Seconde et prise de note

Igniatius a écrit:Normal ! Nous on écrit TOUT au tableau !

Ben moi, si j'écris tout, je poste sur le net et je reste chez moi. Ca va donner des idées aux ministres, ça : un seul prof par matière dans tout le pays :diable:

Cripure a écrit:

Igniatius a écrit:Normal ! Nous on écrit TOUT au tableau !

Ben moi, si j'écris tout, je poste sur le net et je reste chez moi. Ca va donner des idées aux ministres, ça : un seul prof par matière dans tout le pays :diable:

Et s'il n'en reste qu'un, je ne serai pas celui-lài!

Cripure a écrit:

Igniatius a écrit:Normal ! Nous on écrit TOUT au tableau !

Ben moi, si j'écris tout, je poste sur le net et je reste chez moi. Ca va donner des idées aux ministres, ça : un seul prof par matière dans tout le pays :diable:

Ce n'est pas transposable.
Les mathématiques relèvent d'un principe d'économie : un maximum d'information en un minimum de signes.

Certes.
Il suffit de comparer la quantité de pages d'une thèse de maths et d'une thèse de sciences humaines.

Si chacun d'entre nous veut bien se souvenir de sa plus ou moins lointaine scolarité, beaucoup s'accorderont à dire que la prise de notes n'a été effective et efficace qu'une fois assis sur les bancs de l'université. Et encore... par nécessité, en stage accéléré et autonome, parce que personne ne se préoccupait plus de savoir qui était capable ou non de prendre des notes sur un cours totalement magistral.

En 2e, et encore en 1ère, cette pratique me semble bien perturbante pour des jeunes lycéens encore fébriles sur leur capacité à écouter, sélectionner, trier, retranscrire sans tout écrire, abréger... La prise de notes demande quantité d'aptitudes qu'ils ne sont pas encore capables de combiner entre elles. C'est d'abord un problème de maturité intellectuelle (inégale selon les individus) et cette pratique ne peut se décréter à la sortie du collège. Je pense qu'il est bon de lancer quelques bases méthodologiques (ce que j'ai fait aujourd'hui même) puis de laisser le temps et l'expérience faire leur œuvre sans "violence", par petites touches.

Je pense que mettre l'essentiel au tableau de façon développée et structurée reste indispensable, mais on peut commencer par la rédaction par abréviations, symboles... sans cumuler trop rapidement avec la partie la plus délicate: le jeu de la bonne ou mauvaise "pioche" entre l'indispensable et le secondaire.

Melle Shrek a écrit:Si chacun d'entre nous veut bien se souvenir de sa plus ou moins lointaine scolarité, beaucoup s'accorderont à dire que la prise de notes n'a été effective et efficace qu'une fois assis sur les bancs de l'université. Et encore...

Ben non... moi j'écris vite, et je ne supportais pas de relire des cours qui ne soient pas rédigés: j'ai toujours noté presque tout.
En un sens, je n'ai jamais pris de notes finalement.

Melle Shrek a écrit:Si chacun d'entre nous veut bien se souvenir de sa plus ou moins lointaine scolarité, beaucoup s'accorderont à dire que la prise de notes n'a été effective et efficace qu'une fois assis sur les bancs de l'université.

Vous plaisantez ? Quand je suis arrivé en seconde, en HG, français, anglais, allemand, latin et grec, il n'y avait rien au tableau et il n'y avait rien de dicté. Ma prof de français, que j'ai eue également en 1re, a écrit en tout et pour tout, en deux ans, une fois "Napoléon" au tableau (pourquoi ? Mystère). Ben on grattait, et on ne se posait pas de questions de méthôôôôdes.

Ouais mais ça Cripure, c'était avant que George Michael ne fabrique des tubes avec Wham !

Ça remonte.

J'ai appris à prendre des notes en classe de 4e, avec mon professeur d'histoire-géographie M. Z.
C'était le seul professeur de l'établissement qui n'écrivait pas le cours au tableau. J'avais l'impression d'être une grande!

Cripure a écrit:

Melle Shrek a écrit:Si chacun d'entre nous veut bien se souvenir de sa plus ou moins lointaine scolarité, beaucoup s'accorderont à dire que la prise de notes n'a été effective et efficace qu'une fois assis sur les bancs de l'université.

Vous plaisantez ? Quand je suis arrivé en seconde, en HG, français, anglais, allemand, latin et grec, il n'y avait rien au tableau et il n'y avait rien de dicté. Ma prof de français, que j'ai eue également en 1re, a écrit en tout et pour tout, en deux ans, une fois "Napoléon" au tableau (pourquoi ? Mystère). Ben on grattait, et on ne se posait pas de questions de méthôôôôdes.

tout pareil...

Il n'y a que dans les matières scientifiques que le tableau servait.

je ne comprends pas pourquoi les gamins d'aujourd'hui n'y arrive pas. Enfin si, je sais ; on leur mâche tout depuis toujours.

Hannibal a écrit:

Melle Shrek a écrit:Si chacun d'entre nous veut bien se souvenir de sa plus ou moins lointaine scolarité, beaucoup s'accorderont à dire que la prise de notes n'a été effective et efficace qu'une fois assis sur les bancs de l'université. Et encore...

Ben non... moi j'écris vite, et je ne supportais pas de relire des cours qui ne soient pas rédigés: j'ai toujours noté presque tout.
En un sens, je n'ai jamais pris de notes finalement.

+1 Hannibal. Je déteste la surabondance de sigles et d'abréviations.

Cripure a écrit:

Melle Shrek a écrit:Si chacun d'entre nous veut bien se souvenir de sa plus ou moins lointaine scolarité, beaucoup s'accorderont à dire que la prise de notes n'a été effective et efficace qu'une fois assis sur les bancs de l'université.

Vous plaisantez ? Quand je suis arrivé en seconde, en HG, français, anglais, allemand, latin et grec, il n'y avait rien au tableau et il n'y avait rien de dicté. Ma prof de français, que j'ai eue également en 1re, a écrit en tout et pour tout, en deux ans, une fois "Napoléon" au tableau (pourquoi ? Mystère). Ben on grattait, et on ne se posait pas de questions de méthôôôôdes.

Elle était nostalgique du césarisme, voilà tout.

Chez nous on fait une ou deux séances d'AP sur la prise de notes.
En Première j'écris le plan au tableau uniquement et les dates ou noms propres).

Igniatius a écrit:Certes.
Il suffit de comparer la quantité de pages d'une thèse de maths et d'une thèse de sciences humaines.

Les temps de rédaction diffèrent aussi .
Entre la thèse de mathématiques bouclée en 2 ans et demi et celle d'histoire qui dure en moyenne 5 ans et demi....

carlotta a écrit:Chez nous on fait une ou deux séances d'AP sur la prise de notes.

Je sais bien qu'on fait parfois ce genre de choses en A.P.
Mais au fond ça n'a pas grand sens d'isoler ainsi la prise de notes. Mieux vaut de temps en temps, en cours, prévenir les élèves que pendant une demi-heure, on ne va plus spécialement les attendre et dicter, et que c'est à eux d'essayer de noter le mieux possible au fur et à mesure. Là, ils se rendront compte que ça ne demande au fond rien de plus qu'une concentration un peu plus soutenue, ce qu'on n'obtient pas forcément 2h durant en 2nde, mais qu'il n'est pas si difficile d'obtenir pendant une demi-heure.
> Fin de l'idée absurde qu'il y a des techniques ésotériques à acquérir pour prendre des notes.

Cripure a écrit:

Melle Shrek a écrit:Si chacun d'entre nous veut bien se souvenir de sa plus ou moins lointaine scolarité, beaucoup s'accorderont à dire que la prise de notes n'a été effective et efficace qu'une fois assis sur les bancs de l'université.

Vous plaisantez ? Quand je suis arrivé en seconde, en HG, français, anglais, allemand, latin et grec, il n'y avait rien au tableau et il n'y avait rien de dicté. Ma prof de français, que j'ai eue également en 1re, a écrit en tout et pour tout, en deux ans, une fois "Napoléon" au tableau (pourquoi ? Mystère). Ben on grattait, et on ne se posait pas de questions de méthôôôôdes.

Evidemment! Mais ce qui a changé la donne c'est l'obligation d'interactivité: c'est sûr que si on se concentre sur la prise de notes, on a du mal , dans le même temps ,à parler: le cours magistral est beaucoup plus facile à prendre en note, d'autant qu'il n'est pas entrecoupé par les remarques subtiles de Kévin et Joanna.

Hannibal, je suis bien d'accord que faire ça en ap sans support particulier est une perte de temps.
Comme toute l'AP...


Iphigenie : excellente remarque, elle vient de me convaincre !

Igniatius a écrit:Ouais mais ça Cripure, c'était avant que George Michael ne fabrique des tubes avec Wham !

Ça remonte.

C'est ma foi bien possible, je ne me rappelle plus l'époque de Wham :lol:

Cripure a écrit:

Igniatius a écrit:Ouais mais ça Cripure, c'était avant que George Michael ne fabrique des tubes avec Wham !

Ça remonte.

C'est ma foi bien possible, je ne me rappelle plus l'époque de Wham :lol:

pfff ! lamentable... 1984

Une époque où le bon goût vestimentaire et capillaire signifiait vraiment quelque chose.
Tout fout le camp.

ysabel a écrit:

Cripure a écrit:

Melle Shrek a écrit:Si chacun d'entre nous veut bien se souvenir de sa plus ou moins lointaine scolarité, beaucoup s'accorderont à dire que la prise de notes n'a été effective et efficace qu'une fois assis sur les bancs de l'université.

Vous plaisantez ? Quand je suis arrivé en seconde, en HG, français, anglais, allemand, latin et grec, il n'y avait rien au tableau et il n'y avait rien de dicté. Ma prof de français, que j'ai eue également en 1re, a écrit en tout et pour tout, en deux ans, une fois "Napoléon" au tableau (pourquoi ? Mystère). Ben on grattait, et on ne se posait pas de questions de méthôôôôdes.

tout pareil...

Il n'y a que dans les matières scientifiques que le tableau servait.

je ne comprends pas pourquoi les gamins d'aujourd'hui n'y arrive pas. Enfin si, je sais ; on leur mâche tout depuis toujours.

Moi aussi je prenais des notes surtout en français (et je suis plus jeune que vous... )

Sinon, le projet d'AP n'a rien de révolutionnaire: leur demander ce qu'est pour eux la prise de note, leur faire prendre en notes une émission podcastée (certains notent sur transparent), comparer la pdn, critiquer et conseiller: Le tout en une heure. La 2e heure d'AP sera consacrée à .... "apprendre à apprendre"... *gros soupir*

totoro a écrit:

ysabel a écrit:

Cripure a écrit:

Melle Shrek a écrit:Si chacun d'entre nous veut bien se souvenir de sa plus ou moins lointaine scolarité, beaucoup s'accorderont à dire que la prise de notes n'a été effective et efficace qu'une fois assis sur les bancs de l'université.

Vous plaisantez ? Quand je suis arrivé en seconde, en HG, français, anglais, allemand, latin et grec, il n'y avait rien au tableau et il n'y avait rien de dicté. Ma prof de français, que j'ai eue également en 1re, a écrit en tout et pour tout, en deux ans, une fois "Napoléon" au tableau (pourquoi ? Mystère). Ben on grattait, et on ne se posait pas de questions de méthôôôôdes.

tout pareil...

Il n'y a que dans les matières scientifiques que le tableau servait.

je ne comprends pas pourquoi les gamins d'aujourd'hui n'y arrive pas. Enfin si, je sais ; on leur mâche tout depuis toujours.

Moi aussi je prenais des notes surtout en français (et je suis plus jeune que vous... )

Pareil pour moi et dès la 4e. D'ailleurs, quand, l'année suivante en 3e, notre prof d'histoire a voulu dicter son cours, ça nous a vexé. On a eu l'impression d'être pris pour des bébés. :lol:

Et bien vous en avez eu de la chance, parce que pour ma part, j'ai dû tout apprendre comme une grande sur les bancs de la fac.

Et peut-être était-ce parce que j'ai fait mes années lycée au lycée d'Etat d'un pays africain où œuvraient pourtant des coopérants français.
Auraient-ils eu peur que mes camarades à la peau plus foncée soient incapables de prendre en notes la langue de Molière .

Je suis retournée voir mes cours de terminale (j'ai gardé ceux de français) : je notais tout !

Cripure a écrit:

Igniatius a écrit:Ouais mais ça Cripure, c'était avant que George Michael ne fabrique des tubes avec Wham !

Ça remonte.

C'est ma foi bien possible, je ne me rappelle plus l'époque de Wham :lol:

Attends, je vais t'aider.



J'adore le mini-short avec le pull rose.