "généreuse" et que d'autres équipes prennent les heures, ils vous diront de vous débrouiller en interne. Et chez nous ils n'en ont rien à faire du partage de classes ou pas, heureusement pour le moment tout le monde est contre et on gère en interne.
C'est un des soucis des temps partiels dans les matières avec des heures hebdomadaires nombreuses, parfois on s'imagine que l'on travaillera moins de jours, qu'on aura davantage de souplesse, et en fait comme on ne peut pas mettre 3 ou 4h de la même matière le même jour aux élèves (ou rarement) on se retrouve à venir aussi souvent qu'un temps plein avec davantage de "trous", et en plus à devoir partager des classes. Un prof d'arts plastiques ou d'éducation musicale, on peut lui caser toutes ses heures facilement sur deux jours avec un temps partiel s'il le souhaite, et il n'a pas à partager de niveaux... dans d'autres matières même avec un mi-temps c'est compliqué. Et dans votre cas les quotités horaires des classes ne collent pas avec les horaires demandés, et ce pour la majorité de l'équipe. Il aurait fallu négocier si possible des demi-groupes sur plusieurs niveaux.

Maellerp a écrit:
Le problème c'est que les rectorats ne sont pas toujours réceptifs, tout dépend de votre DGH aussi. Si elle est déjà "généreuse" et que d'autres équipes prennent les heures, ils vous diront de vous débrouiller en interne. Et chez nous ils n'en ont rien à faire du partage de classes ou pas, heureusement pour le moment tout le monde est contre et on gère en interne.
C'est un des soucis des temps partiels dans les matières avec des heures hebdomadaires nombreuses, parfois on s'imagine que l'on travaillera moins de jours, qu'on aura davantage de souplesse, et en fait comme on ne peut pas mettre 3 ou 4h de la même matière le même jour aux élèves (ou rarement) on se retrouve à venir aussi souvent qu'un temps plein avec davantage de "trous", et en plus à devoir partager des classes. Un prof d'arts plastiques ou d'éducation musicale, on peut lui caser toutes ses heures facilement sur deux jours avec un temps partiel s'il le souhaite, et il n'a pas à partager de niveaux... dans d'autres matières même avec un mi-temps c'est compliqué. Et dans votre cas les quotités horaires des classes ne collent pas avec les horaires demandés, et ce pour la majorité de l'équipe. Il aurait fallu négocier si possible des demi-groupes sur plusieurs niveaux.

1/ on ne prend pas plus d'heures qu'attribuées par la DGH, on les répartit autrement seulement

2/ ça… c'est vrai… et moins on a d'heures plus c'est rageant quand c'est vrai… c'est le risque…

uneodyssée a écrit:
1/ on ne prend pas plus d'heures qu'attribuées par la DGH, on les répartit autrement seulement

Ben... du moment que vous devez faire un courrier pour ajuster c'est bien que vous en demandez davantage non ? Si c'est juste réparti autrement à quoi sert le courrier ? La répartition est interne. Chez nous ce n'est même pas la peine de le tenter, c'est refus direct, on a une marge qui se réduit comme peau de chagrin mais qui est encore jugée très généreuse, donc il faut faire avec.

Tournesol a écrit:Nous avons 1/2 heure d’AP en 3è. Le partage de classe est inévitable : 3 collègues sont à temps partiel (15h, 14h30 et 16h), une autre a une décharge de 13h et la collègue de LCA doit assurer 5h30 de français. Nous sommes sept. Il y aura 5 classes de 6è, 5 classes de 5ème, 6 classes de 4è et 5 classes de 3è.

Ces temps partiels compliquent en effet beaucoup les choses. Le partage de classes paraît inévitable.

Maellerp a écrit:

uneodyssée a écrit:
1/ on ne prend pas plus d'heures qu'attribuées par la DGH, on les répartit autrement seulement

Ben... du moment que vous devez faire un courrier pour ajuster c'est bien que vous en demandez davantage non ? Si c'est juste réparti autrement à quoi sert le courrier ? La répartition est interne. Chez nous ce n'est même pas la peine de le tenter, c'est refus direct, on a une marge qui se réduit comme peau de chagrin mais qui est encore jugée très généreuse, donc il faut faire avec.

Si, un courrier pour ajuster la quotité de chacune (3 temps partiels dans l'équipe). Par exemple, l'une passe de 12,5 à 12,8 et une autre de 14,5 à 14,2. Le total est le même mais la quotité de chacune change… et c'est quand même là-dessus qu'est basé notre paye !

J’aimerais avoir vos avis : 1 petit collège, 7 classes (+ SEGPA) ; la 6e entrante est complètement dédoublée (+ d’heures prof)

- je ferai mon services + les heures « rattrapage des fondamentaux » du plan académique post COVID : j’aurai 4 classes dont la 6e
- j’apprends qu’un.e stagiaire arrive pour 9h : 2 classes
- il restera 1 classe, pour un CDS ou un contractuel

Ma répartition souhaitée : la 6e ; mes futurs 5e (vu la situation de cette année) ... et j’aurais pris une 3e

Mes questions : Donne t-on 2 classes de 4e à un stagiaire ; l’avantage étant qu’il n’y a qu’un seul programme à bosser ? Laisse t-on une 3e en suspens dans l’attente d’un collègue en CDS (mais en même temps ça peut lui assurer de venir pour 2x2h) ?

C’est la 1e fois que je suis seule à réfléchir à la répartition de Lettres. Le seul impondérable, c’est que la CDE m’attribue la 6e.

Deux classes d'un même niveau pour le stagiaire, c'est bien, sous réserve que le niveau 4e ne soit pas épouvantable dans ton collège.
Laisser une 3e à un collègue en CDS ne pose pas de problème.

Je ne donnerai pas la 3ème à un stagiaire. Ça fait plus de pression (notamment des parents) à cause du brevet. Et vu le taux d'abandon des stagiaires, c'est prendre un risque pour les élèves. Si je suppose que la charge de travail est identique à celle de mathématiques : 2 niveaux, c'est faisable mais dur en préparation. Un niveau, c'est bien plus confortable, il aura le temps de réfléchir à ses séances et sa progression au lieu d'être toujours dans l'urgence. Après, la 4ème, c'est parfois dur, personnellement j'ai bien aimé avoir aussi des 6ème pour décompresser un peu.

Flo44 a écrit:Je ne donnerai pas la 3ème à un stagiaire. Ça fait plus de pression (notamment des parents) à cause du brevet. Et vu le taux d'abandon des stagiaires, c'est prendre un risque pour les élèves. Si je suppose que la charge de travail est identique à celle de mathématiques : 2 niveaux, c'est faisable mais dur en préparation. Un niveau, c'est bien plus confortable, il aura le temps de réfléchir à ses séances et sa progression au lieu d'être toujours dans l'urgence. Après, la 4ème, c'est parfois dur, personnellement j'ai bien aimé avoir aussi des 6ème pour décompresser un peu.

Fraîchement sortie de l'agreg, j'ai eu des 3e (mes collègues ne savaient pas forcément que j'étais agrégée quand ils ont fait la répart, ils l'ont faite avant la fin de l'année et mon affectation). Je n'ai pas ressenti de pression particulière avec ce niveau.

Ça dépend peut-être des collèges...
(au fait, désolée, je n'avais pas vu que c'était dans le forum des lettres, virez-moi si vous voulez )

On n'est pas sectaires


Non mais je veux dire que le niveau 3e est tout aussi accessible à un stagiaire qu'à un néotit ou un professeur plus aguerri.

On peut, à mon avis, donner des classes à examen aux stagiaires. Quand j'ai commencé, en collège, j'ai eu des 5emes, merci bien.

Au risque de devoir refaire une repart’ si l’inspe et/ou l’ipr râlent...

Merci pour ces retours.

La collègue qui a eu les 5e, donc les futurs 4e me dit que ce sont des classes sans soucis de comportement mais pas mal de DYS et PAP, comme dans les autres niveaux (j’en avais 9 en 6e cette année) avec quelques gamins qui en jouent un peu ...

La 6e qui rentre, je dois la prendre, c’est une demande de la CDE.

Donc 2 x4e OU ou 4e -3e pour le stagiaire. Sauf si je décide de bouger ma répartition ...Ça vous semble cohérent que je veuille garder mes anciens 6e ? On a vraiment bcp de grammaire à faire, et un stagiaire devra suivre le travail en séquence et n’en fera pas assez.

Le niveau 3e est sans doute tout à fait accessible pour un stagiaire, mais c'est lui ajouter une pression supplémentaire dont il n'a pas besoin, surtout avec les injonctions d****** de l'inspe .
Personnellement, je n'aurais pas aimé avoir une 3e lors de mon année de stage, mais bon chacun son caractère. Le futur stagiaire gérera peut-être très bien la pression (ou pas).

Le brevet des collèges n'est pas l'agrégation, tout de même.

dita a écrit:Le brevet des collèges n'est pas l'agrégation, tout de même.

Oui, c'est vrai que l'année de stage n'occasionne aucun stress

Merci pour le parallèle avec l'agrégation qui n'a aucun rapport.

Mes élèves de Seconde, munis du brevet, parfois avec mention, sont assez parfaitement illettrés.

On ne donne pas de classe à examen à un stagiaire voyons!
C'est de la pression à tous les niveaux possibles! Il faudra que le stagiaire se tape en plus la conception et la correction des brevets blancs, à des moments où il aura bien autre chose à faire, et désolée, mais on prépare d'autant mieux les élèves qu'on a eu l'expérience de la correction et de la passation de l'examen!
Que certains s'en soient bien sortis, tant mieux pour eux, mais on ne peut absolument pas considérer cela comme souhaitable ou normal.

Non, sérieusement, pas de classe à exam à un stagiaire... 2 classes de 4e, c'est parfait.