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- IphigénieDevin
Je me demande si le subjonctif présent n’indique pas qu’il donne l’ordre de brûler les livres chaque fois qu’on en trouve un ( un ordre ad vitam aeternam en quelque sorte)
Il ordonna que l'on brûle ses livres, qui furent recherchés et lus et relus aussi longtemps qu'il était dangereux de se les procurer
alors que le subj imparfait aurait pu signifier qu’on les a brûlés une fois pour toutes?
Il ordonna qu'on brûlât ses livres, et cela fut aussitôt fait, dans un grand brasier.
Je ne sais pas si je suis claire
Il ordonna que l'on brûle ses livres, qui furent recherchés et lus et relus aussi longtemps qu'il était dangereux de se les procurer
alors que le subj imparfait aurait pu signifier qu’on les a brûlés une fois pour toutes?
Il ordonna qu'on brûlât ses livres, et cela fut aussitôt fait, dans un grand brasier.
Je ne sais pas si je suis claire

- SacapusHabitué du forum
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:henriette a écrit:Pour "brûle" : la concordance des temps moderne autorise le subjonctif présent là où la concordance classique veut le subjonctif imparfait.
Oui, mais Pierre Grimal utilise systématiquement le subjonctif imparfait à la 3e personne du singulier. C'est peut-être un oubli.
Les amateurs du subjonctif imparfait l'emploient plus volontiers sur les verbes irréguliers du troisième groupe que sur les verbes complètement réguliers du premier groupe, parce que leurs formes (en "asse") sont peu naturelles.
Une phrase comme "la providence voulut que je survécusse"(*) est moins artificielle qu'une autre comme "Le hasard voulut que je surmontasse les épreuves".
(*) Cette phrase, avec "survécusse", je l'ai lue dans un album de Spirou. C'est un signe que ça peut être courant.
Pour les verbes du deuxième groupe, l'usage du subjonctif imparfait est pratiquement proscrit. Si je dis "Je voulais qu'il finît", tout le monde me reprendra en me forçant à dire "qu'il finisse", parce que "qu'il finît" sonne comme si j'avais voulu dire "qu'il finit", à l'indicatif. Pour les verbes du deuxième groupe, toutes les autres formes du subjonctif imparfait sont identiques à celles du subjonctif présent, de toutes façons.
- Sylvain de Saint-SylvainSage
Iphigénie a écrit:Je me demande si le subjonctif présent n’indique pas qu’il donne l’ordre de brûler les livres chaque fois qu’on en trouve un ( un ordre ad vitam aeternam en quelque sorte)
Il ordonna que l'on brûle ses livres, qui furent recherchés et lus et relus aussi longtemps qu'il était dangereux de se les procurer
alors que le subj imparfait aurait pu signifier qu’on les a brûlés une fois pour toutes ?
Oui, il doit y avoir quelque chose comme ça, en effet.
Sacapus a écrit:Les amateurs du subjonctif imparfait l'emploient plus volontiers sur les verbes irréguliers du troisième groupe que sur les verbes complètement réguliers du premier groupe, parce que leurs formes (en "asse") sont peu naturelles.
À la 3e personne du singulier, ça donne "brûlât".
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« Les hommes en vinrent, pour qualifier les actes, à modifier arbitrairement le sens habituel des mots. » (Thucydide)
- Melyne5Habitué du forum
Bonsoir,
Je m'interroge sur la nature de "y" et "en". La question était tombée au DNB il y a quelques années et la réponse était : pronoms adverbiaux .Dans le sujet d'Amérique 2022 , la nature et la fonction de "y" sont demandées. Dans le corrigé(non officiel je pense) la réponse est : pronom personnel. Les deux natures sont-elles possibles ? Qui peut m'éclairer ?
Je m'interroge sur la nature de "y" et "en". La question était tombée au DNB il y a quelques années et la réponse était : pronoms adverbiaux .Dans le sujet d'Amérique 2022 , la nature et la fonction de "y" sont demandées. Dans le corrigé(non officiel je pense) la réponse est : pronom personnel. Les deux natures sont-elles possibles ? Qui peut m'éclairer ?
- GildareNiveau 2
Dans la GMF, y et en sont en effet des pronoms personnels. Ils sont également dits adverbiaux car invariables. Ils permettent de pronominaliser des GP qui commencent par "de" et "à". Ce ne sont pas deux natures différentes mais une seule, c'est simplement une particularité. On peut dire que ce sont des pronoms personnels un peu particuliers.
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Bilbon! L'anneau est toujours dans votre poche.
- henrietteMédiateur
Messages fusionnés au fil des questions de grammaire.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- IphigénieDevin
C’est une question judicieuse au brevet!Gildare a écrit:Dans la GMF, y et en sont en effet des pronoms personnels. Ils sont également dits adverbiaux car invariables. Ils permettent de pronominaliser des GP qui commencent par "de" et "à". Ce ne sont pas deux natures différentes mais une seule, c'est simplement une particularité. On peut dire que ce sont des pronoms personnels un peu particuliers.
(Y-en; y-en: reprenez tous en chœur…)
Ils ne peuvent pas demander la nature sans aucun doute de mots qui ne sont pas à la marge? Enfin ça permet d’accepter les différentes réponses ….
- KamolNiveau 9
Bonsoir, dans
Je l'aime tant que je ne peux l'oublier, on analyse bien "tant" comme adverbe et "que" comme conjonction de subordination?
Même chose pour Il est si grand qu'il ne passe pas par la porte ? "si" adverbe et "que" conjonction de subordination?
Je l'aime tant que je ne peux l'oublier, on analyse bien "tant" comme adverbe et "que" comme conjonction de subordination?
Même chose pour Il est si grand qu'il ne passe pas par la porte ? "si" adverbe et "que" conjonction de subordination?
- tutututtNiveau 2
Bonsoir
Ca me semble correct, vous pouvez aussi les prendre ensemble sous la dénomination " locution conjonctive".
Ca me semble correct, vous pouvez aussi les prendre ensemble sous la dénomination " locution conjonctive".
- NLM76Doyen
Tout à fait.tutututt a écrit:Bonsoir
Ca me semble correct, vous pouvez aussi les prendre ensemble sous la dénomination " locution conjonctive".
- KamolNiveau 9
Merci pour vos réponses.
J'appelle aussi cela locution conjonctive, mais je voulais savoir comment analyser précisément le mot "tant"; à la fois adverbe et conjonction, donc, puisque membre de la locution conjonctive, il ne s'en comporte pas moins comme un adverbe.
J'appelle aussi cela locution conjonctive, mais je voulais savoir comment analyser précisément le mot "tant"; à la fois adverbe et conjonction, donc, puisque membre de la locution conjonctive, il ne s'en comporte pas moins comme un adverbe.
- ListesratturesNiveau 2
Bonjour,
Je suis prise d'un doute sur une analyse grammaticale et j'aurais donc besoin de votre aide : J'écoutais si mon nom, vibrant dans quelque adieu / N'excitait point ma vie à se sauver vers Dieu" = proposition subordonnée circonstancielle de conséquence ?
Merci d'avance pour vos lumières.
Je suis prise d'un doute sur une analyse grammaticale et j'aurais donc besoin de votre aide : J'écoutais si mon nom, vibrant dans quelque adieu / N'excitait point ma vie à se sauver vers Dieu" = proposition subordonnée circonstancielle de conséquence ?
Merci d'avance pour vos lumières.
- PoméeNiveau 9
Ce n'est pas une proposition subordonnée interrogative indirecte ?
Je n'ai pas le contexte, c'est peut-être donc une bêtise...
Je n'ai pas le contexte, c'est peut-être donc une bêtise...
- OudemiaEsprit sacré
Pomée a écrit:Ce n'est pas une proposition subordonnée interrogative indirecte ?
Je n'ai pas le contexte, c'est peut-être donc une bêtise...
C'est ce que je dirais aussi.
Ecoute s'il pleut
- ListesratturesNiveau 2
Merci ! Vous avez raison et je me sens bien bête... Je ne sais pas pourquoi je me bornais à chercher une circonstancielle. Je sentais pourtant que ça ne collait pas...
- henrietteMédiateur
Sujet fusionné au fil déjà existant pour les questions de grammaire.
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