Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

À demi-mots, ou lors de conversations individuelles, des avis divergents s’expriment. Certaines personnes font valoir des études et articles sérieux qui donnent la première place à une solution, d’autres en mettent en avant de tout aussi sérieux qui montrent le contraire. Mais ces études concernent la pédagogie, qui n’est pas du domaine de compétence des communes!

Intitulée "Note à l’attention des parents d’élèves, des enseignants et des DDEN en vue des conseils d’écoles extraordinaires sur les rythmes scolaires", il est sans ambiguïté : il propose clairement le retour à la semaine de quatre jours.
Une décision qui se baserait sur les résultats du questionnaire adressé aux parents fin novembre et qui a été dépouillé: 65,15% des familles se sont exprimées pour, les DDEN, enseignants et personnels municipaux le plébiscitent à 78%.

Pour l'adjoint chargé des NAP, Jean-François Vindiolet, la mise en place de la semaine à 4,5 jours et des NAP, puis de leur arrêt, est « un gros gâchis de temps perdu ».
Et Daniel Barbier de confier : « Ce que je regrette, c'est que les rythmes scolaires des 4,5 jours et les NAP n'aient même pas été évalués. Personnellement, je pense que c'est une bêtise de revenir aux quatre jours, car je reste persuadé que les enfants travaillent mieux les matins. Je vous propose néanmoins qu'on suive l'avis des familles ».

Et Daniel Barbier de confier : « Ce que je regrette, c'est que les rythmes scolaires des 4,5 jours et les NAP n'aient même pas été évalués. Personnellement, je pense que c'est une bêtise de revenir aux quatre jours, car je reste persuadé que les enfants travaillent mieux les matins. Je vous propose néanmoins qu'on suive l'avis des familles ».

Près de 79 % des personnes consultées pour les rythmes scolaires ont voté pour un retour à la semaine de quatre jours dans les écoles du Mée-sue-Seine.

Jeudi en conseil municipal, l'ensemble des élus du conseil ont voté pour ce retour à la semaine de quatre jours, sur la base d'une consultation auprès des parents d'élèves et des enseignants débutée en juin dernier.

"Le Conseil Municipal de Saint-Pierre, sur la base des demandes majoritaires de la Communauté Educative, a délibéré en faveur du retour à la semaine des 4 jours dès janvier 2018".

Mais pour une grande partie de la salle, le débat est ailleurs. « Les temps d’activités périscolaires sont collées au temps scolaire, détaille une mère de famille. Ils font trois heures, sans pause, qu’en pensent les chronobiologistes ? »
Et quand l’adjointe évoque le calendrier, et une prise de décision en février sur la question des rythmes scolaires, cette moitié de la salle explose. « Le projet sera forcément différent selon qu’il y ait quatre ou 4,5 jours d’école », lance un parent. D’autres évoquent des pétitions menées dans les écoles : « A Kergomard, à Wallon, on est tous contre (les 4,5 jours, Ndlr) ! »

Jeudi soir 14 décembre, le Conseil municipal de Segré-en-Anjou-Bleu devait se prononcer sur le retour à la semaine de 4 jours dans les écoles publiques. Mais le maire a retiré ce point de l'ordre du jour en ouverture de séance. Gilles Grimaud justifie ce report par le fait que « sept conseils d'école sur dix se sont prononcés contre le retour à quatre jours » alors que les parents y sont favorables à 66 % (64 % de réponses).

Dans les écoles, les parents d’élèves se sont majoritairement prononcés pour un retour à la semaine de quatre jours. A l’inverse, les électeurs non parents paraissaient plus en faveur du maintien de l’organisation actuelle et du Temps d’accueil périscolaire (Taps). Reste à savoir quelle ligne l’emporte. « Il n’y aura ni des gagnants, ni des perdants, mais un choix que nous respecterons », souligne le maire, qui a fait campagne pour la semaine de 4,5 jours.

Un retour qui fait le bonheur des parents d’élèves. Notamment ceux de l’école élémentaire L’Epine-Guyon de Franconville. « Pour les enfants, c’est mieux, souffle Rémi, papa d’une petite fille en CP. La semaine sera moins dure. » « Le mercredi, on les lève pour trois heures, glisse Amandine, dont la fille est en CM 1. C’est dommage ».

Même son de cloche à quelques encablures, à l’école maternelle de la côte rôtie. « Pour les enfants c’est mieux, souffle une maman venue chercher ses jumeaux, en grande section. Je ne travaille pas. Ils pourront dormir le mercredi ».

Pour les délégués départementaux de l’Éducation nationale, « la réduction de la semaine scolaire se fera aux dépens des enfants qui ont le plus besoin de l’école. »

The Goon a écrit:Rythmes scolaires dans le primaire : la controverse ressurgit

Pour les délégués départementaux de l’Éducation nationale, « la réduction de la semaine scolaire se fera aux dépens des enfants qui ont le plus besoin de l’école. »

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Les DDEN sont l'équivalent des sénateurs dans le primaire.

archeboc a écrit:

The Goon a écrit:Rythmes scolaires dans le primaire : la controverse ressurgit

Pour les délégués départementaux de l’Éducation nationale, « la réduction de la semaine scolaire se fera aux dépens des enfants qui ont le plus besoin de l’école. »

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Les DDEN sont l'équivalent des sénateurs dans le primaire.

Ils coûtent moins cher que des sénateurs, non ? Ne sont-ils pas bénévoles ?

Qui les écoutent ?

Mais les syndicalistes, enseignants et parents ont été surpris « d’apprendre la semaine dernière, dans la presse, que la décision de la Ville de rester à la semaine de quatre jours et demi était prise pour la rentrée 2018.

Fraser a écrit:Quant à leur coût, faut demander au PS qui les a subventionné (comme il l'a fait pour la FCPE) en échange de leur soutien à Peillon.

Ensuite, le président a confirmé à l'assemblée qu'un questionnaire allait être adressé à l'ensemble des parents d'élèves de la communauté, comme il s'y était engagé, pour les «sonder» sur leur préférence quant aux rythmes scolaires (retour aux quatre jours ou maintien des quatre jours et demi), en sachant que… ce sont chacun des conseils d'école in fine qui aura le pouvoir de décider.

The Goon a écrit:CCPLM : rythmes scolaires les parents consultés, mais…

Ensuite, le président a confirmé à l'assemblée qu'un questionnaire allait être adressé à l'ensemble des parents d'élèves de la communauté, comme il s'y était engagé, pour les «sonder» sur leur préférence quant aux rythmes scolaires (retour aux quatre jours ou maintien des quatre jours et demi), en sachant que… ce sont chacun des conseils d'école in fine qui aura le pouvoir de décider.

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Alors que la ville organisait une consultation étendue à l'ensemble des électeurs, le résultat est net : 54,38 % des votants veulent supprimer la classe le mercredi. Quitte à ne plus avoir de temps d'activités périscolaires (TAP).

Pourquoi ça n’a pas marché ? Pourquoi une réforme aussi nécessaire a-t-elle tourné au fiasco ? En 2013, Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale, publie un décret instaurant le retour progressif, pour les écoliers, à la semaine de 4 jours et demi, supprimée en 2008

Juigné va passer à quatre jours « contre notre choix, c’est le système qui nous l’impose », regrette le maire.
« Les quatre jours semblent l’emporter ailleurs mais ça va à l’encontre du premier vote du conseil d’école. Les parents et les enseignants ont mis en avant que quatre jours et demi est plus adapté aux rythmes des enfants, l’enquête menée auprès des parents a fait ressortir une préférence pour quatre jours, surtout en maternelle. »
Daniel Chevalier a proposé au Conseil d’école de changer son vote lors d’une réunion extraordinaire. Ses membres ont accepté un retour à quatre jours « mais pas de gaieté de cœur. La directrice s’est abstenue. »

La mairie de Nancy (54), propose une votation électronique mercredi du 20 décembre 2017 au 12 janvier 2018 pour choisir les rythmes scolaires. La votation électronique sera ouverte à tous les Nancéiens inscrits sur les listes électorales.

Les résultats de cette enquête vont être dépouillés par l’institut de sondage BVA puis un scénario sera présenté aux conseils d’école. L’option retenue sera validée au cours du premier trimestre 2018 par le conseil municipal.

Chose promise, chose due : les parents voteront le 27 janvier au choix pour le maintien de la semaine de quatre jours avec école le samedi matin, le mercredi matin ou le retour aux quatre jours.
Chaque alternative sera présentée, avec ses conséquences. L’avis des parents n’est que consultatif. Au final, ce seront bien sûr les conseils d’école qui trancheront.

Le maire, Jean-Michel Bernier a expliqué : « C'est un avis difficile à prendre. Il y a l'intérêt de l'enfant, des parents, des écoles, des élus. On ne nous demande que notre avis mais ce sera ensuite à nous de nous adapter à la décision du directeur académique des services de l'Education nationale (DASEN) ».

Le maire Ronan Kerdraon ne souhaite pas s'abstenir, mais dénonce « une politique incohérente de l'État. Une réforme des rythmes scolaires en demi-teinte, sous la pression des lobbies qui ont fermé la porte à la coupure du mercredi pour une ouverture le samedi matin. Nous nous sommes mobilisés pour une offre d'activités gratuites et de qualité, et le public et le privé ont participé à la réflexion et à l'organisation. Mais il y a à la fois la dimension financière et également la cohérence avec les autres communes de l'agglomération à prendre en compte. »

Sur 1078 réponses, ils sont près de 58% à s’être prononcé en faveur du retour à la semaine des quatre jours: "La qualité des activités périscolaires a été soulignée dans ce sondage, remarque le maire Kotte Ecenarro. Mais les parents pensent que les enfants sont moins fatigués avec une organisation de la semaine scolaire sur quatre jours."