- Lowpow29Fidèle du forum
Et comme on ne sait pas "d'où" parle MerlanFrit, il est difficile de comprendre ses allusions incessantes à une soi-disant homogénéité des "enfants d'Europe de l'Ouest".
Quand je vois le choc culturel que j'ai eu rien qu'en passant de la France à l'Allemagne (de l'Ouest!), j'aimerais bien qu'on m'explique en quoi les enfants occidentaux de l'Ouest seraient à mettre dans le même sac.
J'ai aussi partagé un hébergement pour ados en colonie de vacances (en Allemagne!) avec des enfants " de l'Est" et ils étaient sincèrement inmaitrisables par rapport à mon groupe français et ramenaient de l'alcool dans les chambres etc. C'était le chaos. C'était en 2015, des Ukrainiens dans mon souvenir. Hors de contrôle des adultes accompagnateurs.
Pour autant je ne ferais pas de règle générale.
Quand je vois le choc culturel que j'ai eu rien qu'en passant de la France à l'Allemagne (de l'Ouest!), j'aimerais bien qu'on m'explique en quoi les enfants occidentaux de l'Ouest seraient à mettre dans le même sac.
J'ai aussi partagé un hébergement pour ados en colonie de vacances (en Allemagne!) avec des enfants " de l'Est" et ils étaient sincèrement inmaitrisables par rapport à mon groupe français et ramenaient de l'alcool dans les chambres etc. C'était le chaos. C'était en 2015, des Ukrainiens dans mon souvenir. Hors de contrôle des adultes accompagnateurs.
Pour autant je ne ferais pas de règle générale.
- JacqGuide spirituel
mgb35 a écrit:Petit HS : parcoursup ne choisit pas les eleves à affecter à l'aide d'un algorithme, ce sont les établissements d'acceuil qui les choisissent selon la méthode qu'il désire.Jacq a écrit:
Public post-bac, sélectionné sur dossier et après entretiens de recrutement (pas du Parcousup, pas d'algorithme)
Ok. Merci.
Je croyais que tout était informatisé, y compris le recrutement.
Si je prends l'exemple d'un BTS, quelle est la modalité ? Il y a une lecture humaine (ce qui me semble être la meilleure méthode) ?
En même temps, c'est un tout autre sujet, tu peux me répondre par MP pour éviter de polluer ce sujet.
- User20159Esprit éclairé
henriette a écrit:Il ne manque pas que des enseignants : les transports scolaires aussi sont dans une situation très compliquée par manque de chauffeurs
Les transports scolaires ? Donc les cars pour les bouseux des campagnes qui nous coûtent un pognon de dingue ?
Les instits qui manquent ? Concentrés en RP, et pas à Paris hein, chez les pauvres, donc à Versailles et à Créteil, rien de nouveau sous le soleil
Les postes dans le second degré non pourvus et affectés d'urgence (ou pas, dans le 93 l'urgence peut se compter en mois ) à des contractuels... rien de bien neuf non plus...
Les infirmiers en démission massive ? Je ne sais pas où j'ai lu le chiffre de 15%, depuis je sais plus quand...
Et il n'y a pas que les services publics, les services tout court, pour vivre dans la ville, certains restos/bars en bas de chez moi c'est : cherche serveur désespérément depuis des mois.
Mais finalement la désertion de masse je la trouve très encourageante, il n'y a qu'à voir la situation sociale explosive au Royaume-Uni, ça fait rêver... , brin d'optimisme en cette fin de vacances...
- BaldredSage
MerlanFrit a écrit:Baldred a écrit:
Ce que je ne comprends pas c'est si "l'indiscipline" est la cause ou l'effet de notre débâcle éducative, tu daterais ça de quand ? Mais 68 ? La massification ?
L'indiscipline ou la débâcle éducative ? Si on identifie la débâcle à la raréfaction voire à la disparition des choses apprises à l'école alors ça doit être postérieur. 1968 c'était au début des maths modernes, la période où elles ont été enseignées de la manière la plus abstraite et exigeante jusqu'au milieu des années 1980. Et ce qui est vrai des maths me paraît vrai des autres disciplines, y compris littéraires. Même si certains enseignants semblent croire que la raréfaction des savoirs (quels qu'ils soient) est compensée par le développement d'un esprit critique chez les élèves, etc. choses qui devraient faire rire et qui sont autant de références nulles qui pointent vers des objets qui n'existent pas.
Pas très honnête @MerlanFrit, de ne reprendre qu'une partie de mon message qui critiquait l'ensemble de ton intervention. mais ta manière de présenter les choses n'est pas très honnête non plus, donc ce n'est pas surprenant. Comme le dit très bien @Lowpow29, la question de savoir "d'où" tu parles est de plus en plus suspecte.
- Lisak40Expert spécialisé
Taillevent a écrit:@Lisak40 Je ne prétends pas que notre société soit parfaite. La situation que tu décris est une réalité. Il y a souvent ici du désinvestissement qui n'est évidemment pas plaisant pour les élèves comme pour les enseignants.
La réalité de la pression extrême et de ses effets néfastes sur les jeunes dans des pays comme le Japon, la Corée du Sud ou la Chine est largement documentée, je pense qu'on ne va pas s'amuser à la nier.
Il me semble toutefois exister une différence fondamentale entre les deux situations : dans un des deux cas, le rôle de l'école pour aggraver ce mal-être (voire même en être la source) me semble plus évident que dans l'autre. Mais à nouveau, peut-être sont-ce là juste mes préjugés qui s'expriment.
En fait je trouve que le mal-être des ados dans ces deux parties du monde résulte à la fois de l'école et de la société. Pour caricaturer, je dirais que chez nous (en tous les cas chez moi banlieue parisienne typique, élèves typiques -ce n'est pas du tout une cité craignos / caricaturale- mais élèves de milieu modeste, peu éduqué, etc.) les élèves semblent complètement blasés / démotivés / totalement dénués d'envie de faire quoique ce soit, mais qui par contre sont bercés d'illusions (certains de mes Tles de cette année, et pas les plus idiots croient vraiment que une journée de travail Uber = au minimum 100€ donc qu'en travaillant 30 jours par mois ben on peut se retrouver avec 3000 voire beaucoup plus dans la poche par mois) et de fait ne font rien ou presque. Et cet état de fait je l'attribue à la fois à l'école qui ne leur demande rien, n'exige rien d'eux, leur ment et les caresse dans le sens du poil parce que c'est plus simple : certains de mes élèves quasiment illettrés ont eu leur Bac avec mention Bien (je n'accuse personne en particulier, je fais aussi partie du système donc j'en suis aussi responsable), mais également à la société toute entière qui se f**t de leur tronche depuis longtemps : les médias ne nous vantent que ce modèle de vie : le football-business, la télé-réalité et les réseaux sociaux, qui permettent de se faire beaucoup d'argent, sans efforts et rapidement pour pouvoir s'acheter le dernier IPhone puis la dernière paire de Nike puis la dernière console, etc. D'ailleurs je pense que nous en sommes tous plus ou moins là, y'a qu'à écouter les conversations en SdP ça ne vole pas beaucoup plus haut souvent -des collègues ont cru que pour me draguer il fallait me parler du fait que j'avais changé de téléphone, et de la marque et de celui-ci, etc., aucun ne me demande si j'ai lu un bouquin intéressant ces derniers temps ou vu un film sympa- mais bref.
En Asie, pour ce que j'en sais (j'en ai parlé avec plusieurs amis qui ont grandi au Japon), certes la pression scolaire et sociale est forte, mais c'est plus par rapport à l'école au au travail : l'école et l'éducation y sont pris très au sérieux certes, mais tous les enfants asiatiques ne sont pas forcés par leur parents à étudier 18h par jour, 7j/7 de l'âge de 6 à 18 ans pour devenir médecins ou avocats. Oui il y a aussi au Japon, en Corée du Sud en Chine et à Singapour des vendeurs, des serveurs, des cuisiniers, des coiffeurs, des chauffeurs de bus (et même des femmes de ménage) et ce ne sont pas tous des dépressifs suicidaires dont les parents et la société ont honte, hein. Et donc lorsqu'on parle des ados qui se suicident, ce n'est pas non plus tous les ados, tous les parents, peut-être n'est-ce que pour les parents un peu fanatiques qui veulent absolument que leurs enfants fassent leurs études dans les meilleures universités / écoles.
Ce qui me gêne en fait dans cette histoire c'est quand on oppose sommairement les ados asiatiques qui étudient tous comme des fous 18h par jour poussés par leurs parents à devenir médecins ou donc avocats et donc sont tous suicidaires et donc sont tous absolument brillants et donc sont tous devenus chirurgiens, incapables de réfléchir par eux-mêmes et totalement incultes, à nos adolescents qui eux vont tous très bien parce que chez nous "la vie est plus cool" et qui sont donc tous immensément cultivés avec des capacités de réflexion incroyables. Il est évident que cette opposition est totalement grotesque. Ce que je remarque surtout chez mes élèves c'est que le laisser-faire, la bienveillance, le je m'enfoutisme éducatif, la malhonnêteté intellectuelle à leur égard a fait beaucoup de dégâts. Entre la caricature asiatique ou un enfant qui n'est pas surdoué et donc ne fait pas à 6 ans des maths du niveau du concours de l'X est mis au ban de la société et celle chez nous où l'enfant est tellement bien dans sa peau et capable de réfléchir et tellement cultivé, je ne sais pas ce qui est pire...
Fin du gros HS, j'arrête avec ce sujet et je vous prie de m'en excuser (en MP pour continuer parce qu'il se peut que mon post ne soit pas hyper clair).
- anthraciteNiveau 9
Céladon a écrit:Je ne sais pas comment les parents prennent ce foutage de g.
Pour ceux que je connais, ils sont désespérés et subissent en silence, et en croisant les doigts pour avoir un/une meilleur(e) prof l'année suivante.
J'ai revue cet été une connaissance dont la fille est en CE2, dans le privé (car le privé n'est pas épargné). La PE a due être une contractuelle "pôle emploi" (je dis a due car je n'ai que les échos de radio-trottoir). Beaucoup de fautes jusque dans les mails et les communications écrites dans le carnet de liaison (type est/ait dont vous avez parlé plus tôt). Beaucoup de soucis de gestion de classe, de gestion du temps scolaire. Une petite moitié du programme fait (ma copine a beaucoup de copains profs, donc elle a su trouvé le programme sur educsol). Elle refait donc elle même des cours cet été à sa fille (pour le meilleur et pour le pire) afin de limiter la casse, elle considère que c'est une année de perdue. Pour autant, elle n'envisage pas de changer d'école : n'aura t'elle pas le même risque de mal tomber en passant à l'école du secteur ? Elle n'envisage pas non plus de le signaler à la direction ou à l'inspection : à quoi bon et quelles conséquences pour le scolarité de sa gosse ou son bien être à l'école ?
Elle se sent impuissante, non légitime à "réclamer" et espère avoir plus de chance l'an prochain.
Idem dans l'école de mon fils (publique), les parents renoncent à demander une ouverture de classe alors que les effectifs dépassent légèrement le quota académique (je ne dis pas renoncent à se battre pour, non, juste à demander poliment).
Et j'ai l'impression que c'est un sentiment majoritaire. Les gens ne se sentent pas légitimes à réclamer un service de qualité (à l'école, à l'hôpital, dans les délais judiciaires etc.) voir même un service tout court (remplacements non assurés pour les profs, urgences fermées, coupure d'électricité de plusieurs jours sans grosse tempête, services TCL dysfonctionnant régulièrement même sur les grandes lignes etc.). Et puis, il y a tellement de gens plus malheureux que nous, il y a toujours pire ailleurs et gnagnagna...
J'ai assez peu d'espoir quant à l'intervention des usagers pour dénoncer les conditions d'accueil/d'apprentissage de leur enfant.
edit : le mot que j'avais sur le bout de la langue et qui m'a manqué lorsque je rédigeais est "fatalisme".
- InvitéInvité
Baldred a écrit:MerlanFrit a écrit:Baldred a écrit:
Ce que je ne comprends pas c'est si "l'indiscipline" est la cause ou l'effet de notre débâcle éducative, tu daterais ça de quand ? Mais 68 ? La massification ?
L'indiscipline ou la débâcle éducative ? Si on identifie la débâcle à la raréfaction voire à la disparition des choses apprises à l'école alors ça doit être postérieur. 1968 c'était au début des maths modernes, la période où elles ont été enseignées de la manière la plus abstraite et exigeante jusqu'au milieu des années 1980. Et ce qui est vrai des maths me paraît vrai des autres disciplines, y compris littéraires. Même si certains enseignants semblent croire que la raréfaction des savoirs (quels qu'ils soient) est compensée par le développement d'un esprit critique chez les élèves, etc. choses qui devraient faire rire et qui sont autant de références nulles qui pointent vers des objets qui n'existent pas.
Pas très honnête @MerlanFrit, de ne reprendre qu'une partie de mon message qui critiquait l'ensemble de ton intervention. mais ta manière de présenter les choses n'est pas très honnête non plus, donc ce n'est pas surprenant. Comme le dit très bien @Lowpow29, la question de savoir "d'où" tu parles est de plus en plus suspecte.
Je vois pas en quoi ce serait pas honnête, si j'avais répondu à toutes les objections, ça aurait pris des pages (ce que les intervenants n'auraient probablement pas apprécié , et j'ai moi-même autre chose à faire compte tenu du temps qu'il me faut pour écrire un message long). Donc ne voir aucune malhonnêteté et encore moins de désintérêt.
La question de savoir « d'où je viens » est large et vague donc il est difficile d'y répondre. Je suis pas un nostalgique de l'école des années 60 ni un « pédagogiste ». Je suis juste « pour » que, entre deux instants A et B de la vie de l'élève moyen du système scolaire français, si la distance entre A et B est supérieure à un epsilon (mettons, une semaine), alors il existe un ensemble de savoirs (quels qu'ils soient, et éventuellement sommaires) acquis par l'élève entre A et B. Ca paraît révolutionnaire (ou réactionnaire ?), mais mon sentiment profond c'est juste ça. Après, peut-être que dans dix ans j'aurai changé d'avis et je serai devenu un zélateur de Lesprit Critique.
(D'ailleurs je l'ai pas souvent vu à l'INSPÉ ni en dehors cette année ce fameux Lesprit Critique avec les autres stagiaires, pourtant passés par le système scolaire français, très fort en esprit critique. Plutôt être bordélisé.e du 2 septembre au 1er juillet et rentrer fréquemment en pleurant chez soi qu'oser s'affranchir de certaines recommandations mal avisées de certains pompiers pyromanes. Ce qui était le cas général plutôt que le cas particulier. @valle va m'objecter que je me réfère à mon expérience personnelle, ce qui est insignifiant sur un forum de profs, mais certains intervenants sont âgés et n'ont pas connu ça, et franchement tout ça m'étonne encore moi-même).
La bordélisation dans le système scolaire, elle me gêne dans la mesure où elle est défavorable à l'existence de la relation sus-décrite. Ce n'est pas par amour de la verticalité ni par une sorte d'égotisme de prof facilement vexé par le manque de respect venant d'élèves (je ne dis pas que le manque de respect n'est pas grave, mais ce n'est juste pas « là d'où je viens » personnellement pour reprendre tes termes, et je précise que même si je n'ai fait qu'un an, c'était dans un bahut où ce genre de choses arrive très fréquemment).
- valleExpert spécialisé
Je ne sais pas trop ce que tu supposes que je vais te reprocher, mais je constate que tu pars toujours du principe que l'ensemble des enseignants (ou des participants de ce forum, ou je ne sais pas trop quelle population) sont très contents du système scolaire français, qui deviendrait incritiquable parce qu'il réussirait a former des citoyens avec un fort esprit critique.MerlanFrit a écrit:Baldred a écrit:MerlanFrit a écrit:Baldred a écrit:
Ce que je ne comprends pas c'est si "l'indiscipline" est la cause ou l'effet de notre débâcle éducative, tu daterais ça de quand ? Mais 68 ? La massification ?
L'indiscipline ou la débâcle éducative ? Si on identifie la débâcle à la raréfaction voire à la disparition des choses apprises à l'école alors ça doit être postérieur. 1968 c'était au début des maths modernes, la période où elles ont été enseignées de la manière la plus abstraite et exigeante jusqu'au milieu des années 1980. Et ce qui est vrai des maths me paraît vrai des autres disciplines, y compris littéraires. Même si certains enseignants semblent croire que la raréfaction des savoirs (quels qu'ils soient) est compensée par le développement d'un esprit critique chez les élèves, etc. choses qui devraient faire rire et qui sont autant de références nulles qui pointent vers des objets qui n'existent pas.
Pas très honnête @MerlanFrit, de ne reprendre qu'une partie de mon message qui critiquait l'ensemble de ton intervention. mais ta manière de présenter les choses n'est pas très honnête non plus, donc ce n'est pas surprenant. Comme le dit très bien @Lowpow29, la question de savoir "d'où" tu parles est de plus en plus suspecte.
Je vois pas en quoi ce serait pas honnête, si j'avais répondu à toutes les objections, ça aurait pris des pages (ce que les intervenants n'auraient probablement pas apprécié , et j'ai moi-même autre chose à faire compte tenu du temps qu'il me faut pour écrire un message long). Donc ne voir aucune malhonnêteté et encore moins de désintérêt.
(D'ailleurs je l'ai pas souvent vu à l'INSPÉ ni en dehors cette année ce fameux Lesprit Critique avec les autres stagiaires, pourtant passés par le système scolaire français, très fort en esprit critique. Plutôt être bordélisé.e du 2 septembre au 1er juillet et rentrer fréquemment en pleurant chez soi qu'oser s'affranchir de certaines recommandations mal avisées de certains pompiers pyromanes. Ce qui était le cas général plutôt que le cas particulier. @valle va m'objecter que je me réfère à mon expérience personnelle, ce qui est insignifiant sur un forum de profs, mais certains intervenants sont âgés et n'ont pas connu ça, et franchement tout ça m'étonne encore moi-même).
Je répète, tout le monde peut intervenir et donner des avis argumentés quant au système scolaire, mais il est irréel de partir du principe que les enseignants de terminale de France sont convaincus que les bacheliers ont un grand esprit critique et des outils d'analyse. Tu montres ta découverte que ce n'est pas le cas comme si c'était un fait surprenant ou un élément nouveau dans la discussion, alors que tous les enseignants français (je généralise à peine) en sont parfaitement conscients.
C'est pour ça que la question de ton expérience, d'"où tu viens", etc., réapparaît : parce que ton propos risque de tourner en boucle, en ironisant sur une situation fictive.
De même, tu ne t'étonneras peut-être pas de découvrir que tu n'es pas la première personne du système éducatif à avoir découvert que la "bordélisation dans le système scolaire" est de nature à empêcher les apprentissages.
- BaldredSage
MerlanFrit a écrit:Baldred a écrit:MerlanFrit a écrit:Baldred a écrit:
Ce que je ne comprends pas c'est si "l'indiscipline" est la cause ou l'effet de notre débâcle éducative, tu daterais ça de quand ? Mais 68 ? La massification ?
L'indiscipline ou la débâcle éducative ? Si on identifie la débâcle à la raréfaction voire à la disparition des choses apprises à l'école alors ça doit être postérieur. 1968 c'était au début des maths modernes, la période où elles ont été enseignées de la manière la plus abstraite et exigeante jusqu'au milieu des années 1980. Et ce qui est vrai des maths me paraît vrai des autres disciplines, y compris littéraires. Même si certains enseignants semblent croire que la raréfaction des savoirs (quels qu'ils soient) est compensée par le développement d'un esprit critique chez les élèves, etc. choses qui devraient faire rire et qui sont autant de références nulles qui pointent vers des objets qui n'existent pas.
Pas très honnête @MerlanFrit, de ne reprendre qu'une partie de mon message qui critiquait l'ensemble de ton intervention. mais ta manière de présenter les choses n'est pas très honnête non plus, donc ce n'est pas surprenant. Comme le dit très bien @Lowpow29, la question de savoir "d'où" tu parles est de plus en plus suspecte.
Je vois pas en quoi ce serait pas honnête, si j'avais répondu à toutes les objections, ça aurait pris des pages (ce que les intervenants n'auraient probablement pas apprécié , et j'ai moi-même autre chose à faire compte tenu du temps qu'il me faut pour écrire un message long). Donc ne voir aucune malhonnêteté et encore moins de désintérêt.
La question de savoir « d'où je viens » est large et vague donc il est difficile d'y répondre. Je suis pas un nostalgique de l'école des années 60 ni un « pédagogiste ». Je suis juste « pour » que, entre deux instants A et B de la vie de l'élève moyen du système scolaire français, si la distance entre A et B est supérieure à un epsilon (mettons, une semaine), alors il existe un ensemble de savoirs (quels qu'ils soient, et éventuellement sommaires) acquis par l'élève entre A et B. Ca paraît révolutionnaire (ou réactionnaire ?), mais mon sentiment profond c'est juste ça. Après, peut-être que dans dix ans j'aurai changé d'avis et je serai devenu un zélateur de Lesprit Critique.
(D'ailleurs je l'ai pas souvent vu à l'INSPÉ ni en dehors cette année ce fameux Lesprit Critique avec les autres stagiaires, pourtant passés par le système scolaire français, très fort en esprit critique. Plutôt être bordélisé.e du 2 septembre au 1er juillet et rentrer fréquemment en pleurant chez soi qu'oser s'affranchir de certaines recommandations mal avisées de certains pompiers pyromanes. Ce qui était le cas général plutôt que le cas particulier. @valle va m'objecter que je me réfère à mon expérience personnelle, ce qui est insignifiant sur un forum de profs, mais certains intervenants sont âgés et n'ont pas connu ça, et franchement tout ça m'étonne encore moi-même).
La bordélisation dans le système scolaire, elle me gêne dans la mesure où elle est défavorable à l'existence de la relation sus-décrite. Ce n'est pas par amour de la verticalité ni par une sorte d'égotisme de prof facilement vexé par le manque de respect venant d'élèves (je ne dis pas que le manque de respect n'est pas grave, mais ce n'est juste pas « là d'où je viens » personnellement pour reprendre tes termes, et je précise que même si je n'ai fait qu'un an, c'était dans un bahut où ce genre de choses arrive très fréquemment).
Désolé de te faire perdre ton temps. Ecrire sur ce forum c'est en général accepter de dépasser les propos de café du commerce et non de jeter quelques formules définitives. Si tu n'as pas le temps ni l'envie de répondre que fais-tu ici ?
"D'où tu parles" ne signifie pas "où tu es" ni d'où tu viens", cela signifie plutôt quelles sont tes expériences, quelle est ta position idéologique, philosophique ou sociale, pour que l'on puisse comprendre ce que tu dis et entrer dans un échange. Ce qui a fait se poser la question à au moins deux d'entre nous sont tes références à une "Europe de l'Ouest", assez problématique sauf si on se réfère à un "Occident" plus idéologique que réel, et ta convocation des systèmes japonais, égyptien, sénégalais et algérien pour démontrer...pour démontrer quoi au fait ? Que notre poutre est plus grosse que la paille de l'oeil du voisin?
Tu es juste "pour" qu'il existe un apprentissage des savoirs ? Wouaaaou !!!!!
Tu es "contre" Lesprit Critique" ? Quelle audace, surtout sans le définir plus que ça...
Tu n'as pas aimé l'INSPÉ ? C'est le cas de la majorité, voire de la totalité des stagiaires, qui avant n'aimaient pas LESPÉ, leurs ainés détestaient l'IUFM et les vieux comme moi vomissaient le CPR. Bienvenue dans ce club très fermé.
Tu n'aimes pas la "bordélisation" des cours ? C'est vrai que nous l'aimons tous ici, et elle ne nous gêne pas-du-tout, on le répète assez à longueur de fils.
Des solutions peut être ? Ah oui, un changement de paradigme, j'ai hâte...
- Ajonc35Sage
A propos des jeunes Asiatiques je viens de lire un article sur une jeune Coréenne venue finir ses études en France. Je ne sais plus où. Elle raconte ce qu'elle a vécu dans son pays, la pression etc.Lisak40 a écrit:Taillevent a écrit:@Lisak40 Je ne prétends pas que notre société soit parfaite. La situation que tu décris est une réalité. Il y a souvent ici du désinvestissement qui n'est évidemment pas plaisant pour les élèves comme pour les enseignants.
La réalité de la pression extrême et de ses effets néfastes sur les jeunes dans des pays comme le Japon, la Corée du Sud ou la Chine est largement documentée, je pense qu'on ne va pas s'amuser à la nier.
Il me semble toutefois exister une différence fondamentale entre les deux situations : dans un des deux cas, le rôle de l'école pour aggraver ce mal-être (voire même en être la source) me semble plus évident que dans l'autre. Mais à nouveau, peut-être sont-ce là juste mes préjugés qui s'expriment.
En fait je trouve que le mal-être des ados dans ces deux parties du monde résulte à la fois de l'école et de la société. Pour caricaturer, je dirais que chez nous (en tous les cas chez moi banlieue parisienne typique, élèves typiques -ce n'est pas du tout une cité craignos / caricaturale- mais élèves de milieu modeste, peu éduqué, etc.) les élèves semblent complètement blasés / démotivés / totalement dénués d'envie de faire quoique ce soit, mais qui par contre sont bercés d'illusions (certains de mes Tles de cette année, et pas les plus idiots croient vraiment que une journée de travail Uber = au minimum 100€ donc qu'en travaillant 30 jours par mois ben on peut se retrouver avec 3000 voire beaucoup plus dans la poche par mois) et de fait ne font rien ou presque. Et cet état de fait je l'attribue à la fois à l'école qui ne leur demande rien, n'exige rien d'eux, leur ment et les caresse dans le sens du poil parce que c'est plus simple : certains de mes élèves quasiment illettrés ont eu leur Bac avec mention Bien (je n'accuse personne en particulier, je fais aussi partie du système donc j'en suis aussi responsable), mais également à la société toute entière qui se f**t de leur tronche depuis longtemps : les médias ne nous vantent que ce modèle de vie : le football-business, la télé-réalité et les réseaux sociaux, qui permettent de se faire beaucoup d'argent, sans efforts et rapidement pour pouvoir s'acheter le dernier IPhone puis la dernière paire de Nike puis la dernière console, etc. D'ailleurs je pense que nous en sommes tous plus ou moins là, y'a qu'à écouter les conversations en SdP ça ne vole pas beaucoup plus haut souvent -des collègues ont cru que pour me draguer il fallait me parler du fait que j'avais changé de téléphone, et de la marque et de celui-ci, etc., aucun ne me demande si j'ai lu un bouquin intéressant ces derniers temps ou vu un film sympa- mais bref.
En Asie, pour ce que j'en sais (j'en ai parlé avec plusieurs amis qui ont grandi au Japon), certes la pression scolaire et sociale est forte, mais c'est plus par rapport à l'école au au travail : l'école et l'éducation y sont pris très au sérieux certes, mais tous les enfants asiatiques ne sont pas forcés par leur parents à étudier 18h par jour, 7j/7 de l'âge de 6 à 18 ans pour devenir médecins ou avocats. Oui il y a aussi au Japon, en Corée du Sud en Chine et à Singapour des vendeurs, des serveurs, des cuisiniers, des coiffeurs, des chauffeurs de bus (et même des femmes de ménage) et ce ne sont pas tous des dépressifs suicidaires dont les parents et la société ont honte, hein. Et donc lorsqu'on parle des ados qui se suicident, ce n'est pas non plus tous les ados, tous les parents, peut-être n'est-ce que pour les parents un peu fanatiques qui veulent absolument que leurs enfants fassent leurs études dans les meilleures universités / écoles.
Ce qui me gêne en fait dans cette histoire c'est quand on oppose sommairement les ados asiatiques qui étudient tous comme des fous 18h par semaine poussés par leurs parents à devenir médecins ou donc avocats et donc sont tous suicidaires et donc sont tous absolument brillants et donc sont tous devenus chirurgiens, incapables de réfléchir par eux-mêmes et totalement incultes, à nos adolescents qui eux vont tous très bien parce que chez nous "la vie est plus cool" et qui sont donc tous immensément cultivés avec des capacités de réflexion incroyables. Il est évident que cette opposition est totalement grotesque. Ce que je remarque surtout chez mes élèves c'est que le laisser-faire, la bienveillance, le je m'enfoutisme éducatif, la malhonnêteté intellectuelle à leur égard a fait beaucoup de dégâts. Entre la caricature asiatique ou un enfant qui n'est pas surdoué et donc ne fait pas à 6 ans des maths du niveau du concours de l'X est mis au ban de la société et celle chez nous où l'enfant est tellement bien dans sa peau et capable de réfléchir et tellement cultivé, je ne sais pas ce qui est pire...
Fin du gros HS, j'arrête avec ce sujet et je vous prie de m'en excuser (en MP pour continuer parce qu'il se peut que mon post ne soit pas hyper clair).
Faut que je retrouve.
- Ajonc35Sage
Dans les Côtes d'Armor, une solution contre la pénurie d'enseignants. ON ferme des classes.
https://www.ouest-france.fr/bretagne/cotes-d-armor/cotes-d-armor-rassemblement-mardi-23-aout-pour-lutter-contre-la-fermeture-des-classes-e04307a6-214b-11ed-b2fc-cca0efb13632
https://www.ouest-france.fr/bretagne/cotes-d-armor/cotes-d-armor-rassemblement-mardi-23-aout-pour-lutter-contre-la-fermeture-des-classes-e04307a6-214b-11ed-b2fc-cca0efb13632
- InvitéInvité
Baldred a écrit:MerlanFrit a écrit:Baldred a écrit:MerlanFrit a écrit:
L'indiscipline ou la débâcle éducative ? Si on identifie la débâcle à la raréfaction voire à la disparition des choses apprises à l'école alors ça doit être postérieur. 1968 c'était au début des maths modernes, la période où elles ont été enseignées de la manière la plus abstraite et exigeante jusqu'au milieu des années 1980. Et ce qui est vrai des maths me paraît vrai des autres disciplines, y compris littéraires. Même si certains enseignants semblent croire que la raréfaction des savoirs (quels qu'ils soient) est compensée par le développement d'un esprit critique chez les élèves, etc. choses qui devraient faire rire et qui sont autant de références nulles qui pointent vers des objets qui n'existent pas.
Pas très honnête @MerlanFrit, de ne reprendre qu'une partie de mon message qui critiquait l'ensemble de ton intervention. mais ta manière de présenter les choses n'est pas très honnête non plus, donc ce n'est pas surprenant. Comme le dit très bien @Lowpow29, la question de savoir "d'où" tu parles est de plus en plus suspecte.
Je vois pas en quoi ce serait pas honnête, si j'avais répondu à toutes les objections, ça aurait pris des pages (ce que les intervenants n'auraient probablement pas apprécié , et j'ai moi-même autre chose à faire compte tenu du temps qu'il me faut pour écrire un message long). Donc ne voir aucune malhonnêteté et encore moins de désintérêt.
La question de savoir « d'où je viens » est large et vague donc il est difficile d'y répondre. Je suis pas un nostalgique de l'école des années 60 ni un « pédagogiste ». Je suis juste « pour » que, entre deux instants A et B de la vie de l'élève moyen du système scolaire français, si la distance entre A et B est supérieure à un epsilon (mettons, une semaine), alors il existe un ensemble de savoirs (quels qu'ils soient, et éventuellement sommaires) acquis par l'élève entre A et B. Ca paraît révolutionnaire (ou réactionnaire ?), mais mon sentiment profond c'est juste ça. Après, peut-être que dans dix ans j'aurai changé d'avis et je serai devenu un zélateur de Lesprit Critique.
(D'ailleurs je l'ai pas souvent vu à l'INSPÉ ni en dehors cette année ce fameux Lesprit Critique avec les autres stagiaires, pourtant passés par le système scolaire français, très fort en esprit critique. Plutôt être bordélisé.e du 2 septembre au 1er juillet et rentrer fréquemment en pleurant chez soi qu'oser s'affranchir de certaines recommandations mal avisées de certains pompiers pyromanes. Ce qui était le cas général plutôt que le cas particulier. @valle va m'objecter que je me réfère à mon expérience personnelle, ce qui est insignifiant sur un forum de profs, mais certains intervenants sont âgés et n'ont pas connu ça, et franchement tout ça m'étonne encore moi-même).
La bordélisation dans le système scolaire, elle me gêne dans la mesure où elle est défavorable à l'existence de la relation sus-décrite. Ce n'est pas par amour de la verticalité ni par une sorte d'égotisme de prof facilement vexé par le manque de respect venant d'élèves (je ne dis pas que le manque de respect n'est pas grave, mais ce n'est juste pas « là d'où je viens » personnellement pour reprendre tes termes, et je précise que même si je n'ai fait qu'un an, c'était dans un bahut où ce genre de choses arrive très fréquemment).
Désolé de te faire perdre ton temps. Ecrire sur ce forum c'est en général accepter de dépasser les propos de café du commerce et non de jeter quelques formules définitives. Si tu n'as pas le temps ni l'envie de répondre que fais-tu ici ?
"D'où tu parles" ne signifie pas "où tu es" ni d'où tu viens", cela signifie plutôt quelles sont tes expériences, quelle est ta position idéologique, philosophique ou sociale, pour que l'on puisse comprendre ce que tu dis et entrer dans un échange. Ce qui a fait se poser la question à au moins deux d'entre nous sont tes références à une "Europe de l'Ouest", assez problématique sauf si on se réfère à un "Occident" plus idéologique que réel, et ta convocation des systèmes japonais, égyptien, sénégalais et algérien pour démontrer...pour démontrer quoi au fait ? Que notre poutre est plus grosse que la paille de l'oeil du voisin?
Tu es juste "pour" qu'il existe un apprentissage des savoirs ? Wouaaaou !!!!!
Tu es "contre" Lesprit Critique" ? Quelle audace, surtout sans le définir plus que ça...
Tu n'as pas aimé l'INSPÉ ? C'est le cas de la majorité, voire de la totalité des stagiaires, qui avant n'aimaient pas LESPÉ, leurs ainés détestaient l'IUFM et les vieux comme moi vomissaient le CPR. Bienvenue dans ce club très fermé.
Tu n'aimes pas la "bordélisation" des cours ? C'est vrai que nous l'aimons tous ici, et elle ne nous gêne pas-du-tout, on le répète assez à longueur de fils.
Des solutions peut être ? Ah oui, un changement de paradigme, j'ai hâte...
Mouais. Faut pas me faire dire ce que j'ai pas dit. J'ai pas dit ne pas avoir aimé l'INSPÉ. On s'en fiche bien. J'ai décrit une situation réelle et très fraîche qui, si elle gênait tant et si uniformément les enseignants, n'existerait pas. Mutatis mutandis avec le reste. C'est tout. D'ailleurs je prends pour référence ce fil-même sur lequel des intervenants sont venus à tour de rôle répandre le poncif du soi-disant esprit critique que permettrait notre système scolaire à l'évocation du Japon, ce n'est pas à une « fiction » que je réponds @valle . Le Japon qui a d'ailleurs été rangé dans la catégorie des régimes autoritaires par un autre intervenant. Un autre a ensuite mis en garde contre le "gavage d'oie" dans le système scolaire français, comme s'il cette métaphore avait la moindre espèce de vraisemblance, etc., propos bien plus caractéristiques du café du commerce que ce que j'ai écrit sur ce fil (à mon sens, mais bon mettons). Bref, je ferme ma gu****, finalement Lesprit Critique n'a pas trop la côte ici.
- valleExpert spécialisé
Évidemment... C'est pourquoi il y a des délits : parce qu'ils ne gênent pas tant et uniformément les agents de police. C'est aussi pourquoi le prix de l'essence a augmenté et qu'il y a des accidents de la route: parce que ça ne gêne pas uniformément les conducteurs.MerlanFrit a écrit:Mouais. Faut pas me faire dire ce que j'ai pas dit. J'ai pas dit ne pas avoir aimé l'INSPÉ. On s'en fiche bien. J'ai décrit une situation réelle et très fraîche qui, si elle gênait tant et si uniformément les enseignants, n'existerait pas. Mutatis mutandis avec le reste. C'est tout. D'ailleurs je prends pour référence ce fil-même sur lequel des intervenants sont venus à tour de rôle répandre le poncif du soi-disant esprit critique que permettrait notre système scolaire à l'évocation du Japon, ce n'est pas à une « fiction » que je réponds @valle . Le Japon qui a d'ailleurs été rangé dans la catégorie des régimes autoritaires par un autre intervenant. Un autre a ensuite mis en garde contre le "gavage d'oie" dans le système scolaire français, comme s'il cette métaphore avait la moindre espèce de vraisemblance, etc., propos bien plus caractéristiques du café du commerce que ce que j'ai écrit sur ce fil (à mon sens, mais bon mettons). Bref, je ferme ma gu****, finalement Lesprit Critique n'a pas trop la côte ici.
Je ne réponds pas à la suite de ton message étant donné que tu ne souhaites pas continuer tes interventions, si j'ai bien compris ta dernière phrase.
- BaldredSage
MerlanFrit a écrit:Baldred a écrit:MerlanFrit a écrit:Baldred a écrit:
Pas très honnête @MerlanFrit, de ne reprendre qu'une partie de mon message qui critiquait l'ensemble de ton intervention. mais ta manière de présenter les choses n'est pas très honnête non plus, donc ce n'est pas surprenant. Comme le dit très bien @Lowpow29, la question de savoir "d'où" tu parles est de plus en plus suspecte.
Je vois pas en quoi ce serait pas honnête, si j'avais répondu à toutes les objections, ça aurait pris des pages (ce que les intervenants n'auraient probablement pas apprécié , et j'ai moi-même autre chose à faire compte tenu du temps qu'il me faut pour écrire un message long). Donc ne voir aucune malhonnêteté et encore moins de désintérêt.
La question de savoir « d'où je viens » est large et vague donc il est difficile d'y répondre. Je suis pas un nostalgique de l'école des années 60 ni un « pédagogiste ». Je suis juste « pour » que, entre deux instants A et B de la vie de l'élève moyen du système scolaire français, si la distance entre A et B est supérieure à un epsilon (mettons, une semaine), alors il existe un ensemble de savoirs (quels qu'ils soient, et éventuellement sommaires) acquis par l'élève entre A et B. Ca paraît révolutionnaire (ou réactionnaire ?), mais mon sentiment profond c'est juste ça. Après, peut-être que dans dix ans j'aurai changé d'avis et je serai devenu un zélateur de Lesprit Critique.
(D'ailleurs je l'ai pas souvent vu à l'INSPÉ ni en dehors cette année ce fameux Lesprit Critique avec les autres stagiaires, pourtant passés par le système scolaire français, très fort en esprit critique. Plutôt être bordélisé.e du 2 septembre au 1er juillet et rentrer fréquemment en pleurant chez soi qu'oser s'affranchir de certaines recommandations mal avisées de certains pompiers pyromanes. Ce qui était le cas général plutôt que le cas particulier. @valle va m'objecter que je me réfère à mon expérience personnelle, ce qui est insignifiant sur un forum de profs, mais certains intervenants sont âgés et n'ont pas connu ça, et franchement tout ça m'étonne encore moi-même).
La bordélisation dans le système scolaire, elle me gêne dans la mesure où elle est défavorable à l'existence de la relation sus-décrite. Ce n'est pas par amour de la verticalité ni par une sorte d'égotisme de prof facilement vexé par le manque de respect venant d'élèves (je ne dis pas que le manque de respect n'est pas grave, mais ce n'est juste pas « là d'où je viens » personnellement pour reprendre tes termes, et je précise que même si je n'ai fait qu'un an, c'était dans un bahut où ce genre de choses arrive très fréquemment).
Désolé de te faire perdre ton temps. Ecrire sur ce forum c'est en général accepter de dépasser les propos de café du commerce et non de jeter quelques formules définitives. Si tu n'as pas le temps ni l'envie de répondre que fais-tu ici ?
"D'où tu parles" ne signifie pas "où tu es" ni d'où tu viens", cela signifie plutôt quelles sont tes expériences, quelle est ta position idéologique, philosophique ou sociale, pour que l'on puisse comprendre ce que tu dis et entrer dans un échange. Ce qui a fait se poser la question à au moins deux d'entre nous sont tes références à une "Europe de l'Ouest", assez problématique sauf si on se réfère à un "Occident" plus idéologique que réel, et ta convocation des systèmes japonais, égyptien, sénégalais et algérien pour démontrer...pour démontrer quoi au fait ? Que notre poutre est plus grosse que la paille de l'oeil du voisin?
Tu es juste "pour" qu'il existe un apprentissage des savoirs ? Wouaaaou !!!!!
Tu es "contre" Lesprit Critique" ? Quelle audace, surtout sans le définir plus que ça...
Tu n'as pas aimé l'INSPÉ ? C'est le cas de la majorité, voire de la totalité des stagiaires, qui avant n'aimaient pas LESPÉ, leurs ainés détestaient l'IUFM et les vieux comme moi vomissaient le CPR. Bienvenue dans ce club très fermé.
Tu n'aimes pas la "bordélisation" des cours ? C'est vrai que nous l'aimons tous ici, et elle ne nous gêne pas-du-tout, on le répète assez à longueur de fils.
Des solutions peut être ? Ah oui, un changement de paradigme, j'ai hâte...
Mouais. Faut pas me faire dire ce que j'ai pas dit. J'ai pas dit ne pas avoir aimé l'INSPÉ. On s'en fiche bien. J'ai décrit une situation réelle et très fraîche qui, si elle gênait tant et si uniformément les enseignants, n'existerait pas. Mutatis mutandis avec le reste. C'est tout. D'ailleurs je prends pour référence ce fil-même sur lequel des intervenants sont venus à tour de rôle répandre le poncif du soi-disant esprit critique que permettrait notre système scolaire à l'évocation du Japon, ce n'est pas à une « fiction » que je réponds @valle . Le Japon qui a d'ailleurs été rangé dans la catégorie des régimes autoritaires par un autre intervenant. Un autre a ensuite mis en garde contre le "gavage d'oie" dans le système scolaire français, comme s'il cette métaphore avait la moindre espèce de vraisemblance, etc., propos bien plus caractéristiques du café du commerce que ce que j'ai écrit sur ce fil (à mon sens, mais bon mettons). Bref, je ferme ma gu****, finalement Lesprit Critique n'a pas trop la côte ici.
C'est tout ?
Ah non ! c'est un peu court jeune homme !
On pouvait dire... Oh ! Dieu ! bien des choses en somme
En variant le ton...
Mais à quoi bon puisque tu t'en vas...
L'essentiel n'est il pas comme tu le dis que, entre deux instants A et B de la vie
- henrietteMédiateur
Le Monde lance un appel à témoignage aux nouveaux contractuels recrutés à la rentrée :
https://www.lemonde.fr/societe/appel-temoignages/2022/08/22/contractuels-de-l-education-nationale-racontez-nous-comment-vous-abordez-votre-rentree_6138695_3224.html
Contractuels de l’éducation nationale, racontez-nous comment vous abordez votre rentréeLe Monde a écrit:
Plus de 4 000 postes n’ont pas été pourvus à l’occasion des concours organisés en 2022 sur un total de 27 332 postes ouverts par l’éducation nationale dans le public et le privé. Cette crise se traduit « par un renforcement du recrutement de contractuels afin de préparer dans de bonnes conditions la rentrée 2022 et préserver les capacités de remplacement dans les académies », a annoncé le ministère de l’éducation nationale.
Si vous faites partie des contractuels recrutés cette année par l’éducation nationale, racontez-nous comment se sont passés votre recrutement et votre intégration. Comment avez-vous préparé votre rentrée ? Quand avez-vous appris à quelle catégorie d’élèves vous enseignerez ? Quel type d’accompagnement et de formation avez-vous reçu ? Comment, de manière générale, abordez-vous cette rentrée ?
https://www.lemonde.fr/societe/appel-temoignages/2022/08/22/contractuels-de-l-education-nationale-racontez-nous-comment-vous-abordez-votre-rentree_6138695_3224.html
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- EnaecoVénérable
MerlanFrit a écrit:si elle gênait tant et si uniformément les enseignants, n'existerait pas. Mutatis mutandis avec le reste. C'est tout. D'ailleurs je prends pour référence ce fil-même sur lequel des intervenants sont venus à tour de rôle répandre le poncif du soi-disant esprit critique que permettrait notre système scolaire à l'évocation du Japon, ce n'est pas à une « fiction » que je réponds @valle .
Je pense que tu t'es focalisé sur un détail avec cette histoire d'esprit critique. Très peu d'entre nous connaissent le système japonais alors généraliser l'avis de ceux qui se sont exprimés ne me semble pas très pertinent.
Concernant le début de la citation, je pense que là aussi tu manques de recul et que la situation est bien plus complexe sur le terrain que ta vision très théorique.
Les enseignants manifestent à tous les niveaux leur mal-être et comme a essayé de faire comprendre @valle avec ses exemples, il ne suffit pas d'être unis derrière un même motif pour qu'une situation sociale change.
Je pense que tes premières années te feront prendre un peu plus conscience de l'état des lieux du système éducatif, de ses acteurs, de la marge de manœuvre et de son inertie.
Je te souhaite sincèrement de faire partie de ceux qui vivent bien leur métier et s'épanouissent car tout n'est pas question de volonté.
- Lowpow29Fidèle du forum
@MerlanFrit si c'est à moi que tu faisais référence concernant l'usage de terme régime autoritaire, ça n'avait rien à voir avec le Japon ! C'était une tentative d'interprétation de tes propos ambigus comme si tu voulais volontairement cacher d'où tu parles (et oui, je parlais bien d'un certain cadre idéologique).
Je m'explique : tes références répétitives aux enfants "d'Europe de l'Ouest" m'ont laissé supposer que tu les opposais à ceux "d'Europe de l'Est" dont je ne vois pas de points communs à part un passé dans l'URSS pour leurs parents. Donc comme si tu voulais en fait comparer avec le système scolaire des pays de l'ex-URSS (entre autres).
Voilà, on fait comme on peut pour essayer de comprendre où tu veux en venir. Écrire sans essayer de se faire comprendre est quand même un concept assez spécial.
Je m'explique : tes références répétitives aux enfants "d'Europe de l'Ouest" m'ont laissé supposer que tu les opposais à ceux "d'Europe de l'Est" dont je ne vois pas de points communs à part un passé dans l'URSS pour leurs parents. Donc comme si tu voulais en fait comparer avec le système scolaire des pays de l'ex-URSS (entre autres).
Voilà, on fait comme on peut pour essayer de comprendre où tu veux en venir. Écrire sans essayer de se faire comprendre est quand même un concept assez spécial.
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- User20159Esprit éclairé
Lowpow29 a écrit:Je m'explique : tes références répétitives aux enfants "d'Europe de l'Ouest" m'ont laissé supposer que tu les opposais à ceux "d'Europe de l'Est" dont je ne vois pas de points communs à part un passé dans l'URSS pour leurs parents. Donc comme si tu voulais en fait comparer avec le système scolaire des pays de l'ex-URSS (entre autres).
Voilà, on fait comme on peut pour essayer de comprendre où tu veux en venir. Écrire sans essayer de se faire comprendre est quand même un concept assez spécial.
Il serait tout à fait possible de faire une autre lecture de ce genre de phrases...
- Spoiler:
- Mais je vais encore me faire taxer de wokisme par mes collègues, de parano par mes collègues/potes de forum et la modération va encore me conseiller de prendre des vacances vu que je suis beaucoup trop agressif dans mes contributions (d'ailleurs ils ont souvent raison, les trolls et les cuistres me rendent souvent agressif...
- Lowpow29Fidèle du forum
Ah mais peut-être que @MerlanFrit parle de complètement autre chose ! L'idée ce serait juste qu'il éclaircisse ses propos lui-même... Sinon on peut interpréter tout et son contraire...
_________________
La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- User20159Esprit éclairé
@Lowpow29
Les références à l'Europe de l'Ouest, la défense du Japon, la dénonciation de la non-tolérance à l'esprit critique, allument assez de signaux chez moi pour conserver le moindre doute raisonnable.
Mais c'est juste moi hein...
Les références à l'Europe de l'Ouest, la défense du Japon, la dénonciation de la non-tolérance à l'esprit critique, allument assez de signaux chez moi pour conserver le moindre doute raisonnable.
Mais c'est juste moi hein...
- Spoiler:
- C'est pas comme si l'été, saison du troll, n'était pas terminé, que le pseudonyme, fort particulier, n'interpelle pas, et que le style, rappelle furieusement certains piliers fort temporaires ayant sévi très récemment...
- BaldredSage
Ha@_x a écrit:@Lowpow29
Les références à l'Europe de l'Ouest, la défense du Japon, la dénonciation de la non-tolérance à l'esprit critique, allument assez de signaux chez moi pour conserver le moindre doute raisonnable.
Mais c'est juste moi hein...
- Spoiler:
C'est pas comme si l'été, saison du troll, n'était pas terminé, que le pseudonyme, fort particulier, n'interpelle pas, et que le style, rappelle furieusement certains piliers fort temporaires ayant sévi très récemment...
Tu as raison, en même temps un troll qui dit qu'il va fermer sa g******, ce serait une espèce encore inconnue...
- User20159Esprit éclairé
@Baldred
Peut-être de l'espèce qui veut battre un record de longévité, tout en distillant le venin à petites doses.
On ne va pas s'en préoccuper plus que ça, on a franchement mieux à faire, mais je me méfie toujours de ceux dont l'identité numérique, même temporaire, relève volontairement du jem'enfoutisme...
Peut-être de l'espèce qui veut battre un record de longévité, tout en distillant le venin à petites doses.
- Spoiler:
- Tout troll n'a pas vocation à se faire virer au bout de 30 messages
On ne va pas s'en préoccuper plus que ça, on a franchement mieux à faire, mais je me méfie toujours de ceux dont l'identité numérique, même temporaire, relève volontairement du jem'enfoutisme...
- BaldredSage
Ha@_x a écrit:@Baldred
Peut-être de l'espèce qui veut battre un record de longévité, tout en distillant le venin à petites doses.
- Spoiler:
Tout troll n'a pas vocation à se faire virer au bout de 30 messages
On ne va pas s'en préoccuper plus que ça, on a franchement mieux à faire, mais je me méfie toujours de ceux dont l'identité numérique, même temporaire, relève volontairement du jem'enfoutisme...
J'applaudis : un pseudo révèle beaucoup plus qu'il ne cache.
- Lisak40Expert spécialisé
Vous croyez vraiment que Merlan frit est en fait l'enième pseudo d'un troll bien connu qui ne cesse de revenir depuis heu quelques mois sur le forum alors qu'il y est indésirable ?? Sérieusement si c'est vrai, OMG !
- epekeina.tes.ousiasModérateur
D'une part, si vous avez des doutes, je rappelle que tout message suspicieux peut toujours être signalé à la modération (c'est même, me suis-je laissé dire, le procédé le plus convenable). D'autre part, “si c'est vrai”: encore faut-il pouvoir le prouver…
_________________
Si tu vales valeo.
- Lisak40Expert spécialisé
@epekeina.tes.ousias Oui tu as tout à fait raison, mais ce n'est pas moi qui ait exprimé mes doutes (je n'ai pas vraiment d'éléments pour le prouver en effet d'où mon "si c'est vrai"). Pour ce qui est de l'identité du troll en question, vu les messages précédents j'ai en effet fait le rapprochement avec un pseudo, mais comme je ne me fonde que sur les messages d'autres néos et ne suis pas sûre du tout que qui que ce soit ait raison, je ne me vois pas le signaler moi-même... Désolée si mon message précédent est déplacé : je peux l'enlever s'il gêne !
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