- ElyasEsprit sacré
nitescence a écrit:sauf que je suis tuteur pédagogique depuis des années et que cette réflexion je la mène tout au log de l'année aussi bien sur ses cours que sur les miens.
Je crois que tu méconnais profondément le métier d'inspecteur. La posture entre un accompagnement de type tuteur et une inspection n'est pas la même. Dans tous les cas, le débat est piégé car le système d'inspection arrive à saturation voire implosion pour de multiples facteurs dont la question du nombre d'IA-IPR n'est pas le moindre. Il en faudrait au moins 3 fois plus pour faire ce qu'il faut faire.
- LeclochardEmpereur
nitescence a écrit:sauf que je suis tuteur pédagogique depuis des années et que cette réflexion je la mène tout au log de l'année aussi bien sur ses cours que sur les miens.
Tu as de la chance et du temps. Perso, à 19 heures + pp + vie de famille + activités diverses, je n'ai pas trop le temps de me poser des questions. J'ai décidé cependant de tout taper afin de bricoler plus facilement les cours et les exercices. L'année prochaine, ce sera pire (changements de programme + AP + EPI + trois niveaux...). Va y avoir du recyclage ! c'est très tendance, remarque !
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- nitescenceÉrudit
Elyas a écrit:nitescence a écrit:sauf que je suis tuteur pédagogique depuis des années et que cette réflexion je la mène tout au log de l'année aussi bien sur ses cours que sur les miens.
Je crois que tu méconnais profondément le métier d'inspecteur. La posture entre un accompagnement de type tuteur et une inspection n'est pas la même. Dans tous les cas, le débat est piégé car le système d'inspection arrive à saturation voire implosion pour de multiples facteurs dont la question du nombre d'IA-IPR n'est pas le moindre. Il en faudrait au moins 3 fois plus pour faire ce qu'il faut faire.
quelle est la différence ?
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- ElyasEsprit sacré
nitescence a écrit:Elyas a écrit:nitescence a écrit:sauf que je suis tuteur pédagogique depuis des années et que cette réflexion je la mène tout au log de l'année aussi bien sur ses cours que sur les miens.
Je crois que tu méconnais profondément le métier d'inspecteur. La posture entre un accompagnement de type tuteur et une inspection n'est pas la même. Dans tous les cas, le débat est piégé car le système d'inspection arrive à saturation voire implosion pour de multiples facteurs dont la question du nombre d'IA-IPR n'est pas le moindre. Il en faudrait au moins 3 fois plus pour faire ce qu'il faut faire.
quelle est la différence ?
Dans un cas, tu as une posture de compagnon de route expérimenté, le vieux briscard qui va initier le jeune collègue au monde de la salle des professeurs, dans l'autre celui d'un évaluateur qui va engager une discussion réflexive sur l'état de tes pratiques à un moment M pour pouvoir lancer des processus de changement permettant d'améliorer encore plus la formation intellectuelle des élèves. De plus, il représente l'institution et il y a donc une posture d'expertise et un discours plus solennel. L'inspection aboutit à un rapport qui va provoquer ou pas des changements dans la carrière de l'inspecté. Le tuteur n'a, officiellement, aucun impact sur la carrière du stagiaire. Il n'a même pas d'avis à donner (cela pourrait être utilisé pour casser un renouvellement de stage au tribunal administratif d'ailleurs).
- GrypheMédiateur
C'était la demande du SNALC au début des réflexions sur les métiers, en janvier 2014.Elyas a écrit: Dans tous les cas, le débat est piégé car le système d'inspection arrive à saturation voire implosion pour de multiples facteurs dont la question du nombre d'IA-IPR n'est pas le moindre. Il en faudrait au moins 3 fois plus pour faire ce qu'il faut faire.
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- LefterisEsprit sacré
.Profs a écrit:
Cela dépend de la définition du mot enseignant faite par les décideurs. Ils peuvent très bien déclarer que cela fait partie de ses missions. Il faudra alors changer le concours pour ne pas seulement évaluer le disciplinaire. Ces missions ne seront plus alors pris pour une "insulte" puisqu'elles feront partie du poste à pourvoir. Il faudra aussi changer le statut de l'enseignant car la définition accolée à ce mot ne sera pas immuable et il faudra que les professeurs soient capables de s'adapter à l'évolution de cette définition (afin de pouvoir licencier ceux qui ne le pourront pas). En tant qu'enseignant ce que je viens d'écrire me fait bien évidemment peur mais en tant que contribuable je ne trouve pas cela totalement illogique.
Par contre, excusez moi, mais je n'ai pas compris en quoi votre phrase était une réponse à mon paragraphe
En attendant que ça n'arrive définitivement (la dégradation des concours du Capes a bien entamé ça) , on se battra sans relâche. Le métier est déjà assez dénaturé comme cela. Et s'ils arrivent à faire cela, ils n 'auront plus personne de compétent. Les étudiants brillants ne voudront pas faire un métier ressemblant au BAFA. Et comme parents, on veut des vrais professeurs, pas de animateurs ou des voyagistes. Le privé comblera bien évidemment ce vide.
la réponse au paragraphe consistait à dire qu'heureusement qu'il y a des agrégés partout, car c'est justement en train de devenir le dernier concours disciplinaire. De plus, ajoutons que la distinction collège/lycée n'est pas pertinente, c'était d'ailleurs le premier cycle des lycées il n'y a pas si longtemps, et tout le monde enseignait de la 6è à la terminale, avec en principe les classe d'examen en priorité aux agrégés. La stupide partition du second degré n'était qu'économique (transfert des charges aux collectivités locales).
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- nitescenceÉrudit
Elyas a écrit:nitescence a écrit:Elyas a écrit:nitescence a écrit:sauf que je suis tuteur pédagogique depuis des années et que cette réflexion je la mène tout au log de l'année aussi bien sur ses cours que sur les miens.
Je crois que tu méconnais profondément le métier d'inspecteur. La posture entre un accompagnement de type tuteur et une inspection n'est pas la même. Dans tous les cas, le débat est piégé car le système d'inspection arrive à saturation voire implosion pour de multiples facteurs dont la question du nombre d'IA-IPR n'est pas le moindre. Il en faudrait au moins 3 fois plus pour faire ce qu'il faut faire.
quelle est la différence ?
Dans un cas, tu as une posture de compagnon de route expérimenté, le vieux briscard qui va initier le jeune collègue au monde de la salle des professeurs, dans l'autre celui d'un évaluateur qui va engager une discussion réflexive sur l'état de tes pratiques à un moment M pour pouvoir lancer des processus de changement permettant d'améliorer encore plus la formation intellectuelle des élèves. De plus, il représente l'institution et il y a donc une posture d'expertise et un discours plus solennel. L'inspection aboutit à un rapport qui va provoquer ou pas des changements dans la carrière de l'inspecté. Le tuteur n'a, officiellement, aucun impact sur la carrière du stagiaire. Il n'a même pas d'avis à donner (cela pourrait être utilisé pour casser un renouvellement de stage au tribunal administratif d'ailleurs).
Ben, à part la dimension institutionnelle, je ne vois pas la différence en terme de légitimité mais je dois être un peu limité intellectuellement...
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- Tonton MarcelNiveau 6
nitescence a écrit:Elyas a écrit:nitescence a écrit:sauf que je suis tuteur pédagogique depuis des années et que cette réflexion je la mène tout au log de l'année aussi bien sur ses cours que sur les miens.
Je crois que tu méconnais profondément le métier d'inspecteur. La posture entre un accompagnement de type tuteur et une inspection n'est pas la même. Dans tous les cas, le débat est piégé car le système d'inspection arrive à saturation voire implosion pour de multiples facteurs dont la question du nombre d'IA-IPR n'est pas le moindre. Il en faudrait au moins 3 fois plus pour faire ce qu'il faut faire.
quelle est la différence ?
L'inspecteur a un costard.
- ThomHabitué du forum
Lefteris a écrit:
En même temps, on passe l'agreg, concours de haut niveau disciplinaire (et en passe de venir le seul concours vraiment disciplinaire) pour enseigner sa matière. Demander à des gens de faire de l'extra-pro, des projets, de sorties, de l'animation relève aussi de l'hérésie, voire de l'insulte.
Diantre, quel est le malotru qui a fait évoluer le métier ? (En bien ou en mal, là n'est pas la question) On a oublié de me prévenir !
j'étais persuadé que c'était 18h (15h) devant élèves et après rentrer à la maison, avec un cours magistral et descendant et des élèves toutbotoutgentils, on m'a menti !
On flirte avec le sujet là, mais effectivement, la tendance est plutôt à descendre le niveau disciplinaire dans les programmes du collège/lycées, du coup j'ai quand même l'impression qu'il va y avoir un grand décalage avec la réalité par rapport à certains groupes du métier (agrégés mais pas que) qui vont se refuser à cette descente et penser que les inspecteurs ont aucune crédibilité à jauger leur enseignement car ils n'ont pas le dixième de leur niveau disciplinaire.
Je reste persuadé qu'il n'y a aucune honte ni problème à se faire inspecter par quelqu'un avec un niveau disciplinaire inférieur mais d'autres compétences plus utiles à l'exercice du métier version aujourd'hui. Et en creusant plus, c'est même peut être une bonne chose, car dans ce cas, l'inspection et le dialogue derrière portera pas sur le disciplinaire car le prof est très compétent du fait des concours qu'il aura passé (agreg), mais sur l'autre versant du métier. Du coup tout le monde y gagne, personne ne peut s'en plaindre.
Ah, si, il y a toujours des gens qui se plaignent ?
- bil36Niveau 6
nitescence a écrit:J'ajoute que les inspecteurs sont recrutés à bac + 3 contrairement aux enseignants qu'ils évaluent et qui sont recrutés à bac + 5 : cherchez l'erreur...
mdr, il faut avoir l'agrégation pour être inspecteur, cela signifie qu'il faudra pour un nouvel inspecteur avoir bac +5 non ???
- bil36Niveau 6
dslé pour mon dernier post, erreur de lecture. Vous dites "ils terminent à la hors échelle B" pardonnez mon ignorance mais comment font-ils pour passer de l'échelle classique "classe normale" au "hors échellea" et pire "hors échelle b", ils ont une évaluation par l'IG ?
- frdmNiveau 10
Tonton Marcel a écrit:nitescence a écrit:Elyas a écrit:nitescence a écrit:sauf que je suis tuteur pédagogique depuis des années et que cette réflexion je la mène tout au log de l'année aussi bien sur ses cours que sur les miens.
Je crois que tu méconnais profondément le métier d'inspecteur. La posture entre un accompagnement de type tuteur et une inspection n'est pas la même. Dans tous les cas, le débat est piégé car le système d'inspection arrive à saturation voire implosion pour de multiples facteurs dont la question du nombre d'IA-IPR n'est pas le moindre. Il en faudrait au moins 3 fois plus pour faire ce qu'il faut faire.
quelle est la différence ?
L'inspecteur a un costard.
Mais puisqu'on te dit qu'il adopte une posture réflexive, lui !
- LefterisEsprit sacré
Mais personne n'a dit que les inspecteurs actuels n'avaient pas le niveau disciplinaire, ils sont agrégés eux-mêmes à la base. En revanche, la dernière fois que j'ai été inspecté, je l'ai été en latin , et j'aurais très mal pris d'être inspecté par un certifié, ou même un agrégé de lettres modernes. parce que pour discuter de mon choix (de textes, de progression ), il faut connaître les contenus, et même les maîtriser, avoir une vision d'ensemble.Ca s'est d'ailleurs très bien passé.Thom a écrit: Diantre, quel est le malotru qui a fait évoluer le métier ? (En bien ou en mal, là n'est pas la question) On a oublié de me prévenir !
j'étais persuadé que c'était 18h (15h) devant élèves et après rentrer à la maison, avec un cours magistral et descendant et des élèves toutbotoutgentils, on m'a menti !
On flirte avec le sujet là, mais effectivement, la tendance est plutôt à descendre le niveau disciplinaire dans les programmes du collège/lycées, du coup j'ai quand même l'impression qu'il va y avoir un grand décalage avec la réalité par rapport à certains groupes du métier (agrégés mais pas que) qui vont se refuser à cette descente et penser que les inspecteurs ont aucune crédibilité à jauger leur enseignement car ils n'ont pas le dixième de leur niveau disciplinaire.
Ben si , il y a problème, parce que celui qui inspecterait n'aurait aucun point de référence irait demander combien on a fait de sorties, si on fait des "projets", si on est au CA, si on utilise des écrans, bref toutes les modes , qui changent et changeront encore, bref il se focaliserait sur le port de la parole "politique", et non sur l'enseignement. Non, je n'ai pas passé les concours pour faire ça, je bosse bien assez, et je vois largement assez les élèves...Je reste persuadé qu'il n'y a aucune honte ni problème à se faire inspecter par quelqu'un avec un niveau disciplinaire inférieur mais d'autres compétences plus utiles à l'exercice du métier version aujourd'hui.
Et en creusant plus, c'est même peut être une bonne chose, car dans ce cas, l'inspection et le dialogue derrière portera pas sur le disciplinaire car le prof est très compétent du fait des concours qu'il aura passé (agreg), mais sur l'autre versant du métier. Du coup tout le monde y gagne, personne ne peut s'en plaindre.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LeclochardEmpereur
Je vais poser une question un peu bébête: comment savez-vous/sauriez-vous que l'IPR qui vient vous voir est un certifié ou un agrégé ? qu'il était enseignant de lettres classiques ou modernes? qu'il a de la bouteille ou qu'il vient de réussir son concours ? qu'il a enseigné en collège ou en lycée ? Je n'imagine pas que vous demandiez son CV.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- CasparProphète
Leclochard a écrit:Je vais poser une question un peu bébête: comment savez-vous/sauriez-vous que l'IPR qui vient vous voir est un certifié ou un agrégé ? qu'il était enseignant de lettres classiques ou modernes? qu'il a de la bouteille ou qu'il vient de réussir son concours ? qu'il a enseigné en collège ou en lycée ? Je n'imagine pas que vous demandiez son CV.
Tout finit par se savoir, dans les petites académies en tout cas. Je connais à peu près le parcours de mes deux IPR.
- profs(Niveau 9
Lefteris a écrit:.Profs a écrit:
Cela dépend de la définition du mot enseignant faite par les décideurs. Ils peuvent très bien déclarer que cela fait partie de ses missions. Il faudra alors changer le concours pour ne pas seulement évaluer le disciplinaire. Ces missions ne seront plus alors pris pour une "insulte" puisqu'elles feront partie du poste à pourvoir. Il faudra aussi changer le statut de l'enseignant car la définition accolée à ce mot ne sera pas immuable et il faudra que les professeurs soient capables de s'adapter à l'évolution de cette définition (afin de pouvoir licencier ceux qui ne le pourront pas). En tant qu'enseignant ce que je viens d'écrire me fait bien évidemment peur mais en tant que contribuable je ne trouve pas cela totalement illogique.
Par contre, excusez moi, mais je n'ai pas compris en quoi votre phrase était une réponse à mon paragraphe
En attendant que ça n'arrive définitivement (la dégradation des concours du Capes a bien entamé ça) , on se battra sans relâche. Le métier est déjà assez dénaturé comme cela. Et s'ils arrivent à faire cela, ils n 'auront plus personne de compétent. Les étudiants brillants ne voudront pas faire un métier ressemblant au BAFA. Et comme parents, on veut des vrais professeurs, pas de animateurs ou des voyagistes. Le privé comblera bien évidemment ce vide.
la réponse au paragraphe consistait à dire qu'heureusement qu'il y a des agrégés partout, car c'est justement en train de devenir le dernier concours disciplinaire. De plus, ajoutons que la distinction collège/lycée n'est pas pertinente, c'était d'ailleurs le premier cycle des lycées il n'y a pas si longtemps, et tout le monde enseignait de la 6è à la terminale, avec en principe les classe d'examen en priorité aux agrégés. La stupide partition du second degré n'était qu'économique (transfert des charges aux collectivités locales).
A mon sens non. Le niveau des programmes du collège et du lycée n'imposent pas une excellence des connaissances (ce qui ne veut pas dire des bases peu solides). Le niveau du CAPES suffit amplement jusqu'en terminale voire davantage selon les matières. L'idéal, bien entendu, serait qu'il n'y ait que des agrégés mais en réalité cela est malheureusement impossible à mettre en place bien entendu. Par conséquent, il faut être pragmatique et les utiliser là où ils seront réellement utiles. Cela me semble clairement être en post bac. Là où normalement les étudiants sont plus attentifs aux contenus proposés. Ces derniers sont aussi plus pointus. Je vais quand même relativiser un peu mes propos. En effet, dans des séries post bac comme des BTS par exemple, le niveau demandé n'est même pas celui d'un bac dont c'est la spécialité. Par exemple, un enseignant de gestion en assistant de gestion PME PMI n'ira pas plus loin (voire moins) qu'un enseignant dans l'ancien bac pro compta en comptabilité.
Je sais que ma position peut heurter les personnes concernées et je comprends qu'elles puissent défendre leurs prés carrés mais il n'y a aucun intérêt économique à utiliser un fort potentiel mieux payé en face d'une situation qui ne le nécessite pas. L' Education Nationale ne devrait allouer des agrégations qu'à condition d'exercer son métier dans des situations adéquates.
- LefterisEsprit sacré
Tout se sait en effet, même dans les grosses académies. Et les inspecteurs parlent parfois d'eux.Caspar Goodwood a écrit:Leclochard a écrit:Je vais poser une question un peu bébête: comment savez-vous/sauriez-vous que l'IPR qui vient vous voir est un certifié ou un agrégé ? qu'il était enseignant de lettres classiques ou modernes? qu'il a de la bouteille ou qu'il vient de réussir son concours ? qu'il a enseigné en collège ou en lycée ? Je n'imagine pas que vous demandiez son CV.
Tout finit par se savoir, dans les petites académies en tout cas. Je connais à peu près le parcours de mes deux IPR.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LeclochardEmpereur
Caspar Goodwood a écrit:Leclochard a écrit:Je vais poser une question un peu bébête: comment savez-vous/sauriez-vous que l'IPR qui vient vous voir est un certifié ou un agrégé ? qu'il était enseignant de lettres classiques ou modernes? qu'il a de la bouteille ou qu'il vient de réussir son concours ? qu'il a enseigné en collège ou en lycée ? Je n'imagine pas que vous demandiez son CV.
Tout finit par se savoir, dans les petites académies en tout cas. Je connais à peu près le parcours de mes deux IPR.
Ce sont des rumeurs ou des recherches solides ? Je ne connais que de l'IPR de mon secteur que son titre car elle a participé à l'écriture de manuels. Les autres me sont inconnus à l'exception de celui qui est venu me voir il y a six ans et dont je me rappelle le nom.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
Lefteris a écrit:Tout se sait en effet, même dans les grosses académies. Et les inspecteurs parlent parfois d'eux.Caspar Goodwood a écrit:Leclochard a écrit:Je vais poser une question un peu bébête: comment savez-vous/sauriez-vous que l'IPR qui vient vous voir est un certifié ou un agrégé ? qu'il était enseignant de lettres classiques ou modernes? qu'il a de la bouteille ou qu'il vient de réussir son concours ? qu'il a enseigné en collège ou en lycée ? Je n'imagine pas que vous demandiez son CV.
Tout finit par se savoir, dans les petites académies en tout cas. Je connais à peu près le parcours de mes deux IPR.
Je dois manquer de curiosité.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- CasparProphète
Leclochard a écrit:Caspar Goodwood a écrit:Leclochard a écrit:Je vais poser une question un peu bébête: comment savez-vous/sauriez-vous que l'IPR qui vient vous voir est un certifié ou un agrégé ? qu'il était enseignant de lettres classiques ou modernes? qu'il a de la bouteille ou qu'il vient de réussir son concours ? qu'il a enseigné en collège ou en lycée ? Je n'imagine pas que vous demandiez son CV.
Tout finit par se savoir, dans les petites académies en tout cas. Je connais à peu près le parcours de mes deux IPR.
Ce sont des rumeurs ou des recherches solides ? Je ne connais que de l'IPR de mon secteur que son titre car elle a participé à l'écriture de manuels. Les autres me sont inconnus à l'exception de celui qui est venu me voir il y a six ans et dont je me rappelle le nom.
Je ne veux pas trop entrer dans les détails pour ne pas être reconnaissable mais tu peux me croire, il ne s'agit pas de vagues rumeurs. Je t'en dirai plus en mp si tu veux.
- LeclochardEmpereur
D'accord. Tu peux m'envoyer un MP.
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- amethysteDoyen
Un de mes inspecteurs a enseigné dans l'établissement où je travaille. Je n'ai pas posé de questions, parce que je me moque royalement de son parcours, mais si j'avais posé quelques questions aux collègues plus anciens, j'aurais pu connaître son CV
- LefterisEsprit sacré
Même sans curiosité. On te le dit (des collègues déjà inspectés) , ils te le disent eux-mêmes parfois. Certains écrivent ou ont écrit des bouquins.Leclochard a écrit:Lefteris a écrit:Tout se sait en effet, même dans les grosses académies. Et les inspecteurs parlent parfois d'eux.Caspar Goodwood a écrit:Leclochard a écrit:Je vais poser une question un peu bébête: comment savez-vous/sauriez-vous que l'IPR qui vient vous voir est un certifié ou un agrégé ? qu'il était enseignant de lettres classiques ou modernes? qu'il a de la bouteille ou qu'il vient de réussir son concours ? qu'il a enseigné en collège ou en lycée ? Je n'imagine pas que vous demandiez son CV.
Tout finit par se savoir, dans les petites académies en tout cas. Je connais à peu près le parcours de mes deux IPR.
Je dois manquer de curiosité.
Et quand tu es inspecté en grec (ma première inspection) , tu peux difficilement imaginer que ce n'est pas un agrégé de LC . .
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LefterisEsprit sacré
Ben dans mes matières -détestées de bureaucrates utilitaristes certes , les derniers à avoir le niveau depuis le saccage des concours sont désormais des agrégés, sauf exceptions (je ne parle pas des anciens certifiés), et quel que soit ne niveau enseigné, il vaut mieux maîtriser. Les derniers professeurs de lettres modernes nouvelle mouture à avoir fait du latin, et à un niveau suffisant, sont des agrégés, capables donc de travailler sur la langue française, la littérature et son héritage. Pour ne parler que de ce qui m'est familier.profs:( a écrit:Lefteris a écrit:.Profs a écrit:
Cela dépend de la définition du mot enseignant faite par les décideurs. Ils peuvent très bien déclarer que cela fait partie de ses missions. Il faudra alors changer le concours pour ne pas seulement évaluer le disciplinaire. Ces missions ne seront plus alors pris pour une "insulte" puisqu'elles feront partie du poste à pourvoir. Il faudra aussi changer le statut de l'enseignant car la définition accolée à ce mot ne sera pas immuable et il faudra que les professeurs soient capables de s'adapter à l'évolution de cette définition (afin de pouvoir licencier ceux qui ne le pourront pas). En tant qu'enseignant ce que je viens d'écrire me fait bien évidemment peur mais en tant que contribuable je ne trouve pas cela totalement illogique.
Par contre, excusez moi, mais je n'ai pas compris en quoi votre phrase était une réponse à mon paragraphe
En attendant que ça n'arrive définitivement (la dégradation des concours du Capes a bien entamé ça) , on se battra sans relâche. Le métier est déjà assez dénaturé comme cela. Et s'ils arrivent à faire cela, ils n 'auront plus personne de compétent. Les étudiants brillants ne voudront pas faire un métier ressemblant au BAFA. Et comme parents, on veut des vrais professeurs, pas de animateurs ou des voyagistes. Le privé comblera bien évidemment ce vide.
la réponse au paragraphe consistait à dire qu'heureusement qu'il y a des agrégés partout, car c'est justement en train de devenir le dernier concours disciplinaire. De plus, ajoutons que la distinction collège/lycée n'est pas pertinente, c'était d'ailleurs le premier cycle des lycées il n'y a pas si longtemps, et tout le monde enseignait de la 6è à la terminale, avec en principe les classe d'examen en priorité aux agrégés. La stupide partition du second degré n'était qu'économique (transfert des charges aux collectivités locales).
A mon sens non. Le niveau des programmes du collège et du lycée n'imposent pas une excellence des connaissances (ce qui ne veut pas dire des bases peu solides). Le niveau du CAPES suffit amplement jusqu'en terminale voire davantage selon les matières. L'idéal, bien entendu, serait qu'il n'y ait que des agrégés mais en réalité cela est malheureusement impossible à mettre en place bien entendu. Par conséquent, il faut être pragmatique et les utiliser là où ils seront réellement utiles. Cela me semble clairement être en post bac. Là où normalement les étudiants sont plus attentifs aux contenus proposés. Ces derniers sont aussi plus pointus. Je vais quand même relativiser un peu mes propos. En effet, dans des séries post bac comme des BTS par exemple, le niveau demandé n'est même pas celui d'un bac dont c'est la spécialité. Par exemple, un enseignant de gestion en assistant de gestion PME PMI n'ira pas plus loin (voire moins) qu'un enseignant dans l'ancien bac pro compta en comptabilité.
Je sais que ma position peut heurter les personnes concernées et je comprends qu'elles puissent défendre leurs prés carrés mais il n'y a aucun intérêt économique à utiliser un fort potentiel mieux payé en face d'une situation qui ne le nécessite pas. L' Education Nationale ne devrait allouer des agrégations qu'à condition d'exercer son métier dans des situations adéquates.
Veut-on une garderie peu coûteuse avec des gens titulaires du BAFA ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- JaneMonarque
Tamerlan a écrit:Jane a écrit:Elyas a écrit:Jane a écrit:
Je compte mal ? Mais quand l'IPR de lettres vient, il inspecte la totalité de l'équipe dans la journée, et pas un seul, que je sache ! :shock: En tous cas, c'est comme ça que ça se passe chez nous... Quand j'assure une heure de cours, qu'il y ait 3 ou 30 élèves, je fais toujours une heure, non ?
Quand l'équipe est petite, genre 3 personnes, l'IA-IPR peut inspecter tout le monde sur la journée (si les emplois du temps le permettent). Cela lui prend 6h car une inspection fait 1h d'inspection en classe + 1h d'entretien. Si ton équipe est supérieure à 3, là, tu ne peux pas inspecter tout le monde sur la journée (bon, je l'accorde, tu peux faire 4 inspections si l'amplitude horaire est de 8h à 17h avec une pause déjeuner et les emplois du temps qui permettent de le faire). Les lycées ont souvent des équipes avec une dizaine de collègues. Les inspecter sur une seule journée est impossible.
Une inspection, c'est 2h minimum pour un seul collègue. Voilà pourquoi ce que tu expliques ne peut pas correspondre à la réalité, même idéale.
Soit, mais c'était une moyenne. Trouves-tu normal, ainsi, que même sans qu'il y ait inspection, je n'aie bénéficié que d'une seule réunion d'équipe avec un IPR et d'aucune réunion de bassin en 18 ans ? Enfin, bref, de toute façon, je m'en fiche bien pas mal, il y a longtemps que j'ai pris le parti d'en rire. Pour la 3ème fois de ma carrière, ma note va être péréquée cette année, alors...
Elyas a raison. La justice résiderait dans le fait que tout le monde devrait être inspecté tous les cinq ans. Pour toutes les raisons qu'il a donné il est impossible de pouvoir passer toute une équipe d'un coup et assurer à chacun ce même intervalle: les EDT qui ne correspondent pas, les collègues qui n'ont pas cours ce jour là, les congés maladies, l'équipe qui varie d'une année sur l'autre et donc l'impossibilité de revisiter les collègues à intervalle égal. En plus le boulot d'IA c'est à dire de pilotage pour le recteur prend la majorité du temps des inspecteurs (jusqu'à 70% semble-t-il d'après un rapport de l'IGEN). On peut remarquer que les réunions d'équipes ont régressé au fur et à mesure que la charge de travail s'inversait entre les missions d'IA et celles d'IPR. Et donc les inspections sont devenues la variable d'ajustement pour combler l'emploi du temps entre les autres missions.
Mouais; enfin, bref. C'est curieux, rester 28 ans sans inspection, ou 17 ans (c'était, je crois, le cas de Cripure), ou n'être inspecté que 3 fois en 41 ans comme ma collègue. Faut vraiment pas avoir de bol, faut croire. Indéniablement, le boulot d'IPR, ce n'est pas que d'inspecter. Mais les situations ubuesques comme celles citées ci-dessus ne sont pas vraiment rares. Et quand on sait que le salaire est lié à l'échelon, qui est lui-même dépendant en grande partie de la note pédagogique, et que celle-ci augmente, en général, grâce à la notation d'inspection, ça laisse songeur.
Et enfin, je le répète, réunir les collègues d'une même matière par bassin, ça se fait. Prévoir une réunion d'équipe, aussi. Mais pas pour toutes les matières, donc, parce que les IPR de la matière X sont plus occupés que ceux de la matière Y.
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- profs(Niveau 9
Lefteris a écrit:Veut-on une garderie peu coûteuse avec des gens titulaires du BAFA ?
Une garderie non.
Rationaliser les coûts oui. Mais cela est valable à tout niveau. En tant que personne vous allouez bien vos revenus avec un minimum de rationalisation.
Titulaires du BAFA non. Par contre, que nous ayons des capacités à mener un groupe oui.
Un professeur doit avoir des connaissances solides mais aussi une certaine aptitude à mener une classe. Je ne vais pas vous dire qu'un savoir universitaire parfaitement maîtrisé accompagné d'une absence minimum de charisme ne fonctionnera pas dans la réalité comme je ne vais pas non plus vous dire qu'un pitre divertissant sans des savoirs n'ira pas très loin.
J'enfonce une porte ouverte mais dans un monde idéal, il faudrait uniquement des agrégés ayant la capacité de mener des groupes de façon parfaite. Mais nous vivons dans la réalité et nous ne l'aurons jamais. Comme je vous l'ai (à peu près) dit, je pense que jusqu'en terminale (voire un peu plus) le charisme est un peu plus important que les connaissances. Attention de ne pas caricaturer mes propos. Je ne parle pas de pitrerie dénuée de connaissances. De ce fait, je ne comprends pas qu'on alloue des postes d'agrégés en collège par exemple. Pas qu'ils ne soient pas bons (loin de moi cette pensée) mais il serait rationnellement plus intéressant de les utiliser ailleurs. Si cela s'avérait impossible, je trouverais normal que grâce aux 3 heures dégagées, ils puissent jouer un rôle de conseiller disciplinaire dans l'équipe pédagogique d'un établissement (ou plusieurs).
Toutefois, l'excellence disciplinaire obtenue par le concours ne peut en aucun cas aboutir à une obligation horaire moindre assortie d'un salaire plus important sans contrepartie. En effet, le salaire est la contrepartie du travail et non d'une rente. Le salaire est tiré d'un travail quotidien et non d'une aptitude supplémentaire non exploitée dans l'intérêt d'une structure commune. Comme je l'ai dit, cela passe à mon sens, par un travail dans des classes où le savoir enseigné doit être précis ou alors par l'accompagnement disciplinaire d'équipes pédagogiques.
Maintenant, dans mon quotidien, je respecte la règle du jeu qui est connu avant d'entrer en fonction. Toutefois, un forum est un lieu d'échange et de débats d'idées donc je me permets de lancer quelques idées.
- l'EN ou la Cour des Miracles - intégration directe dans le corps d'inspecteur d'académie-inspecteur pédagogique régional
- Une journée de formation à Bordeaux tourne mal entre l'inspecteur, les militaires et les enseignants stagiaires : "Monsieur l'Inspecteur, moi j'ai un train à prendre"
- passage d'un salaire France à un salaire contrat local, modalités ?
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