- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
C'est compliqué!
Je ne dois pas bien comprendre, parce que dans "Je l'ai laissé partir", si dans "l'" c'est de Lucienne qu'il est question, j'ai bien l'impression que c'est Lucienne qui part (tout comme ce sont les enfants qui entendent dans ton exemple @henriette). Ce pourquoi j'aurais écrit "Je l'ai laissée partir". Et du coup je ne vois pas pourquoi il faudrait plutôt écrire "Je l'ai laissé partir" (Lucienne)...
Je ne dois pas bien comprendre, parce que dans "Je l'ai laissé partir", si dans "l'" c'est de Lucienne qu'il est question, j'ai bien l'impression que c'est Lucienne qui part (tout comme ce sont les enfants qui entendent dans ton exemple @henriette). Ce pourquoi j'aurais écrit "Je l'ai laissée partir". Et du coup je ne vois pas pourquoi il faudrait plutôt écrire "Je l'ai laissé partir" (Lucienne)...
- henrietteMédiateur
Si, si, on fait l'accord, comme tu en as l'intuition.
J'avais écrit "oui" voulant dire "si", j'ai édité. C'est plus clair ?
J'avais écrit "oui" voulant dire "si", j'ai édité. C'est plus clair ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
henriette a écrit:Si, si, on fait l'accord, comme tu en as l'intuition.
Merci!
- DhatturaHabitué du forum
Aperçu par hasard a écrit:henriette a écrit:C'est une proposition infinitive en effet : pour mieux le voir, remplace le pronom par un nom "J'ai laissé Lucien partir."Valmage a écrit:Je me sens bête avec cette question mais j’ai un doute sur la fonction de « partir » dans la phrase suivante : « Je l’ai laissé partir ». Est-ce une proposition infinitive qui est COD ? Mais cela me semble étrange. Je vous remercie pour vos réponses si vous avez une idée plus claire que la mienne.
- tu constates qu'elle a son sujet propre différent de celui du verbe conjugué : c'est Lucien qui part.
- elle dépend d'un verbe factitif "laisser"
- elle est COD de ce verbe.
(Il doit y avoir une 4e condition qui ne me revient pas, là).
C'est intéressant, mais en béotien je ne suis pas sûr de comprendre.
Pardon si ma question semble bête, mais est-ce que cela veut dire que si c'est Lucienne qui part (et puisque "l'" = Lucienne n'est pas COD) on n'écrit pas "Je l'ai laissée partir" (ce que j'aurais fait spontanément)?
Mais le l' (Lucienne) est bien COD, non?
Était-il totalement incongru de considérer "laisser partir" comme une périphrase verbale (laisser +infinitif) ?
- DhatturaHabitué du forum
https://www.lalanguefrancaise.com/linguistique/periphrases-verbales-definition-et-regles-daccord
Sur ce site par exemple on retrouve laisser+infinitif dans les périphrases actancielles tolératives avec deux exemples: 1. Il l'a laissé s'en aller. 2.Tu t'es laissé faire? (Je voulais copier le tableau mais n'y suis pas parvenue)...
Ici encore on mentionne laisser+ infinitif
https://www.sophieviguiercorrectrice.com/pages/mes-orthotrucs/grammaire/l-accord-de-laisser-et-infinitif.html
(Edité pour corrections et ajouts de liens)
Sur ce site par exemple on retrouve laisser+infinitif dans les périphrases actancielles tolératives avec deux exemples: 1. Il l'a laissé s'en aller. 2.Tu t'es laissé faire? (Je voulais copier le tableau mais n'y suis pas parvenue)...
Ici encore on mentionne laisser+ infinitif
https://www.sophieviguiercorrectrice.com/pages/mes-orthotrucs/grammaire/l-accord-de-laisser-et-infinitif.html
(Edité pour corrections et ajouts de liens)
- uneodysséeÉrudit
j’ai une bonne nouvelle : vous êtes tous les trois d’accord sur cet accord
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Dhattura a écrit:Aperçu par hasard a écrit:henriette a écrit:C'est une proposition infinitive en effet : pour mieux le voir, remplace le pronom par un nom "J'ai laissé Lucien partir."Valmage a écrit:Je me sens bête avec cette question mais j’ai un doute sur la fonction de « partir » dans la phrase suivante : « Je l’ai laissé partir ». Est-ce une proposition infinitive qui est COD ? Mais cela me semble étrange. Je vous remercie pour vos réponses si vous avez une idée plus claire que la mienne.
- tu constates qu'elle a son sujet propre différent de celui du verbe conjugué : c'est Lucien qui part.
- elle dépend d'un verbe factitif "laisser"
- elle est COD de ce verbe.
(Il doit y avoir une 4e condition qui ne me revient pas, là).
C'est intéressant, mais en béotien je ne suis pas sûr de comprendre.
Pardon si ma question semble bête, mais est-ce que cela veut dire que si c'est Lucienne qui part (et puisque "l'" = Lucienne n'est pas COD) on n'écrit pas "Je l'ai laissée partir" (ce que j'aurais fait spontanément)?
Mais le l' (Lucienne) est bien COD, non?
Était-il totalement incongru de considérer "laisser partir" comme une périphrase verbale (laisser +infinitif) ?
Tu as raison. N'étant pas spécialiste, je ne suis pas familier du vocabulaire et des catégories employés par les profs de lettres et j'avais cru que l'explication d'Henriette devait m'amener à revoir ma manière habituelle de faire. C'est pour cette raison que je me suis permis de demander un éclaircissement. Mais je ne crois pas qu'il faille accorder trop d'importance à la manière dont j'ai formulé ma question, qui est sans doute maladroite et résulte de ma mauvaise compréhension de la réponse initiale.
- DhatturaHabitué du forum
Merci pour cet éclairage cher Aperçu par hasard.
Ta question était intéressante et j'aurais aimé savoir si mon analyse (périphrase verbale) était également possible ou pas.
Peut être que d'autres néos pourront répondre.
Ta question était intéressante et j'aurais aimé savoir si mon analyse (périphrase verbale) était également possible ou pas.
Peut être que d'autres néos pourront répondre.
- FeliNiveau 2
Bonjour,
Je ne sais pas si je poste au bon endroit...
Comment analysez-vous la PSR dans "Le Mal" :
"Il est un Dieu, qui rit aux nappes damassées."
Simple en apparence mais finalement pas!
Je ne sais pas si je poste au bon endroit...
Comment analysez-vous la PSR dans "Le Mal" :
"Il est un Dieu, qui rit aux nappes damassées."
Simple en apparence mais finalement pas!
- MusashiroNiveau 4
Heyyy !
J'aurais tendance à dire : PSR adjective explicative, fonction épithète détachée du nom "Dieu". Mais peut-être que je suis pas assez précise dans ma réponse !
J'aurais tendance à dire : PSR adjective explicative, fonction épithète détachée du nom "Dieu". Mais peut-être que je suis pas assez précise dans ma réponse !
- NLM76Grand Maître
A ce sujet, je suis frappé par la contradiction entre le "bon usage" et l'usage naturel dans l'autre tournure "Je l'ai fait(e) partir". Le bon usage veut qu'on n'accorde pas ; mais, à l'oral, les gens ont tendance à accorder — alors même qu'ils négligent dans bien d'autre cas l'accord au féminin du participe passé. Qu'en penser ?uneodyssée a écrit:j’ai une bonne nouvelle : vous êtes tous les trois d’accord sur cet accord
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- uneodysséeÉrudit
Cela me questionne aussi. Cette sensibilité au féminin tient peut-être au fait que ce sont des verbes où l’accord s’entend ? mais cela n’explique pas pourquoi l’accord avec le COD placé avant n’est pas fait.
D’aucun·es préconisent de valider l’usage «je me suis permise» au motif de simplifier la règle… je suis philosophiquement pour la simplification, mais grammaticalement je m’avoue circonspecte !
Du grain à moudre ici : http://www.participepasse.info/ (je serais curieuse d’avoir vos avis sur la justification théorique).
D’aucun·es préconisent de valider l’usage «je me suis permise» au motif de simplifier la règle… je suis philosophiquement pour la simplification, mais grammaticalement je m’avoue circonspecte !
Du grain à moudre ici : http://www.participepasse.info/ (je serais curieuse d’avoir vos avis sur la justification théorique).
- faustine62Érudit
Comment justifier la forme atone dans "parlez-moi et me dites des choses tendres" ? Je suis désolée, je ne sais plus d'où vient l'exemple.
- DeliaEsprit éclairé
Parlez-moi d' amour
Redites-moi des choses tendres
Votre beau discours
Mon cœur n' est pas las de l' entendre
Pourvu que toujours
Vous répétiez ces mots suprêmes
Je vous aime
Chanson célèbre des années 30, reprise par Gréco et Dalida (merci glouglou !)
Redites-moi des choses tendres
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- NLM76Grand Maître
Donc, je n'aurais plus le droit de dire "la table, je l'ai mise" ?uneodyssée a écrit:Cela me questionne aussi. Cette sensibilité au féminin tient peut-être au fait que ce sont des verbes où l’accord s’entend ? mais cela n’explique pas pourquoi l’accord avec le COD placé avant n’est pas fait.
D’aucun·es préconisent de valider l’usage «je me suis permise» au motif de simplifier la règle… je suis philosophiquement pour la simplification, mais grammaticalement je m’avoue circonspecte !
Du grain à moudre ici : http://www.participepasse.info/ (je serais curieuse d’avoir vos avis sur la justification théorique).
Pfff.
Pour "je me suis permise", à titre personnel, je serais plutôt pour : auxiliaire être = accord avec le sujet.
Mais "elle s'est faite construire une maison" + "la table, je l'ai mis", c'est vraiment la combo débile.
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- faustine62Érudit
Je suis en train de réviser et je me rends compte que j'ai oublié pas mal de choses. Pourquoi parle-t-on de déterminant complexe dans la phrase : "On en a de mille espèces" ?
- NLM76Grand Maître
Qu'est-ce qu'un "déterminant complexe" ?
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- faustine62Érudit
Précisément je ne sais pas, c'est une enseignante qui l'analyse ainsi, et comme c'est un cours en différé, je n'ai pu poser la question.
- MédéeÉrudit
Est-ce que ce ne serait pas un déterminant en plusieurs mots ? Comme dans "tous les matins" ? Ou autrement dit l'association de deux déterminants ?
_________________
Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- *Ombre*Grand sage
On en a de mille espèces = On a des [??? papillons ?] de mille espèces : préposition.
Comme dans : On en a en diamants.
On en a sans lacets.
Comme dans : On en a en diamants.
On en a sans lacets.
- faustine62Érudit
J'ai un doute. "Elle a rêvé de lui" : construction intransitive. Mais dans le cas de la phrase "Elle rêve" càd "elle se fait des illusions", peut-on parler d'emploi absolu ?
- PoméeNiveau 9
"Elle a rêvé de lui" : emploi transitif indirect du verbe rêver.
"Elle rêve" : emploi intransitif
"Elle rêve" : emploi intransitif
- faustine62Érudit
Merci Pomée, mais quelle est la différence entre construction verbale intransitive et construction verbale absolue ?
- PoméeNiveau 9
Je ne suis pas sûre à 100%, mais pour moi, un emploi absolu, c'est quand on emploie un verbe transitif sans complément.
Par exemple, dans Phèdre, "J'aime."
Un verbe intransitif, lui, n'a jamais de complément (même si certains verbes ont des constructions transitives et intransitves, comme "rêver").
Par exemple, dans Phèdre, "J'aime."
Un verbe intransitif, lui, n'a jamais de complément (même si certains verbes ont des constructions transitives et intransitves, comme "rêver").
- faustine62Érudit
Bonsoir,
Quelle est la fonction du pronom conjoint dans cette phrase ?: " Dès qu'elle met le nez dehors, les enfants lui courent après. "
Quelle est la fonction du pronom conjoint dans cette phrase ?: " Dès qu'elle met le nez dehors, les enfants lui courent après. "
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