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Beckett80000Niveau 5
Bonjour à toutes et à tous,
Je suis actuellement en train de revoir ma progression pour les 6è. Est-il possible d’étudier cette œuvre avec les programmes actuels ? Quelles problématiques abordées ? Et, quels sont les retours de vos élèves ?
Merci d’avance pour vos réponses
Je suis actuellement en train de revoir ma progression pour les 6è. Est-il possible d’étudier cette œuvre avec les programmes actuels ? Quelles problématiques abordées ? Et, quels sont les retours de vos élèves ?
Merci d’avance pour vos réponses
TangledingGrand Maître
Bonjour beckett8000.
Le Petit Prince est parfois étudié en CM2, mais on peut de toute façon l'aborder différemment, en élémentaire les collègues font surtout de la lecture/ compréhension (ce qui inclut en fait de l'interprétation mais peu formalisée), c'est au collège que vient le gros du travail sur l'analyse et l'interprétation méthodique.
Je n'ai plus fait le Petit Prince depuis bien longtemps. Avec les programmes actuels j'ai l'impression que ça ne peut être qu'en plus de l'obligatoire - même si je me souviens que tu n'es pas très sensible à cet aspect, et en vérité on prend tous nos libertés avec les contraintes des programmes, avec des interprétations et justifications diverses et je reste en désaccord avec celle que tu avançais.
A la rigueur ça me semblerait plus facile à inscrire dans les programmes de 5e.
Pour ce qui est de l'accueil par les élèves, c'est plutôt apprécié. Il y a pas mal de boulot à faire sur la situation d'énonciation et la double narration.
Un travail sur l'implicite, s'agissant de la fin notamment.
Le Petit Prince est parfois étudié en CM2, mais on peut de toute façon l'aborder différemment, en élémentaire les collègues font surtout de la lecture/ compréhension (ce qui inclut en fait de l'interprétation mais peu formalisée), c'est au collège que vient le gros du travail sur l'analyse et l'interprétation méthodique.
Je n'ai plus fait le Petit Prince depuis bien longtemps. Avec les programmes actuels j'ai l'impression que ça ne peut être qu'en plus de l'obligatoire - même si je me souviens que tu n'es pas très sensible à cet aspect, et en vérité on prend tous nos libertés avec les contraintes des programmes, avec des interprétations et justifications diverses et je reste en désaccord avec celle que tu avançais.
A la rigueur ça me semblerait plus facile à inscrire dans les programmes de 5e.
Pour ce qui est de l'accueil par les élèves, c'est plutôt apprécié. Il y a pas mal de boulot à faire sur la situation d'énonciation et la double narration.
Un travail sur l'implicite, s'agissant de la fin notamment.
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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GrignoteNiveau 5
Ton interrogation est assez révélatrice du fait que Le Petit Prince n'a plus grand chose à faire en 6e puisque tu te demandes à quelle entrée raccrocher cette œuvre.
Cette œuvre répond parfaitement à l'entrée "Imaginer des univers nouveaux" en classe 5e. Il y a, qui plus est, assez de matière pour faire de belles choses en 5e et rentrer rapidement dans le travail de l'implicite et de la narration comme cela a été dit précédemment.
En effet, certains collègues font cette œuvre en 6e, répondant à la thématique sur "Le récit d'aventures". D'un point de vue personnel, je trouve que mettre Le Petit Prince dans cette entrée est peu pertinent... Il y a bien d'autres romans d'aventures à étudier. Mais, malheureusement, par facilité certainement, certains collègues restent dans la continuité des programmes de 2008 où l'œuvre était mentionnée dans la partie "Contes et récits merveilleux".
Cette œuvre répond parfaitement à l'entrée "Imaginer des univers nouveaux" en classe 5e. Il y a, qui plus est, assez de matière pour faire de belles choses en 5e et rentrer rapidement dans le travail de l'implicite et de la narration comme cela a été dit précédemment.
En effet, certains collègues font cette œuvre en 6e, répondant à la thématique sur "Le récit d'aventures". D'un point de vue personnel, je trouve que mettre Le Petit Prince dans cette entrée est peu pertinent... Il y a bien d'autres romans d'aventures à étudier. Mais, malheureusement, par facilité certainement, certains collègues restent dans la continuité des programmes de 2008 où l'œuvre était mentionnée dans la partie "Contes et récits merveilleux".
ProvenceBon génie
Les programmes actuels sont particulièrement mal fichus et les entrées thématiques n’ont ni queue ni tête. Je comprends les collègues qui demeurent dans la continuité des programmes bien pensés de 2008.
- GrignoteNiveau 5
Provence a écrit:Les programmes actuels sont particulièrement mal fichus et les entrées thématiques n’ont ni queue ni tête. Je comprends les collègues qui demeurent dans la continuité des programmes bien pensés de 2008.
Même si les programmes de 2008 étaient mieux pensés (notamment en ce qui concerne la langue), en tant qu'agent de l'Etat, il nous faut respecter les programmes en vigueur, peu importe ce que nous pensons. Il est possible d'appliquer ces programmes de manières intelligentes sans pour autant faire rentrer des œuvres dans des entrées qui vont ne faire émerger qu'un aspect mineur de l'œuvre.
- ProvenceBon génie
On peut respecter la lettre sans respecter l’esprit… Il serait curieux de se limiter aux aspects mineurs d’une œuvre parce qu’elle rentrerait (au chausse-pied) dans un des thèmes stupides de ces programmes. J’imagine par exemple que personne n’aurait l’idée de se contenter de parler de la figure du monstre en traitant les contes ou l’Odyssée…
- GrignoteNiveau 5
Je suis assez d'accord avec toi, Provence. Mais ce que je trouve dommage c'est que certains collègues disent de manière injonctive durant les conseils d'enseignement qu'ils étudieront, par exemple, Le Petit Prince en 6e car cela fait des années qu'ils le font en 6e, point barre. D'autant plus que c'est une œuvre assez riche pour être étudiée en 5e et que l'entrée "Imaginer des univers nouveaux" lui convient parfaitement.
Notre métier a aussi pour but, selon moi, d'apprendre à nous adapter et à nous réinventer. Après libre à chacun d'avoir sa liberté pédagogique (mais cela est dommage quand elle entrave celle d'autres collègues lorsqu'ils font preuve d'un esprit borné parce qu'ils fonctionnent comme cela depuis des années.)
Notre métier a aussi pour but, selon moi, d'apprendre à nous adapter et à nous réinventer. Après libre à chacun d'avoir sa liberté pédagogique (mais cela est dommage quand elle entrave celle d'autres collègues lorsqu'ils font preuve d'un esprit borné parce qu'ils fonctionnent comme cela depuis des années.)
- ProvenceBon génie
Grignote a écrit:[
Notre métier a aussi pour but, selon moi, d'apprendre à nous adapter et à nous réinventer. Après libre à chacun d'avoir sa liberté pédagogique (mais cela est dommage quand elle entrave celle d'autres collègues lorsqu'ils font preuve d'un esprit borné parce qu'ils fonctionnent comme cela depuis des années.)[/justify]
Non. Notre métier a pour but d’instruire les élèves. Je comprends ta frustration de ne pouvoir étudier les œuvres voulues, mais ça ne fait pas de tes collègues des êtres bornés ou de mauvais enseignants.
- GrignoteNiveau 5
Je ne parle absolument pas de mauvais enseignants dans mon propos... Je pense que tu extrapoles ma pensée, Provence.
Pour ce qui est de la question "Quel est l'objectif ou les objectifs de notre métier ?", il s'agit d'un autre sujet qui n'a rien à voir avec Le Petit Prince (tout comme nos derniers échanges d'ailleurs).
J'ai donné mon point de vue à Beckett80000, maintenant libre à lui de faire ce qu'il en veut. S'il souhaite étudier cette œuvre en 6e, il le fera, et peut-être que d'autres collègues lèveront le voile sur ses interrogations.
Pour ce qui est de la question "Quel est l'objectif ou les objectifs de notre métier ?", il s'agit d'un autre sujet qui n'a rien à voir avec Le Petit Prince (tout comme nos derniers échanges d'ailleurs).
J'ai donné mon point de vue à Beckett80000, maintenant libre à lui de faire ce qu'il en veut. S'il souhaite étudier cette œuvre en 6e, il le fera, et peut-être que d'autres collègues lèveront le voile sur ses interrogations.
- ProvenceBon génie
Effectivement, tes collègues ne sont que « des êtres bornés ». C’est plus flatteur, je le reconnais. :lol:Grignote a écrit:[justify]Je ne parle absolument pas de mauvais enseignants dans mon propos... Je pense que tu extrapoles ma pensée, Provence.
Pour ce qui est de la question "Quel est l'objectif ou les objectifs de notre métier ?", il s'agit d'un autre sujet qui n'a rien à voir avec Le Petit Prince (tout comme nos derniers échanges d'ailleurs).
C’est toi qui as abordé la question…
- TangledingGrand Maître
Ces programmes sont ineptes, mais théoriquement ils s'imposent à nous. Cela dit j'en suis un peu revenu du Petit Prince, pour ma part. Ça ne me manque pas trop. En 5e je préfère étudier Comment Wang-Fo fut sauvé de Yourcenar.
Mais ça ne répond pas à la question de notre collègue Beckett8000...
Mais ça ne répond pas à la question de notre collègue Beckett8000...
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- GrignoteNiveau 5
Il serait en effet plus judicieux que Provence, ou un autre collègue, nous explique comme il/elle aborde Le Petit Prince en 6e.
- ProvenceBon génie
Grignote a écrit:Il serait en effet plus judicieux que Provence, ou un autre collègue, nous explique comme il/elle aborde Le Petit Prince en 6e.
De la même manière, j’imagine, qu’on le fait en 5e…
Je ne prévois pas de chapitre sur le Petit Prince, mais il m’arrive de le faire lire en lecture suivie: les élèves lisent seuls à la maison et je vérifie, au fur et à mesure, leur bonne compréhension de l’œuvre. Je lis avec eux le début et la fin.
valleExpert
C'est une formulation assez obscure pour moi.Grignote a écrit:
Notre métier a aussi pour but, selon moi, d'apprendre à nous adapter et à nous réinventer.
Que veux-tu dire ? Je peux comprendre que tu considères que l'un des atouts du métier est qu'il permet de se réinventer, ou qu'il s'agit de l'une de nos obligations professionnelles. Est-ce quelque chose comme ça que tu veux dire ?
- GrignoteNiveau 5
valle a écrit:C'est une formulation assez obscure pour moi.Grignote a écrit:
Notre métier a aussi pour but, selon moi, d'apprendre à nous adapter et à nous réinventer.
Que veux-tu dire ? Je peux comprendre que tu considères que l'un des atouts du métier est qu'il permet de se réinventer, ou qu'il s'agit de l'une de nos obligations professionnelles. Est-ce quelque chose comme ça que tu veux dire ?
Oui Valle, je pense que l'une des forces de notre métier est de se réinventer en créant de nouveaux cours, en travaillant les œuvres sous différents angles, en changeant d'œuvres, en cherchant de nouveaux objectifs, en testant de nouvelles choses plutôt que de se cantonner à faire inlassablement les mêmes séquences chaque année. Même si tout ne pas être changé chaque année, j'aime créer au moins une nouvelle séquence pour chaque niveau tous les ans.
ThalieGrand sage
Il y a une belle séquence sur Le petit Prince dans le manuel 6e publié l'an dernier aux éditions Hatier L'Attrape livres. Personnellement comme Tangleding, ce n'est pas ma tasse de thé ! 
- valleExpert
Je comprends moins encore. C'est censé être une preuve de ton goût pour la réinvention ?Grignote a écrit:valle a écrit:C'est une formulation assez obscure pour moi.Grignote a écrit:
Notre métier a aussi pour but, selon moi, d'apprendre à nous adapter et à nous réinventer.
Que veux-tu dire ? Je peux comprendre que tu considères que l'un des atouts du métier est qu'il permet de se réinventer, ou qu'il s'agit de l'une de nos obligations professionnelles. Est-ce quelque chose comme ça que tu veux dire ?
Oui Valle, je pense que l'une des forces de notre métier est de se réinventer en créant de nouveaux cours, en travaillant les œuvres sous différents angles, en changeant d'œuvres, en cherchant de nouveaux objectifs, en testant de nouvelles choses plutôt que de se cantonner à faire inlassablement les mêmes séquences chaque année. Même si tout ne pas être changé chaque année, j'aime créer au moins une nouvelle séquence pour chaque niveau tous les ans.
Le fait de changer une séquence par niveau et par an t'empêche de travailler Le Petit Prince en 6e ?
CasparProphète
Je comprends que Grignote aimerait vien étudier le Petit Prince en Cinquièmes mais que ses collègues lui coupent l'herbe sous le pied en l'étudiant en Sixième. 
- GrignoteNiveau 5
valle a écrit:Je comprends moins encore. C'est censé être une preuve de ton goût pour la réinvention ?Grignote a écrit:valle a écrit:C'est une formulation assez obscure pour moi.Grignote a écrit:
Notre métier a aussi pour but, selon moi, d'apprendre à nous adapter et à nous réinventer.
Que veux-tu dire ? Je peux comprendre que tu considères que l'un des atouts du métier est qu'il permet de se réinventer, ou qu'il s'agit de l'une de nos obligations professionnelles. Est-ce quelque chose comme ça que tu veux dire ?
Oui Valle, je pense que l'une des forces de notre métier est de se réinventer en créant de nouveaux cours, en travaillant les œuvres sous différents angles, en changeant d'œuvres, en cherchant de nouveaux objectifs, en testant de nouvelles choses plutôt que de se cantonner à faire inlassablement les mêmes séquences chaque année. Même si tout ne pas être changé chaque année, j'aime créer au moins une nouvelle séquence pour chaque niveau tous les ans.
Le fait de changer une séquence par niveau et par an t'empêche de travailler Le Petit Prince en 6e ?
Je ne vois tout simplement pas dans quelle thématique faire entrer cette œuvre en 6e.
- ProvenceBon génie
Grignote a écrit:
Je ne vois tout simplement pas dans quelle thématique faire entrer cette œuvre en 6e.
Récit d'aventures.
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