Help conseils : je dois passer en commission de titularisation

réinscris-toi dans une académie limitrophe (Versailles, Créteil) : il suffit parfois de passer le périphérique pour disparaître à leurs yeux.
Sinon il y a aussi l'enseignement privé.

Nizab a écrit:Saurait-on me dire d'ailleurs où sont indiquées les dates de ces commissions ?

Je réitère.

Pour les commissions cela dépend de l'académie, pour la réinscription , tu eux tenter l'enseignement privé mais ce sont les mêmes inspecteurs qui t'évaluerons donc je pense que c'est une mauvaise solution.

Dans le public, on ne laisse pas une deuxième chance ?

Nizab a écrit:

Nizab a écrit:Saurait-on me dire d'ailleurs où sont indiquées les dates de ces commissions ?

Je réitère.

Chaque académie a ses propres dates.
Ainsi, pour Créteil par exemple, les entretiens ont débuté la semaine du 18 juin.
Je crois qu'ils sont terminés pour les PLP et que pour les capétiens non.

Dans d'autres académies, ces entretiens là peuvent avoir lieu plus tôt ou plus tard.
La meilleure solution, c'est de contacter ton syndicat qui te dira quand ont lieu les entretiens ou s'ils ont bien eu lieu.

TitiaN a écrit:Dans le public, on ne laisse pas une deuxième chance ?

La deuxième chance, c'est le renouvellement.
Cependant, d'après ce qu'on peut comprendre des différents retours, il semble que le renouvellement ne soit pas automatique...

Bosco75 a écrit:

Nizab a écrit:

Nizab a écrit:Saurait-on me dire d'ailleurs où sont indiquées les dates de ces commissions ?

Je réitère.

Chaque académie a ses propres dates.
Ainsi, pour Créteil par exemple, les entretiens ont débuté la semaine du 18 juin.
Je crois qu'ils sont terminés pour les PLP et que pour les capétiens non.

Dans d'autres académies, ces entretiens là peuvent avoir lieu plus tôt ou plus tard.
La meilleure solution, c'est de contacter ton syndicat qui te dira quand ont lieu les entretiens ou s'ils ont bien eu lieu

Merci Bosco. J'ai retourné le site de l'académie en vain.
C'est un réflexe que je n'ai pas encore : tu veux une information, tourne-toi vers un syndicat.

Nizab a écrit:

Bosco75 a écrit:

Nizab a écrit:

Nizab a écrit:Saurait-on me dire d'ailleurs où sont indiquées les dates de ces commissions ?

Je réitère.

Chaque académie a ses propres dates.
Ainsi, pour Créteil par exemple, les entretiens ont débuté la semaine du 18 juin.
Je crois qu'ils sont terminés pour les PLP et que pour les capétiens non.

Dans d'autres académies, ces entretiens là peuvent avoir lieu plus tôt ou plus tard.
La meilleure solution, c'est de contacter ton syndicat qui te dira quand ont lieu les entretiens ou s'ils ont bien eu lieu

Merci Bosco. J'ai retourné le site de l'académie en vain.
C'est un réflexe que je n'ai pas encore : tu veux une information, tourne-toi vers un syndicat.

C'est une nécessité dans notre grande maison...

Pas titularisée, rien d'étonnant, mais je ne sais pas encore si je suis en renouvellement ou licenciée.
Ma copine de l'interne qui est aussi passée en commission mardi avec moi, n'est pas titularisée non plus alors qu'elle n'avait qu'un avis défavorable, celui de son chef d'établissement.

TitiaN a écrit:Pour ma part, mon entretien s'est mal passé. Je n'ai même pas pu faire un bref exposé de mon année de stage. Les membres ont tout de suite posé des questions (enfin, un, l'ipr). C'était pareil pour tous les stagiaires.
Je ne suis pas bienveillante dans mes évaluations (je dois écrire "Très bien", "Bien" ou à l'oral, quand certains ont bien ou peu participé "C'est bien, tu as bien participé aujourd'hui" ou "Attention, participe la prochaine fois"). Je suis une prof nulle car je ne fais pas les bons choix didactiques dans mes séquences pour faire participer les élèves.
J'ai tout de même répondu à l'ipr, le seul à avoir parlé, que j'avais été 7 ans contractuelle avant d'obtenir mon concours et que je n'avais jamais eu de tels reproches de la part des chefs d'établissements et chargés de mission qui m'ont fait des visites conseils.
Pour conclure, je lui ai dit que si j'étais si incompétente que ça, je n'aurais jamais été 7 ans contractuelle, je serais passée en commission disciplinaire pour les non titulaires depuis bien longtemps.
Réponse demain, mais je sais que je ne serai pas titularisée. Maintenant, je verrai si licenciée ou renouvelée. Mais, je pense à un licenciement.

Malheureusement l'Etat n'est pas bienveillant avec "ses" personnels. C'est le comptable qui décide, une personne contractuelle coûte moins cher qu'une personne fonctionnaire. D'ailleurs ce gouvernement va arriver à ses fins en supprimant ce statut désuet [sic]…   

Par contre je ne prédis pas un bel avenir pour notre pays à très court terme.

Bon courage pour la suite.

TitiaN a écrit:Pas titularisée, rien d'étonnant, mais je ne sais pas encore si je suis en renouvellement ou licenciée.
Ma copine de l'interne qui est aussi passée en commission mardi avec moi, n'est pas titularisée non plus alors qu'elle n'avait qu'un avis défavorable, celui de son chef d'établissement.

Sincèrment navré pour vous.
Bon courage pour la suite ! (et si tu es renouvelé, tout repart à zéro alors positive !)

Non mais tout cela n'est pas sérieux.
Bon courage à toutes et tous.

Nizab a écrit:Non mais tout cela n'est pas sérieux.
Bon courage à toutes et tous.

Merci !

Je suis curieux de savoir la proportion d'hommes et de femmes qui sont renouvelés et licenciés. On sait qu'il y a une disproportion parmi les enseignants entre les uns et les autres, cette disproportion semble plus faible parmi les stagiaires qui passent en jury de commission. Ma remarque est purement empirique, se fonde sur les stagiaires que j'ai pu croiser en allant chercher mon dossier au rectorat la semaine dernière ainsi que sur les noms inscrits sur le registre de ceux qui étaient venus chercher leur dossier avant moi, et sur ceux qui ont été renouvelés dans ma matière l'an dernier.

buckledown a écrit:Je suis curieux de savoir la proportion d'hommes et de femmes qui sont renouvelés et licenciés. On sait qu'il y a une disproportion parmi les enseignants entre les uns et les autres, cette disproportion semble plus faible parmi les stagiaires qui passent en jury de commission. Ma remarque est purement empirique, se fonde sur les stagiaires que j'ai pu croiser en allant chercher mon dossier au rectorat la semaine dernière ainsi que sur les noms inscrits sur le registre de ceux qui étaient venus chercher leur dossier avant moi, et sur ceux qui ont été renouvelés dans ma matière l'an dernier.

Il y a en effet plus d'hommes renouvelés ou licenciés.

Quelles sont tes sources s'il te plaît ?
Si c'était vrai, ce serait ironique dans la mesure où l'on dit qu'on favorise les candidats masculins lors du concours pour rétablir un peu de parité.

buckledown a écrit:Quelles sont tes sources s'il te plaît ?
Si c'était vrai, ce serait ironique dans la mesure où l'on dit qu'on favorise les candidats masculins lors du concours pour rétablir un peu de parité.

Suffit de lire les rapports

Une autre question, si le deuxième rapport du tuteur est manquant dans le dossier mis à disposition du jury, comment évoquer la chose avec celui-ci ?

Bosco75 a écrit:

buckledown a écrit:Quelles sont tes sources s'il te plaît ?
Si c'était vrai, ce serait ironique dans la mesure où l'on dit qu'on favorise les candidats masculins lors du concours pour rétablir un peu de parité.

Certains concours de la FPE et en particulier à l'EN se sont largement féminisés (CRPE et certaines sections du CAPES/CAPLP où les femmes sont ultra majoritaires). C'est un état de fait et c'est ainsi. Maintenant, je ne pense pas qu'il faille fournir une aide aux quelques candidats masculins au concours pour tenter de rétablir une parité...quand on voit que sur certains concours, les candidats sont presque tous des candidates
Ce qui me parait en revanche utile à faire c'est peut être de faire comprendre aux candidats masculins que l'EN a également besoin d'eux (tout comme dans d'autres corps de la FPE qui ont vu une féminisation des effectifs). La parité est toujours bonne, tout est question d'attractivité et malheureusement la FPE, et en particulier à l'EN, n'attire plus autant qu'avant (quoi qu'en disent les services chargés des concours dans leurs divers prospectus).

Je n'ai pas dit qu'il faille fournir une aide mais quand j'ai passé le capes il y a deux ans, la rumeur courait que les candidats masculins étaient peut-être un peu favorisés lors des oraux pour rétablir un peu de parité. Comme ça n'est qu'une rumeur...
Cela dit, et ça a été longuement commenté sur ce forum, le rapport de l'inspecteur des épreuves du capes suggérait à l'époque, en des termes bien maladroits, que c'était bien possible.
J'apportais un peu de grain à moudre à ce sujet ô combien délicat en disant que les proportions hommes/femmes au lors des jurys de commission étaient enfin "paritaires". Quand tu as une promo de 60 stagiaires avec une dizaine d'hommes, et qu'il y en a six qui se retrouvent en jury de commission, il y a de quoi se poser des questions sur la capacité desdits candidats masculins à enseigner.
Je dis ça en plaisantant à moitié, en me demandant s'il n'y a pas quelque constat sérieux, bien que forcément nébuleux, à faire derrière.

buckledown a écrit:Une autre question, si le deuxième rapport du tuteur est manquant dans le dossier mis à disposition du jury, comment évoquer la chose avec celui-ci ?

Si tu as été convoqué par le jury, il ne faut pas hésiter à soulever ce point

Bah ça m'avantage en fait, bien que je sache l'issue de la commission : licenciement. Le deuxième rapport de ma tutrice n'est pas terrible et c'est un euphémisme. Elle m'ignore depuis qu'elle l'a envoyé. C'est à peine si j'arrive à lui dire bonjour. J'aurais bien pu lui envoyer un mail ou un texto mais à quoi bon.
Mon CDE invoque les épreuves de brevet et aujourd'hui la constitution des classes pour ne pas me recevoir alors que je veux lui demander des explications sur certains mensonges dans son rapport (qui doit faire une dizaine de lignes - et dont j'ai cité un extrait précédemment où elle me reprochait de faire des fautes d'orthographe dans mes appréciations ou rapports, tout en ayant l'obligeance d'en faire au moins une, ce faisant).

Je suis très triste pour toi, buckledown. Aucun espoir de renouvellement ?

Vous avez toute ma compassion, Buckledown.
Vos évaluateurs au sein de votre établissement m'apparaissent ne pas assumer leurs écrits, ils font preuve de lâcheté en vous fuyant sous un prétexte ou un autre.

Non aucun, mais à la décharge de l'institution, j'ai essayé d'être un prof correct (en remplissant toutes mes obligations mais pas plus) et pas un prof irréprochable comme on me demandait de l'être en deuxième année de stage avec deux sixièmes. Les mensonges et le caractère partiel des rapports m'embarrassent un peu néanmoins.
Je ne pense pas être fait pour ce métier (l'aspect disciplinaire me rebute), mais je pense que j'aurais fait un bon prof à la longue. J'y vois l'opportunité pour une reconversion et un bon coup de pied au derrière.
La lecture de ce fil, très instructif, m'a pris de nombreuses minutes tout à l'heure http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,856904,page=1
L'heure de se poser les bonnes questions comme disent les collègues sympathiques.

Les témoignages sont vraiment hallucinants, à croire que vous êtes tombés sur les chèvres galeuses (tuteur / CDE / ESPE voire IPR).

Je suis dans le privé sur l'académie de Limoges, j'ai toujours un soutien fort du CDE, de ma tutrice et même lors de l'inspection : "une titularisation, c'est comme un permis de conduire, on est apte à conduire mais on a encore beaucoup à apprendre", il me l'a d'ailleurs dit direct que j'étais titularisé. Et je ne vois pas en quoi je suis meilleur qu'un autre collègue.
En revanche il y a l'accord collégial à obtenir dans le privé, et là cela peut ressembler à de la loterie. J'ai eu des exemples de collègues dont certains CDE voulaient se débarrasser, il suffit d'un prétexte bidon (manque de discipline etc.)

Comme le dit ma mère, si les problèmes se répètent deux années de suite, c'est que le problème est avec moi. Ensuite je pense avoir été attentif aux élèves et à leurs progrès, dans la mesure de mes moyens, sans graves difficultés disciplinaires (deux classes de sixième aussi - l'an dernier, en tant que débutant, j'étais dans un établissement "privilégié" où les élèves, issus d'un milieu plus favorisé, étaient censés ne pas faire de vagues - une quatrième et une cinquième).

buckledown a écrit:Comme le dit ma mère, si les problèmes se répètent deux années de suite, c'est que le problème est avec moi. Ensuite je pense avoir été attentif aux élèves et à leurs progrès, dans la mesure de mes moyens, sans graves difficultés disciplinaires (deux classes de sixième aussi - l'an dernier, en tant que débutant, j'étais dans un établissement "privilégié" où les élèves, issus d'un milieu plus favorisé, étaient censés ne pas faire de vagues - une quatrième et une cinquième).

Sincèrement navré pour toi