Groupe de travail agreg interne LM 2018

... et pour moi aussi qui pensais avoir surtout une mémoire visuelle, démentie depuis que j'utilise des enregistrements de citations! merci beaucoup, je crois qu'on doit pouvoir les trouver en bibliothèque.

Avec plaisir!

Oui, c'est fort probable que ce soit en bibliothèque, comme les enregistrements de lectures de certaines de vos œuvres, d'ailleurs. Je pense aux deux pièces de Racine, à Flaubert et pourquoi pas à Chénier.

J'ai beaucoup écouté, l'an dernier, la lecture des Essais par Michel Piccoli (chez le même éditeur), même s'il n'y a que quelques extraits du livre III.
Rien de tel pour les mémoires auditives! L’œuvre nous devient incontestablement plus familière.

Bonne soirée!

"J'ajoute, mais je ne corrige pas" (quand je dis que la préparation est obsessionnelle... les textes s'impriment profondément en nos mémoires, et hop, une citation remonte à la surface, sans crier gare): l'écoute ne remplace pas la lecture, bien évidemment. Il est important de mémoriser le texte écrit, surtout pour les épreuves orales (la leçon en particulier). Le texte de Montaigne est un véritable défi en la matière, un labyrinthe.

D'ailleurs, petit exercice: retrouvez en quelques minutes le chapitre et la page où se lit la citation ci-dessus...  

Mais vous devez déjà savoir tout cela!

Cette fois-ci, je m'éclipse, vraiment.

C'est dans "De la Vanité" (mais j'ai dû chercher)

Je vais voir ça en bibliothèque, effectivement.
Sauts et Gambades, tu as enregistré tes citations? et ça marche? Parce que je galère à les apprendre... (j'en ai retenu 3 pour l'instant de Chénier, beaucoup plus de Montaigne, mais pour le reste ça ne veut pas rentrer...).

Bravo!

Peu de mérite pour ma part: j'avais fait une explication de texte du passage. Un exercice très efficace, à tous égards, qu'il est bon de pratiquer, même si l'écrit occupe déjà tout votre temps.

Bien évidemment, je donne des conseils que je n'ai pas pu tous appliquer!

En fait, j'ai tout de suite pensé à De la Vanité (c'est là qu'il s'explique sur ses emprunts), mais j'ai eu du mal à retrouver le passage exact. J'ai encore du travail...

Ce soir c'est histoire littéraire: je travaille sur le XVIème siècle, sans doute celui que je maîtrise le moins bien (avec le XVIIIème).

Plein de courage, vraiment!

Il reste encore pas mal de temps jusqu'aux épreuves, pour s'entraîner, pour parfaire ses connaissances, etc. L'ascension est encore loin (en région parisienne, cela commence par une ascension au sens propre: certains ont peut-être déjà gravi les étages de la maison des examens, à Arcueil!   )

Une dernière citation de Montaigne qu'on jurerait écrite pour les agrégatifs:

"La vraie liberté c'est de pouvoir toute chose sur soi".

Au plaisir!

Heureusement que tu as trouvé Sifi, sinon il aurait fallu chercher encore plus longtemps... :|
Sinon, petite question pratique: vous mettez vos citations à part ou bien vous les rangez dans vos fiches? (c'est ce que je fais).

Un peu des deux marielou. J'ai plein de citations dans mes fiches, et je me suis aussi fait un carnet de citations que j'emporte partout (enfin en principe, j'ai encore tendance à l'oublier )... l'idée générale étant d'en apprendre pendant les temps de flottement: à l'arrêt de tram, dans la voiture (je m'en répète une en boucle dans ma tête), à la caisse du supermarché...
Mais il faut vraiment que je m'y mette!

Merci Sifi. Je vais commencer aujourd'hui pour Flaubert en faisant un classement (ce sera sur ordi du coup). Hier soir, j'ai relu les quatre premiers chapitres de L'ES. La relecture va assez vite. J'aurai fini la première partie ce soir en tout cas.

Oui la première partie va vite... ça se gâte un peu pour la 2ème :lol: J'en suis à ma 3ème lecture de Bouvier.
Ce matin j'ai mis au propre une fiche sur le baroque, et avancé dans ma synthèse sur l'histoire littéraire du XVIème, très intéressant et éclairant pour Montaigne et pour la dida.

Je vais voir ce que fabriquent mes enfants, et ensuite continuer un peu le cours sur Bouvier. J'ai enfin réussi à me relancer!!

(Mais dans tout ça mes cours ne sont absolument pas prêts...)

J'ai eu la force de jeter ma fiche de confirmation d'inscription : maintenant c'est sûr, je suis libéré. Bon courage à toutes et à tous dans ce long chemin !

Je pense que tu as mûrement réfléchi et que c'est mieux pour cette fois. Je ne sais pas comment tu travailles et à quel point tu es en retard. Pas plus que moi certainement...

Quant à moi,, je vis aussi ces moments de désillusion, mais je suis capable de me ressaisir toujours. Donc je continue. Pour moi, c'est une question de méthode de travail: il faut travailler efficacement et ne pas s'enliser dans des digressions certes passionnantes, mais qui nous font perdre de vue la structure qui permet d'exécuter n'importe quel devoir.
Allez, je continue.

Quand je fais un truc, je le fais à 100% et là, ça touchait à la torture. Je n'étais pas en retard, j'ai tout lu plusieurs fois et j'ai fiché des dizaines de livres théoriques : depuis mai, j'ai lu plus de 50 ouvrages portant sur les oeuvres au programme (comme à chaque fois que je me lance dans un nouveau sujet : j'ai une quinzaine de livres sur les lichens parce que c'était mon truc il y a deux ans, j'ai acheté une vingtaine de livres sur l'akkadien que j'ai commencé il y a un mois... Typiquement autistique, dirait mon psy !)

Le résultat est cependant toujours le même: je suis incapable de faire une dissertation. J'ai passé des heures par dizaines devant des sujets, des méthodes, des cours, un copain agrégé s'est pris le temps de m'expliquer, souvent, et ça termine toujours pas une feuille blanche. Ca devenait franchement douloureux et l'immense plaisir que j'avais à apprendre des choses se fracassait contre cette incapacité à faire une dissertation. Je n'ai pas les capacités, quelles qu'elles soient, pour faire ça. C'est dommage mais il faut savoir accepter ses limites, je crois. Je peux quasiment réciter les deux pièces de Racine par coeur et je suis pourtant incapable de rédiger la moindre phrase liée à un sujet de dissertation. C'est une gymnastique mentale que je ne comprends pas. Mon psy m'a confirmé que ça peut être lié à une incapacité à l'abstraction, sans doute à cause de mon autisme. Peut-être, peut-être pas, j'ai jeté l'éponge.

Bon courage à vous et prenez du plaisir

Je trouve ce que tu fais exceptionnel, stench... peut-être effectivement que ce sont les limites de ton autisme, je n'en sais rien, ou peut-être auras-tu un jour un déclic qui te permettras de te relancer... tu en es capable, c'est clair!!

Profite du plaisir d'apprendre, je crois que c'est surtout ça le secret!

sifi a écrit:Je trouve ce que tu fais exceptionnel, stench...

Merci mais je ne fais rien d'incroyable : je lis des livres, c'est tout

J'en lis moins que toi en tout cas. A priori, si tu as fait tout ce travail, tu n'as plus qu'à structurer ton raisonnement sur les dialectiques, les tensions à l'oeuvre pour chaque texte, et réfléchir à leurs "issues". Après, c'est aussi une question de confiance en soi...

Stench si tu penses que c’est la meilleure solution, profite de ta liberté retrouvée!
Moi je t’aurais bien proposé de passer les épreuves à deux. Ce n’est pas la mise en forme qui me pose pb mais de dégager du temps pour lire et relire les œuvres, à nous deux on ferait une super équipe 😉 (j’ai eu 6 sur Yourcenar sans avoir lu l’oeuvre..., technique qui a évidemment ses limites 😂).

Oui lire n'est pas exceptionnel (quoique par les temps qui courent...), mais lire autant est bluffant!! Sans parler de connaître les pièces par coeur...

Comment as-tu fait pour la dissert du capes? C'est aussi très théorique, pourtant?

sifi a écrit:

Comment as-tu fait pour la dissert du capes? C'est aussi très théorique, pourtant?

Facile : j'ai échoué à cette épreuve :| Toutes mes notes étaient excellentes (15 en ET, 18 en ancien français, toutes mes notes allaient de 12 à 18) sauf en dissertation où j'ai eu 7/20. Vu le nombre d'épreuves du CAPES de l'époque, ça m'a permis d'être très bien classé malgré tout.

Ouais, moi 5 sur Baudelaire à l'époque dans les mêmes conditions.

marielou a écrit:Ouais, moi 5 sur Baudelaire à l'époque dans les mêmes conditions.

La dissertation du CAPES ne portait pas sur un auteur mais sur un genre, non ? Moi j'étais tombé sur l'autobiographie ou un truc du genre.

Oui, nous ne sommes pas égaux... Moi j'avais eu 17, après, je ne suis pas sûre de pouvoir bien vous indiquer ma méthode.

Moi j'ai eu 15 au capes, et des notes moyennes partout ailleurs... comme quoi...

Stench, tu ne crois pas qu'en essayant d'avoir une super note en didactique (beaucoup plus concret!) et en cartonnant à l'oral vu tes connaissances, c'est faisable?

Moi 16 à la dissert qui m'a sauvé la mise sur tout le reste.
Je suis d'accord avec Sifi, vu ton ET au capes (moi il faut que je fasse attention, car j'avais eu 8).

Oui moi aussi. J'avais cartonné à la dissert, qui était le plus gros coefficient, et j'étais entre 8 et 10 pour tout le reste... ce qui m'a permis d'être admise quand même assez largement!

Ceci dit, j'avais passé le CAPES en touriste, sans rien travailler. En allant à l'oral, je savais ce qu'on allait me demander, mais je n'avais jamais fait le moindre entraînement... en fait, je préparais l'agreg en même temps, où j'ai eu... 4 et 5 à la dissert.
Autant dire que la dissert d'agreg est qqch qui me stresse royalement (j'ai aussi beaucoup de mal avec ces sujets abscons).