Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Sur 1078 réponses, ils sont près de 58% à s’être prononcé en faveur du retour à la semaine des quatre jours: "La qualité des activités périscolaires a été soulignée dans ce sondage, remarque le maire Kotte Ecenarro. Mais les parents pensent que les enfants sont moins fatigués avec une organisation de la semaine scolaire sur quatre jours."

Avant de décider en conseil municipal, de nombreuses communes prennent l’avis des familles, à travers des réunions publiques, des consultations, des questionnaires etc. Au cours des derniers jours, la plupart ont décidé de revenir aux anciens rythmes comme Dinar, Gosné, Châteaugiron, Livré-sur-Changeon, Châteaubriant, Combourg, Servon-sur-Vilaine, Chartres-de-Bretagne, Noyal-sur-Vilaine, pour n’en citer que quelques-unes.
Qui préfère rester à 4,5 jours ?
À l’inverse, certaines font le choix de rester à la semaine de 4,5 jours, comme Rennes ou Saint-Briac. Enfin, des communes, à l’image de Treffendel, préfèrent s’accorder une année supplémentaire avant de trancher, afin d’éviter toute précipitation.

Depuis la rentrée scolaire 2017, parents et enseignants des différentes écoles de la commune nouvelle se réunissent dans les conseils d'écoles et se prononcent sur le rythme scolaire qu'ils souhaiteraient à l'avenir pour les élèves. D'après les manifestants présents ce mercredi soir, l'écrasante majorité des conseils se prononcent pour un retour au système des 4 jours d'école hebdomadaires.

Face à ces résultats, relativement serrés, jeudi soir, la CDC a voté (31 pour et 3 contre), le retour à la semaine de quatre jours.

« En plus de cette concertation, nous recueillons l’avis du corps enseignant et des enfants, explique François Brière. Soit un accord est trouvé pour le maintien des rythmes actuels, ou bien une volonté de changer se dégage. »

Pour Amélie Dhalluin, « rien ne serait pire que de persister dans une décision politique prise pour des raisons politiques, sans recul ni évaluation de ce qui a un tel impact sur la scolarité des élèves ».

Bertrand Plouvier constate que de nombreuses communes « font marche arrière. Comme à son habitude, la maire de Rennes campe sur ses positions. Plus de trois ans après la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, le ministre de l’Éducation nationale a ouvert pourtant la possibilité de revenir à la semaine de 4 jours. »

Enfin, 285 parents sont favorables au maintien de la semaine de 4,5 jours (45,9 %), 269 veulent revenir à la semaine de 4 jours (43,3 %) et 67 ne se prononcent pas.

Voici les autres dossiers abordés au conseil municipal de La Crèche du jeudi 14 décembre.

Le 2 octobre dernier, le comité a validé la mise en œuvre d’une enquête en direction des familles concernées : 75 % des familles qui ont répondu sont favorables à un maintien de l’organisation actuelle sur 9 demi-journées d’enseignement.

L’un des inconvénients principaux abordés : les écoles privées ont conservé les quatre jours. Serge Rondeau craint, en cas d’un maintien à 4,5 jours, un glissement des inscriptions vers le privé. Et, à un moment où la Ville investit dans des projets sur ses écoles, le maire ne veut pas prendre ce risque. De plus, la semaine de 4,5 jours a eu un impact financier et humain : « Avec aussi un coût indirect, un turn-over de personnel important, d’environ 30 %. »

Les conseils d’écoles de Bethoncourt se sont prononcés pour le retour à la semaine de 4 jours (notre info du 30/11/2017), la municipalité propose le maintien des temps scolaires actuels (3h15) pour le matin et la pause de midi (1h45) et répartit les 3 heures du mercredi matin sur les 4 jours à raison de 45 minutes en fin d’après-midi (2h45).

Du côté de la municipalité, on penche plutôt du côté des 4,5 jours. Mais Caroline Fel, adjointe à la famille, l’assure : "Nous prenons le temps de la consultation. Avec les parents, notamment, par le biais d’un questionnaire (que le Snudi-FO estime pourtant "orienté pro-semaine de 4,5 jours", N.D.L.R.). Sur ce dossier, nous avons rencontré beaucoup de monde."

La municipalité va demander un retour à la semaine des quatre jours dans les écoles castelroussines, pour la rentrée 2018

« Pour l’organisation des transports et de la vie associative, il semble nécessaire que toutes les communes de l’agglo aient le même rythme scolaire. On attend les dernières réponses, mais au final, c’est sans doute la communauté d’agglomération qui tranchera pour tout le monde », a expliqué le maire de La Forêt-sur-Sèvre, Thierry Marolleau, lundi soir en conseil municipal.

Le conseil municipal a décidé de suivre l’avis du conseil d’école de Saint-Jean-de-Thouars, qui souhaite poursuivre (à compter de la prochaine rentrée scolaire) l’organisation actuelle du temps scolaire (soit neuf demi-journées par semaine).

Plus de 80% des communes vont demander à déroger aux nouveaux rythmes scolaires l'an prochain. Exception à Dijon, où lors d'un conseil municpal en novembre, le maire François Rebsamen a affirmé que la semaine de quatre jours et demi serait maintenue jusqu’en 2020 dans les établissements de la ville.

Alors que de nombreuses villes en France décident ou ont décidé le retour à la semaine de quatre jours, celle de Saint-Nazaire reste au rythme mis en place il y a quelques années.

À la première question posée (pour ou contre un changement d'organisation), 26 des 31 élus votants ont choisi le changement et seulement cinq s'y sont opposés. À la seconde question (un retour à quatre jours ou une semaine à quatre jours et demi, mais avec une pause méridienne plus longue), le résultat est là aussi net : 24 des 31 votants ont dit leur préférence pour un retour à la semaine de quatre jours et seuls sept ont préféré l'autre option.

Aujourd’hui, le sondage adressé à 596 parents d’élèves donne un résultat sans appel : 73 % des 388 personnes qui ont répondu sont pour un retour à la semaine de 4 jours. À une très large majorité, les parents disent que les enfants sont fatigués.
De nombreux maires ont fait état aussi « des pressions exercées par ces témoignages » et se trouvent bien embarrassés d’aller à contre-courant de leurs électeurs. À tel point qu’il est difficile aujourd’hui, pour les partisans de la semaine de 4 jours et demi, de faire entendre leurs arguments où il est d’abord question de l’intérêt de l’enfant.

Alors que les communes doivent se prononcer pour 4 ou 4,5 jours d’école par semaine d’ici le 19 janvier, la Ville a choisi d’avancer doucement et de ne rien changer à la rentrée 2018.

Lors de la rentrée scolaire 2017, la maire de Malguénac, Dominique Guégan précisait : « On prend une année pour réfléchir si on reste à 4,5 jours : certains parents ne sont pas contre, des enseignants sont pour… »

Du côté des Tap, je pense qu’ils vont s’arrêter. Cela a un coût : 40 000 € pour Malguénac. Avec des subventions à 50 %, il reste 20 000 € à la charge de la commune.

Après les débats, les élus ont voté à bulletin secret. Sur les 44 votants, 30 ont voté « pour » une semaine à 4,5 jours. Treize se sont prononcés « pour » 4 jours et un élu a voté blanc. Le choix est net.

Les élus ont voté une semaine d'école à quatre jours et demi à l'école publique. L'école privée veut les quatre jours.

Les résultats de l'enquête auprès des familles sont les suivants : 56,6 % plébiscitent le maintien à 4 jours et demi, tandis que 27,36 % préconisent le retour à 4 jours.

Lundi soir, les élus, moins trois votes contre du groupe minoritaire et trois abstentions de la majorité, ont voté pour le retour à la semaine de 4 jours dans les écoles publiques, maternelles et élémentaires.

Comme dans de nombreuses villes du Val-de-Marne, le maire, Franck Le Bohellec (LR), a choisi de consulter ses administrés sur ce qu’il qualifie de « sujet très sensible » : « La concertation montre que les parents d’élèves, qui se sont largement mobilisés (66,10 % de taux de participation) souhaitent à 57,34 %, adopter la semaine de 4 jours. »

Pourtant, le premier magistrat de la cité fertoise le dit sans langue de bois :
Si nous avions raisonné d’un point de vue purement budgétaire, nous serions revenus au rythme des 4 jours d’école. C’est un coût important pour nous, de l’ordre de 80 000 euros.

Le résultat de la consultation avait déjà été annoncé mais il est désormais officiel. Lors du conseil municipal de Melun, les élus de la majorité ont validé le retour à la semaine de quatre jours dans les écoles melunaises.

La plupart des conseils municipaux ont finalement choisi le maintien de la semaine de quatre jours et demi, avec cinq matinées consécutives d’école, respectant en général la position adoptée par les conseils d’école et les parents lorsqu’ils ont été sollicités.
Seules quatre communes ont opté pour un passage à la semaine de quatre jours, avec une coupure le mercredi matin

Les résultats de ce questionnaire, auquel plus de 88 % des parents ont répondu, sont désormais connus. Même si le score reste serré, le souhait d'un retour à la semaine des 4 jours arrive en tête avec 55,41 % des suffrages. Les TAP ne sont pas pour autant remis en question puisque près de 59 % des participants dont l'enfant est à l'école primaire préconisent leur maintien. Dans le cas de la semaine des 4 jours, ils auraient alors lieu après la classe les lundis, mardis, jeudis et vendredis.

Et d’après la ville, les associations, également consultées, y étaient également favorables. « Beaucoup nous ont dit qu’elles avaient apprécié de voir des enfants s’inscrire après avoir découvert l’association lors des temps périscolaires, mais que cet avantage-là ne compensait pas la perte du créneau du mercredi, qui est un moment privilégié pour la vie associative », explique le maire (LR) Jean-Didier Berger.

Dans ce cadre, un questionnaire a été envoyé aux parents d’élève. Les enseignants et les enfants ont également été consultés, entre le 7 et le 20 décembre 2017. Au vu des résultats, « la balance penche clairement vers le retour à quatre jours » annonce le maire, François Brière.