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- SalvadorJe viens de m'inscrire !
Bonjour à toutes et à tous,
Dans la phrase "je préfère dormir [que de me lever de mauvaise humeur]" comment analysez-vous la proposition placée entre crochets ? Il ne s'agit selon moi pas d'une subordonnée de comparaison, ni d'un comparatif -pas d'adjectif complété-, ni d'une subordonnée complétive... j'ai consulté plusieurs sites sans réponse satisfaisante. Qu'en pensez-vous ?
Merci à vous !
Dans la phrase "je préfère dormir [que de me lever de mauvaise humeur]" comment analysez-vous la proposition placée entre crochets ? Il ne s'agit selon moi pas d'une subordonnée de comparaison, ni d'un comparatif -pas d'adjectif complété-, ni d'une subordonnée complétive... j'ai consulté plusieurs sites sans réponse satisfaisante. Qu'en pensez-vous ?
Merci à vous !
- SergeMédiateur
Fusionné
- Othello7Niveau 1
@Salvador
Bonjour,
Je penche bien pour une subordonnée circonstancielle de comparaison dont le verbe conjugué est omis (puisqu'il est le même que dans la principale) : je préfère dormir [plutôt que je préfère] me lever etc.
A l'intérieur de chaque proposition chaque groupe infinitif est COD du verbe conjugué (qu'il soit explicite ou sous-entendu).
Bonjour,
Je penche bien pour une subordonnée circonstancielle de comparaison dont le verbe conjugué est omis (puisqu'il est le même que dans la principale) : je préfère dormir [plutôt que je préfère] me lever etc.
A l'intérieur de chaque proposition chaque groupe infinitif est COD du verbe conjugué (qu'il soit explicite ou sous-entendu).
- NLM76Vénérable
A priori, je ne considérerais pas cela comme une proposition.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- LefterisEsprit sacré
Je suggère de la considérer comme le deuxième terme d'une comparaison avec le verbe préférer + que. La proposition, si l'on peut considérer que c'en est une (en la faisant débuter après le que, outil de comparaison) , est en effet équivalente à un groupe nominal. On peut parfaitement effectuer la commutation.Salvador a écrit:Bonjour à toutes et à tous,
Dans la phrase "je préfère dormir [que de me lever de mauvaise humeur]" comment analysez-vous la proposition placée entre crochets ? Il ne s'agit selon moi pas d'une subordonnée de comparaison, ni d'un comparatif -pas d'adjectif complété-, ni d'une subordonnée complétive... j'ai consulté plusieurs sites sans réponse satisfaisante. Qu'en pensez-vous ?
Merci à vous !
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- *Ombre*Sage
Je penche pour une construction assimilable à la comparaison. L'idée de comparaison est contenue dans le sémantisme même du verbe préférer, et réaffirmée par l'adverbe plutôt que l'on ajoute souvent à cette tournure et qui est, étymologiquement, un comparatif. Mais on peut aussi, ce me semble, considérer qu'il s'agit d'une construction alternative à préférer une chose à une autre (préférer faire une chose qu'une autre) et y voir COD et COI. Je vais moins spontanément vers cette analyse mais elle ne me paraît pas indéfendable.
Quant à faire du complément une subordonnée, celle-ci serait tellement elliptique que cela n'a plus beaucoup de sens, pas plus que dans un comparatif banal comme Il est plus grand que moi. J'en resterais à une description prudente : groupe infinitif introduit par la conjonction que, régi par le verbe préférer, exprimant la comparaison, l'objet auquel le COD est préféré.
édit : Comme Lefteris, en somme.
Quant à faire du complément une subordonnée, celle-ci serait tellement elliptique que cela n'a plus beaucoup de sens, pas plus que dans un comparatif banal comme Il est plus grand que moi. J'en resterais à une description prudente : groupe infinitif introduit par la conjonction que, régi par le verbe préférer, exprimant la comparaison, l'objet auquel le COD est préféré.
édit : Comme Lefteris, en somme.
- SalvadorJe viens de m'inscrire !
Merci pour vos retours respectifs !
La tournure est plutôt banale mais son analyse pose tout de même question.
Il s'agissait d'un extrait modifié provenant du portrait d'Arrias des Caractères, "il aime mieux mentir que de se taire", souvent assimilé à un comparatif...
Très bonne journée à vous,
Salvador
La tournure est plutôt banale mais son analyse pose tout de même question.
Il s'agissait d'un extrait modifié provenant du portrait d'Arrias des Caractères, "il aime mieux mentir que de se taire", souvent assimilé à un comparatif...
Très bonne journée à vous,
Salvador
- laMissEsprit éclairé
Question toute bête :
"avoir l'air" fait partie des verbes d'état.
Qu'en est-il de "avoir l'air de + infinitif" ? Et quelle est la fonction de "de + infinitif" ?
"avoir l'air" fait partie des verbes d'état.
Qu'en est-il de "avoir l'air de + infinitif" ? Et quelle est la fonction de "de + infinitif" ?
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- *Ombre*Sage
C'est un simple auxiliaire modalisateur, qui ne fait que prendre de la distance avec ce qui est affirmé ensuite. L'action, le verbe en entier, c'est "avoir l'air de faire le truc". L'infinitif n'a pas plus de fonction par rapport à cet auxiliaire modal que le participe passé par rapport à un auxiliaire classique.
- IllianeExpert
Bonjour à toutes et à tous !
Petite question sur un passage du Malade imaginaire : "Se pourrait-il que l'amoureux Tircis eût assez de bonheur pour avoir quelque place dans votre coeur ?"
Comment analysez-vous la phrase, notamment la construction "assez... pour..." ? Ce n'est pas de la conséquence, je ne trouve pas d'exemple où le "pour..." transcrirait la cause, j'ai aussi un peu de mal à parler de comparaison... enfin, la fatigue fait que tout cela me laisse perplexe. Des idées ?
Merci par avance pour vos réponses !
Petite question sur un passage du Malade imaginaire : "Se pourrait-il que l'amoureux Tircis eût assez de bonheur pour avoir quelque place dans votre coeur ?"
Comment analysez-vous la phrase, notamment la construction "assez... pour..." ? Ce n'est pas de la conséquence, je ne trouve pas d'exemple où le "pour..." transcrirait la cause, j'ai aussi un peu de mal à parler de comparaison... enfin, la fatigue fait que tout cela me laisse perplexe. Des idées ?
Merci par avance pour vos réponses !
- IllianeExpert
Disons qu'ici, c'est plutôt le fait d'avoir une place dans son coeur qui le rend heureux, donc il me semble difficile de parler de but...
- *Ombre*Sage
Je dirais la conséquence : il a tellement de bonheur (= chance, dans ce contexte) qu'il a une place dans son coeur / assez de bonheur pour avoir une place...
- IllianeExpert
Ah, effectivement je n'avais pas pensé à ce sens de "bonheur", et dans ce cas-là on pourrait effectivement y voir de la conséquence, ce qui était quand même un peu difficile sinon. Merci pour vos interventions !
- WinterfellNiveau 2
*Ombre* a écrit:Je dirais la conséquence : il a tellement de bonheur (= chance, dans ce contexte) qu'il a une place dans son coeur / assez de bonheur pour avoir une place...
Tout à fait. C’est comme « Il est trop grand pour passer cette porte. »
Si je me souviens bien de mes cours de fac, il s’agit de conséquence liée à l’intensité.
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« L’hiver vient. »
2023-2024 : 1 seconde GT, 2 premières technologiques (STI2D et ST2S), BTS travaux publics première et deuxième année.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Spontanément, je dirais la conséquence, mais je me demande s'il faut écarter le but. Est-ce qu'il ne s'agit pas ici d'exprimer la conséquence sous l'apparence du but ?
- laMissEsprit éclairé
*Ombre* a écrit:C'est un simple auxiliaire modalisateur, qui ne fait que prendre de la distance avec ce qui est affirmé ensuite. L'action, le verbe en entier, c'est "avoir l'air de faire le truc". L'infinitif n'a pas plus de fonction par rapport à cet auxiliaire modal que le participe passé par rapport à un auxiliaire classique.
Merci de ta réponse !
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
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