Re: J'hallucine (boulot)

par Delia Sam 23 Sep 2017 - 13:02

Philomène87 a écrit:Oui enfin les activités avec répartition sexuée, comment dire...

C'étaient les établissements qui avaient une répartition sexuée : lycées de jeunes gens, d'abord, héritiers d'une riche tradition, puis lycées de jeunes filles créés en dépit d'oppositions diverses et variées car éduquer les filles en leur enseignant le même programme qu'aux garçons, cela ne se faisait pas.

Il y avait double concours : agrégation masculine, agrégation féminine. Pas question de nommer une femme dans un lycée de jeunes gens ou un homme dans un lycée de jeunes filles.
Il est heureux que cela ne soit plus, mais pourquoi priver les élèves de tout sexe d'activités manuelles et artistiques ?

par Thalia de G Sam 23 Sep 2017 - 13:18

Delia a écrit:

VinZT a écrit:Il y a des centaines de choses utiles, au corps et à l'esprit, mais voilà : un collège ou un lycée est-il un centre d'activités ? Parce que sinon, on pourrait aussi faire du bricolage, de la couture, du maquettisme, du yoga, des échecs, pendant les heures d'AP maths et français.

Fut un temps où ces matières étaient au programme, bricolage pour les jeunes gens, couture pour les jeunes filles, musique et dessin pour les deux sexes, sous la houlette de professeurs certifiés. Cela ne devenait facultatif qu'à partir de la Seconde.
Ce n'était évidemment pas à la place de... mais des heures inscrites au VS.

Ces disciplines artistiques et manuelles ont été honteusement chassées de l'Ecole. Curieux trait de civilisation.

Je confirme. En fait il n'y a rien à confirmer, les filles avaient couture de la 6e à la 3e, j'aimais bien, mais j'enviais aussi mon frère aîné qui avait emt.
Je regrette moi aussi la disparition de ces enseignements pratiques, qui sans nous apprendre forcément à coudre un ourlet à la main, permettraient de faire face à des situations quotidiennes. Je ne suis pas la seule, il y eu un échange dans ce sens il y a quelques années.

Mais cela suppose qu'on supprime l'horaire de quelques disciplines pour récupérer cette heure d'enseignement pratique.
NB : la SPC ne commençait qu'en seconde quand j'étais au petit lycée (actuellement collège) et la techno n'existait pas.

par henriette Sam 23 Sep 2017 - 13:19

Cath a écrit:Ensuite, ce furent les TME (travaux manuels éducatifs) ou EMT (éducation manuelle et... technique ?).
Nous faisions les mêmes activités, filles et garçons : cuisine, métallerie...

Je trouve du reste bien dommage cette disparition d'un vrai enseignement manuel et technique. Je me souviens que nous faisions, filles et garçons, aussi bien de la couture et de la cuisine que de l'électricité, du travail du bois, du papier peint, du carrelage, comment changer une vitre, etc.
Cela me semble vraiment manquer au collège, ce travail manuel.

par henriette Sam 23 Sep 2017 - 13:20

Thalia, on est d'accord ! J'hallucine (boulot) - Page 17 2252222100

par Dimka Sam 23 Sep 2017 - 13:22

J'avais lu des trucs, là-dessus. Sur la répartition sexuée, certes ce n'est pas quelque chose à regretter (mais c'est facile de juger le passé avec nos valeurs d'aujourd'hui), pour le reste je trouve ça bien dommage qu'on n'apprenne plus aux collégiens à recoudre un vêtement, remettre un bouton, réparer une armoire, ou cuisiner quelques plats de base qui permettent d'éviter un certain consumérisme. En techno, on apprenait encore des trucs quand j'y étais (faire une soudure, etc.), et j'ai l'impression que c'est en train de disparaître (mes neveux et nièces ont l'air de faire beaucoup de blabla conceptuel sans queue ni tête, mais peu de pratique.

par Rosanette Sam 23 Sep 2017 - 13:23

Dimka a écrit:J'avais lu des trucs, là-dessus. Sur la répartition sexuée, certes ce n'est pas quelque chose à regretter (mais c'est facile de juger le passé avec nos valeurs d'aujourd'hui), pour le reste je trouve ça bien dommage qu'on n'apprenne plus aux collégiens à recoudre un vêtement, remettre un bouton, réparer une armoire, ou cuisiner quelques plats de base qui permettent d'éviter un certain consumérisme. En techno, on apprenait encore des trucs quand j'y étais (faire une soudure, etc.), et j'ai l'impression que c'est en train de disparaître (mes neveux et nièces ont l'air de faire beaucoup de blabla conceptuel sans queue ni tête, mais peu de pratique.

Je plussoie.

par Jenny Sam 23 Sep 2017 - 13:25

Je trouve ça dommage aussi. J'hallucine (boulot) - Page 17 2252222100

par Philomène87 Sam 23 Sep 2017 - 13:25

Delia a écrit:

Philomène87 a écrit:Oui enfin les activités avec répartition sexuée, comment dire...

C'étaient les établissements qui avaient une répartition sexuée : lycées de jeunes gens, d'abord, héritiers d'une riche tradition, puis lycées de jeunes filles créés en dépit d'oppositions diverses et variées car éduquer les filles en leur enseignant le même programme qu'aux garçons, cela ne se faisait pas.
Il y avait double concours : agrégation masculine, agrégation féminine. Pas question de nommer une femme dans un lycée de jeunes gens ou un homme dans un lycée de jeunes filles.
Il est heureux que cela ne soit plus, mais pourquoi priver les élèves de tout sexe d'activités manuelles et artistiques ?

Je suis bien d'accord.
Je ne suis pas contre le fait d'enseigner ces choses-là, mais une fille ne devrait pas être empêchée de faire du bricolage, par exemple.

par Jenny Sam 23 Sep 2017 - 13:29

Philomène87 a écrit:

Delia a écrit:

Philomène87 a écrit:Oui enfin les activités avec répartition sexuée, comment dire...

C'étaient les établissements qui avaient une répartition sexuée : lycées de jeunes gens, d'abord, héritiers d'une riche tradition, puis lycées de jeunes filles créés en dépit d'oppositions diverses et variées car éduquer les filles en leur enseignant le même programme qu'aux garçons, cela ne se faisait pas.
Il y avait double concours : agrégation masculine, agrégation féminine. Pas question de nommer une femme dans un lycée de jeunes gens ou un homme dans un lycée de jeunes filles.
Il est heureux que cela ne soit plus, mais pourquoi priver les élèves de tout sexe d'activités manuelles et artistiques ?

Je suis bien d'accord.
Je ne suis pas contre le fait d'enseigner ces choses-là, mais une fille ne devrait pas être empêchée de faire du bricolage, par exemple.

Et les garçons peuvent aussi apprendre à coudre un bouton.
À mon époque, on faisait du bricolage en techno, c'était assez utile.

par Rendash Sam 23 Sep 2017 - 13:30

Philomène87 a écrit:

Delia a écrit:

Philomène87 a écrit:Oui enfin les activités avec répartition sexuée, comment dire...

C'étaient les établissements qui avaient une répartition sexuée : lycées de jeunes gens, d'abord, héritiers d'une riche tradition, puis lycées de jeunes filles créés en dépit d'oppositions diverses et variées car éduquer les filles en leur enseignant le même programme qu'aux garçons, cela ne se faisait pas.
Il y avait double concours : agrégation masculine, agrégation féminine. Pas question de nommer une femme dans un lycée de jeunes gens ou un homme dans un lycée de jeunes filles.
Il est heureux que cela ne soit plus, mais pourquoi priver les élèves de tout sexe d'activités manuelles et artistiques ?

Je suis bien d'accord.
Je ne suis pas contre le fait d'enseigner ces choses-là, mais une fille ne devrait pas être empêchée de faire du bricolage, par exemple.

Certes non, sans quoi je serais obligé de m'y coller, et je suis un vrai manche, alors que la rennette est experte en la matière :lol:

Mais je sais coudre :chat:

par William Foster Sam 23 Sep 2017 - 13:43

Philomène87 a écrit:(...) une fille ne devrait pas être empêchée de faire du bricolage, par exemple.

J'hallucine (boulot) - Page 17 Tumblr_inline_ofrnclmBmF1s9x8us_500

:dehors2:

par Thalia de G Sam 23 Sep 2017 - 13:45

Tu n'as pas tort, hélas.

par Honchamp Sam 23 Sep 2017 - 13:48

Dimka a écrit:J'avais lu des trucs, là-dessus. Sur la répartition sexuée, certes ce n'est pas quelque chose à regretter (mais c'est facile de juger le passé avec nos valeurs d'aujourd'hui), pour le reste je trouve ça bien dommage qu'on n'apprenne plus aux collégiens à recoudre un vêtement, remettre un bouton, réparer une armoire, ou cuisiner quelques plats de base qui permettent d'éviter un certain consumérisme. En techno, on apprenait encore des trucs quand j'y étais (faire une soudure, etc.), et j'ai l'impression que c'est en train de disparaître (mes neveux et nièces ont l'air de faire beaucoup de blabla conceptuel sans queue ni tête, mais peu de pratique.

Oui, la techno, c'est sur ordinateur maintenant.
Il y a 3 ans, échange avec l'Allemagne (Ex-RDA, un collège assez général). Les élèves font de la cuisine, du repassage. Nos petits Français ont épluché des patates, émincé des cornichons, fait une salade de pâtes et de la mousse au chocolat. Mis des torchons au lave-linge collectif, et certains ont repassé d'autres torchons.
Repas cuisiné à l'occasion pris en commun.
Et évidemment la question "Madame, pourquoi on ne fait pas ça, nous? ".

par gauvain31 Sam 23 Sep 2017 - 13:49

Jenny a écrit:

Philomène87 a écrit:

Delia a écrit:

Philomène87 a écrit:Oui enfin les activités avec répartition sexuée, comment dire...

C'étaient les établissements qui avaient une répartition sexuée : lycées de jeunes gens, d'abord, héritiers d'une riche tradition, puis lycées de jeunes filles créés en dépit d'oppositions diverses et variées car éduquer les filles en leur enseignant le même programme qu'aux garçons, cela ne se faisait pas.
Il y avait double concours : agrégation masculine, agrégation féminine. Pas question de nommer une femme dans un lycée de jeunes gens ou un homme dans un lycée de jeunes filles.
Il est heureux que cela ne soit plus, mais pourquoi priver les élèves de tout sexe d'activités manuelles et artistiques ?

Je suis bien d'accord.
Je ne suis pas contre le fait d'enseigner ces choses-là, mais une fille ne devrait pas être empêchée de faire du bricolage, par exemple.

Et les garçons peuvent aussi apprendre à coudre un bouton.
À mon époque, on faisait du bricolage en techno, c'était assez utile.

Oui, les garçons peuvent le faire, ma mère m'a appris à coudre un bouton, même le tricot: le point mousse (facile), le point jersey (difficile). Mais mes grosses pattes que j'avais déjà quand j'avais 8 ans ne me permettaient d'être à l'aise dans le tricot .
Les garçons peuvent faire aussi le repassage, récurer les toilettes.... et avoir du mal à porter des choses lourdes Very Happy

par skindiver Sam 23 Sep 2017 - 13:50

Mes élèves féminines pour la plupart trouvent important que ce soit l'homme qui transmette son nom de famille. "C'est la femme qui porte l'enfant et qui accouche, il faut bien qu'il ait un rôle....".
J'ai entendu aussi comme argument que l'homme était supérieur à la femme....
Heureusement quelques filles se sont indignées, et j'ai passé un bon moment à expliquer l'importance de l'égalité homme/femme.
Ca me dépasse ce genre de réflexions.

par Delia Sam 23 Sep 2017 - 13:56

Thalia de G a écrit:

Mais cela suppose qu'on supprime l'horaire de quelques disciplines pour récupérer cette heure d'enseignement pratique.
NB : la SPC ne commençait qu'en seconde quand j'étais au petit lycée (actuellement collège) et la techno n'existait pas.

Une précision, Thalia : le petit lycée allait de la douzième à la septième, parallèlement à l'école primaire. Puis c'était le lycée, de la sixième à le Terminale. Je suis la dernière génération à avoir connu de régime. Les petits lycées n'existent plus que comme souvenir littéraire (Lire le Chiffre de nos jours, d'André Chamson, le Temps des Secrets de Marcel Pagnol).

par Rendash Sam 23 Sep 2017 - 13:58

William Foster a écrit:

Philomène87 a écrit:(...) une fille ne devrait pas être empêchée de faire du bricolage, par exemple.

:dehors2:

Hihi, faudrait montrer ça à la rennette et son mètre soixante-quinze, ou ma frangine et son mètre cinquante-cinq, qui l'une et l'autre te trimbalent leur matos pro, des cartons de bouquins ou des meubles aussi aisément que n'importe quel pote :lol: Y'en a, faudrait leur expliquer qu'on ne porte pas/bricole pas/conduit pas avec le zob.
Pensée émue pour mes collègues de l'hosto, très majoritairement des femmes, qui sont bien obligées de pallier les défaillances de matériel, lève-malade inclus.

par Lord Steven Sam 23 Sep 2017 - 14:09

henriette a écrit:

Cath a écrit:Ensuite, ce furent les TME (travaux manuels éducatifs) ou EMT (éducation manuelle et... technique ?).
Nous faisions les mêmes activités, filles et garçons : cuisine, métallerie...

Je trouve du reste bien dommage cette disparition d'un vrai enseignement manuel et technique. Je me souviens que nous faisions, filles et garçons, aussi bien de la couture et de la cuisine que de l'électricité, du travail du bois, du papier peint, du carrelage, comment changer une vitre, etc.
Cela me semble vraiment manquer au collège, ce travail manuel.

Moi aussi

cuisine en cinquième et réalisation d'une perforatrice en troisième. Je me demande ce que sont devenus les ateliers et leurs machines-outils.

par Thalia de G Sam 23 Sep 2017 - 14:15

Delia a écrit:

Thalia de G a écrit:

Mais cela suppose qu'on supprime l'horaire de quelques disciplines pour récupérer cette heure d'enseignement pratique.
NB : la SPC ne commençait qu'en seconde quand j'étais au petit lycée (actuellement collège) et la techno n'existait pas.

Une précision, Thalia : le petit lycée allait de la douzième à la septième, parallèlement à l'école primaire. Puis c'était le lycée, de la sixième à le Terminale. Je suis la dernière génération à avoir connu de régime. Les petits lycées n'existent plus que comme souvenir littéraire (Lire le Chiffre de nos jours, d'André Chamson, le Temps des Secrets de Marcel Pagnol).

Tu as raison, mais je me suis emmêlé les pédales en lisant Neo. Pour moi, c'est une époque lointaine, celle de la création des CEG-CES, je me rappelle simplement que mon maître de CM2 avait estimé qu'au vu de mes résultats il fallait que j'aille au lycée, sans examen.
Cela ne me rajeunit pas et j'avoue avoir peu de mémoire des dates des différentes évolutions et des bouleversements de l'EN.

par Delia Sam 23 Sep 2017 - 14:31

je me rappelle simplement que mon maître de CM2 avait estimé qu'au vu de mes résultats il fallait que j'aille au lycée, sans examen.

De public à public, l'examen n'était pas nécessaire, en effet.
Si Marcel Pagnol a dû passer le concours des bourses, c'est que de son temps, le lycée était payant.
Pour les CEG, voir wikipédia :

En vertu de l'article 28 du décret n^o 59-57 du 6 janvier 1959, le collège d’enseignement général dispense un « enseignement général court », aussi appelé moderne court, qui comprend deux années de cycle d’observation, communes à l’enseignement général long et à l’enseignement technique suivies de trois années d’enseignement spécifique.
Les collèges d’enseignement général ont été constitués soit par transformation d’anciens cours complémentaires, soit par la constitution de « groupes d’observation dispersés » (GOD) associés à des écoles primaires, à raison d’un au moins par canton².

Nous sommes de sacrées bibliothèques, pas vrai ?

par Thalia de G Sam 23 Sep 2017 - 14:39

Delia a écrit:

je me rappelle simplement que mon maître de CM2 avait estimé qu'au vu de mes résultats il fallait que j'aille au lycée, sans examen.

De public à public, l'examen n'était pas nécessaire, en effet.
Si Marcel Pagnol a dû passer le concours des bourses, c'est que de son temps, le lycée était payant.
Pour les CEG, voir wikipédia :

En vertu de l'article 28 du décret n^o 59-57 du 6 janvier 1959, le collège d’enseignement général dispense un « enseignement général court », aussi appelé moderne court, qui comprend deux années de cycle d’observation, communes à l’enseignement général long et à l’enseignement technique suivies de trois années d’enseignement spécifique.
Les collèges d’enseignement général ont été constitués soit par transformation d’anciens cours complémentaires, soit par la constitution de « groupes d’observation dispersés » (GOD) associés à des écoles primaires, à raison d’un au moins par canton².

Nous sommes de sacrées bibliothèques, pas vrai ?

En ce qui me concerne, j'en doute, je n'ai pas de mémoire et c'est sans doute mieux ainsi. Je sais simplement que les meilleurs faisaient latin et les autres pas. Que bien plus tard la 5e de transition accueillait les élèves destinés à un enseignement pro précoce.
Maintenant "tout le monde" va en seconde G, sans considérer qu'il puisse y avoir un enseignement pro de qualité pour des élèves peu scolaires mais motivés. C'est une des raisons pour lesquelles, écœurée, je n'ai plus voulu être PP de 3e, alors que cette fonction a pu être motivante et passionnante.

par pseudo-intello Sam 23 Sep 2017 - 16:17

En techno, dans les années 95, on fabriquait des machines généralement sans grand intérêt (enfin, le testeur de pile, si, mais le boitier lumineux pour qu'on te voie si tu fais du vélo le soir, sincèrement...).

Je sais donc souder, et c'est à peu près la seule chose d'outils que j'y ai apprise. Parce que les vieux PC à fond d'écran bleu qui ne ressemblent à rien de ce que j'ai pu voir par la suite (ni d'ailleurs au PC avec Windows 3 qui a débarqué à la maison dans ces années-là), sur lesquels il fallait apprendre à taper sans regarder (lol), la page de garde du classeur à rédiger en écriture technique (chaque lettre normée et millimétrée, tracée à la règle), les onglets abscons du classeur (projet, gestion, informatique, électronique, mécanique, je m'en souviens encore mais n'ai jamais compris ni l'intérêt, ni, à l'époque, le sens des mots que les profs ne nous avaient pas expliqués opurquo "projet" ? que veut dire "gestion" ? quelle est la différencfe entre "informatique", "électronique" et "mécanique", des questions auxquelles je répondrais sans souci maintenant, mais pas à 11 ans).

Honnêtement, je pense que niveau informatique, les profs le faisaient par obligation, car vu comment ils nous ont mal présenté les choses (la liste des menus en haut de l'écran, fastidieuse car donnée sans aucune explication), il y a des raisons de penser qu'on leur a imposé des outils de travail qu'ils ne maîtrisaient pas et dont ils voyaient peu l'intérêt. Le pédagogisme avait sans doute déjà commencé à sévir.
J'ai utilisé des machines à perforer, de vrais machins de ouf tout en métal et plus grandes que moi, avec des lames de ouf, des fers à souder, de l'étain avec lequel mes petits camarades bricolaient des boucles d'oreille en forme de feuilles de cannabis, et à part, pourquoi pas, le fer à souder, j'aurais préféré apprendre à réparer une armoire et recoudre un bouton...

par Marie-Henriette Sam 23 Sep 2017 - 16:23

Au collège, nous faisions tous de la cuisine, de la couture et de le l'électronique. Je trouve dommage que tout cela ait disparu.

par Laverdure Sam 23 Sep 2017 - 16:32

Dans son collège, ma mère, professeur d'anglais, a lancé un atelier couture il y a quelques temps : il ne désemplit pas et intéresse filles comme garçons (y compris des pénibles).

Sinon, pour ce qui est de la techno, je dois dire que je m'y suis bien em***** (comme en arts plastiques d'ailleurs). J'ai beaucoup regretté qu'on ne nous fasse pas choisir entre les arts plastiques, la musique et la techno : j'aurais très volontiers fait 3 heures de musique à la place de 1h de chaque.

par Rendash Sam 23 Sep 2017 - 16:34

Laverdure a écrit:

Sinon, pour ce qui est de la techno, je dois dire que je m'y suis bien em***** (comme en arts plastiques d'ailleurs). J'ai beaucoup regretté qu'on ne nous fasse pas choisir entre les arts plastiques, la musique et la techno : j'aurais très volontiers fait 3 heures de musique à la place de 1h de chaque.

par JEMS Sam 23 Sep 2017 - 16:41

Je suis nul en bricolage, je me suis cramé sévère avec le fer souder au collège. Je me souviens vaguement d'une boîte en plastique que nous devions percer et qui devait accueillir une sonnerie d'attente téléphonique.

La musique... idem. J'ai souffert de la flûte. Aujourd’hui je peux vous faire SOL SOL SI SI LA SI LA SOL SOL SI SI LA SI... Razz

Le dessin, je suis une quiche... il n'y avait que l'histoire de l'art qui me passionnait.